Derniers Avis : Moonrise Kingdom - Page 2

Genre: comédie romantique scout et juvénile
Derrière l’esthétique de bande dessinée, Wes Anderson déploie avec maestria sa finesse et son talent pour l’analyse de caractère. Moonrise Kingdom n’est pas que du grand spectacle mais aussi du grand cinéma, calibré avec justesse, parfaitement maîtrisé. Son conte moral initiatique nous ramène aux choses les plus importantes de la vie, ce qui compte vraiment: la famille, l’amitié, l’entraide, l’amour et bien sûr un campement scout pour deux perdu sur une crique.

Je n'ai pas aimé ce film: je l'ai trouvé ridicule, maniéré, caricatural et trop enfantin. De plus, aucune émotion, aucune profondeur ne ressort de ce récit vain et sans intérêt.

Jolie fable onirique d'une histoire d'amour entre 2 enfants. Tout le long du film la musique est envoûtante, l'esthétisme de l'image est très coloré avec beaucoup de plans très symétrique. On se laisse bercer par cette jolie histoire et J'ai particulièrement aimé le jeu des 2 jeunes comédiens qui volent la vedette aux acteurs stars du film

Beau, bien, technique, musical même au second visionnage 10 ans plus tard. La balance audio entre dialogues et musiques est tout de même initialement prévu pour de grosses enceintes de cinéma, a voir au casque, mais rien de bien grave. on n'est pas non plus sur du hans zimmer.

Dès les premières secondes, on est immédiatement immergés dans l’univers poétique de Wes Anderson, avec ses cadres fixes et symétriques, ses couleurs et ses personnages irréels, ses passages cartoonesques. En l’occurrence, dans des images aux couleurs kaki, on suivra un jeune scout impopulaire et trop mature pour son âge, qui fuit pour retrouver une autre adolescente, également trop mature, résidente dans l’île où il effectue son camp. « Moonrise Kingdom » offre en premier lieu une touchante histoire d’amour, portée par deux comédiens alors débutants qui paraissent très naturels. Au-delà de l’aspect poétique, innocent, et nostalgique (le film se déroule dans les 60’s), le scénario aborde des sujets très sérieux via cette romance. Une évocation de l’éveil sexuel chez les très jeunes adolescents (avec plusieurs symbolismes assez évidents !). Mais aussi les familles dysfonctionnelles, les services sociaux à côté de la plaque, un parallèle avec le Déluge et l’Arche de Noé, ou un portrait guère flatteur du scoutisme. Pour amener ces idées, Wes Andersen s’appuie également sur une palette de comédiens expérimentés (distribution de rêve !), qui jouent à merveille les adultes dépassés par les événements. Dont notamment Edward Norton en chef scout pas méchant mais ultra rigide (le « SS » sur son chapeau n’est pas anodin…), ou Bruce Willis en policier fatigué. Un beau film, intelligent et délicat.

J’ai beaucoup aimé la photographie et cette manière de filmer (on dirait un peu du Jeunet, une qualité pour moi !). Par contre cette histoire qui se résume à suivre deux enfants amoureux autistes dans leur fugue façon survie de scout dans la nature ne m’à pas du tout emballé. Je suppose qu’il faut y voir une certaine poésie, une certaine magie ou une nostalgie ?! Comme je suis sûrement trop terre à terre, j’ai juste trouvé ça chiant, lunaire et assez inintéressant. 2 étoiles quand même pour ce casting, quelques rares situations et dialogues, cette manière de filmer et la durée « courte » de la chose.

'Moonrise Kingdom' est le premier film de Wes Anderson que j'ai vu. J'ai découvert son style particulier là où il colle le mieux à l'univers du film; l'histoire de deux enfants innocents qui ne cherchent qu'à s'aimer et qui se découvrent peu à peu. Cette atmosphère naïve et enfantine est rehaussée par l'esthétique toute particulière et les touches d'humour absurde.

Ceci dit, le film s'essouffle un peu et la seconde partie du film manque de rythme - c'est lorsque la fable devient action que le bât blesse. Mais à la fin, on en retient surtout l'atmosphère touchante et l'innocence du film.

Le monde de Wes Anderson est une construction visuelle et sonore qui dénote par sa loufoquerie et rassure par sa cohérence. Au fur et à mesure que l'on découvre et revoit (ici pour la 3ème fois) ses films, on rentre mieux dans son univers coloré, ses images symétriques, ses dialogues pince sans rire, ses aventures humaines pleine de bon sens et d'ingénuité. Accompagné au long de son parcours par un bande d'acteurs capables de tout ( Murray, Willis, McDormand, Swinton ou bien E. Norton), Anderson nous offre un récit à mi-chemin entre le conte et la bande dessinée. Avec la même verve débridée que Tim Burton, il sait nous offrir un divertissement hors sol, mais pas dénué de prise de position humaniste (à l'instar du policier célibataire prêt à accueillir l'enfant orphelin, abandonné en rase campagne par sa famille d'accueil). Nos préados de petits-enfants adorent cette romance débutante entre une fille à la valise et un scout toujours prêt. Laissez-vous aller, vous ferez de beaux rêves après un tel long métrage. Et avec une richesse de détails et de clins d'œil cachés comme une vielle BD de Gotlib! DVD vo novembre 21

Je me suis demandé comment ce film aurait pu être meilleur et je suis arrivé à la conclusion que ce n'était pas possible. C'est une perfection à tous les points de vue.

Embarqué très tôt dans une ambiance décalée, on se laisse embarquer dans une histoire d'amour improbable à mi chemin entre un mic mac à tire l'arigot et la guerre des boutons. Le casting adultes 5☆ est éclipsé par les deux amoureux qui crèvent l'écran sans fausse note. Une photographie excellente, des émotions et un univers poétique qui fonctionne parfaitement. Si l'intrigue reste légère, le reste est vraiment réussi !

Un film poétique avec la patte habituelle de Wes Anderson!
Les jeunes acteurs sont touchants et leur histoire l'est toute aussi.
Un petit bémol sur certains passages qui sont expédiés par le réalisateur à croire qu'il fallait diminuer la durée du film. Au 3/4 du film, j'ai trouvé un moment creux, moins convainquant à cause de scènes trop brouillonnes mais ça reste un bon film rempli d'espoir!

Septième long-métrage de Wes Anderson !
Officiellement ce qu'on peut qualifier de l'une des plus belles histoires d'amour de l'histoire du cinéma ! Le scénario est incroyable (encore et toujours avec Anderson), les couleurs sont magnifiques et le casting (Bruce Willis, Edward Norton, Bill Murray, Frances McDormand...) interprète à merveille leurs rôles distribués.
Et puis, surtout... la morale. La plus belle de toute la filmographie de Wes Anderson : croire en ses rêves le plus tôt dans sa vie pour parvenir à ses fins en ayant idée des épreuves qui nous attendent !
1h30 de bonheur absolu qui plaira à toute la famille et à ceux qui veulent se plonger dans l'univers du poète Anderson !

Une excellente réalisation de Wes Anderson, un cinéaste débordant d'élégance et de créativité. Il nous gratifie d'une photographie magnifique et de très jolis décors naturels. Son Scénario, coécrit avec Roman Coppola, nous conte une merveilleuse histoire d'amours adolescentes dans leur univers particulier, mixant habilement humour, charme, tendresse, poésie et fantastique. L'histoire haletante débordante de folles péripéties, est soutenue par une superbe musique d'Alexandre Desplat et par de jeunes acteurs exceptionnels.

Le très singulier Wes Anderson nous pond ici une petite merveille, le film rayonne de bout en bout! Cette historie d'amour entre deux adolescents, fuguant pour vivre une aventure palpitante ensemble, est vraiment flamboyante. Wes Anderson crée un monde enchanteur où les couleurs vives sont omniprésentes. On pense tout de suite à ce qu'a fait Godard dans "Pierrot le fou" avec ses plus plans vivement colorés. De plus, la musique est superbe avec un clin d'oeil pour Francoise Hardy. C'est drôle, c'est beau, c'est émouvant. Le réalisateur avec son inventivité de génie a su créer un mélange de genres tout bonnement étonnant et singulier, c'est plus que remarquable.

Prenez une brochette d’acteurs connus, ouvrez votre film par un long plan séquence explorant les différentes pièce d’une maison où s’activent ses occupants, mettez en scène un narrateur affublé d'une tenue de nain de jardin, baignez-le tout dans une lumière jaune pour faire «poétique», rédigez un scénario dans lequel un-pauvre-orphelin-inadapté-cherchant-à-fuir-le-monde-en-vivant-une-vie-d’aventures-avec-son-amoureuse est pourchassé par une horde de scouts belliqueux et d’adultes plus ou moins paumés (sans oublier, cerise sur le gâteau, la méchante assistante sociale qui veut passer l’indomptable renégat aux électrochocs), et vous obtiendrez le film parfait pour se faire pâmer d’admiration la planète cinéma toute entière. Désolé, mais entre l’insupportable bande-son, un acteur principal antipathique au possible et des situations sensées être drôles mais tombant à plat les unes après les autres, je n’ai pas croché une seule seconde.