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Un visiteur
0,5
Publiée le 9 mars 2015
D'un ennui affligeant. je n'ai jamais vu autant de personne partir de la salle au bout de 20 lonnnngues minutes. ce film traine en longueur. l'intrigue n'est pas interessante. l'histoire en elle meme n'a pas grand interêt. ce film est plat, tiré par les cheveux, à la limite du ridicule. Fuyez !
Le potentiel comique de Joaquin Phoenix enfin révélé ! (Même s'il était déjà drôle dans Buffalo Soldiers et Signes) Et aussi, pour une fois il joue l'un des personnages les moins tordus du film ! Un film très surprenant et qui mérite qu'on pense à lui bien après être sorti de la salle, ne serait-ce que pour faire abstraction de la pensé New Age qui nous assomme comme les 70s ont l'air d'assommer le personnage principal. Je m'attendais à un film sombre et poisseux avec un titre comme ça et en fait c'est plus une fausse enquête qui se change en une véritable fresque du Los Angeles des 70s, ville lumineuse et même solaire, drôle, sensuelle, avec ses bons et ses mauvais trips. Un très bon moment en salle avec d'excellents acteurs (Martin Short, Josh Brolin et bien sûr JP) et un réalisateur qui sait ce qu'il fait.
C'est bien long, bien confus, bien dommage... L'époque et l'univers sont restitués avec beaucoup de style, le casting est excellent et les acteurs donnent le meilleur dans cette histoire bavarde et labyrinthique. La voix off, pitié...! Sauvé par l'humour, cet assemblage de séquences de 2h30 laisse cependant le spectateur hagard.
Je ne saurais que trop conseiller ce film brillant, hilarant, véritable cousin du Big Liebowski des frères Cohen. Un véritable chef d'oeuvre proposant un labyrinthe scénaristique où la description d'une fin d'époque (les 60's) déjà pleine de nostalgie le dispute à un absurde dont la drôlerie nous poursuit bien au-delà du visionnage. C'est un film cerveau où la frontière entre le réel et l'hallucination est invisible et pourtant tellement prégnante. C'est ludique, poignant. Cela faisait longtemps que je n'avais pas pris un tel plaisir. Je m'étonne de l'accueil fait à une telle oeuvre si atypique, si rare dans le cinema US d'aujourd'hui. Evidemment si le cinema se résume pour vous aux productions Marvel (ce qui ne veut pas dire que je ne les goute pas) alors ce film risque de ne pas vous plaire.
Énorme raté pour l'un de mes réalisateurs fétiche. Je suis subjugué par ce niveau si bas. Dès le départ, nous sommes noyé dans des dialogues soporifiques, qui nous sortent de l'intrigue. Intrigue qui par ailleurs est mal menée. On se perd très vite pour ne jamais plus se raccrocher. Aucune action, pas de rebondissements, et beaucoup d'ennui. Quel dommage..
Plongée dans un univers psychédélique. L'acteur principal ne nous aide pas à le suivre, tant il vit dans un monde qu'il nous est interdit d'approcher. PLV : à réserver aux fans de Joaquim Phoenix
Mortel ennui que ce inherent vice dont l'effet est celui d'un beau ballon de baudruche. Car comme un ballon en forme de spiderman flottant et brillant dans les airs attirait à lui n'importe quel gamin, ce film attire à l’extérieur avec son affiche et sa bande annonce,mais à l'instar du ballon tout ça n'est basé que sur un esthétisme visuel qui n'est habité que par le vide. C'est malheureusement ce qu'a fait Paul Thomas Anderson avec son film en lui donnant un faux semblant de comédie,dont les gags tombent constamment à plat. Anderson arrive pourtant à manier avec habilité l'humour et l'humeur dans un film comme punch drunk love,mais ici rien ne marche. Il en sort un produit totalement fabriqué de synthèse qui n’amène rien et ne débouche sur rien. Est-ce un problème de ne rien raconter et d'avoir une histoire incompréhensible,non! Mais il faut savoir comment le faire pour rendre l'inintéressante captivant. C'est là que pèche inherent vice,Anderson donne un rythme cotonneux à son film mais ne propose rien d'autre. Enfin si, il propose entre deux tranches de vide de petits sketchs en forme de comédie. Un comique façon lourdaud dépourvu de subtilité,cet état est la constante du film.
Imaginez un luxueuse voiture qui démarrerait en résolvant une équation, un séjour aux Canaries où l'intégralité de vos contacts se feraient en mandarin ou une somptueuse demeure dont les pièces changeraient constamment de place : tant de propositions alléchantes amputées par l'impossibilité d'en profiter gracieusement. Inherent Vice, de Paul Thomas Anderson, suit la même logique. En effet, l'équation x y z, où les inconnus représentent respectivement le facteur humain (comprenez casting et réalisateur), la mise en scène et la bande-son, est irréalisable, tant le processus de décomposition se montre complexe. Scénario alambiqué qui trouve son salut dans son parcours labyrinthique, entre mélanges identitaires et scénario bien trop confus, le métrage témoigne d'une volonté évidente, mais d'un excès de zèle certain.
Un film atypique: suite de petites histoires et de laïus de Joaquin Phoenix, omniprésent avec ses rouflaquettes, le scenario est futile, juste histoire de revivre l'esprit des années 70 comme si on y était. Le film peut être plaisant ou ennuyeux selon les spectateurs.
houla la la la, pas vraiment compris l interet... c'etait long! mise a part Joaquin et la joli affiche, il n y a rien de bien interessant. Ou alors ce n est que pour les intellos du cinemA.
A s'essayer de faire du Bukowski sans que Bukowski n'écrive le scénario et sans talent pour narrer une histoire, on en sort un film brouillon, plat et ennuyeux. Le casting ne fait pas tout. Globalement raté.
Ce quasi-chef d'oeuvre a le potentiel pour devenir un film culte ( après cela ne tient qu'à moi) . Le film fait l'effet d'un "double trip" . D'une part , il est un polar tentaculaire bien barré qui perdra surement un bon nombre de spectateurs en route ; mais les plus courageux réussiront à apprécier cette oeuvre aussi complexe qu'intéressante . D'autre part, Il est aussi un beau portrait de la fin d'une époque de liberté .
L’excellent Joaquin Phoenix offre, comme dans The Master, le précédent film de Paul Thomas Anderson, une très bonne prestation, il est méconnaissable dans le rôle de ce hippie détective privé, pris dans une affaire terriblement confuse pour lui-même et pour le spectateur. Il doit alors composer avec une galerie de personnages hauts en couleurs, que ce soit un flic quelque peu fascisant, joué par Josh Brolin, ou bien un dentiste cocaïnomane. Ce film dépeint en arrière-fond le crépuscule du mouvement hippie au tournant des années 1970, Ronald Reagan gouverne alors la Californie et les vieux idéaux utopiques ont laissé la place à l’argent-roi. Un des meilleurs films de 2015.
Vous pouvez consulter mon classement des meilleurs films de 2015 ainsi que des critiques complètes (illustrées et parfois accompagnées d'extraits) sur mon blog:
Pour parler de ce film il faut débuter par son genre le "film noir", comme on disait "roman noir" des livres de Raymond Chandler ou Dashiell Hammett. Un détective, une femme fatale, et une intrigue incompréhensible tellement elle est tordue, mais peu importe, les enquêtes du "grand sommeil" ou du "faucon maltais" ne l'étaient guère moins, d’autant plus qu'ici nous somme au début des années 70 et que tout est vu par "Doc" le personnage principal sorte de "big lebowski" enfumé par les pétards qu'il consomme tout le long du film et qui ne l'aide pas vraiment à y voir plus clair. C'est pour moi le meilleur film de Paul Thomas Anderson, j'ai toujours trouvé "There Will Be Blood" un poil gras sur les bords, là non, le récit est fluide, les personnages complétements barrés se multiplies sous le soleil de L.A et en toile de fond la fin de l'utopie hippie par notament le massacre du clan Masson qui vient sonner le glas du flower power. A la fin Doc (Joaquin Phoenix fantastique) retrouve la femme fatale du début qui est aussi sont ex., ils évoquent le souvenir d'une quette de drogue (toujours) en un flash-back merveilleux, et là on se dit que l'histoire n'est en fait pas si compliquée que ça, c'est simplement une histoire d'amour.
Anderson retrouve pour l'occasion son acteur de "The Master" Joaquin Phoenix (qui lui se retrouve en couple avec Reese Witherspoon après "Walk the Line" en 2005) ; d'ailleurs son personnage du privé Doc Sportello pourrait être le pendant psychédélique de Freddie dans "The Master" ; illuminés tous les deux, ils s'interrogent sur le monde qui les entoure, à leur façon et qui prend une dimension bien particulière en pleine parenthèse enchantée parasitée par les années paranoïa de l'époque Nixon. Malheureusement, il faut bien l'avouer le scénario est quand même très confus, encore plus compliqué et flou que "Chinatown" et "Le Grand Sommeil" réunis le récit est un labyrinthe bien difficile à suivre. Ca reste un film particulièrement dense, assez fascinant et des acteurs de premier ordre.