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    Inherent Vice
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    188 critiques spectateurs

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    moket
    moket

    454 abonnés 4 223 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2016
    Un trip halluciné qui peut séduire, à condition de se laisser emporter par l'interprétation de Joaquin Phoenix (entre autres) dans ce délire psychédélique et d'accepter de ne pas saisir toutes les nuances d'une intrigue plutôt opaque, certainement à cause de toute cette fumée de marijuana... Un pastiche de polar noir en forme de bad trip très drôle, mais qui comporte quelques longueurs à force de privilégier l'errance de son personnage.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mars 2015
    Cela me arrive rarement au cinéma, mais j'avoue que quasiment dès la première minute, un sentiment d'ennui m'est tombé dessus et ne m'a jamais quitté des 2h30 que durent la projection. Le plan de départ, assez joli en soi m'a fait soupirer d'ennui, à cause de cette voix off qui plombe tout de suite l'ambiance. Il faudra qu'on me dise l'intérêt, au cinéma, d'une voix off qui, pour moi, révèle une incapacité du metteur en scène à donner du sens à ses images. Certes, c'est monnaie courante lorsque l'on adapte à l'écran un roman foisonnant, surtout d'un auteur mythique comme Pynchon !
    Cependant, on peut se demander l'utilité exacte de cette voix off puisque tout le film est un collage de scènes ainsi obscures les unes que les autres, où l'ajout continuel de nouveaux personnages et d'actions abandonnées très vite, nuisent grandement à une quelconque compréhension. Bien sûr, on arrive à percevoir que cette histoire de disparition de magnat de l'immobilier avec l'ancienne petite amie du héros principal, junkie détective, pourrait être la description de la chute du mouvement hippie, mais à aucun moment Paul Thomas Anderson arrive à nous intéresser. Les personnages se droguent gentiment devant une caméra on ne peut plus mollassonne. Quelques scènes filmées pour nous faire rire tombent à plat tellement elles sont plaquées de façon assez incohérentes dans un dispositif mi polar, mi film à thèse. Tout est représente de façon extraordinairement sage alors que la dope est de tous les plans. On parle aussi vaguement de sexe, Mais comme nous sommes dans un film américain, nous avons droit à une scène de copulation assez ahurissante. Dans une situation très cinématographique, c'est à dire alambiquée, nous apercevons Joaquin Phoenix déboutonner son pantalon, pénétrer sa maîtresse et jouir en six secondes chrono. Le couple est au comble de l'extase. Le spectateur moins car cela arrive au bout d'une longue de scène de dialogues dont on se contrefout. Du coup il a tout le loisir de bien observer l'écran et de se demander comment il est possible qu'ils arrivent à un tel orgasme dans une position aussi ahurissante.
    La fin sur le blog
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    97 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2015
    Un pur délire psychédélique du génial P.T.Anderson qui nous sert un monstrueux scénario excessivement complexe vu la foultitude de personnages et d'histoires entremêlées qu'il n'est pas toujours aisé de suivre. Sinon sa mise en scène tient toujours du génie et il retrouve à nouveau l'extraordinaire Joaquim Phoenix parfaitement à l'aise dans le rôle de ce détective privé hallucinant pour ne pas dire halluciné.Laissez-vous pénétrer dans son univers incroyable et plein d'humour où de nombreuses séquences vous sembleront touchées par la grace portées par la merveilleuse musique de Jonny Greenwood...
    Dunno The Movie
    Dunno The Movie

    62 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2015
    Compliqué, fade, laborieux… le dernier film de Paul Thomas Anderson réussit si bien à retranscrire la vision enfumées des années hippies qu’il n’en reste qu’un amas de dialogues insipides, à la frontière d’élucubrations incompréhensibles et d’inspirations psychédéliques. Coincés quelque part entre le trip planant et les essais un peu arty, Inherent Vice, c’est presque deux heures et demie perdues dans un océan de vide où des acteurs talentueux s’agitent sous la houlette d’un cinéaste d’ordinaire… extraordinaire mais qui, pour la première fois, se plante violemment.
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 030 abonnés 4 098 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 avril 2016
    Le cinéma de Paul Thomas Anderson, « PTA », comme on le nomme désormais, ne lasse pas de poser des questions et de susciter des polémiques. Véritable auteur pour certains, plagiaire éhonté et poseur pour d’autres, qui ne saurait que recycler l’œuvre de plus grands que lui dans des exercices de style prétentieux où sa faiblesse narrative ressort de son incapacité chronique à être concis (ses films durent en général plus de deux heures trente). Une chose est sûre, le réalisateur a un caractère bien trempé et une confiance très affirmée dans ses moyens, conscient qu’en dépit des scores très moyens de ses films au box-office, il lui revient de bâtir une œuvre qui le classera parmi les plus grands de sa génération. Se situer au côté des John Huston, Howard Hawks ou Robert Altman son mentor, implique de se frotter un jour au genre du film noir. Depuis «Le faucon maltais » de John Huston en 1941 et « Le grand sommeil » d’Howard Hawks en 1946, l’image du privé imprimée par Humphrey Bogart n’a fait qu’évoluer parallèlement aux mœurs de la société américaine pour aboutir à la vision la plus anarchique possible livrée par les frères Coen en 1998 avec « The big Lebowsky » où un Jeff Bridges dit le « Duc » en trip quasi permanent sous LSD ou autres vapeurs toxiques, s’improvise enquêteur par le plus grand des hasards parce que des malotrus sont « venus pisser sur son tapis ». Bogart et son trench-coat ont laissé brutalement la place au bermuda à fleurs et à la bedaine de Jeff Bridges. De son côté le pachydermique Sydney Greenstreet s’est mué via John Goodman en vétéran du Vietnam paranoïaque et soupe au lait tandis que le visqueux Peter Lorre a pris le faciès caoutchouteux de Steve Buscemi. Cette mutation vertigineuse s’est bien sûr faite par étapes, passant par l’apport d’une « coolitude » de plus en plus affirmée, véhiculée successivement par Robert Mitchum, Frank Sinatra, Dean Martin ou Paul Newman. Sans oublier un point de passage essentiel avec Elliot Gould dans le fameux « Privé » de Robert Altman en 1975. Robert Altman qui il faut le préciser est le réalisateur avec lequel, PTA se sent le plus d’affinités, l'ayant secondé sur « The last Show » en 2006 alors que le réalisateur était déjà très malade et auquel il a le plus souvent rendu hommage (« Boogie Night » et « Magnolia »). Avec "Inherent vice" PTA ne cherche donc pas à prendre la suite des frères Coen qui sont certainement allés au bout de l’évolution du personnage du privé capable de s’inscrire dans une intrigue policière crédible mais plutôt à s’intercaler entre les deux frangins et son mentor. C’est donc dans les "seventies" qu’il nous emmène avec l’adaptation du roman éponyme de Thomas Pynchon : « Inherent Vice ». L'auteur dont les romans maniant volontiers l'absurde sont réputés difficilement transposables à l'écran, propose une trame pour le moins touffue que Paul Thomas Anderson avec son style froid et distancié a bien du mal à faire exister. On sait que le fil conducteur du film de détective qui subsiste depuis "Le grand sommeil" et qui supplante avantageusement les incohérences de l'enquête est la déambulation du privé au sein d'une faune cosmopolite composée de personnages fortement typés aux mœurs pour le moins surprenantes. Robert Altman dans "Brewster Mc Cloud" (1970) et les frères Coen dans le susnommé "The big Lebowski" ont habilement joué sur cette unique partition. PTA lui se prend les pieds dans le tapis n'ayant pas la fantaisie lunaire d'Altman ou la fureur iconoclaste des Coen. Il avait pourtant réuni un casting hétéroclite faisant appel comme l'avait fait Robert Altman avec Sterling Hayden dans le "Privé" à des acteurs sur le retour (Eric Roberts, Martin Short ou Martin Donovan) guidés par un Joaquin Phoenix qui semblait avoir l'épaisseur nécessaire pour offrir une variante crédible à l'inoubliable "Duc" de Jeff Bridges. Mais en s'aventurant sur un terrain qui n'est pas le sien, l'austère PTA n'a pas su trouver le liant qui cimente toutes les saynètes confrontant le "Doc" (Joaquin Phoenix), hippie reconverti privé, aux protagonistes, méchants ou victimes de cette enquête qui tente de nous plonger spoiler: dans les méandres de la corruption immobilière (hommage à "Chinatown" de Polanski en 1974) et d'un trafic de stupéfiants
    . N'arrivant pas à se départir de sa rigueur légendaire, PTA reste à côté de son film, laissant le pauvre Joaquin Phoenix ramer seul et à l'aveugle dans ce trip le plus souvent désincarné à l'image de "Bigfoot", spoiler: le flic allergique aux hippies
    joué par un Josh Broslin pour une fois complètement asynchrone. Si le sous-texte relevé par certains sur l'observation par Anderson d'une Amérique déjà en train de digérer cette réaction anti matérialiste suite à la peur générée par l'affaire Manson est bien présent, il est malheureusement amoindri par les graves carences de forme du film. Puisqu'il entendait marcher dans les pas de son maître à penser, Paul Thomas Anderson aurait du se souvenir que les tournages de Bob Altman spoiler: étaient réputés être de joyeux foutoirs où la marijuana était servie au petit déjeuner afin que chacun soit dans l'ambiance. On n'a rien sans rien. Quelques joints auraient certainement permis au rigide PTA de se laisser un peu aller
    . Au lieu de ça, Joaquin Phoenix est sans doute passé à côté de ce qui aurait pu être un de ses rôles emblématiques. Dommage.
    Kloden
    Kloden

    114 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 août 2015
    Purement insaisissable, le dernier Paul-Thomas Anderson aura à nouveau fait couler beaucoup d'encre, suscité l'admiration autant que l'agacement. Déroutant par son culte d'une nébulosité étrangement transparente, comme si l'auteur de There will be blood appelait on ne peut plus clairement à se détacher d'un récit exagérément touffu pour contempler son défilement avec un œil un peu moins rigide, presque ahuri, je retiendrais surtout que son Inherent Vice aura échoué à me révéler la poésie décadente et à demi-évanouie qu'il parait vouloir mettre en place. Entre ses inimitables fulgurances et d'innombrables rencontres aussi bavardes que déroutantes, j'ai donc autant perdu le fil de l'intrigue que l'envie même de déchiffrer sa nature véritable, ce dont elle est tissée et ce qu'il y avait à en tirer. Nouveau décapage historique pour les uns (la fin du rêve hippie), trip psychédélique plus simplement préoccupé de lui-même pour d'autres, oeuvre nombriliste d'un maniaque de la forme pour les moins enthousiastes ; Inherent Vice est si vaporeux qu'il prend docilement toutes les formes qu'on lui intime d'adopter. Dans un tel contexte, savoir y lire un objet fascinant doit je l'imagine procurer un plaisir décuplé et autrement plus pénétrant qu'à l'ordinaire. Malheureusement, pour moi, ne demeure que l'ennui, des coups d'éclat sporadiques et la désagréable impression d'avoir regardé un autre film que celui que j'aurais pu y voir. PTA, toujours un auteur absolument désarçonnant.
    Scorcm83
    Scorcm83

    90 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2015
    Bon, je pense avoir capté la moitié de l'intrigue, j'ai décroché à de très nombreux moments. Paul Thomas Anderson est bourré de talent, c'est l'un des plus grands artistes de se génération et il le sait. Il le sait peut-être un peu trop. Là où Melancholia, Boogie Nights ou There Will Be Blood étaient servis par cette fougue et cette ambition, Inherent Vice m'a clairement fait pensé à un Knight Of Cups. Un film fait par un réalisateur qui n'a plus rien à prouver, dont les chefs d'oeuvre sont peut-être derrière lui, et qui fait maintenant ses films sans se soucier de personne. Il fait ce dont il a envie, point barre.

    Seulement, c'est ce qui fait la force de ce genre de réals, malgré des films qui laissent les trois quarts des spectateurs sur le carreau, ils nous pondent quand même des oeuvres hallucinantes, attrayantes et mystérieuses. Et le point commun qu'ont ses oeuvres, c'est qu'elles ont un grand point fort mis à part leur mise en scène iconoclaste. C'est un sacré personnage principal. Et Joaquin Phoenix, incarnant Doc, est tout simplement magistral. Il fournit une interprétation digne d'un oscar, avec un jeu tout en subtilités, bourré d'humour, et apporte au film je dirai bien 75% de son âme. Aidé par un metteur en scène qui n'est plus à présenté, on le sent libre et en totale adéquation avec l'univers du film. Si j'ai aimé le film et que j'ai tenu malgré son extrême lenteur et sa complexité, c'est grâce à lui. Non seulement le personnage est bien écrit, mais il est sacrément bien interprété, et c'est la grande force du film.

    Enfin, la BO déchire, comme dans tous les films de PTA.

    Bref, un film très très bizarre, pas toujours compréhensible, mais tellement fun, tellement étrange, tellement original. A voir !
    schemaman
    schemaman

    16 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 mars 2015
    Heureusement que j'avais le plaisir de voir jouer Joaquin Phoenix !
    Le film est incompréhensible, les dialogues sont extrêmement pénibles à suivre, abscons, sans queue ni tête, les scènes se succèdent sans lien évident. Bref, c'est une prise de tête que de tenter de suivre l'histoire de ce film long, long beaucoup trop long et finalement soporifique.
    Estonius
    Estonius

    2 586 abonnés 5 270 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 février 2018
    Interminablement bavard et quasi incompréhensible on renonce vite à s'intéresser à ce film qui ne va nulle part et qui nous ennuie, même si on est réveillé un court moment par une assez jolie scène de sexe avec Katherine Waterston.
    conrad7893
    conrad7893

    264 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 mars 2016
    Un film qui ne m'a pas plu du tout du tout. Un film pourtant avec un casting de luxe, ce qui démontre bien, que les acteurs ne font pas tout.
    Un délire , un mauvais trip ;
    J'ai rien compris , je suis resté hermétique.
    A fuir
    Martin P.
    Martin P.

    44 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2015
    La sortie d'un Paul Thomas Anderson est toujours un petit événement, ce réalisateur a fait ses preuves et fait désormais partie des cadors du Cinéma d'auteur. Chaque film est différent, avec des identités très fortes à chaque fois. La forme cependant change rarement, souvent long, contemplatif et travaillé. Cette adaptation se situe dans les années 70, ambiance hippie et déjantée, le scénario ne tient qu'à un fil mais est pourtant construit, il rappelle d'ailleurs the Big Lebowski (Frères Coen). On se laisse porter par cette histoire sans queue ni tête mais avec confiance, ce qui permet alors de savourer une ambiance folle, drôle et haute en couleur. Le casting est de tout premier ordre : Josh Brolin est très impressionnant de justesse et d'humour, quand à l'excellent Phoenix sa performance est dans la lignée de ce qu'il nous propose depuis des années... Vivement le prochain !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 199 abonnés 4 013 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2015
    Paul Thomas Anderson est un réalisateur qui prend le temps de nous offrir des œuvres extrêmement poussées cinématographiquement. Magnolia, Boogie Night, The Master sont des exemples parmi d’autres de la qualité de ses œuvres. Avec Inherent Vice, le réalisateur montre sa fidélité aux formats longs mais moins aux scénarios surprenants. L’histoire insiste davantage sur la personnalité des personnages que sur la puissance des faits. Joaquin Phoenix et ses collègues sont installés dans une atmosphère de paranoïa et c’est cet ensemble de délire, de mélancolie et de psychisme qui est mis en valeur. Le scénario lui est lent. Si le temps ne se ressent pas, il manque néanmoins une énergie qui ferait rebondir le film. Inherent Vice est une œuvre réussie mais qui tombe dans le déjà vu des années soixante-dix. Peut-être qu’Anderson a besoin de changer de période pour retrouver l’ardeur de ses trente ans.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    613 abonnés 2 714 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    Formellement splendide le film de Paul Thomas Anderson se perd malheureusement dans un scénario terriblement brouillon, le spectateur se perd dans cet amas de complexes relations. Heureusement la mise en scène extra, les interprètes exceptionnels, la bande originale choisie au millimètre et les personnages haut en couleur complaisent un spectateur hypnotisé par cette inextricable histoire.

    https://www.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
    Michael R
    Michael R

    90 abonnés 1 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2016
    Un polar bavard dans la lignée de The Big Lewoski avec un Joaquin Phoenix incroyable et très drôle. Par contre je crois n'avoir rien saisi au dénouement.
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    29 abonnés 605 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2015
    Comme dans toute la filmographie de P.T.Anderson, "Inherent Vice" est encore un bijou de mise en scène méthodique et millimétrée, une photo magnifique, une reconstitution d'époque (fin 60's/70's ici) plus vraie que nature et toujours une B.O. efficace. Le réalisateur s'entoure à nouveau d'un casting prestigieux qui donne le meilleur de lui même, et offre à nouveau à J.Phoenix un rôle que seul un Géant torturé et habité comme lui est capable d'interpréter: même s'il est accompagné par de sacrées carrures (J.Brolin, O.Wilson, R.Witherspoon), l'acteur bouffe l'écran à chaque scène par ses mimiques incessantes, ses répliques fusantes/fumantes, ses trips plus vrais que nature et son étonnant humour. A l'instar de ses précédents films comme "The Master", le réalisateur détourne les standards hollywoodiens en s'appropriant de manière personnelle ses scénarios: sa lecture et mise en scène peuvent déstabiliser le grand public, la longueur de ses films n'aide pas à la patience des spectateurs rebutés. Avec "Inherent Vice", l'histoire semble plus accessible, surtout plus drôle et particulièrement bavarde, mais c'est un leurre. Trip sous multiples drogues, intrigues à multiples tiroirs sans fond, paranoïa et hallucinations: ce qu'on arrivait à comprendre part très rapidement en fumette, l'histoire nous échappe, et de manière étonnante, ce n'est pas un souci. Ce qui fait la force de ce film, ce n'est pas son histoire, c'est son traitement, ses ambiances et ses sacrés moments de cinéma. Public averti, c'est gueule de bois ou voyage hallucinatoire excitant, ou un peu des 2 à la fois. A consommer pourtant sans modération.
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