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    Inherent Vice
    Note moyenne
    3,0
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    188 critiques spectateurs

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    Félix F
    Félix F

    210 abonnés 2 423 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2015
    Une enquête sous LSD, voilà ce que représente Inherent Vice. Le film est complètement barrer et c'est son grand atout, même si parfois il est compliqué à suivre. Inherent Vice est un délire diriger par Anderson avec brio.
    Hastur64
    Hastur64

    197 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 mars 2016
    Je suis plutôt un fan du cinéma de Paul Thomas Anderson (dont j’ai vu tous les films à l’exception notable de son premier), le voir à la réalisation, ainsi que la critique élogieuse qui accompagnait sa sortie, la présence au casting de Joaquin Phoenix, un acteur rarement décevant et enfin une bande annonce intrigante, m’avait fait me réjouir de voir ce nouveau long-métrage. Et là, ouaouh ! Quelque immense déception ! Non seulement je n’ai pas aimé le film, mais cela a carrément été une torture de le regarder jusqu’à la fin. Je ne comprenais pas comment le réalisateur qui avait si bien réussi à scénariser ces précédents longs-métrages, avait pu commettre ce récit confus, abscons et parfois grotesque, bref pénible à regarder et à comprendre. Et là, au générique de fin, apparaît l’explication : “basé sur le roman de Thomas Pynchon”. Et la lumière fut ! Tous ceux qui, comme moi, ont un jour lu un roman de cet auteur américain comprendront (même sans avoir vu le film), ce que j’ai ressenti devant ce long-métrage. Je n’aimais pas la littérature de cet auteur, que je trouve insupportable à lire, Paul Thomas Anderson, m’a prouvé que mis en images ses romans restent toujours aussi pénibles et, en ce qui me concerne, sans intérêt, hormis pour les adeptes prétentieux de la masturbation intellectuelle. Du coup formellement, je n’ai rien à reprocher au film dont la lumière, les couleurs et la réalisation sont toujours aussi intéressantes et belles, mais elles habillent une histoire inintéressante et pour tout dire particulièrement pénible à suivre. Pour résumer, la réalisation d’Anderson est toujours aussi créative, malheureusement le sujet qu’il a choisi est loin, bien loin de fournir un récit un tant soit peu attrayant et seul les acharnés des oeuvres foutraques (où ils ne comprennent pas nécessairement quelque chose) ou les fans de l’écrivain trouveront quelque chose à sauver de cet harassant salmigondis cinématographique. Pour ma part, cela a été une torture de plus de deux heures que je ne peux en conscience recommander, tout au plus laisser chacun se faire sa propre idée.
    maxime ...
    maxime ...

    202 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2022
    Ce qu'il y'a de bien avec Inhérent Vice, c'est que l'on te mêle à l'entourloupe comme si de rien n'étais. D'entrée de jeu, on se mange un charabia tarabiscoté de nom, de lieu, de crimes en tout genres, tout ce petit monde se connais et donc, nous forcément. Bien sur, je n'ai rien compris. A vrai dire, je n'ai pas vraiment chercher à le faire. J'ai très vite capté que pour apprécier ce film, il fallait choper le trip en cours et ne plus le laisser filer. Forcer de constater, j'ai adoré Inhérent Vice !

    Le numéro improbable de l'équipe de malade convoqué devant la caméra d'un type encore plus fou vaut le détour et ne laisse aucune place à l'ennui dans son initiative de retournement de citron. Joaquin Phoenix, Josh Brolin, Katherine Waterston, Benicio del Toro, Owen Wison et compagnie sont des dingues lâchés dans une compo faite pour rendre grâce à leur grandeur psychédélique ! Je n'ajoute rien, ils sont fantastiques, c'est suffisant.

    Autre point qui suscite mon enthousiasme, ce n'est pas une surprise mais oui, Paul Thomas Anderson est un Génie. A nouveau, il incruste des folies permanentes à son Univers, touts est clinquants, magnifiques, un édifice en marbre. J'ajoute que la musique de Jonny Greenwood s'inscrit dans cette lignée là aussi. Rien de plus à ajouter.

    Inhérent Vice n'est pas le meilleur film de ce cinéaste, il est le plus taré, sans nul doutes possible. Il gagne à être reconnu comme l'un des longs-métrages les plus fascinants de ces 10 dernières années. Au moins !
    Cinephille
    Cinephille

    137 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2015
    C'est très bien fait, on ne s'ennuie pas, on ne se perd pas (trop); les acteurs sont bons, la réalisation aussi, mais une heure après un jour après il n'en reste rien. La sensation d'avoir mangé une fraise Tagada ou du pop-corn : agréable en bouche mais ni nourrissant ni surprenant.
    Fabien D
    Fabien D

    170 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2015
    Inherent vice est sans doute le moins bon film de son auteur mais il est difficile cependant d'avoir la dent dur contre le dernier Paul Thomas Anderson tant il regorge d'idées et de trouvailles. Quelque part entre The big Lebowski et Las Vegas Parano, Inherent vice est un trip assez réjouissant, une comédie absurde baignant dans une esthétique seventies lisse mais psychédélique. Paranoïaque et déroutant, le film doit beaucoup à Joaquin Phoenix et Josh Brolin, tous deux aussi épatants que secoués. L'intrigue policière alambiquée au possible n'est qu'un prétexte, Inherent vice est un film qui cherche autant à perdre le spectateur qu'à l'amuser. Cependant, le résultat final est quelque peu décevant. Anderson fait traîner son film en longueur. C'est par moment verbeux et même un peu ennuyeux. 2h30 n'est pas le bon format et délesté d'une bonne demi-heure, le film aurait gagné en qualité. De plus, la dernière partie, plus mélancolique et existentielle tient moyennement la route, comme si délire sous acide et réflexion sur l'amour et le sens de la vie n'allaient pas de pairs. Bref, l'ensemble est assez brouillon malgré la grande maîtrise de la mise en scène d'Anderson néanmoins Inherent vice est un film qui regorge de trouvailles et de moments de pure folie et pour cela il mérite d'être découvert.
    John Henry
    John Henry

    99 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2015
    Inherent Vice c'est le pur plaisir du cinéma, trip halluciné en technicolore, vaporeux et intense. J'ai cru un moment que c'était dû à mon état (d'ébriété) que je n'avais rien compris au film mais l'intrigue se veut en réalité incompréhensible (j'ai dû décanter pour tirer ma conclusion). L'important c'est cet humour absurde qui fonctionne farpaitement avec moi, c'est cette intensité dans quelques scènes d'anthologie qui ne sont à savourer que pour elles-mêmes, pas trop imbriquées dans une histoire cohérente, c'est cette sensation de partager le spleen dans les yeux verts de cet incroyable Joaquin Phenix, c'est cette bande son qui finit par vous emporter sur les plages de LA ou dans les inhalations de Marijuana. Cette prouesse quand même de vous balader 2h40 sans histoire mais avec une intensité géniale.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 avril 2015
    Quel travail pour rattraper le visionnage de tous les excellents films sortis pendant que j'étais loin des salles obscures.... Mais il peut arriver aussi qu'on se dise: ben çui là, j'aurais eu mieux fait de le rater!!

    Ainsi du dernier opus du brillantissime Paul Thomas Anderson. Complètement sorti de son registre -et pourtant, Dieu sait qu'il est large, son registre!!- le voilà qui veut faire du Coen frères. Ben, ça marche pas.....

    Chez les Coen, et même si le scénar a l'air complètement déjanté, il reste une ligne directrice. Dans Inherent Vice: rien. Prenez des morceaux d'intrigues incohérents, spoiler: un milliardaire juif en cheville avec des néo-nazis, un hippie chargé recruté et séquestré par la CIA (Owen Wilson), et autres curiosités, des personnages de passage (qui ne reviennent plus)
    qui tombent là comme cheveux dans la soupe, mettez le tout dans un sac, piétinez un peu pour bien mélanger, ressortez les morceaux au hasard: ça donne un film -paraît il. Vous me direz: comme c'est une histoire de camés racontée par une camée, pas étonnant que ça parte en vrille!

    spoiler: Bref, au début, un privé miteux qui reçoit dans une espèce de clinique (?) est contacté par son ex qui l'a quitté pour un vieux milliardaire, lequel a disparu.

    Le seul intérêt du film, c'est de voir Joaquin Phoenix, qui est de tous les plans, cabotiner pendant deux heures et demi en hippie à rouflaquettes, généralement crasseux, parfois classieux. Bien qu'il ne quitte son joint que pour sniffer, il arrivera quand même à ramener un disparu (le milliardaire? non, non, un autre!) à sa femme. Très bien aussi Josh Brolin qui prête son minois rectangulaire et son expression peu avenante à un flic hargneux. Benicio del Toro fait un bref mais sympathique passage en avocat. L'ex c'est une certaine Katherine Waterston. Habillée, elle a tout du boudin, mais en dessous elle est roulée comme une Ferrari.

    Que dire d'autre? Qu'une fois de plus, les lecteurs d'Allociné sont bien meilleurs que les critiques professionnels. Ceux ci ont recommandé le film; les spectateurs ont répondu: nanar! Ils ont raison....
    shindu77
    shindu77

    76 abonnés 1 587 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2015
    C'est une vraie déception. Après des Masters de Paul Thomas Anderson ce nouveau film n'est franchement pas convaincant. L'histoire est intéressante le casting fait ce qu'il peut pour maintenir un plus ou moins le film à flot. Néanmoins, la mise en scène est pour ma part catastrophique et ce pratiquement dès le départ. Il est difficile d'entrer dans le film et du coup pour y rester jusqu'au bout il faut vraiment s'accrocher.
    gabdias
    gabdias

    77 abonnés 1 759 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Drame hippie sous influence de drogues, entre délire psychotique et psychédélique et drame réaliste d'une période pompeuse de l'histoire moderne, on a du mal à entrer dans ce film paresseux et trop bavard. Dommage certaines scènes méritent le détour et la prestation est efficace comme souvent avec Brolin et Phoenix. La drogue c'est mal m'voyez !
    keating
    keating

    49 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2015
    Il est toujours difficile de juger un PTA après une seule vision ; surtout pour celui-ci, ais-je envie de dire, car il me semble que le réalisateur brouille volontairement la compréhension du spectateur ; ce qui donne une expérience cinématographique intéressante, mais un sacré problème lorsqu’il s’agit d’écrire sur le film !
    Cette mise en garde faite, voici l’impression spontanée qui fut la mienne durant la vision : on dirait que le Dude des frères Coen se retrouvait détective privé dans un film noir classique, le tout filmé sous substance !
    Le héros, interprété avec toujours autant de talent par Joaquin Phoenix, dans un registre comique jusque-là inexploité, rappelle immanquablement le personnage incarné par Jeff Bridges, dans le physique, les gestes, la voix, et bien sûr le sentiment d’être le jouet de conspirations aussi incompréhensibles qu’absurdes. Est-ce un hasard si ces deux protagonistes ne sont jamais nommés par leur véritable patronyme, mais uniquement par une monosyllabe ? Doc, Dude, même combat ?
    Ce détective est donc totalement perdu dans son enquête, comme le spectateur ; mais faut-il vraiment comprendre ? Je laisse la question ouverte. En tout cas, j’ai apprécié certaines parties de ce trip sous acide, dans sa galerie de personnages secondaires loufoques (mention spéciale à Martin Short) et dans son portrait en creux des seventies. Mais je suis resté au quai avec d’autres personnages, et avec d’autres évolution du scénario qui me semblent très artificielles ; je trouve par ailleurs le film un peu trop bavard par moments, par exemple les scènes avec Owen Wilson.
    On retrouve ici une Amérique impuissante, perdant ses illusions de l’ère hippie pour être petit à petit remplacée par le capitalisme et la corruption. PTA semble observer ce déclin par une vision double, comme souvent, en confrontant deux personnages à la manière de There Will Be Blood ou The Master. Ici, il s’agit de la dualité entre le Doc défoncé et le flic autoritaire anti-hippie, Bigfoot (incroyable Josh Brolin ! Son meilleur rôle avec No Country ?) ; une dualité qui va évoluer de manière viscérale et trouver une conclusion surprenante mais terrifiante, que je ne spoilerai pas !
    Bref, cet Inherent Vice vous déroutera, mais pourrait aussi vous faire rire et réfléchir, et vous donner le sentiment de prendre de la drogue par procuration. Et si c’était ça aussi, le cinéma ?
    nestor13
    nestor13

    54 abonnés 1 222 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 janvier 2016
    Ce film, c'est un peu "La parenthèse enchantée" à l'anglo-saxonne. Et un hommage de Paul Thomas Anderson à Mai 68 qui dénonce la bourgeoisie dévoyée dans une ode libertaire. C'est beau comme l'antique. Tout content de son généreux message de liberté, il met de côté son histoire, qui n'est donc qu'un prétexte, laissant le spectateur se débrouiller tout seul avec son intrigue imbuvable. Du coup, je suis un peu frustré devant tout ce galimatias, mais c'est finalement pas grave puisque Paul Thomas est fier de son petit numéro. Sous le pavé, la rage.
    Henri M
    Henri M

    40 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2016
    Flamboyant, Baroque, brillant, délirant, abracadabrant, un scénario qui nous sème en route bien des fois.

    Paul Thomas Anderson va au-delà de l’esbroufe, il imagine les gens et les couleurs. C’est pas de la poudre mais des paillettes plein les yeux. Un cinéma haut en couleur et en musique. Mais aussi un cinéma bavard où on perd le fil de la conversation, trop de personnages et de machinations. Mais l’ensemble est magique alors l’alchimie fonctionne.

    On ressort un peu halluciné comme après fumé. Un bonus pour l’ambiance 70 plus kitch que jamais. La musique fait partie du film, en osmose elle souligne chaque situation afin de la valoriser.

    Joaquin Phoenix est un électron libre, il sourit, il pleure, il aime, il est passion et émotion. On l’adore d’emblée dans le rôle de Doc, détective malin et collé au plafond, il y a du Serpico mais défoncé.

    Josh Brolin est le lieutenant « Big Foot » psychorigide et bi-polaire.

    Un passage de Benicio Del Toro toujours plus fantasque.

    Des acteurs bien dirigés qui savourent leurs dialogues.

    Paul Thomas Anderson réalise une excellente adaptation de l’oeuvre de Thomas Pynchon. Chacun de ses films est toujours une belle histoire mise en couleur et réinventée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 février 2018
    Si ce PTA nous perd quelque peu dans les méandres de son intrigue, tarabiscotée à l'extrême alors qu'elle nous parle de quelque chose de simple, les incroyables performances d'acteurs de Josh Brolin et Joaquin Phoenix nous laissent sans voix. Couplées à une réalisation toujours aussi méticuleuse, et une véritable tendresse à l'égard des personnages, on est transportés dans un univers bercé par la drogue, en évitant les lourdeurs de mise en scène qui n'auraient produit qu'une mise en abîme simpliste et mal venue. Un quasi sans-faute du réalisateur qui nous avait perdu dans un ennui sans fin avec The Master, et reprend totalement le contrôle de ses visions psychédéliques.
    Videorama
    Videorama

    22 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2015
    Une histoire qui part un peu dans tout les sens, on a du mal à en suivre le fil mais ce n'est presque pas important tant le film est porté par un génial Joachim Phoenix. Le film le plus drôle de la filmographie de P.T.A.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 avril 2015
    Il ne faut pas chercher à cerner le sens de chaque chose dans "Inherent vice" car elles n'en ont pas toujours, l'idée de PT Anderson est plutôt de retranscrir une atmosphère, un esprit du Los Angeles de 70's qui s'évaporerait dans des volutes de marijuana. L'intrigue est difficile à suivre et peut frustrer les spectateurs qui ne parviendraient pas à se laisser bercer par le rythme tantôt apaisé, tantôt nerveux du film, mais finalement le sujet n'est pas là. Les longueurs du film et son relatif désintérêt pour l'enquête sont aussi les symboles d'une coolitude où les choses ne semblent pas avoir tant d'importance. Superbe photographie et grande direction d'acteurs pour arriver à donner corps à une oeuvre déglinguée.
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