Avis : La Rage au ventre - Page 2

Dans certaines oeuvres du septième art, tout un scénario peut reposer sur un seul homme. "La Rage au ventre", ou "Southpaw" en américain, fait la part belle à Jake Gyllenhaal (Prisoners, Nightcall), dont le talent n'est plus à prouver. Ce dernier incarne un champion de boxe, Billy Hope, auquel tout réussit. Sa vie est bouleversée lors du décès accidentel de sa femme : Hope perd alors les pédales et va devoir reprendre en main son existence, et racheter la confiance de sa fille, Leila. La rage au ventre possède un atout indéniable, celui de ne pas miser uniquement sur la boxe et d'installer son intrigue dans le quotidien misérable d'un boxeur en chute libre. Le film n'accuse aucune longueur, grâce à une action quasi permanente : les combats sont rythmés, péchus, et transmettent l'énergie déployée par Billy Hope, qui en ressort très rarement indemne. Les différents acteurs assurent sans nourrir des prestations d'exception, à l'exception de deux hommes : Forest Whitaker, qui apporte une dimension humaine au monde de la boxe dans le rôle du nouveau coach ; comme il le prouve, un combat, ça ne se gagne pas avec les poings, mais avec la tête. Gyllenhaal, qui avait perdu quinze kilos pour jouer dans Nightcall, développe pour "La Rage au ventre" sa musculature pour paraître, une fois encore, transformé. Jake Gyllenhaal est l'un des acteurs les plus talentueux de sa génération, et il le prouve en nous embarquant dans une histoire singulière, forte en rebondissements. L'acteur ne fait qu'un avec le personnage, et on ne peut qu'éprouver de l'empathie pour Billy Hope, un homme perdu après le décès de sa femme, son unique métronome. La Rage au ventre se démarque par son intrigue, brillament mise en scène, et par la prestation des acteurs principaux. L'ensemble tend à mettre en avant une histoire humaine, plus que sportive, et c'est un pari gagnant.

4,5 de moyenne en critiques spectateur!! Mais on a pas vu le même film ou quoi? Je n'ai rien trouvé d'exceptionnel à ce nouveau Antoine Fuqua (fidèle à lui même dans le sensationnalisme), qui reprend un peu tout ce que l'on connait des classiques du film de boxe pour en faire un condensé d'une simplicité (j'ose pas dire pauvreté) scénaristique sidérante (vous savez ce genre de film ou l'on connait la fin à la lecture du résumé, ben on est en plein dedans). Alors oui c'est banckable ce genre d'histoire : le gars attachant qui a tout, perd tout, et se bat pour se reconstruire, mais franchement c'est du réchauffé les gars. Excusez-moi d'attendre plus de subtilité du cinéma en 2015. Les notes d'humour = même constat, toujours les mêmes vannes... Par contre j’avoue avoir eu la larme à l’œil, mais en même temps, c'est pas un peu trop facile? Et puis ces espèces de fausses intrigues qui se glissent à l'intérieur du récit on y croit plus et ça n'apporte rien... spoiler: évidemment que le coach qui "n'entraine pas les pros" va finir par faire le job, sinon le film ne serait plus calibré comme il doit l'être.
Reste la prestation de Jake Gyllenhaal, sanguine et époustouflante, qui rempli le contrat de façon magistrale. La voilà la valeur ajouté. Pour le reste, et bien mis à part si vous n'avez jamais vu Rocky, Raging Bull, Ali, Million Dollar Baby... ça sent le déjà vu bien décevant!

C'est avec une très vive impatience que je suis allé voir "Southpaw", nouveau film d'Antoine Fuqua, réalisateur de "The Equalizer" et "Training Day". Ce long-métrage américain me donnait réellement envie grâce à ses profondes affiches et à sa bande-annonce poignante. A bon grand bonheur, je ne fus déçu. "La Rage au Ventre" est un drame familial triste et profond au scénario original et bien écrit. L'histoire du boxeur Billy Hope, campé par un Jake Gyllenhaal ("Prisoners") au meilleur de sa forme, se révèle fascinant et passionnant. Sa rédemption depuis le décès de sa charmante et aimante femme interprétée par une très bonne Rachel McAdams ("True Detective"), est une véritable ascension vers l'amour de sa fille. Véritable œuvre humaine, "La Rage au Ventre" présente des protagonistes humains et sentimentaux. Cette histoire, écrite par le showrunner Kurt Sutter ("Sons of Anarchy") développe et nous présente ses personnages avec une grande finesse d'écriture. Les entraînements agressifs de Billy, ses combats violents et son manque d'éducation le rendent d'autant plus humain et fragile. De nombreuses scènes et séquences familiales sont d'une grande force émotionnelle grâce au talent de ses acteurs et à la réalisation efficace, rendant le tout plus tragique. Antoine Fuqua nous livre une mise en scène forte et une réalisation qui rend l'action plus nerveuse. Ses plans et son montage, aidés par une bande sonore orchestrée par James Horner ainsi que des musiques du rappeur Eminem, nous frappent de plein fouet nous laissant KO lors de certains passages. Quelques ralentis lors des combats sur le ring viennent accentuer cet effet viscérale. Le rythme du film est énergique et nous ne tombons pas dans certains clichés familiaux. L'ambiance est quant à elle lourde et est parfaitement dans l'esprit du réalisateur. Il veut nous faire un long-métrage émotionnel, pesant et prenant, ce qu'il réalise à merveille. Le casting est lui aussi merveilleux : Jake Gyllenhaal, Rachel McAdams, Forest Whitaker, Naomie Harris, 50 Cent et Oona Lawrence. Tous font de très bonnes et surprenantes interprétations. Antoine Fuqua est comme toujours accompagné par des comédiens de talents. Que ce soit ici Jake Gyllenhaal, dans "The Equalizer" Denzel Washington ou pour "Training Day" Ethan Hawke, il les exploite brillamment. "La Rage au Ventre" est souvent comparé à "Raging Bull" et vu la qualité de celui-ci, je m'empresse de voir ce Scorsese.
Ce n'est certes pas le chef d'œuvre que j'espérais voir et le meilleur film de l'année que j'espérais trouver, mais il reste l'un des meilleurs et un très bon film que je reverrais sans problème.

Une très grosse claque !! Étant fan des films de boxe en général, celui-ci m'as enthousiasmé !!! L'histoire est vraiment prenante, qui prend aux tripes avec des séquences d'émotions assez dures !! Jake Gillenhaal est magistral en boxeur , il dégage une rage impressionnante sur le ring et fait une prestation remarquable dans les scènes d'émotion !! Il en est de même pour Forrest Withaker, toute en sobriété, qui apporte un plus au film indéniablement !! Les combats sont très bien chorégraphiés, rythmés et assez violent mais tellement excitant !! On passe par toutes les étapes , la gloire, la chute, la rédemption, le courage , le comeback et de l'émotion !! une totale réussite !!!

Même si ça traîne un peu en longueur et qu'il y a beaucoup de "blabla", et que l'intrigue reste classique, on a un bon scénario avec une intensité au niveau de la dramaturgie. Et Gake Gylienhaal fait une grande prestation !

Je n'aime pas du tout la boxe mais j'ai été voir ce film uniquement suite aux bonnes critiques.
Je reconnais que c'est un très bon film dramatique dans l'ensemble.
Mais si on n'apprécie pas la boxe, c'est un peu pénible quand même.

Habitué aux films d’action musclés, Antoine Fuqua met brillamment en scène la poignante reconstruction d’un champion du monde de boxe, à la suite d’un drame familial. Bien qu’un poil convenu tout de même, « La Rage au Ventre » est un excellent film qui doit ce qualificatif à la saisissante performance de Jake Gyllenhaal. L’intensité de son jeu impressionne, qu’il soit d’une âpre combativité sur le ring ou dans l’émotion pure au moment où sa vie bascule et durant sa rédemption, il s’impose désormais - pour ceux qui en doutait encore - comme l’un des grands acteurs actuels. Et que dire de la jeune Oona Laurence, touchante à chacune de ses apparitions. Parmi la belle brochette des seconds rôles, il est juste dommage que celui joué par le génial Forest Whitaker n'aie pas eu plus d’attention lors de l’écriture du scénario.

classique, très classique, trooop classique... y a quoi après ? y a La Rage au Ventre et son scénario délimité à la rubalise : 1/ la gloire 2/ la descente aux enfers 3/ se relever, chercher un nouveau coach (vieux, noir et grincheux... Morgan F. devait pas être dispo, donc on a pris Forest W.) 4/ faire des joggings dans les rues en sweat à capuche (en ce quelque soit la météo et l'heure) puis 5/ éclater le méchant. pouuuhhh... en plus les combats sont très "playstation" : on s'échange des dizaines de pains pleine figure et on tient 12 rounds comme ça (là où 2-3 devraient suffire à faire un KO normalement...). alors certes, Jake G. a fait de la muscu et est crédible en boxeur, m'enfin Sylvester S. (Rocky), Mark W. (Fighter), Will S. (Ali), Robert de N. (Ragging Bull) ou la jolie Hilary S. (Million Dollars Baby) l'ont été avant lui, et même mieux, dans des films de boxe qu'il ne faut -je pense- pas avoir vus pour mettre 4 ou 5 étoiles à celui-là.

Un film de plus sur la boxe ? Certes. Mais pas uniquement … La réalisation d'Antoine Fuqua sert parfaitement le propos. La gloire, l'argent, l'amour et la descente vertigineuse d'un homme à qui tout souriait. En revanche, le scénario de Kurt Sutter étonne par sa banalité.

Le montage particulièrement réussi, la photographie de Mauro Fiore et la bande-son d'Eminem, sont de grands point forts du film.

Du casting tout entier se dégage une réelle émotion. Parfois déchirante.

Rachel McAdams est absolument parfaite dans ce rôle d'épouse, avant de disparaître tout en restant essentielle pendant toute la durée du film. Le rôle tenu par l'excellent Forest Whitaker aurait mérité un traitement plus approfondi.

Jake Gillenhall à la fois pugnace, désespéré, violent ou d'une attendrissante sincérité est remarquable, tant au niveau de son jeu que de son impressionnante transformation physique, dont Hollywood raffole. Aux côtés de la jeune Oona Laurence, l'acteur nous offre de très beaux moments. Tendresse, amour paternel et complicité recouvrée. Il excelle.

Pour une fois, la "traduction" du titre n'est pas si mauvaise, La patte du gaucher aurait été un titre étrange alors que "La rage au ventre" résume bien ce film.

Billy Hope, brillamment interprété par le talenteux Jake Gyllenhaal (déjà excellent dans “Night call”), est le champion du monde de boxe mi-lourd en titre, il vit avec sa femme Maureen, la jolie Rachel McAdams, et leur fille Leila jusqu'à ce qu'un drame surgisse conduisant le héros tout droit en enfer.

Ce film, basé sur la reconstruction de Billy, est poignant, sans mauvais jeu de mots.

On s'attache à ce personnage, on le suit dans son évolution, dans sa transformation. Billy reprend sa vie en main et se surpasse à tous niveaux.

On en prend plein les yeux, aussi bien sur le ring, où le réalisateur Antoine Fuqua (Training Day) nous embarque aussi physiquement qu'émotionnellement!

Le rythme rappelle celui d'Equalizer, du même réalisateur, on ne s'ennuie pas un seul instant. C’est surtout grâce à l’excellent montage du film réalisé par John Refoua qui est le monteur du réalisateur pour presque tous ses films et qui a été nommé aux oscars pour le montage d’”Avatar".

Le duo père/fille est magistral! Tout d'abord parce que très bien joué, on ne vante plus les mérites de Jake Gyllenhaal (Night call, Prisoners, Brothers, Zodiac, Jarhead, Donnie Darko, etc...),il fait partie des meilleurs acteurs de sa génération avec des choix de films de plus en plus pointus. Il s'en sort à merveille dans ce rôle, rôle pour lequel il a donné de sa personne afin de ressembler à un vrai boxeur professionnel.

Quant à Oona Laurence qui joue sa fille, cette petite est très prometteuse.(lire la suite sur le blog)

Déjà vu . La gloire puis la decheance puis le retour , rien de bien nouveau. Ajoute des acteurs juste correct , une mise en scene classique et quelques longueurs en font un film assez banal malgré quelques scènes assez dures.

Vendu un peu comme un nouveau raging bull, ma déception fut d'autant plus grande à la sortie de la salle. La faute principale à un scénario qui ne lésine pas sur les grosses ficelles et nous ressort tous les clichés du genre, ascension, gloire, déchéance, rédemption avec l'entraîneur de quartier, sauf qu'ici tout s'enchaîne trop vite, tout est accentué et du coup, on n'y croit pas vraiment. Restent des combats bien filmés et une prestation honorable de Jake Gyllenhall, même si je le trouve meilleur dans des rôles moins physiques. Cela reste bien en-dessous de films plus récents comme fighter ou warrior.

La rage au ventre n'est pas un film de plus sur l'univers de la boxe, même si l'histoire n'est pas vraiment nouvelle.Tout d'abord il me faut saluer les diverses performances observées dans ce film(qui sont remarquables). Fuqua m'a littérallement assis : sa réalisation est brillante, variée et recherchée, émouvante et bénéficie d'une forte personnalité. Les combats y sont filmés à la fois sobrement mais avec une incroyable efficacité lorsqu'il le faut. Gyllenhaal se bonifie au fur et à mesure qu'il fait des films... Rien à ajouter sur Mr Whitaker qui est l'un des meilleurs acteurs du circuit depuis plusieurs décennies... Une histoire simple à la base : un grand champion immensément riche, une famille aimante, un avenir à dessiner et... un drame qui vient tout chambouler. C'et l'histoire de la déchéance d'un géant après un drame, et le film se transformerait presque en oeuvre sociale, en tous les cas joliment humaine, l'histoire d'un homme à même de gravir une nouvelle montagne dans sa vie. C'est une vieille histoire, linéaire, mais tellement bien racontée et mise en scène qu'on oublie son schéma et n'en retient que l'émotion. De l'émotion à l'état pure qui fat plaisir à voir et une production ui globalement réussit son coup et devrait ravir le public (surtout les amateurs du fan^^). A voir!

J'ai longuement entendu parler de "La Rage au ventre"; en bien comme en mal, d'ailleurs. Mais voyez-vous, comme toute personne normale, j'avais envie de me faire mon propre avis, de voir ce que le film vaut réellement. N'ayant pas pu le voir à sa sortie, j'ai attendu, et attendu, et attendu, au point de l'oublier et de me concentrer sur autre chose. Mais le 13 janvier, je m'y suis enfin lancé. Qu'en ai-je donc pensé? Etrangement, je suis à la fois satisfait et dessus, comme si le résultat ne me convenait qu'à moitié. Et c'est le cas : il ne m'a pas totalement convaincu, et je vais vous dire pourquoi, mais chaque chose en son temps. Je dois reconnaître à l'oeuvre une forte efficacité, notamment dûe à la qualité de sa mise en scène, quoi que tout à fait relative. J'entends par là que l'on aimera, ou l'on n'aimera pas le travail de Fuqua; de ce point de vue là, rien de nouveau sous le soleil. Seulement, son boulot m'a tout de même laissé de marbre; je lui reconnais des qualités esthétiques, mais le manque de stabilité de la caméra, et les filtres ternes et dégueulasses de l'image m'ont quelques peu rebutés. Et c'est vraiment dommage, parce qu'il n'y a pas de doute que la réalisation avait du potentiel; j'ai notamment apprécié son aspect très intimiste, proche son héros. Tout du long, c'est lui que l'on suivra ( sa fille aussi, mais c'est accessoire ), non pas quelque personnage secondaire sans importance. Et justement, parlons en, de son héros. Jake Gyllenhaal est extrêmement convaincant dans son personnage; il y croit, s'y croit et se croit à la remise des prix des oscars. En soit, sa détermination est plutôt admirable : il veut réussir et atteindre le sommet. Tout comme son personnage, en fin de compte. Mais un autre acteur l'aide à s'emparer de son personnage, à lui donner de la profondeur, à le rendre attachant : l'excellent Forest Whitaker, que j'apprécie tout particulièrement. Une fois de plus, l'homme est irréprochable; son interprétation est belle, intense, touchante. Il parvient même à donner de la personnalité à son personnage, de part ses mimiques et sa manière de se mouvoir, de parler, d'être. J'aimerai revenir, avant de terminer sur le dernier point important concernant le film, sur le travail de Fuqua; je me suis emporté sur les acteurs, je n'aurai pas dû. Mea Culpa. C'est pûrement personnel comme remarque, mais j'ai trouvé, pour conclure sur l'efficacité du truc, que la mise en scène de Fuqua montrait particulièrement bien les combats. Bien chorégraphiés, ils s'avèrent spectaculaires, intenses, dynamiques; d'ailleurs, le ton très réaliste de l'oeuvre pourra plaire. J'ai aimé, mais je comprends que l'on puisse n'avoir pas apprécié. Le soucis, c'est que tout ce que l'on a précédemment évoqué est principalement bousillé par la rédaction de l'oeuvre. Non seulement ça manque de finesse, mais en plus c'est terriblement cliché. Au bout d'un moment, j'ai envie de dire qu'il y en a marre d'avoir des Rocky-like; innover serait quand même un minimum bienvenu, quoi ... Non parce que quand tu vois la gueule du scénario, tu te dis vraiment que c'est du déja vu. Non seulement ça pompe les bases instaurées par Rocky, mais en plus ça le fait de la pire des manières, sans ne jamais chercher le moyen de se démarquer du reste des films du genre. J'avais un peu l'impression de me trouver, parfois, devant un Fighter-bis, tant le ton est similaire, et la résolution identique. C'est stupide, mais ce sentiment revient constamment dans l'oeuvre, brisant complètement l'immersion promise, et permise, par Fuqua. De plus, faut bien avouer que le film manque de finesse dans son propos : les ficelles narratives sont grossières, répétitives, déja vues. C'est prévisible à trois mètres, comme 90% des films du genre. Leur conclusion même n'est guère surprenante; là encore, c'est tout tracé depuis l'instant où ça a commencé. En résulte donc une prise de risque, et un terrible constat : "rien de nouveau sous le soleil..."

Dès la première bande-annonce, je savais que j'allais adorer ce film. Et ça n'a pas loupé. La Rage au ventre est un drame puissant dans l'univers de la boxe où un boxeur en pleine gloire cherche, après le décès de sa femme, la rédemption et à regagner l'amour et le respect de sa fille en remontant une dernière fois sur le ring. Réalisé par l'excellent faiseur Antoine Fuqua (Training Day, Le Roi Arthur, L'Elite de Brooklyn, Equalizer), La Rage au ventre offre un rôle sur-mesure à Jake Gyllenhaal qui pour l'occasion a pris 7 kilos de muscle. Il est tout simplement méconnaissable. Il offre une performance énervée, brutale mais aussi très émouvante. La relation qu'il entretient avec sa fille (interprétée par une excellente Oona Laurence) est très touchante et livre de belles séquences d'amour et d'émotion. Le scénario est certes prévisibles et n'est pas s'en rappeler celui de Rocky 3 mais on s'attache au personnage de Billy Hope et à son histoire. La Rage au ventre est un très bon film, rempli d'émotion, dont les combats (très bien réalisés) sont aussi prenants que puissants. A voir.