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    The Troll Hunter
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "The Troll Hunter" et de son tournage !

    Pour voir des trolls sur grand écran. Cherchez bien : c'est rare !

    Pour les scènes, à la fois magiques et terrifiantes, où les créatures se dévoilent

    Pour réaliser que le "docu-menteur", bien troussé, a encore de beaux jours devant lui

    Pour le sens de l'humour décalé qui baigne ce film de SF hors-normes

    Le Troll, un monstre de cinéma

    Le Troll est une créature issue de la mythologie scandinave, et plus particulièrement norvégienne. D'une immense taille et d'une force physique phénoménale, le Troll vit dans les montagnes à l'écart de toute civilisation humaine. Très présents dans les contes de fées nordiques, ces géants sont devenus des figures à part entière de la littérature heroic fantasy. Ils apparaissent au cinéma dans des films tels que Willow, Harry Potter à l'école des sorciers, Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau. Ils sont également à l'honneur dans de nombreux jeux vidéos.

    Des Trolls de contes

    Comme tous ses compatriotes norvégiens, André Øvredal a entendu des histoires de Trolls dès son plus jeune âge. Ses grands-parents lui lisaient des contes écrits dans les années 1840 par Jørgen Mo et Peter Christen Asbjørnsen. Un grand nombre de ces légendes mettaient en scène des personnages de Trolls, qui paraissaient tantôt comme des créatures affectueuses et mignonnes, tantôt comme des monstres antipathiques. Le scénario de Troll Hunter s'en inspire librement.

    Illustration du Troll

    Il existe différentes représentations des Trolls. Leur taille est sujette à variation de même que certains de leurs traits physiques. Ils sont parfois figurés comme de petits gnomes parfois comme de gigantesques colosses. Leur apparence dans The Troll Hunter s'inspire directement des visuels de Theodor Kittelsen. Ce dessinateur de la fin du XIXème siècle a illustré de multiples recueils de contes norvégiens et jouit aujourd'hui d'une grande popularité dans le pays scandinave. Ses graphismes ont été utilisés comme couvertures pour les albums musicaux de Burzum, un célèbre groupe de black-metal.

    Des Trolls bestiaux

    A noter qu'André Øvredal a souhaité que les Trolls du film aient un côté beaucoup plus animal que ceux des contes populaires où ils ressemblent à des êtres humains. Autre distinction importante : les Trolls des contes portent des vêtements, s'expriment oralement, et peuvent communiquer avec les hommes tandis que ceux du film sont âpres, nus comme des vers et intellectuellement assez limités. Selon le cinéaste, les créatures de The Troll Hunter sont très majoritairement bestiales mais possèdent une part d'humanité à 10 à 15% qu'il ne faut absolument pas négliger. L'animation des Trolls a donc été travaillée de manière méticuleuse, prenant source dans les comportements animaliers et humains.

    Du dessin à l'image numérisée

    Le film met en avant quatre personnages de Trolls qui apparaissent successivement dans quatre décors différents. Les dessins ont été effectués à partir de descriptions des livres d'Asbjørnsen et Moe mais aussi de Peer Gynt, une célèbre pièce norvégienne écrite par Henrik Ibsen. C'est à partir de ce moment-là que les maquettes ont pu être confectionnées. Les Trolls ont ensuite pu être conçus en images de synthèse 3D. Chacune des quatre créatures a ses propres caractéristiques, certains ayant même plusieurs têtes, d'autres d'énormes difformités faciales, d'autres encore ont un nez qui ressemble à un pénis.

    C'est arrivé loin de chez nous

    The Troll Hunter se présente sous la forme d'un reportage effectué par de jeunes étudiants. Le sujet de leur documentaire ? Le portrait d'un braconnier de Trolls qui opère pour l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. Le cinéaste André Øvredal affirme avoir été influencé par l'esthétique et la narration de C'est arrivé près de chez vous. Dans ce film belge interprété par Benoît Poelvoorde, trois documentaristes filment le quotidien d'un serial-killer. Øvredal en a également repris l'humour extrêmement macabre.

    Un "documenteur" fantastique

    Ce n'est que pendant la préparation du tournage qu'André Øvredal a eu l'idée de proposer The Troll Hunter sous forme d'un faux documentaire dans la lignée du Projet Blair Witch, Cloverfield, [Rec], Paranormal Activity et consorts. Une dynamique qui permet d'ajouter à cette œuvre de fiction une note de réalisme. D'autant plus indispensable que beaucoup croient à l'existence des Trolls. Cependant, à la différence du Projet Blair Witch, The Troll Hunter possède un budget beaucoup plus conséquent, des conditions de tournage moins rudimentaires, et des effets spéciaux à l'appui. Explications du cinéaste: "Nous devions nous assurer que notre film donne une impression documentaire mais fonctionne comme une vraie œuvre de fiction : en nous attachant à certains principes fondamentaux et en laissant la confusion documentaire s'occuper du reste."

    Un héros malgré lui

    André Øvredal a tenu à ce que le personnage du chasseur de Trolls s'apparente aux héros aigris et désabusés qu'incarnent John Wayne et Clint Eastwood, condamnés malgré eux à s'occuper des basses œuvres pour rétablir l'ordre.

    Des paysages époustouflants

    Durant les trois premières semaines de tournage, l'équipe du film s'est déplacée le long de la côte nord-est de la Norvège pour filmer les magnifiques paysages scandinaves. Les dix camions contenant l'ensemble des acteurs et techniciens s'arrêtaient de temps à autre pour tourner dans des lieux naturels somptueux, adaptant ou réinventant systématiquement le scénario.

    Consigne ? Improvisation totale

    Les comédiens ont été amenés à improviser la totalité des séquences du film. Aucune répétition n'a été effectuée en amont des prises. André Øvredal s'est contenté de donner quelques indications sur les motivations de chaque personnage, sur le sens de la scène, sur son dénouement. Le cinéaste espérait ainsi accentuer l'effet documentaire de son film en émiettant toute planification. Il avoue par ailleurs ne pas aimer diriger les comédiens et préférer diriger les personnages.

    Un réalisateur pour doubler les Trolls

    Du fait que les Trolls étaient inexistants au moment du tournage, André Øvredal a officié en tant que doublure des créatures nordiques pour créer de l'interaction avec les acteurs du film. Les Trolls ont ensuite été ajoutés en post-production.

    Une conférence de presse authentique

    L'une des séquences de Troll Hunter se déroule au cœur d'une conférence de presse officielle. On y voit le Premier Ministre de la Norvège prononcer le mot "troll" et reconnaître ainsi publiquement l'existence scientifique et irréfutable de ces créatures. Il s'agit en fait d'images volées durant une véritable allocution du chef du gouvernement norvégien. Ce dernier avait véritablement utilisé le terme "troll" pour faire allusion à un énorme gisement de gaz et de pétrole nommé "Gisement Trol"l. André Øvredal a remonté ces images d'archives et a même fait construire un prolongement de la salle de conférences pour ajouter à son film la réaction des personnages au moment de l'annonce du Premier Ministre.

    Parler le langage du Troll

    C'est l'artiste vocal Paul Hartmann qui a été chargé à lui seul de créer et doubler les voix des trolls. Il a été dirigé par André Øvredal. L'interprète a eu recours à un langage très simple et humanisé nappé de cris, de grognements et d'onomatopées.

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