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Paul F.
9 abonnés
246 critiques
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5,0
Publiée le 20 septembre 2011
Un très bon film qui mélange un climat conflictuel entre deux communautés et une petite histoire d’amour qui démarre, mais qui très vite est estompée par les évènements. C’est très vivant, on est plongé au cœur de cette histoire entre arabes et chrétiens, qui ont vécus ensemble pendant des lustres et qui bêtement se trouvent tous les travers du monde pour déboucher sur un conflit inter-religieux. La chute, tout en douceur, est une réussite. Un regard sur la modération, à méditer !
Excellent film, original, qui montre que les religions nous séparent plus qu'elles ne nous rallient, une bonne morale, pour les gens à l'esprit "ouvert".
A l'incrédule que je suis (qui ne croit pas) et non athée (sans dieu) car le nommer est lui donner une réalité à laquelle je ne peux adhérer, il est toujours difficile de commenter un film dont le sujet porte sur les conflits religieux, le fanatisme précisément.
Au Liban, un village isolé car inaccessible est maintenu dans un état de paix par la complicité et la malice des femmes et de leurs guides spirituels. Cette comédie dramatique souffle le chaud et le froid, mêle absurde et tragique manquant de nuances parfois; les féministes seront amusées, les sexistes agacés, de ces portraits simplistes d'hommes décérébrés et impulsifs maternés pour ne pas finir en chair à canon.
C'est que les femmes du film excédées de pleurer, de porter le deuil et d'enfanter cette chair à canon, font passer l'homme devant Dieu et s'ingénient à le protéger de lui-même, qui assujetti à la dévotion divine, abêti d'un enseignement unique et obtus, endoctriné sans possible liberté de penser, doté d'une nature belliqueuse, coure à la mort d'humeur presque joyeuse.
Quelle explication à cette supériorité féminine? Porter la vie en fait apprécier justement la valeur, la douleur de leur chair leur en rappelle la réalité qui au regard d'une hypothétique divinité supérieure devient leur priorité? Elles n'en cherchent pas la raison d'ailleurs et sont seulement portées par leurs sentiments.
On en sourit là mais comment de toute façon espérer un renversement immédiat de mentalité chez les hommes élevés dans la crainte et le respect d'une divinité, infantilisés sous son giron protecteur, comme déresponsabilisés et destitués de leur devoir d’égard d’êtres intelligents et pensants envers leurs congénères et leurs inférieurs, animaux et végétaux. A ce besoin de religiosité il faut peut-être voir la peur de cette solitaire responsabilité car jusqu’à présent il est dit que l’homme est seul dans l’univers, aussi faut-il se faire à cette singularité et la préserver.
Ce film résume l’inanité de la sagesse féminine face à la sempiternelle belligérance masculine. Malice contre testostérone guerrière, « Et maintenant où on va » est en fait une comédie dramatique. Cet épisode plein d’espoir mais peut-être utopique nous est raconté sur une tonalité empreinte de gaîté. Toutefois ne nous méprenons pas, c’est sans concessions que Nadine Labaki nous présente la réalité des conflits ici ou là qui s’achèvent inévitablement dans le sang. L’histoire de ce village, isolé certes, mais qui néanmoins cherche à capter les Comptes Rendus des exactions de « l’extérieur », c’est une transposition moderne de l'épopée retracée dans le tableau de J.L. David, « L’intervention des Sabines ». On regarde avec intérêt les péripéties anecdotiques de ces villageois(es). Une scène - dérisoire à première vue, celle de la maman chassant poules et poulets autour et sur le puits - dénote tout le talent de la réalisatrice qui nous livre sa fable avec son regard particulier. Tout cela mérite un cinq étoile et n’en déplaise à certains critiques professionnels la fin justifiant le titre est loin d’être absurde.
Très agréablement surpris par ce film dont le thème est le conflit entre catholiques et musulmans. On ne s'ennuie pas, presque aucun temps mort, bande son soignée, réalisation propre. A voir
Un film magnifique, qui nous fait passer des larmes au rire (généralement dans ce sens là) avec une facilité et une légèreté étonnantes. Une très belle leçon d'humanité. A voir absolument!
J'avais adoré Caramel et j'attendais beaucoup de ce nouveau film de Nadine Labaki. Résultat en demie teinte : une histoire lumineuse (les femmes d'un village libanais trouvent des stratagèmes pour empêcher leurs hommes de se battre à cause des religions différentes) des personnages attachants, quelques scènes superbes ou superbement tragiques (celle où le jeune du village parle à la porte de la chambre de Nassim alors que celui-ci est mort et que sa mère ne veut pas le dire pour empêcher le déclenchement de nouvelles bagarres)... Mais en même temps le film est un peu brouillon, désordonné, l'histoire d'amour entre Amal et le maçon inachevée.... Dommage car on attendait beaucoup plus de Nadine Labaki.
Je ne sais pas... ce genre de films doit être à la mode.
Une impression de déjà vu qui ne m'a pas lâché du début à la fin du film. Alors oui, c'est pas mal. Mais à aucun moment je n'ai vraiment accroché et jamais je n'ai été surpris par quoique ce soit. Et il y a des longueurs...
En fait, même si l'histoire est différente, j'ai vraiment eu l'impression de revoir "La source des femmes". Mettez en route la photocopieuse, vous avez un film.
Nadine Labaki ne déçoit pas encore une fois : tous les stratagèmes imaginés pas ces femmes de religions différentes et unies pour la même cause >> on se s'ennuie pas, on ri et on passe un bon moment.
Un très beau film, tout simplement !!!! Des acteurs formidables pour une histoire humaniste, de belles musiques et des chansons, que du plaisir et de quoi faire réfléchir aussi !!!