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    Like Someone in Love
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    59 critiques spectateurs

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    Cart2on
    Cart2on

    4 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    Bon désolé, mais malgré le talent certain de A. Kiarostami, son impressionnante capacité à s'adapter à la culture japonaise, "Like Someone in love" est devenu "Like somoeone in despair dans mon fauteuil". Parce que je me suis ennuyé.Parce qu'il y en a marre de voir un vieux, comme si on y était, qui met dix plombes pour chaque action.
    Oui il y a des rapports intéressants entre les protagonistes, oui c'est malin de faire coexister, dans le vieux, politesse et tranquillité toute bourgeoise et client de la prostitution, de le confronter au jeune fougueux, mais, en définitive, pour moi, c'est niet.
    Il y a une règle à laquelle un réalisateur ne devrait jamais déroger: le spectateur ne doit pas s'ennuyer. La lenteur, d'accord, la répétition aussi, tout ce qu'on veut mais, ça doit être bien géré. Malheureusement les films pénibles ont leur public: les spectateurs qui sont nuls dans leur vraie vie.
    Robin M
    Robin M

    62 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    http://lecinemaduspectateur.wordpress.com/2012/10/13/like-someone-in-love/ | La maxime « advienne que pourra » résume, à elle seule, les fondements du cinéma de Kiarostami. Prononcée religieusement par le personnage de Takashi, elle exprime la vision d’une vie basée sur un hasard maîtrisé ou subi. Son cinéma est un espace-temps où la notion de destin a encore un sens, non pas divin mais où l’homme est la marionnette de la vie qui le dépasse. L’Homme choisit de vivre, mais reste spectateur de sa propre vie. Chez Kiarostami, une sensation nous envahit, celle d’avoir vu vivre et d’avoir vécu avec. On pourrait reprocher au réalisateur de parfois s’égarer dans des scènes longues où la notion de non-action est poussée à l’extrême. Mais, c’est grâce à ces intermèdes qu’il suspend le temps cinématographique pour le faire coller au plus près de son écoulement réel. C’est de ce parti pris que découle son charme. Ce sentiment de partage entre le film et le spectateur est également accentué par le point du vue que Kiarostami lui octroie. Dans le cinéma du réalisateur iranien, le spectateur n’a pas l’habituel point de vue omniscient – voyant tout et sachant tout. Il est cantonné presque à un rôle de voyeur, et donc tributaire d’un corps fictif. S’en suit alors un jeu de hors-champs, de non-dit visuel, et d’obstacle à la vision: le rideau de la voisine, la fenêtre du restaurant, la vitre du taxi. Les éléments physiques empêchent une présence quasi fantomatique du spectateur. Le film sort de son schéma naturaliste à sa conclusion en créant par des effets sonores amplifiés le trouble. Le film est calme, mais il prépare la tempête. Mais pour ne pas trop aller vers un « cinéma de style », Kiarostami garde le spectateur prisonnier de ce corps filmique qu’il a lui-même créé, le cantonnant comme ses personnages à l’incompréhension de l’évènement.

    Cependant, le cinéma de Kiarostami n’est pas vain. Certes l’action n’est pas une pierre angulaire de son œuvre mais il préfère distiller par le dialogue ou la mise en scène les questionnements qui le taraudent sur la société en reflétant ses travers. Son génie n’est pas de montrer leur limite ou de tenter de les régler, mais de juste nous les présenter, laissant aux spectateurs le loisir de les résoudre. Il annihile toute morale convenue. Si le thème de la prostitution est clairement annoncé à travers le personnage d’Akiko, le propos de Kiarostami est plus subtil. Il pose la question de la prostitution de l’Homme en tant que personne physique et morale. Sous la prostitution physique se glisse également le problème de la notion de prostitution mentale. Elle s’exprimera à travers le personnage de Takashi – vieux professeur de sociologie à la retraite. Chacun, dans l’ombre de la nuit, ne doit-il pas accomplir son travail, sans échappatoire possible, poussé par une sorte de servitude volontaire face à une autorité quelconque (Mac, patron). Même si Takeshi esquisse une rébellion, elle sera vaine et ne permet à son personnage de ne gagner que quelques heures. Kiarostami juxtapose à la notion d’esclavagisme social celle de la surveillance au sein de la société. Dans la scène d’ouverture, il donne une présence diabolique au Mac d’Akiko, une toute puissance visuelle significative de son autorité. Akiko, assise dos à la fenêtre, est recouverte grâce au reflet de la fenêtre par le corps de l’homme qui la possède économique et qui peut tout se permettre avec elle, même une intrusion dans sa vie privée (il écoute ses messages pour savoir si elle dit vrai). Cette lugubre scène trouve un écho à travers le personnage de la voisine de Takashi, même si Kiarostami ne s’intéresse plus à la notion d’autorité. Avec son expérience de la mise en scène, le réalisateur voile notre vision d’un rideau , nous rendant encore plus tributaire de notre corps fictif.

    Pour contrer cette surveillance accrue, la société n’a que pu se satisfaire que de conventions se maintenant alors sur un jeu de vraisemblance et de faux. C’est de la bouche de Takashi que Kiarostami sort les dialogues les plus intéressants, ceux exposant sa pensée. Ce dernier dira: « Quand tu sais que l’on va te mentir, ne poses pas de questions » – montrant alors que cette société repose sur le non-dit, sur une volonté de créer une réputation qui se calque à la vie, l’une pouvant briser l’autre. Mais encore une fois, Kiarostami ne dénonce pas, il montre seulement les complexités du réel. La notion de conditionnement et celle de convenance seront illustrées par une autre phrase: « Tu dis que c’est un blague, donc je ris ». L’homme ne s’attache plus au sens mais à ce qu’il devrait causer chez l’individu, ici le rire. Le principe est encore une fois d’être bien vu et de pouvoir alors tenter de se reposer enfin sur quelqu’un. Pour toucher au plus profond des âmes, Kiarostami emprisonne ses personnages dans une prison d’acier: une voiture. Ironie, puisque le confinement pousse à la confession. Mais ce rapprochement presque obligatoire de la prostituée, du fiancé et du client, ne sera finalement qu’un jeu de quiproquos agrémenté parfois par une pincée de sincérité.

    Dans « Like Someone in Love », les personnages glissent d’un rôle à l’autre, d’un costume sociétal à un autre créant ainsi l’éventail de l’amour. L’amour au sens large: paternel, charnel, amical et sentimental.
    velocio
    velocio

    1 187 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2012
    Après "Copie Conforme" tourné en Italie, voici un film très japonais pour l'iranien Abbas Kariostami. Lui qui ne peut plus tourner dans son pays d'origine et qu'on avait accusé de s'être occidentalisé avec "copie conforme" a trouvé la réponse : « Tourner au Japon c’est comme tourner en Iran. Que ce soit du japonais ou du perse, c’est toujours du sous-titrage ». En plus, il est certain que la culture japonaise correspond bien à son cinéma. Dans "Like someone in love", il nous raconte avec pudeur et sensibilité l'histoire de Akiko, une étudiante qui paye ses études en se transformant de temps en temps en escort girl. Un soir, dans un bar, elle est prise entre 3 feux : sa grand-mère venue spécialement à Tokyo pour la rencontrer et qui ne cesse de lui laisser des messages pour qu'elle passe la voir à la gare; son petit ami à qui elle ment au téléphone sur ce qu'elle est en train de faire; le patron du bar qui voudrait la voir aller retrouver un client à l'autre bout de la ville. Elle va finir par lui céder et le film va s'orienter sur la description des rapports de grand-père à petite fille entre Akiko et le client, un vieux veuf très gentil, ancien professeur de sociologie, ainsi que les rapports entre le client et le petit ami, entre Akiko et le petit ami. Tout cela arrive à faire penser au cinéma de Ozu même si on retrouve le goût de Kariostami pour les scènes mettant en scène une automobile et sa façon de filmer avec beaucoup de plans fixes et de travellings en plan-séquence. Un très beau film dont l'effet grandit avec le temps. Enfin un film de Kariostami qui abandonne les suggestions à base d'allégories pour donner une peinture réaliste de ce qui se passe ! Pour moi, le meilleur film de Kiarostami. Voir critique complète sur www.critique-film.fr
    islander29
    islander29

    774 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Etonnant.....Au bout de 10 minutes, on est convaincu que le réalisateur est japonais (Ozu, voire Kurozawa...)....Une mise en scene tres lisse, pour un scénario qui ne fonctionne que dans la relation humaine, rencontre entre une jeune fille dont les yeux brillent et un homme qui pourrait être son grand père.....La relation n'est pas explicite, elle contient même un certain mystère......Sagesse d'un côté, désillusions de l'autre, les dialogues ont la dignité de ceux des films de Kurozawa.....Dans l'appartement du vieil homme, la chaleur des livres et du jazz rassurent les invités, dans la rue, la zone de non droit, la violence viennent tutoyer les âmes......Rupture, les dialogues ont parfois des tonalités philosophiques, le spectateur est invité par des gros plans, dans l'intimité des personnages, dans le sens de la vie.....Travellings la nuit sur la plus grande ville du monde, Tokyo, on se promène un peu dans une atmosphère jazzy et l'on participe à l'anonymat de nos vies......Un film à voir , je pense et qui imprègne de belles réflexions (dans tous les sens du terme)....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Chef-d’œuvre ! Présenté lors du dernier festival de Cannes, le nouveau film du maître Kiarostami est pour moi complétement à la hauteur de sa réputation (on le compare à du Ozu, et ce n'est pas loin d'être faux). Au-delà des qualités formelles du film (magnifique photo, comédiens impeccables), il est impressionnant de voir comment un réalisateur iranien a si bien pu comprendre la culture japonaise, loin des clichés qu'on nous sert trop souvent. À voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    Like Someone in Love est un film brillant, l'un de mes plus beaux moments de cinéma de l'année. Subtil, touchant et drôle, délicat, dommage que certaines personnes comme KVH semblent être passées à côté. Pour ma part j'ai juste envie d'appuyer sur la touche "repeat".
    Christoblog
    Christoblog

    749 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 octobre 2012
    Vous trouverez probablement sur la toile des personnes qui ont aimé ce film et vous en parleront comme "d'une oeuvre d'art".



    D'une certaine façon, si on considère la dernière production d'Abbas Kiarostami comme une oeuvre destinée à tourner en boucle dans une salle d'exposition, elle peut en effet faire effet. Cadrage impec, actrice au ... la suite ici : http://www.christoblog.net/article-like-someone-in-love-110916690.html
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 octobre 2012
    Pendant ce film, d'une lenteur et d'une vacuité indescriptible, j'ai eu à un moment la bonne idée de regarder le plafond noir de la salle et ce fut tout aussi passionnant.
    J'ai aussi pu longuement regretter ne pas être plutôt rentré chez moi m'occuper de la vaisselle et des sanitaires...

    Pourquoi ce film jouit-il d'une sortie en avant-première ? Mystère... Un réalisateur de renom peut-être, si j'en crois les critiques presse ? Mais sans doute plutôt pour que je puisse avertir chacun d'entre vous de l'escroquerie complète qu'il constitue.
    L'affiche elle-même est déjà un mensonge, le personnage dépeint sur cette dernière n'étant qu'un personnage secondaire des premières minutes, unique réjouissance visuelle de ce "film", il est vrai.
    S'ensuit alors un vide d'un ennui mortel, où les gens roulent à travers Tokyo, de nuit, puis de jour, et parlent un peu. Des téléphones sonnent. Parfois, ils décrochent, parfois c'est le répondeur, parfois ils débranchent carrément le fil pour être tranquille. Tout ça en chaussons et petits pas japonais.
    Puis viendra une fin digne du Projet Blair Witch pour achever ce long calvaire. Même cette soudaine action terminale tant attendue, montre en main, vous sera refusée.

    Voilà, J'arrêterai ici, vous m'en direz des nouvelles !
    Dépressifs, autistes et grabataires, peut-être un grand moment de joie pour vous, sait-on jamais !
    REM_75
    REM_75

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Un film charmant, sobre et sur peu de choses mais qui nous donne à méditer sur tant...
    Sebmagic
    Sebmagic

    159 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2012
    J'ai beaucoup aimé ce film dont je ne connaissais pas le réalisateur mais qui a attisé ma curiosité. Les deux personnages principaux sont intéressants et j'ai suivi cette histoire (quasiment décrite en temps réel) en savourant les plans. De nombreux plans fixes, souvent longs, parfois trop, mais toujours délicieux. Le risque de ce film est d'ennuyer le spectateur avec trop de lenteurs et de silences, sentiment qui a visiblement frappé de nombreuses personnes mais qui ne m'a pas atteint. Je n'ai personnellement pas vu le temps passer car j'ai adoré le maniement de la caméra et la façon dont sont introduits et traités les personnages. La lenteur des images, liée en grande partie à l'immobilité des protagonistes, donne une ambiance qui correspond au pays, mettant en exergue le côté zen et calme des japonais, notamment en ce qui concerne Takashi (joué par Tadashi Okuno). Sur la forme donc, je n'ai pas grand chose à reprocher à Like Someone in Love. Mais une fois sorti de la séance, je me suis demandé ce qu'il y avait é retenir exactement du film, assez troublé par la dernière image surprenante et par la montée de tension finale. Après l'avoir vu une fois, je ne pense pas que le film ait des choses supplémentaires à apporter aux prochains visionnages (certains passages risquent d'ailleurs de paraître interminables la deuxième fois), ce qui est dommage.
    -Vinz-
    -Vinz-

    33 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 septembre 2012
    De belles images, mais c'est surtout un très bon somnifère! Qu'est ce que j'ai lutté pour ne pas m'endormir! Plus jamais!
    Seemleo
    Seemleo

    52 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2012
    Par des plans fixes en temps réel, le réalisateur décrit délicatement la rencontre de deux âmes que "tout séparent" et leur cheminement intérieur durant cette tranche de vie de quelques heures. Ce film est un bel objet, soigné et délectable sans aucun effet cinématographique de mise en perspective, de découpage, de rythme ou même de scénario. Cela peut être déroutant pour le spectateur lambda, mais on est touché par la grâce des personnages.
    Etienne G.
    Etienne G.

    45 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2012
    Kiarostami à l'étranger: la dernière fois avec Juliette Binoche, j'avais detesté jusqu'à la moëlle. Cette fois, c'est un petit film, plus linéaire que d'habitude, avec des acteurs peu expressifs mais que j'ai aimés. Comme il s'agit d'une rencontre entre des personnages, les relations sont superficielles et du coup, le film aussi. Beaucoup de scènes de voiture, ce que j'aime aussi (mais ce n'est pas nouveau dans son cinéma).

    Dans l'ensemble, j'ai trouvé le film franchement plaisant mais il faut bien le reconnaître, il n'y a rien d'exceptionnel, ça ne casse pas de brique et ce n'est pas à la hauteur de ce qu'on peut espérer de Cannes: la logique de suivre des auteurs a ses limites, en clair.
    Thomas P
    Thomas P

    25 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2012
    Une histoire douce, calme, intrigante et platonique entre deux personnages que tout oppose. Akiko et monsieur Takashi. Voila les ingrédients d’un film réussit. Cependant, à trop vouloir montrer la normalité d’une relation atypique, le réalisateur patauge dans son objectif. Quel est-il ? Agréablement filmé, il y a de très bons acteurs dans un décor sobre fluctuant entre un appartement tapissé d’étagères remplies de livres ainsi que des voitures dont l’habitacle offre de beaux plans et des scènes intéressantes. Le réalisateur nous convainc de suivre la soirée de cette jeune fille exerçant un métier nocturne jugé peu valorisant que sa famille ignore. Touchant dès le début, on perçoit qu’Akiko n’est pas dépourvu de sentiments. Après avoir rencontré son client, un jeu de relation ambigu s’offre à nous, surtout quand le petit ami d’Akiko pointe le bout de son nez. Une version japonaise d’un Vaudeville contemporain.
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