Avis : Sous la ville - Page 3

Un film ambitieux et plutôt réussi. Des comédiens impeccables.
Peut-être que les images sont un peu trop belles et travaillées par rapport à la situation.
A voir en tout cas.

Un bon film qui nous plonge dans cette douloureuse période en relatant des faits réels qui se sont déroulés en Pologne sous l’occupation Allemande, et qui traite tout particulièrement du sort terrifiant réservé au peuple juif. Le film, certes un peu long, choque, bouleverse et remplit parfaitement son rôle de devoir de mémoire. Il montre que certains ont su rester humains même dans les moments les plus sombres.

en 44,des juifs, pour échapper au massacre dans le ghetto,creusent un tunnel pour rejoindre les égouts et se mettre à l'abri. Ils trouveront l'aide fortuite de Socha, un Polonais, non juif. Jorge Semprun, dans le roman "l'écriture ou la vie" relate la difficulté de parler de cette période et surtout la difficulté qu'on les gens à entendre ce qui s'est passé. Il alterne les passages insupportables avec les périodes moins pénibles pour que le lecteur ne ferme pas le livre au bout de 50 pages. C'est ce qu'il manque à ce film, et le peu de scènes en dehors des égouts ne suffisent pas. Un film qu'on oublie pas mais qu'on ne regardera plus ...

Les circonstances de cette histoire vraie vécue par des hommes et des femmes sont brillamment mis à l'écran par Agnieszka Holland. Les acteurs sont absolument excellents. Le tout est teinté d'un réalisme qui ne fait pas l'erreur de rentrer dans un manichéisme simpliste entre bons et méchants. Le film met en relief l'individu avec ses qualités et ses défauts dans un environnement extrême. Le personnage de Leopold interprété par Robert Wieckiewicz approche de la perfection quant au réalisme et au détail psychologique avec lesquels il nous est dépeint. Il y a certes un état d'esprit de bravoure et d'honneur trop marqué qui anime le personnage principal à certains instants, mais cela est propre à la culture polonaise à mon sens.

Plus jamais. A travers ce film, on en décerne tout le courage de ces justes, de grandes personnes, qui se battent pour une grande cause, le droit de vivre, l'aide aux autres, le partage... Et la force nécessaire à ces juifs qui se battent jusqu'au bout pour leurs vies, ne jamais céder, tel en est l'espoir de vivre.
Un très grand film.

Film captivant dans tous les sens du terme. Très beau travail des acteurs/actrices. Poignant. On pense évidemment aux enfants et à la Syrie. A difuser dans les écoles. Bravo.

il est vrai que l'on ne s'ennuye pas.
L'histoire à l'eau de rose n'est pas mon truc, mais bon il y a quand meme un effort

Un film réaliste sur la Shoah, émouvant et intense ! Ses 2h30 s'expliquent par le fait que la réalisatrice nous immerge au rythme des personnages, pour ressentir leurs effrois jusqu'à la claustrophobie. C'est une expérience nécessaire ; à voir comme un devoir de mémoire .
Et si vous avez vu 'la Rafle', allez voir ce film actuellement en salle, un autre point de vue sur l'occupation en Pologne pendant la Seconde Guerre Mondiale, avec une vision de la Shoah effrayante, mais comment peut-il en être autrement !?

Réaliste et émouvant..on ne voit pas le temps passer. Tout simplement le meilleur film sur le sujet. Mérite l'oscar !

L'horreur crasse au sens propre du terme... Ce huis clos étouffant nous parle de notre histoire sans détour... Les ghettos juifs, l'extermination méthodique... A voir ...

Bonjour, je voudrais signaler un abus contenu dans la critique du film "sous la ville" d'Agnieszka Holland dans le texte suivant:
" Un film ayant pour principal mérite de combattre les idées reçues. D'une part, en choisissant comme personnage principal le Juste Leopold Socha, Agnieszka Holland nous montre que, malgré le poids énorme de l'antisémitisme dans son pays à cette époque (même si dans d'autres pays ou à d'autres époques, bon...), tous les Polonais ne se sont pas comportés comme des fumiers se réjouissant -voire participant- des malheurs d'une population haïe. "
Tof44 va à l'encontre même de ce qu'il écrit, louer l'intention d'Agnieszka Holland de faire taire les préjugés alors qu'il n'hésite pas a user de présomptions et d'idées reçues. Que peut savoir Tof44 du poids de l'antisémitisme en Pologne? En 1930, la Pologne accueillait la plus grande communauté juive d'Europe avec (3 500 000 personnes), soit 11% de la population. Entre 1933 et 1939, face à la montée du nazisme en Allemagne, les juifs d'Allemagne et d'Autriche tentent d'immigrer, la majorité des pays leur ferment leur frontières, y compris le Royaume-Uni et les États-Unis. La plupart trouvent un refuge temporaire en Pologne. Les miasmes antisémites de l'affaire Dreyfuss, contemporaine de la 3eme république ne remontaient pas à une époque si lointaine et enveloppaient de leurs relents nauséabonds la scène politique française, ne l'oublions pas. A l'examen de ces 2 faits, peux t-on oser dire tout de go que la population juive était alors à ce point haïe en Pologne? Le 1er septembre 1939, la Pologne est envahie par l'Allemagne, dès lors la nuit va s’abattre sur Pologne et la population polonaise va vivre la terreur perpétrée par l'occupant allemand comme nulle autre population en Europe. L'élimination des juifs d'Europe a été décidée et mise en œuvre par l'Allemagne et par les allemands. les juifs de Pologne vont alors être la cible privilégiée des occupants allemands, mais la population polonaise non-juive, qualifiée de sous-race par l'Allemagne, va être également martyrisée et déportée en camp de concentration ( au moins 3 millions de civils non-juifs vont être assassinés, sans compter ceux qui ont perdu la vie à la suite de mauvais traitement). La Pologne est la nation la plus représentée au panthéon des justes parmi les nations avec 6135 justes, loin devant l'Ukraine (2246 justes) la Biélorussie (602 justes), l'Allemagne (460 justes) la Russie (163 justes), ou même la France (2991 justes). Autre fait, l'action du film d'Agnieszka Holland se situe à Lwow, aujourd'hui Lviv en Ukraine. Au début de la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1939, la région fut envahie par l'Armée rouge puis annexée par l'Union soviétique et incorporée à la République socialiste soviétique d'Ukraine. Le 30 juin 1941, la ville, entre-temps vidée d'une grande partie de ses habitants polonais, fut occupée par l'Allemagne nazie dans les premiers jours de l'opération Barbarossa. La tentative des Ukrainiens de proclamer l'indépendance lors du changement de régime échoua. Les nazis capturèrent et exécutèrent les membres de la direction de la prison et les membres du NKVD local sous prétexte qu'ils étaient tous juifs. Au début de novembre 1941, les Allemands créèrent un ghetto au nord de la ville, rebaptisée Lemberg. La tentative de Tof44 de quantifier comme énorme le poids de l'antisémitisme en Pologne n'incombe qu'à son auteur, il ne s'agit pas de faits, mais de sa seule opinion
L'état polonais, au contraire de l'état français, n'a jamais pris part à l'élimination de la population juive. On n'énumèrera pas la longue et fastidieuse, liste à cette même époque, d'écrivain français , d'hommes politiques ou de haut fonctionnaires qui affichaient et proclamaient publiquement un antisémitisme virulent, ces mêmes individus qui furent protégés ou retrouvèrent de hautes fonctions et qui continuèrent à sévir entrainant les conséquences malheureuses sur le traitement d'autres minorités que l'on sait aujourd'hui.
Tout juste une histoire de paille et de poutre.