L'idée est trés intéressante et l'on pouvait s'attendre à ce qu'il se dégage une émotion particulière. Malheureusement, Jean-Paul Rouve peine à convaincre (dans son rôle) et sombre dans la facilité au niveau de l'histoire qu'il nous raconte à travers son film. Du coup, l'ensemble manque cruellement de justesse et l'on regrette de se retrouver devant quelque chose qui prend parfois des allures de téléfilm. Dommage, car il y avait matière à faire une œuvre trés poétique.
Mathias croise au détour d'une croisière un petit garçon qui lui fait étrangement penser au petit garçon qu'il était. Intrigué, il enquête sur l'enfant et découvre que la ressemblance ne se limite pas au physique.
Contre toute attente, Rouve traite son excellente idée de départ sans perdre son souffle en cours de route. Il développe son histoire en misant plus sur la nostalgie et la sensibilité que sur l'étrangeté de la situation. Le tout sans trop tomber dans la sensiblerie. Le casting est excellent. Si vous laissez parler votre petit coeur, vous passerez un bon moment. Aussi sur : http://zabouille.over-blog.com
Le film de Jean-Paul Rouve force la sympathie avec son paradigme aussi accrocheur que tenant du fantasme de chacun, après tout qui n’a jamais rêve de revenir dans son passé pour conseiller son jeune moi et lui éviter certaines erreurs ? Et pour tout dire le film fonctionne plutôt bien même s’il est loin d’être vraiment réussi. On se laisse rapidement prendre par le film au début avec cette enquête qui ne dit pas son nom et l’approche cachée que mène le personnage de Rouve pour rencontré cette famille si identique à la sienne, mais voilà une fois les présentations faites le film sombre dans un ronron un peu ennuyeux où plus grand-chose ne se passe et l’intérêt du spectateur fléchit singulièrement. Il faut attendre le début des répercussions sur sa propre famille et la maladie de ce second père pour que le film retrouve partiellement un second souffle. S’il ne parvient pas à maintenir une certaine tension dans son film, Rouve a su cependant fournir des dialogues qui sonnent juste et des personnages suffisamment complexes et ancrés dans la réalité pour que ce film à la limite du fantastique paraisse tout à fait crédible. Il s’est en outre entouré d’un casting plutôt luxueux avec notamment un Benoît Poelvoord vraiment touchant en père et une Miou-Miou ambiguë en mère cachant des choses de son passé. En somme on a un film basé sur une idée assez brillante qui ne parvient pas à tenir son sujet sur la longueur, mais qui du fait d’une écriture plutôt réussie et d’une interprétation convaincante parvient tout de même à donner un long métrage de bonne facture. À voir pour partager un sympathique moment de nostalgie.
Superbe. Merci JP Rouve pour ce film. L'histoire étrange nous porte du début à la fin : impossible de s'arrêter avant de savoir ce qui pousse cet adulte à se replonger physiquement dans le passé. J'ai adoré la sincérité des jeunes acteurs ce qui n'est pas toujours le cas. A voir.
Poétique et poignant, pour une fois un très joli film (un peu triste.. mais beau) sans les habituels ingrédients pour faire monter la mayonnaise (déviances diverses, âmes torturées, etc.). Le petit garçon est très attachant. Personnellement, j'ai passé un très bon moment. J'avais la gorge nouée à la fin. Mais je pense qu'il faut, à la base, aimer ce genre de film. Ca repose et c'est joli. Et puis, je suis une grande fan de JP Rouve (et j'aime bien Arly Jover aussi) :-)
Dommage, à la fois beau et ennuyeux... la trame de ce film à piqué ma curiosité, mais décidément même après des dizaines d'efforts, les films français ne s'améliorent toujours pas !!! Pourquoi ? Comment est-ce possible ? Tant de questions sans réponses pour ce film ! Je pense que si le réalisateur avait poussé l'histoire certe, elle aurait peut être perdu un peu de sa "beauté"... mais dans tout les cas le film aurait été nettement plus captivant.
L'idée de se prendre d' affection paternelle pour son double a quelque chose de monstrueux, voir de malsain. Jean-Paul Rouve joue bien mais pour un petit rôle, sans grand intérêt, et l'on en gardera que son côté apathique.
Un film plutôt ennuyeux et conventionnel, qui se veut assez peu émouvant et très très plat. Deux répliques drôles (ou presque), des situations caricaturales et une fin sans queue ni tête, comme le reste d'ailleurs. J'en retiens le jeu sobre et juste de Benoît Poelvoorde, que je n'aime pas d'habitude. Sinon, tout est dit.
Un homme d'une quarantaine d'années croise un gosse qui lui ressemble étrangement... Bon, sur le papier, la confrontation entre un homme et son double plus jeune, c'est du déjà-vu. Mais après avoir vu Jean-Paul Rouve défendre ce projet dans une émission de manière plutôt touchante, j'ai décidé de me lancer. L'obsession de cet homme vieillissant pour le gamin est assez dérangeante. Le plus dérangeant au final, ce n'est pas l'obsession en soi, c'est le fait qu'on passe tout le film à se demander si c'était volontaire ou non. Le spectateur est-il censé trouver le personnage principal totalement taré ? Au final, j'en suis pas persuadé. La gêne disparaît lorsque les deux personnages se rencontrent enfin, puisque leurs scènes communes sont assez réussies. J'ai pas été convaincu par les acteurs secondaires, que ce soit Miou-Miou, Claude Brasseur ou Gilles Lellouche. Arly Jover, que je découvre dans ce film, m'a agréablement surpris, elle apporte une touche de fraicheur très agréable dans son jeu. Les deux gosses s'en sortent bien aussi. La mise en scène est assez médiocre, mais je n'attendais rien de ce côté-là... Les dialogues sont assez inégaux. Comme souvent, Benoit Poolvoerde est très juste et touchant, tellement qu'il éclipse totalement le pauvre Jean-Paul Rouve. Sa prestation n'est pourtant pas mauvaise, même s'il en fait parfois trop, mais j'espérais mieux. Au final, "Quand je serai petit" est un film assez étrange, à moitié réussi... Dommage, ça aurait pu être très bon.
Bien réalisé et bien interprété l'histoire s’empêtre tant dans des longueurs et des redites qu'on finit par bailler malgré la beauté des images et le sérieux apporté à l'ensemble.