Avis sur Dalida

On va être assez bref, car le film est mauvais. Edith Piaf et Claude François ont eu le droit à un magnifique Biopic, à la hauteur de ce qu’il représentaient (Gainsbourg était très bien aussi) mais là, on s’attaque à un autre mythe avec une ambition cinématographique proche du néant … non c’est le néant.

Pas d’histoire, pas de réflexion, pas de cinéma, c’est dommage, la réalisatrice prend le parti de traiter la vie personnelle de Dalida et franchement, c’est long, ennuyeux et très mal écrit. On navigue entre pleins d’époques et on s’y perd souvent. Les biopics cités précédemment nous faisaient vivre une histoire et travaillaient le côté personnel et professionnel (paradoxe, lien …). Creux, vain et sans idée, Dalida est pour moi un mythe et ce film ne lui rend aucunement hommage.

Le point fort, l’actrice Sveva Alviti qui est brillante et les 15 dernières minutes qu’on peut sauver.

PS : si vous ne connaissez pas sa vie personnelle, vous en apprendrez un peu plus, j’y vais un peu fort car il y avait tant de choses à dire et à mettre en scène avec une personnalité comme cela, enfin bref.

Vu en avant première Dalida est un mauvais film qui n'a absolument aucun souffle cinématographique. Un documentaire télévisé sur l'artiste aurait été plus intéressant. Restent les chansons formidables de Dalida mais autant regarder ses vidéos et écouter ses chansons chez soi plutôt que perdre son temps devant cette biopic sans aucune personnalité qui fait passer la vie de l'artiste pour une sitcom débile et artificielle. Dalida méritait vraiment autre chose surtout que la façon dont le film caricature et "glamourise" certains moments tragiques de sa vie est absolument immonde.

Schéma répétitif. Peu d’émotions donc, d’autant qu’on ressent toutes les longueurs du film. Il faut dire qu’au niveau scénario, Dalida se résume à tomber amoureuse, vivre une rupture douloureuse et recommencer. Triste et maigre portrait de cette immense chanteuse qui méritait mieux que d’être réduite à sa vie sentimentale. Reste la prestation de Sveva Alviti, bluffante dans la peau de l’interprète de Bambino.

Quand on s’attaque à une icône de la chanson, mieux vaut avoir de solides arguments et des faits concret et réel. Pour Dalida, la mise en place est un peu plus dure à se mettre vraiment dans le feu de l'action. Ici, pas de mise en scène avec strass ou paillette. On fait dans la sobriété^^. Lisa A. (que l'on avait vu auparavant dans "LOL", joue ici un rôle ou on sent qu'elle a vaguement du mal à le porter sur ses épaules (du moins pour un tel projet). Et pourtant cela démarre bien! LA réalisatrice semble tout donner dans le premier tiers pour sortir du biopic de base, puis, soudain plonge en plein dedans.. À aucun moment le long-métrage ne brille d’un éclat digne de la star, y compris lorsqu’elle est sur scène. Donc pour l'intensité qui devrait y avoir ; on peu repasser... Puis pour le reste, le schéma se montre assez répétitif avec un scénario assez vague du début à la fin (et tout cela sans réelle émotion de sa part... Faisant ressentir les longueurs du film. Un portrait qui pour le coup, s'avère triste et maigre... Car elle méritait mieux que de réduire sa vie à sa vie sentimentale (dans l'ensemble). Mais bon s'attaquer à un biopic n'est jamais chose facile, car c'est un registre dangereusement casse-gueule ou beaucoup de réalisateur ont pris la mauvaise tangente et se sont planté. Outre les qualités cinématographiques qu’il se doit de revêtir, le premier impératif est d'accrocher le public d'embler.. Mais grâce à ce film, on sent une femme douce ; avec une sensibilité amoureuse qui l'a malheureusement conduit vers une destinée tragique. Que l’on soit sensible ou non au mythe qu’était Dalida, que l’on soit passionné ou non par le personnage ou même par sa musique. Le film parvient à s’affranchir des barrières du biopic sur un sujet spécifique visant un public quand même plus "groupie" de ce qu'a été Dalida il y a plus de 30 ans. L'émotion est bien là, et elle revient sur une vie de douleur et nous "tire" les larmes ; sans que cela soit jamais "forces" (comme c'est parfois le cas). LE casting est remarquable est chacun joue sa prestation sans en faire des tonnes. Bref, le film nous récite une tragédie romanesque ; d'une femme déjà meurtrie. . Pour peu que l’on aime Dalida, le film est un hommage poignant. Dans le cadre contraire, il est un drame déchirant sur une vie cruelle faite de malheurs et de peines (comme pour pas mal de personnes en générale). Déchirant, mais tout dépend de quel coté on se place. Cela sera quitte ou double (car un synopsis un peu trop légé ou on essaie de combler la chose (et oui 2h c'est long^^)), donc même si ce qui est dit ne fait preuve d'aucune diffamation (selon moi^^). On peut quand même trouver que l'on a un peu tiré sur la corde ; alors que l'histoire qui a voulu être narré ; n'avait pas besoin d'une si longue durée. Après les fans, qu'ils aiment ou non ; se feront un plaisir de la retrouver à l'écran. Mais pour ma part, je vais sans aucun doute passer à autre chose...

Malgré la qualité d'interprétation de Sveva Alviti, les choix artistiques de Lisa Azuelos me heurtent : mettre en adéquation la chanson et ce que vit Dalida est ce qu'il y a de plus "pute" comme procédé pour provoquer un sentiment chez le spectateur. Pas LOL du tout... Un biopic c'est pour quoi faire ? Récupérer la nostalgie et la transformer en oseille... surtout quand on a rien à dire sur l'artiste, à part qu'elle était souvent malheureuse en amours ! Consternant.
En espérant que ce film incite à lire des biographies et à voir, parait-il, le long téléfilm de 2005, beaucoup plus complet et plus équilibré.

Ce film est mauvais !
On passera rapidement sur les cadrages alambiqués et la caméra tremblante;
On ne s'acharnera pas sur le scénario et la mise en scène indigents
Premier tiers catastrophique; second tiers tout juste regardable; le 3eme tiers sauve le film car la solitude de Dalida est poignante et nous empêche de nous endormir.

Seule l'actrice principale et les chansons de valida sauvent le film..
Moralité : pour 11 euros, téléchargez ses plus grands succès : vous en aurez pour votre argent !

Dalida de Liza Azuelos, réalisatrice de Lol en 2009 avec au casting à l’époque Sophie Marceau et Christa Théret, revient donc sur la grande et majestueuse carrière d’une femme adulée comme jamais Lolanda Christina Gigliotti.

Pour débuter cette critique, j’aime bien l’univers de Dalida je ne suis pas un Fan il est vrai, mais cela n’empêche en rien que c’était une immense artiste.

Je ne connaissais pas très bien Dalida, j'ai encore moins envie de la connaître. Ce film est loin de lui rendre hommage. On y voit davantage le mal-être de l'artiste et ses questions philosophiques sur l'amour plutôt que ses meilleurs titres qui sont zappés après quelques secondes d'écoute. On y voit aussi beaucoup trop la présence des producteurs de disques et acteurs secondaires qui manquent d'intérêt et pour lesquels je n'ai pas du tout accroché. L'actrice me paraît pourtant bien choisi mais les nombreux suicides qu'on voit sont à peine justifiés. Je ne pensais pas non plus qu'elle avait eu autant d'amant. Ce film a détruit l'image positive que j'avais de la star... Très décevant !

Peu de choses à sauver dans ce biopic où passent comme dans une moulinette les traumas, les succès et les hommes de la chanteuse, hélas sans vraies idées de cinéma. Malgré une séquence d'ouverture plutôt prometteuse, j'ai vite eu le sentiment de feuilleter un interminable dossier de magazine populaire: roboratif, sans réelle émotion et truffé de poncifs cent fois rabâchés, les émouvantes chansons de son répertoire en surlignage permanent du récit...La seule chose qui a fini par m'intéresser vers la fin, c'est le portrait en creux de cette femme qui semblait vouloir troquer son destin de star contre une existence normale (stabilité, amour, maternité), alors que la réalisatrice a esquissé une Dalida souvent insatisfaite et ennuyée de la vie, aux vies amoureuses multiples mais sans passion, éconduisant la plupart de ses compagnons dans des gestes froids, redoutant la solitude, l'embonpoint et les affres de l'âge mais sans jamais avoir vraiment voulu y remédier ? Selon le film, Dalida souhaitait être une simple femme, tandis que des milliers de femmes rêvaient d'être Dalida. Et cet échange proprement impossible nous confirme (s'il en était besoin) son destin de star: à jamais brillante, mais lointaine et seule.

Sérieux, les gens qui avez trouvé ça génial... Elle est morte depuis si longtemps, Dalida ou vous êtes tous Alzheimer ? Ou simplement, ça vous a rappelé (très vaguement) une époque où vous étiez jeunes ?

Perso, elle m'agaçait, Dalida, en fait. Mais là, c'est plus "j'irai cracher sur vos tombes" qu'un biopic ! Elle méritait quand même mieux que ça, vu son charisme, sa popularité, sa vie...

La comédienne (à qui on a mis des fausses dents, sans doute pour être certain qu'elle ne ressemble vraiment pas) est absolument absente, éteinte, inutile. La post-synchro est effroyable. Quant à Orlando (qui avait apparemment le final cut), il a définitivement quitté notre dimension ! Non mais sans blague, il se souvient qu'il fait 1,60 m ? Il n'y a pas de honte mais qu'il ne prétende pas que son avatar lui ressemble !

Le reste est à l'avenant. J'espérais une reconstitution de l'époque...: rien. Ou alors que des contre-sens, des anachronismes. Le pauvre magnéto amateur qui tourne au fond du studio d'enregistrement au début, la console ridicule. Eh, on enregistrait en 36 pistes, à l'époque ! Les caméras de télé : 20 ans d'avance...
Quant aux seconds rôles.... pff... L'apparition grotesque de Jacques Pessis, la réalisatrice qui se la joue Hitchcock de banlieue en apparaissant dans un plan. Ridicule... Rappelons qu'on doit à cette femme l'accent loupé juif-pied noir de Michèle Laroque dans "Comme t'y es belle". Oui, déjà gênant...
Timsit fait ce qu'il peut mais on voit Timsit, jamais Coquatrix, idem pour Perez...

Seuls Jean-Paul Rouve (et je n'en suis pas fan du tout, généralement) est étonnant et crédible en Lucien Morisse (on aurait aimé le voir dans "sa radio", cassant le disque d'Hallyday, en visionnaire qu'il se prétendait...) et Duvauchelle (l'un de nos plus grands acteurs actuels, et beau gosse, ce qui ne gâte rien) donne une belle épaisseur au dernier gigolo connu de la pauvre star.

Que dire des chorégraphies, pauvres, bien loin de la technique réelle de Dalida, des costumes cheap, alors que la très belle expo du musée Galiéra nous a montré récemment qu'elle portait des merveilles sur scène et à la ville.

Enfin, lire qu'on a viré Nadia Farès (dont le tempérament aurait surement donné quelque chose de bien plus réussi) pour garder cette réalisatrice qui n'a jamais su mettre en scène, c'est particulièrement rageant.
Bref, un topic particulièrement mièvre et sans saveur qui est une manière de saccager la tombe au lieu de rendre hommage.

Personnelement j'ai eu vraiment du mal à aller au bout du film.
Certainement du a une realisation trop lisse et superficiel. Les 45premieres minutes j'avais l'impression de regarder un feuilleton tv.
L'actrice incarnant dalida est certes magnifique, certes sa copie conforme physique, mais pour ce qui en est des emotions et du charisme, c'est celui d'un poulpe. La mort de luigi n'est d'ailleurs pas du tout credible!
On comprend mieux pourquoi elle n'a pas percé ds le cinema jusqu'a son role de dalida...
Je me suis prodondement emmerdé la majeur partie du film.
Donc au final:real tres moyenne et actrice tout autant!

En voyant ce Dalida j’ai beaucoup pensé à Cloclo que je m’étais infligé. Car le principal problème de ces biopics de chanteur c’est qu’autant il peut être agréable de découvrir la vie d’un Ray Charles en écoutant sa musique pendant deux heures, quand c’est Claude François ou Dalida cela devient beaucoup plus compliqué. Pour autant je reconnais que la vie de cette femme est un sujet de film ou de roman, une femme passionnée, pleine d’amour qui accumule les drames jusqu’à subir la vie comme un fardeau et ne plus être là que pour son publique. Son actrice principal Sveva Alviti est plutôt convaincante à l’inverse des seconds rôles comme Jean Paul Rouve, Patrick Timsit, Vincent Perez qui jouent étonnamment faux (leur première scène ensemble est assez calamiteuse). Et puis comme je le disais le pire c’est de supporter les chansons de Dalida pendant plus de deux heures, de ce point de vue c’est presque une souffrance et je redoute déjà ce que le cinéma français pourrait sortir comme biopic de chanteur populaire.

Plus ressemblante à Dalida que sa comédienne, Lisa Azuelos aurait dû jouer elle-même le rôle. Sinon, on se demande pourquoi encore un film sur Dalida, alors qu'il n'y a toujours rien sur Sheila, et rien sur Stone et Charden. Un petit intérêt toutefois se dégage de ce film somnifère à travers le personnage de Richard Chanfray, dingo intersidéral qui se prenait pour le conte de Saint Germain, personnage hélas affaibli par la morne prestation de Duvauchelle.

"La môme", "Cloclo", "Gainsbourg (vie héroïque)", les biopics sur les chanteurs francophones se multiplient ces dernières années avec un résultat pas toujours convaincant. "Dalida" se range dans cette catégorie de biopics banals et peu intéressant tant sur la forme que sur le fond. Le scénario du film manque de consistance malgré les drames qui ont secoué la vie de la chanteuse. Personnellement, ses amours compliqués et ses états-d'âme m'ont ennuyé. Peut-être à cause de cette réalisation plate et insipide qui n'injecte aucune vie, aucune émotion à cette histoire. De plus, je n'apprécie guère ce genre de construction narrative qui suit de manière quasi-linéaire, à la manière d'un documentaire, la vie entière d'une personnalité. Quant aux personnages, outre un niveau de profondeur psychologique proche de zéro, ils paraissent bien caricaturaux. Seule l'actrice Sveva Alviti s'en sort bien dans la peau de Dalida. Ce long métrage se destine davantage aux fans mais il est clair que cela ne lui rend pas hommage.

Je n'ai pas aimé ce film que je trouve finalement mauvais pour sa façon, sa mondanité, sa désespérance et son manque d'âme. Film chaotique sur la vie chaotique de Dalida déjà connue par des documentaires. J'espérais autre chose que l'attachement à une description morbide de ses déboires sous forme d'entretiens psychiatriques et d'érotisme léger récurrents. L'actrice mannequin Sveva Alviti a là un rôle sur mesure par sa ressemblance dont elle se sort bien, sa gestuelle est aussi le rappel que le playback était monnaie courante à cette époque. Le film mélange les époques clairement dans une orientation fortement orientée sur le destin tragique de Dalida et de ses amants. Le soucis est mis dans la reconstitution comme une légitimité d'exactitude en contraste avec le va et vient temporel. Nada ou presque sur la chanteuse et son talent vocal, juste quelques brides d'information et des extraits de chanson. Entre névrose et psychose le film est comme une descente aux enfers mondaine et ne met pas en relief un caractère plus attachant de la chanteuse. Ses pensées, son optimisme, son individualisme et ses tourments rattachés à son enfance tout cela est délivré à travers des événements où le tragique a la part la plus grande et ne donne pas d'âme étant une sorte d'étalage malsain, voyeuriste dans la forme complexe à suivre du film..