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Patjob
20 abonnés
548 critiques
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4,5
Publiée le 7 août 2023
« Gilda » apparaît comme une météorite mystérieuse, sombre et lumineuse, dans la filmographie de Charles Vidor, dont aucun autre film n’a laissé de traces dans la postérité. C’est un sommet du film noir à l’atmosphère vénéneuse, tourné avec un grand sens de la mise en scène. Les rapports entre les trois personnages principaux sont trois types de rapports bien différents, d’une grande complexité psychologique, relevant quasiment de la psychanalyse. Ces relations pleines de mensonges et de manipulations donnent lieu à des dialogues incisifs et savoureux, car presque toujours à double sens ou en sous-entendus. Il serait vraiment dommage de réduire ce grand film aux prestations chantées et dansées de Rita Hayworth, il est vrai extrêmement fascinante.
C'est dans une splendide version restaurée que j'ai découvert la fameuse « Gilda » dont j'avais si souvent entendu parler. Je connais mal les films noirs des années 1940 et je ne savais donc pas trop à quoi m'attendre. Le début m'a d'ailleurs un peu inquiété car il ne se passe pas grand chose d'intéressant au cours du premier quart d'heure. Et soudain, à la 17ème minute très exactement, Rita Hayworth fait son apparition à l'écran. Elle fait un mouvement de tête sublime et remonte la bretelle de son déshabillé et voilà, je suis définitivement amoureux d'elle. Sa présence est si lumineuse qu'elle explose littéralement à l'écran éclipsant tout autour d'elle. Il faut bien reconnaître que le scénario n'est pas un modèle du genre mais ça n'a pas la moindre importance... Seule la Star compte, le film est construit pour elle, autour d'elle et ses deux pauvres prétendants peuvent bien faire ce qu'ils veulent pour briller à ses côtés, ils sont définitivement éclipsés par l'aura de l'actrice. A 27 ans, elle joue le rôle de sa vie, une femme fatale, provocatrice et séduisante qui ne peut laisser personne insensible. Il paraît qu'une copie du film a été enterrée aux pieds de l'Himalaya pour la postérité. J'estime cet hommage amplement mérité et j'y adhère sans aucune retenue.
Bien qu'il ne fasse pas partie de mes classiques préférés, Gilda est un film phare des années 40. Icône de l'après-guerre, Rita Hayworth reste le fantasme de toute une génération, elle transcende l'écran de son charisme et sa beauté.
"Gilda", c'est avant tout Rita Hayworth. Son magnétisme gomme, dès sa première (et mythique) apparition dans le film, un scénario trop attendu et une mise en scène trop mollassonne. Qu'importe, Rita en Gilda reste gravé dans nos mémoires de cinéphile pour toujours.
Enorme classique, archétype de l'age d'or hollywodien, "Gilda" est à voir pour maintes raisons. Le film de Charles Vidor (dont c'est la seule oeuvre réellement passée à la postérité)parvient à méler le film de gangsters avec un drame amoureux, le tout avec la splendeur des images de ces grands classiques inlassables ("Casablanca" n'est pas si loin). Le long métrage ouvre la voie, je pense, à un type de personnage qui va fasciner le spectateur dans de nombreux films : la femme fatale. Gilda, c'est une femme qui est convoitée par tous, et qui sera au centre de toutes les actions du film, ou presque. Gilda, c'est surtout Rita Hayworth dans le rôle de sa vie. Un personnage inoubliable, tant par sa beauté que par la justesse de son interprétation, et qui permet à chaque plan où elle apparait d'acquérir une dimensions supplémentaire. D'ailleurs les autres acteurs ont du mal à trouver leur place face à la grandeur de l'actrice principale. La mise en scène reste très classique mais on l'oublie aisément car elle est caractéristique de l'époque et de ce que l'on aime de cette époque. Une mise en scène efficace et qui le temps de trois ou quatre séquences s'envole pour crééer des images inscrites dans la mémoire du cinéphile. Les dialogues sont très réussis et permettent de grands échanges entre les acteurs. Le scénario comporte ce qu'il faut de rebondissements et d'émotion pour que l'ennui n'apparaisse jamais. On reprochera peut être quelques longeurs malgré tout. Cela n'empêche que "Gilda" fait partie de ces films de jadis qui nous replonge dans une époque que beaucoup aimeraient revivre !
Ce classique du cinéma américain des années 40 fait la part belle à R. Hayworth, que je voyais peut-être pour la première fois. Son visage plutôt sévère ne m'a pas fait la meilleure impression dans un sens et j'ai préféré la performance de G. Ford, que j'ai peut-être du aussi voir auparavant, bien que je ne m'en souvienne pas. Dans ce film, il y a tous les ingrédients auxquels on peut s'attendre: de l'amour, de la haine, une pointe d'exotisme et une pincée de mystère. Je n'ai pas été emballé à 100% par ce film, disons qu'il ne m'a pas déplu mais sans plus.
Film intéressant bien qu'ayant beaucoup vieilli (le jeu des acteurs en particulier). Par contre, on comprend pourquoi Rita Hayworth est devenue après guerre un pareil sex symbol, et c'est tout l'attrait du film.
Un classique, pas un chef d'oeuvre mais pas réductible au "film qui a fait de Rita Hayworth un sex-symbol" bien qu'elle soit d'une sensualité hors du commun dans ce film. A part ça, c'est un film cash, très bien porté par Glenn Ford qui tient le premier rôle et la voix off. L'histoire du chat et de la souris entre Rita Hayworth et Glenn Flord est captivante et subtilement mis en (ombre et) lumière à mesure que l'on évolue dans ce monde du jeu. Les acteurs sont tous bon, la réalisation est assez belle (malgré quelques plans dont un travelling pendant le carnaval trop gros plan et pas assez audacieux) bien qu'elle paraisse un peu dépassée quand cet univers du Casino nous rappelle les grands films de Scorcese, mais c'est évidemment une autre époque (et peut-être un réalisateur d'une autre dimension artistique aussi)... En tout cas, c'est un film de qualité qu'on redécouvre aisément avec plaisir
Rita Hayworth est splendide, les comédiens sont bons, les décors et les costumes sont somptueux et la mise en scène joue très bien des hombres et des lumières. A part ça l'histoire, et même le personnage de femme fatale, sont passablement artificiels. Le cinéma est du spectacle, en l'occurrence il ne révèle pas grand chose...
Tourné dans l’immédiat après-guerre sur un scénario partiellement improvisé – et ça se voit – un film à la gloire de Rita Hayworth, sublime en femme fatale, bénéficiant d’une mise en scène efficace et d’une photo de haut niveau.
On ne retient de ce film que Rita Hayworth tellement elle requiert l'attention elle est sublime élégante et provocante si bien que finalement l'intrigue du film passe en second.
Un vrai classique. Rita Hayworth et Glenn Ford magnifiques dans leur jeu et physiquement. On sent cette tension sexuelle permanente en eux. La photographie et l'image dans le film sont excellentes.
Maintenant je comprends mieux mon papa quand il parlait de Gilda... Évidemment, la magnifique Rita que je n'avais pas vraiment remarqué à cause de ma jeunesse et les autres actrices de ma génération. Je viens d'être scotché devant ma télé par sa beauté dans ce film. Effectivement on peut dire quelle est et restera un sex symbole.