Derniers Avis : God Bless America - Page 15

Tres bon film, en faite la version moderne de Chute libre de
Joel Schumacher de 1993. Avec une architecture de Super de
James Gunn (II) de 2010. Voila si vous aimez l'un des trois vous aimerez les deux autres.

Je ne vais pas m'étaler dans une analyse exhaustive du film, les critiques précédentes le font avec bonheur, je veux juste dire que quand vous regardez GBA, ayez l'intelligence de dépasser la forme, et de vous attarder sur le fond, car tout est là. Les meurtres et la violence (quasi) gratuite n'étant là qu'un cheval de Troie pour nous asséner la vraie bombe du film : les dialogues. D'une intelligence et d'une lucidité rares de nos jours, ils tranchent encore plus violemment que les actes atroces de nos assassins débutants, le dialogue du héros avec son collègue de travail représente à lui seul un monument de la critique du système médiatique Américain. Un des films les plus subversifs que j'ai vu depuis des années.

J'ai trouvé ce film vraiment intéressant qui plus est, partage certaines de mes opinions quant aux excès américains montrés ici et que l'on peut retrouver bien ailleurs.
Les acteurs y jouent très bien et on en arrive même à trouver normal voire compréhensible leur extrême croisade.
Je m'attendant à voir un film plutôt moyen mais il se trouve qu'il m'a particulièrement plu et je peux même le compter dans ma liste de films qui m'ont le plus marqués.
Très bon film. Sans aucun doute.

J'ai adoré !!!
Film plein de punch et de brio pour mettre une grosse claque à notre civilisation occidentale décadente !!!

Avec "God Bless America" on se trouve entre un "Kick-Ass" et un "Red State", c'est à dire une histoire décalée, un peu Rock & Roll faisant l'autocritique des mœurs Américains.
Bob Goldthwait ne lésine pas sur les dialogues en critiquant vivement l'état d'esprit des Américains mais pas que...certains de ses confrères en prennent eux aussi pour leur grade !
Vous l'aurez compris, pas de langue de bois avec ce Road Movie sur fond "d'épuration éthique", à la fois drôle et barré même si parfois quelques lenteurs viennent atténuer la cadence du récit.

Magnifique. Juste un des plus beaux films que j'ai vu récemment.
Non content de critiquer efficacement notre société, ce film remet tout simplement en question notre mode de vie ...
Après, certains peuvent le trouver borderline sur 2 ou 3 passages ... Mais il vaut vraiment le coup.
Mon coup de coeur 2013 (oui, il est sorti y a deux ans, je suis au courant ...)

Le genre de film qu'il fait bon de visionner ! Un film américain indépendant qui sort des sentiers battus. Son atypisme dans le paysage cinématographie moderne propose pourtant une idée assez connu de tous: cette envie de tuer toutes ces personnes qui nous manquent de respect, ces personnes pourries-gâtées ou ces crétins de base que nous croisons à longueurs de journées !
Nos héros, êtres tourmentés et incompris d'une société qu'ils vomissent et qui le leur rend bien de par son incompréhension sont nos Bonnie & Clyde et nous offrent un road trip sanglant plutôt plaisant. Tant cette société leur en veut, tant leurs victimes sont exaspérantes, on ne oublierait presque la gravité du thème à considérer cela comme des normalités. Oui, le meurtre est vécu comme une normalité, un échappatoire inévitable.
En prenant soin d'égratigner tout les aspects nauséabonds de notre société moderne (manipulation, moqueries, société de consommation, matérialisme, apogée de la TV réalité et de sa stupidité, deshumanisation, importance de l'internet et des réseaux sociaux ...), God Bless America propose une réflexion honnête et franche, sans concession sur notre environnement, sur nous, sur nos agissement. Car ce film a le pouvoir de nous propulser dans la peau des victimes en qui on se reconnait, mais aussi dans la peau de ce bon vieux Franck, qui extériorise cette violence et cette colère accumulée dans les aléas de la vie et la prise de conscience de la dérive aberrante de la société américaine.

Quatrième long-métrage du comédien Bobcat Goldthwait, God Bless America est de ces films indépendants qui surprennent par leur audace. L’idée de base est simple, mais d’ores et déjà convaincante. Atteint d’une tumeur au cerveau, Frank souhaite mettre fin à ses jours. Avant cela, c’est avec les armes qu’il décidera d’épurer cette stupide Amérique qui baigne dans la téléréalité, les conversations futiles et la méchanceté. Il sera ensuite rejoint par la jeune et mignonne Roxy, dont le dessein s’avère guère moins sanglant. Contrairement à ce que l’on peut lire un peu partout, le long-métrage n’est pas (du tout) un « pop-corn movie déjanté » ou je ne sais quoi du genre. Ne voir que l’aspect comique de God Bless America revient à omettre sa faculté à faire réfléchir le spectateur, car le film demeure avant tout un état des lieux sur les Etats-Unis et, plus vastement, tous les pays capitalistes du globe. C’est une invitation à songer à notre condition, nous, petits mortels embrigadés dans ce monde régi par les médias. Bien entendu, c’est avec un regard « détendu » que Bobcat s’attarde sur ce côté peu glorieux des USA, lourd bilan de ce rêve américain qui tournerait davantage au cauchemar. Des petites pisseuses mécontentes de leur dernière voiture jusqu’au dernier des présentateurs vicieux, nos deux serial killer n’épargnent pas grand monde. Deux voies s’offrent alors au spectateur, qui peut se reconnaitre dans les tueurs comme dans les tués. Libre à lui de faire appel à son second degré ou de se sentir sali, insulté, humilié… Quoiqu’il en soit, God Bless America et ne fait en aucun cas l’apologie des armes comme l’explique gentiment le réalisateur, végétarien revendiqué. Au contraire, cette œuvre serait patriotique, nostalgique d’une société à la dérive qui ne se préoccupe que du couple de Brad Pitt et du loser d’American Idol (rebaptisé American Superstarz pour le coup). Avouons-le, cette escapade s’avère des plus plaisantes, aux côtés de deux Bonnie & Clyde des temps modernes très bien interprétés. Dans la peau de Frank, c’est un Joel Murray désabusé qui nous est présenté – dans un jeu d’acteur aussi flegmatique que celui de son ainé. Autrement dit, c’est un rôle qui lui va comme un gant que cet américain cynique et blasé, rêvant secrètement de flinguer le bébé du voisin à coup de fusil à pompes. Dans le premier rôle féminin, Tara Lynne Barr – aussi sanguinaire que jolie – apporte une certaine fraicheur à ce God Bless America qui emporte déjà tout sur son passage. L’énergie de la jeune fille provoque un certain contraste plutôt drolatique, avec l’inflexibilité de Joel Murray – qui transparait même dans les interviews autour du film. Enfin, God Bless America ne se laisse pas avoir par le piège majeur d’une satire cinématographique : son humour et sa dérision ne servent aucunement d’excuse à négliger l’esthétique, qui s’avère assez plaisante. La mise en scène est ingénieuse et certains plans sont même très réussis. La gestion du temps et de l’adrénaline s’avèrent contrôlées et l’ensemble passe bien vite. De même que sur le plan sonore, God Bless America dépote, avec une bande-originale qui parvient parfaitement à s’adapter aux différents tons arborés par le long-métrage. En d’autres termes, un film de qualité. Dans ce God Bless America, on peut voir un défouloir. Une catharsis. Un objet filmique qui aurait un effet antistress. Bref, une belle occasion de gueuler haut et fort toutes ces vilaines pensées qui peuvent nous assaillirent de tous les côtés, au cours d’une journée complètement ratée…

J'ai bien aimé ce film, je l'ai trouvé cool et j'ai pas mal ri, et pourtant je n'ai vraiment rien à en dire. Du coup je n'en dirai rien, je me forcerais si je le faisais. Juste que le concept est sympa mais qu'il aurait vraiment pu être mené d'une façon plus déjantée. Peut-être que la forme ne s'est pas assez mêlée au fond.

Qui n'a jamais rêvé de tuer une personne car celle-ci vous manquait de respect où avait un comportement des plus agaçants ou encore parce qu'elle était pourri gâté et ne mesurait pas la chance qu'elle avait d'être pété de tunes ? Ne soyez pas de mauvaise foi, on en a tous espérer au moins une fois dans sa vie que quelqu'un meurt (même sur un coup de colère).
Et bien c'est de ça que parle le film de Goldthwait God Bless America, du déclin de la société actuelle ainsi que ces personnes qui en font partie et de l'envie de faire un peu le "ménage".
Véritable film indescriptible car mélangeant tout les genres avec brio, alternant comédie, drame, road-movie sanglant, satire sur la société américaine (l'Amérique en prend plein la g*eule) qui fait longuement réfléchir sur nos comportements de tout les jours.
Ça va parfois très loin dans la violence (la scène dans la maison de Chloe et celle dans le cinéma sont osée) mais comme c'est au profit d'un propos tellement véridique ça passe très bien (de plus l'humour quasiment omniprésent nous fait un peu oublier la violence des séquences).
Mais au-delà de cela se trouve l'amitié entre Franck et Roxy à la fois touchante et dure, mais sans jamais tomber dans la niaiserie ni dans le drame "facile" qui ne serait rien sans les formidables acteurs, d'un côté Joel Murray (petit frère de Bill et père d'Andy Murray... non pour celui-ci je déconne) qui est parfait en citoyens américains dépressifs qui ne comprend plus son pays dans lequel il vit et de l'autre la jeune Tara Lynne Barr, véritable révélation du film, elle m'a beaucoup fait penser à Chloe Grace-Moretz dans le rôle d'Hit-Girl dans Kick-Ass, son personnage est très bien approfondi et l'actrice l'incarne avec brio et sincérité.
Une chose est sur, il fallait avoir des cou*lles pour réaliser un film et pareil, Bob Goldthwait nous a prouvé qu'il en avait,
God Bless America est la pépite de 2012 qui n'a pas peur de mettre en évidence les défaillances actuelles de la population (et elles sont nombreuses) tout en créant une très belle histoire d'amitié entre deux individus un peu perdu autour de cette abrutissement auquel on a droit dans la vie quotidienne (les émissions de télé-réalité).

Une très bonne surprise.
Le film fait réfléchir et c'est déjà pas si mal.
Un peu de violence gratuite, mais bien dosée.
Et un très bon jeu d'acteur.
A voir, vraiment.

Cette critique de la société américaine désigne la télévision
comme la source de tous les maux. Mais c'est une source qu'il est facile de
tarir en appuyant sur le bouton éteindre de la zapette... à moins qu'il ne
soit déjà trop tard pour bon nombre de téléspectateurs ?

Un americain qui realise un tel film , lucide sur la decadence de son propre pays , de la stupidite de la tele americaine et des comportement infantile qui en decoule , de la futilite , de la mechancete , de la grossierete ou de l'incivisme de sa population est impensable.Pourtant ce film existe et c'est un ovni pour ce pays.Mais attention , en France , nous n'en sommes vraiment pas tres loin...

Le pétage de plomb en version américaine, ça donne une belle tuerie en bonne et due forme. Au delà d’être une sorte de « Deux jours à tuer » en (beaucoup) plus violent, God Bless America cache un beau contre-pied et une opposition claire, nette et justifiée aux médias (principalement concernant le fond des émissions TV). Bien que marqué par des personnages qui ne comprennent pas le monde qui les entourent, le film banalise le meurtre (l’opposition est ici un peu floue) en utilisant une ironie omniprésente. Maniant bien l’humour noir, Bobcat Goldthwait réalise une satire politique engagée et intéressante en fournissant une bonne réflexion sur la société américaine de nos jours.

Consternant ! Sans intérêt, mal réalisé, mal joué, scénario catastrophique. Malheureusement, je ne m'en suis rendu compte qu'au terme d'une heure de visionnage, mais je suis allé jusqu'au bout, pour essayer de voir s'il y avait quelque chose à sauver. En vain... On est loin bien loin du flamboyant ''Tueurs nés".