Avis : Nous York - Page 8

Les deux réalisateurs en herbe auraient mieux fait de rester sur le succès de leur premier film. Au lieu de cela, ils nous sortent un gloubiboulga indigeste qui souffre de la comparaison avec tous les films dont il semble s'inspirer. Reste une complicité évidente entre les protagonistes, une bo sympa et un Manu Payet au sommet de sa forme en 2012. On ne peut pas gagner à tous les coups, et le succès surprise de "Tout ce qui brille" semble déjà bien loin. Dommage.

Cette fausse suite du bon film "Tout ce qui brille" n'est pas franchement une réussite, en particulier parce qu'elle a perdu la dimension sociale et l'humour du premier opus. Ici, l'essentiel de l'intrigue se résume à voir 3 acteurs déambuler de manière très touristique dans New York, avec tous les clichés possibles et imaginables, et de temps en temps se parler et échanger avec leurs amies. Le tout est gâché par un faux rythme très agaçant, quelques blagues franchement lourdes et trop de passages musicaux qui meublent un scénario trop vide. C'est vraiment dommage car les 3 acteurs sont bons, du connu Manu Payet au très prometteur Lecaplain en passant surtout par l'hilarant Nader Boussandel, vraie révélation et réussite du film. Beckthi et Nakache sont hélas moins convaincantes, la première peu à l'aise en anglais et la seconde trop centrée sur la réalisation. Il faudra se contenter de quelques bons dialogues, de passages réussis (la chanson avec les personnes âgées, au magasin japonais, ...) et de rares moments où le film parvient à montrer sa finalité, à savoir l'amitié et la situation de jeunes en recherche de ce qu'ils aiment, avec leurs doutes et leur réussites. On passera sur certaines bizarreries (se payer 4 billets retours avec une paire de chaussures, la question du logement, certaines incohérences dues à la différence de langue, le conflit de départ étrange à la fête où Beckthi semble être mitigée sur la venue de ses amis, ...) pour apprécier cette virée très inégale à New York.

Ce film ne va pas plus loin qu'une virée touristique à New York. Aucune réelle histoire, on regarde les images comme un reportage sur cette belle ville, en se demandant si ce film n'est pas sponsorisé par Obama lui même comme un bon guide touristique. Le pire est que d'un coup ce film tombe dans le pathos ce qui n'est en aucun cas ce qu'on attend quand on décide d'aller voir ce type d'oeuvre. Rien ne se passe et ça devient limite fatiguant, tout comme le générique qui à vouloir trop en faire ne fait rien. Bref un gros pétard mouillé sans aucun intérêt où on devient vite désintéressé de ce qui arrive à ce groupe d'amis qui semblent bien entres eux et ne cherchent pas à nous impliquer. L'arnaque du moment.

comment ont ils trouvé le budget pour faire ce film... ? j'avais plus ou moins apprécié tout ce qui brille, mais nous york, c'est le néant total. Le film ne raconte absolument rien. aucune problématique, aucune intrigue. le vide absolu.... incapable de le voir en entier. les acteurs ne sont pas dirigé donc très mauvais. ils sont par moment inaudibles. un véritable navet

« Tout ce qui brille » était un bon téléfilm.
« Nous York » est un téléfilm médiocre.

½ étoile de plus car il n’y pas trop de vulgarité.

Très bon moment de détente. J'ai ri et j'ai versé plusieurs fois ma larme.
j'aime beaucoup la sensibilité de Géraldine Nakache qui aborde, très subtilement, des sujets dans lesquels tout le monde peut se retrouver.
Le jeu des acteurs est d'une grande justesse et ils étaient tous à leur place.
Je ne comprends pas les critiques acerbes qui, pour ma part, sont totalement injustifiées.
C'est un très bon film et je me demande vraiment si nous avons vu le même !!

La bande-annonce semblait prometteuse ; le casting de "Tout ce qui brille" au rendez-vous pour une virée dans une Big Apple multicolore. J'avais déjà pas rigolé avec "Tout ce qui brille", trop "girly wesh-wesh" à mon goût, mais là, bien que le scénario ait des tendances plus dramatiques, je me suis tout simplement ennuyé. La grande et unique originalité du film réside dans son décor américain gigantesque, si différent de nos paysages français. L'histoire : trois amis trentenaire s'envolent vers New-York pour retrouver leurs deux amies d'enfance. Mais bien vite, la joie des retrouvailles laisse place au malaise. Le scénario ouvre les voies mais ne s'étend pas dessus, fournissant ainsi à chaque personnage un bagage important. Entre les deux filles qui ont chacune un emploi bancal (une est assistante d'une star de cinéma, l'autre s'occupe de personnes âgées), l'un qui tombe sous le charme d'une belle blonde américaine, l'autre qui ne parle pas un mot d'anglais et commence toutes ses phrases par "to the" et le dernier, dont le rôle m'échappe, surprotégé par sa mère... Les dialogues manquent totalement d'efficacité, on s’ennuie ferme. S'il fallait faire le tri, la moitié des répliques sont à jeter à la poubelle, et ce, malgré l'entrain et la bonne mine des comédiens. Ce qui a le plus retenu mon attention, c'est le générique de début avec le nom des acteurs inséré dans une prise de vue de la ville en hauteur ; le montage est carrément super! Mais ça s'arrête là. Les sentiments sont plats, on ne rigole jamais et on ne pleure non plus pas car rien n'est vraiment approfondi, ce qui fait qu'on survole tout en s'ennuyant. Cependant, le malaise ne fait que s’accroître entre les personnages, ce qui fait qu'on assiste à une bonne partie de déprime, les personnages se font la gueule et on ne sait pas pourquoi. Les acteurs ne sont pas au meilleur de leur forme : Géraldine Nakache est froide comme pas deux et donne une très mauvaise impression d'elle-même car je trouve qu'on a l'habitude de la voir ainsi, Leïla Bekhti s'en sort par des larmes et des fou rire tandis que le tandem des garçons ne fait absolument pas rire. Manu Payet se la pète et n'est pas plausible un instant avec son anglais infiltré. Mais je sais une chose, tout ça est à cause de l'arrivée des garçons, sans eux tout aurait continué comme avant et là, les filles semblent ne pas s'en rendre compte... Mais le film porte une réflexion mélancolique sur les amitiés usées, la vie qui passe à une vitesse folle et les changements qui ne peuvent s'empêcher de bousculer notre quotidien, à l'inverse de "Tout ce qui brille" (même si on retrouve le parler "wesh" et verlant de la première réalisation qui fait parfois mal aux oreilles : "t'es ma roeus? Mais oui, je suis ta roeus, qu'est-ce que t'as?" C'est assez immonde) . La réalisation manque cruellement de tenue et d'originalité, même si le cadre est parfait!

Une arnaque comme c'est pas permis. Un groupe de potes qui vont à New-York et qui ne font .... RIEN. Et un film de plus sans aucun scénario, un ! Juste un alignement de "gags" vaseux. J'ai souri deux fois grand max.

Nous York apparait comme une fausse suite de Tout ce qui brille. Les réalisateurs reprennent les mêmes acteurs et transposent une histoire à NY. Les réalisateurs ont certainement voulu surfer sur la réussite de leur premier film, bien mauvaise idée.

Le film est raté. On a l’impression de voir le film de vacances de Géraldine Nakache et ses amis à NY. Maintenant si l’intérêt principal du film c’est de voir une bande d’acteurs qui ont trouvé l’opportunité d’aller à NY au frais de la production c’est réussi.

Les clichés sont à foison et insupportables. Les dialogues sont nuls. Les situtations sont prévisibles tout comme les semblants de blagues. La palme d’or de l’insupportable revient au personnage de Nabil qui balbutie 3 mots en anglais, toujours les mêmes pendant toute la durée du film. Je suis curieuse de savoir depuis quand un personnage comme celui ci existe !!!

Et puis c’est invraisemblable. Une bande de potes à NY dépensent sans compter avec un budget minimum de départ. Ils ne font rien de leur journée. Ils n’ont aucun intérêt pour la ville hormis les endroits qu’ils reconnaissent pour les avoir vu dans des films. Le comble c’est qu’ils arrivent à se loger dans des appartements luxueux. Et le clou du film, la vente d’une paire de Nike à 5000 dollars arrivent à payer 5 billets retour sur Air France réservés à la dernière minute ! pas mal non ?

C’est quand même dommage qu’avec un budget de plus de 10 millions d’euros, on arrive à ce navet. Rien ne sauve cette pitoyable comédie. Autant Tout ce qui brille, sans être un chef d’oeuvre, avait été une agréable surprise autant celui est indigérable

http://framboisemood.wordpress.com/

Film d'une trop grande legereté , trop rarement drole et inutile.

Je n'ai pas accroché avec le film et son scénario (les scénaristes n'étaient pas vraiment inspirés). J'ai juste aimé quand ils chantent du Diam's et la scène avec la belle Sienna Miller qui pète un câble. Il n'y a quasiment rien de drôle et ça manque de rythme. Et puis on ne sait pas vraiment ce qu'on a voulu nous raconter avec film.

Soyons honnête, Nous York de la lady Nakache ne mériterait peut être pas un "BIEN" sur mon échelle de valeur Allociné.

Mais franchement, que peut on vraiment reprocher à cette comédie (bien plus dans l'air du temps que la plupart des autres films illustrant les trentenaires d'aujourd'hui) si ce n'est une légèreté carrément moins outrancière que les innombrables comédies pour bobos servies avec une régularité quasi métronomique et facilement encensées par des critiques dont elles flattent bien commodément l'égo.

Alors quoi?

Certes le film ne révolutionnera pas le septième art, mais a au moins le mérite de présenter des personnages attachants, bien plus proches du réel avec leurs déboires financiers, leurs candeurs désabusées et leurs espoirs de vie facile (adroitement contrastés par des assholes friqués en tout genre made in Youaissai, Sienna Miller en tête) que les quelques critiques Parisiennes s'imaginant être pertinentes en rejetant tout ce qui diverge d'avec leurs propres normes.

En cela, et encore une fois, le duo Bekhti/Nakache fonctionne à merveille et il serait malhonnête de ne pas leur concéder au moins ce point là.
L'intrigue quand à elle ne démérite absolument pas non plus, celle ci offrant de part sa simplicité et son absence de misérabilisme un support idéal, retranscrivant plutôt bien la magie d'un premier voyage aux States, sevrés à la culture de l'oncle Sam que nous sommes pratiquement tous, et le coté illusoire que la condition de touriste procure.

Reste un sous texte assez juste sur les dangers du travestissement social (hélas parfaitement d'actualité) ou comment se renier lentement pour calquer les moeurs déglingués des pires crevures, malheureusement soutenues par un système faisant la part belle à la flopée de crasseu(ses)x narcissiques érigées en icônes ne devant bien souvent leurs popularités qu'au fait d'être bien nées.

D'où l'accueil frigorifique de ce film par les critiques sans doute.

Comme quoi, en y réfléchissant, il mérite peut être bien cette notation finalement...

Pour un film français, ce n'est pas si mauvais ! Même si la première heure est insupportable (dialogues à chier, blagues pas drôles, scènes à couper, mixage du son horrible), passé ce cap, le film est plutôt touchant et les acteurs semblent sincères (Leila Bekhti, Géraldine Nakache et Manu Payet jouent vraiment bien.) Finalement, beaucoup de thèmes sont traités, parfois de manière juste (les sentiments) même s'il s'agit le plus souvent de clichés (amitié, décisions sur coup de tête, relations, mort). 2,5/5.

Le succès surprise de "Tout ce qui Brille" aidant, le duo Hervé Mimran / Géraldine Nakache pose bagages et caméras dans la ville qui ne dort jamais. Trois trentenaires y viennent faire une surprise à l’une de leurs amies d’enfance pour son anniversaire et passer une semaine de vacances. Sur place, le rythme et le style de vie va complètement les déboussoler et ce qui aurait dû être des retrouvailles nostalgiques entre amis d’enfance se mue en une galère de tous les instants… L’histoire diverge mais la dynamique et le thème principal restent les mêmes : s’extirper de sa condition pour aspirer à une vie plus riche et rythmée que nos aînés. Ici la bourgeoisie parisienne est remplacée par le rêve américain en somme. Au casting la bande demeure inchangée comme si Géraldine Nakache avait envie de se créer une véritable famille de cinéma et ainsi offrir une ambiance plus conviviale ou plus authentique. Certains y sont irritants, d’autres sympathiques ou bien gentiment lourds mais le rayon de soleil de ce film reste le personnage de Madame Hazan, très bien écrit et interprété par Marthe Villalonga. Malgré de bons moments passés le résultat final est très brouillon, notamment dans le montage du film qui perturbe toute notion temporelle rendant l’enchainement très laborieux. Au sortir de "Nous York" il paraît évident que la déception générale entourant ce long-métrage trouve son origine dans un scénario faisant finalement trop écho au premier et une communication trompeuse jouant sur ce facteur, certainement pour réaliser plus d’entrées.

Je comprends aisément que l'on puisse être déçu après avoir vu "Nous York". Mais, il ne faut pas oublier que le tout reste une comédie et je dirai même une comédie dramatique. Alors, oui, peut-être que Géraldine Nakache n'est pas très à l'aise dans ce domaine mais elle en reste, néanmoins, une bonne réalisatrice. Avec ce casting, il est vrai que l'on pouvait s'attendre à plus de fourberies, de scènes comiques mais je pense que le mot d'ordre de "Nous York" est l'amitié et non la blague. Alors, oui, il y a des moments un peu plus mous que d'autres mais je pense que c'est ce côté vrai qui donne à ce film un certain charme. De plus, la ville de New York n'a pas été peinte comme on a l'habitude de la voir dans certaines séries ou films. C'est un New York vrai (qui retombe dans les clichés à certains moments) qui nous est montré et rien que pour cela ce film mérite plusieurs étoiles. En somme, on passe un agréable moment (la durée du film est bonne) mais on peut en sortir légèrement déçu si on s'attend à rire toutes les cinq minutes !