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    Terraferma
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    3,5
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    63 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 septembre 2012
    Sur une ile italienne qui vit du tourisme viennent s échouer des clandestins que la mer n a pas gardé pour elle . Les accueillir ou les rejeter au risque d aller contre la loi, mais que penser d une loi qui laisse mourir les autres et jusqu ou doit aller le protectionnisme . Beau sujet.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 mars 2012
    Emanuele Crialese, dont j'avais adoré et vu plusieurs fois "golden door", nous propose aujourd'hui "terraferma" mon véritable coup de coeur de cette semaine, un film bouleversant, une fable qui vous prend aux tripes et au coeur, qui nous raconte des histoires et des drames au coeur de l'actualité, et dont la dernière image est un espoir... Le film est porté par des comédiens lumineux dont l'extraordinaire Filippo Pucillo ... A noter la version de "le vent l'emportera" de Sophie Hunger en générique de fin.... Un très grand film !!!!!
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    19 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2012
    Après "Eden a l'Ouest" de Costa Gavras et "Le Havre" de Aki Kaurismaki ainsi que l'influence de "Welcome" de Philippe Lioret nous arrive "Terraferma" qui traite aussi sur le drame de la confrontation des, mal nommés, premier et troisième monde, dans une petite île italienne dont ces habitants pêcheurs essaient de s'en sortir avec le tourisme, vu que la pêche ne donne plus de quoi survivre. Les roles de Filippo, le jeune en apparence un peu simplet mais qui révélera vers la fin une réelle complexitée et le grand père qui montre le visage le plus noble de la nature humaine, son les plus remarcables du film. La séquence émotion est celle de la mère qui encarne le pragmatisme quelque peu méchant (au début) et l'immigrante réfugiée chez elle, au moment de partir. Une belle photographie et une correcte mise en scène complètent le jeu d'acteurs (certains, amateurs) et quelques défauts de débutant mais qui n'enlèvent en rien l'intérêt de ce
    film.
    film.
    norman06
    norman06

    295 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2012
    Beau drame humain et social, dans la veine de "Welcome". Un discours salutaire en cette période de xénophobie assumée mais le cinéaste n'oublie pas la subtilité du scénario, dans une atmosphère baignée de tragédie antique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 mars 2012
    Film d'une beauté et d'une justesse admirable!!! Un nouvel opus d'Emanuele Crialese qui met une nouvelle fois les valeurs humaines au devant des impératifs moderne avec une portée politique toute en subtilité...A voir!!
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mars 2012
    Emanuele Crialese nous apporte à nouveau une bonne surprise qui, malheureusement, comme ses deux précédentes réussites, seront peu distribuées en France. Cette belle pépite issue du cinéma indépendant transalpin traite un sujet délicat que les méandres politiques que connaissent actuellement l’Italie a mis sur le devant de scène: L’immigration clandestine arrivant en masse grâce à les radeaux traversant difficilement la méditerranée. En axant son récit sur le quotidien des pêcheurs locaux confrontés à cette situation, et ce manière facilement qualifiable de naïve, il donne une tournure humaniste à son film sans jamais prendre réellement parti. Ce manque d’engagement s’accompagne malheureusement d’une émotion qui ne se ressent que dans le jeu plein d’intensité du personnage de Sara interprétée par une femme ayant réellement connu le statut d’immigrée clandestine.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 mars 2012
    "Terraferma", un énième film sur l'immigration clandestine ? Oui et non. Tout d'abord car ce n'est pas le seul sujet du film, Emanuel Crialese s'attardant assez longtemps sur la vie des pêcheurs de Lampedusa, entre tradition (la pêche) et la modernité (le tourisme). Quand il s'intéresse au sujet principal de son film, Crialese connaît des degrés d'inspiration divers : la séquence d'introduction est maîtrisée mais les scènes avec la mère éthiopienne sont inégales. La scène centrale, de nuit et en pleine mer, est indéniablement marquante, le drame social prenant d'étranges tonalités de film de zombies. La séquence suivante, malheureusement, tout en ralentis larmoyants, montre la limite de la démarche de Crialese, qui semble ne pas assumer son parti pris initial, et c'est bien dommage. Les scènes qui suivent, jusqu'à la fin, sont beaucoup trop convenues et court-circuitent un film qui était pourtant plutôt bien parti. Reste un format Scope indéniablement aussi bien utilisé en pleine mer que dans un garage étriqué.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    39 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2012
    Une famille pauvre de pêcheurs sur une petite île au large de la Sicile tente de joindre les deux bouts en offrant des chambres d’hôtes aux touristes saisonniers. Le drame survient lorsqu’ils hébergent illégalement des clandestins africains naufragés. Inspiré des récents événements de Lampedusa et dans la tradition du néoréalisme italien des années cinquante, le réalisateur de Respiro aborde la question de l’immigration clandestine avec beaucoup d’humanité et sans manichéisme. Il ne propose pas de solution entre attitude compassionnelle et utopie économique, mais son sens de la narration sert parfaitement la fable politique et nous interpelle en profondeur. Un casting moins inégal aurait davantage rendu justice à sa mise en scène et son sens de la lumière.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2012
    Un île, Lampedusa, au sud de l'Italie. Des pêcheurs, vieux, plus très nombreux, qui pêchent plus de détritus que de poissons. Un bateau, vieux lui aussi, qui vaut 100 000 euros de subventions européennes si on le met à la casse. Une famille, simple, rêvant de ce pactole pour prendre un nouveau départ. La même famille qui vit l'été dans son garage pour louer sa maison à des touristes. Des touristes, nombreux, venus sur l'île pour faire la fête et se dorer sur les plages grises de sable volcanique. Voilà le décor et le point de départ du film. C'est classique,déjà un eu social et c'est filmé avec les couleurs d'un film des années 50. Et puis, le grand père de la famille modeste découvre en mer une embarcation remplie de clandestins...
    A partir de ce moment là, le film prend une tournure beaucoup plus grave. La famille de pêcheurs va recueillir une femme enceinte et son fils. Elle accouchera dans le garage... Pendant ce temps, la police va récupérer tous les clandestins pour les ramener à la frontière.
    A partir de ce sujet brûlant d'actualité pour l'Italie en particulier et pour les autres pays de la communauté européenne en général, le film va dérouler tous les poncifs habituels : les méchants policiers, les touristes indifférents, le plagiste qui ne veut surtout rien voir, l'égoïsme de certains, la révolte d'autres. Du vu, du revu mais seulement ici la sauce prend bien grâce à un scénario qui ne se pose jamais en donneur de leçon. Emanuele Crialese ne juge jamais et préfère titiller la conscience (bonne ou mauvaise) du spectateur. Il joue sur les oppositions qu'un tel sujet ne peut éviter : les radeaux surpeuplés des clandestins face aux bateaux bourrés de touristes dansant et plongeant dans la mer, les bons vieux pêcheurs arguant la règle millénaire du secours en mer contre les règles de non assistance et de dénonciation de la police.
    Là où il emporte le morceau c'est dans toutes les scènes qui opposent la femme africaine et la mère italienne. On voit se tisser petit à petit un lien entre elles. Le sentiment d'humanité et de révolte va les souder peu à peu. C'est filmé sans prétention, tout en retenue et les deux comédiennes sont absolument formidables.
    Mais s'il y a une scène à retenir, c'est celle de la promenade romantique
    La fin sur le blog
    http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/03/terraferma-demanuele-crialese.html
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mars 2012
    Le problème, lorsqu'on a offert au public 2 films de très grande qualité, c'est que ce dernier devient dès lors plus difficile. C'est ce qui arrive à Emmanuele Crialese après les 2 succès qu'ont été "Respiro", puis "Golden Door". Pourtant, Crialese, avec "Terraferma", ne s'est pas trompé de sujet. De retour dans l'île de Lampedusa, entre Tunisie et Sicile, il a choisi de montrer les évolutions dans la vie de ses habitants ainsi que les différentes façons d'"accueillir" les immigrés qui arrivent d'Afrique sur des bateaux de fortune. D'un côté, des habitants qui vivaient de la pêche, une pêche qui devient de plus en plus difficile, et qui se tournent vers le tourisme. De l'autre, des malheureux qui, lorsqu'ils arrivent vivants, sont rejetés par la législation mais peuvent être accueillis par des gens pour qui les traditions maritimes sont toujours d'actualité. Sur ce beau sujet, il est dommage que Crialese ait choisi de parsemer son film de scènes caricaturales, en particulier dans sa description des touristes. Dommage qu'il faille attendre le générique de fin pour ressentir une véritable émotion en entendant Sophie Hunger dans une magnifique interprétation de "Le vent nous portera" de Noir désir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 mars 2012
    Moi j'ai bien aimé....................................
    ffred
    ffred

    1 495 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mars 2012
    Après son formidable Respiro (déjà tourné à Lampedusa et auquel on pense beaucoup ici) et Golden Door (moins réussi) revoilà Emanuele Crialese en pleine forme. Pour cela, il est retourné sur la petite île italienne fréquemment dans l’actualité. Du fait de sa position géographique (au large de la Tunisie), elle voit régulièrement l’arrivée massive de réfugiés venus d’Afrique et plus encore depuis le Printemps arabe. Si son récit a comme toujours une résonnance humaine, il a donc aussi cette fois une grande portée politique. Au travers d’une famille locale, on parle ici autant du futur des jeunes et de la volonté d’une vie meilleure que des racines et des traditions. La culpabilité et la générosité sont aussi au cœur de cette très belle histoire...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-terraferma-101626029.html
    Thierry M
    Thierry M

    131 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2012
    Film tres interressant et immenssement humains. Je le conseille aussi pour le paysage superbe.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mars 2012
    Une fable, un conte...Lumineux, fort, émouvant !
    Emanuele Crialese encore une fois nous enchante.
    traversay1
    traversay1

    3 086 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2012
    Il est une fois une île, un caillou en vérité, posé en pleine méditerranée. Les pêcheurs, un à un, y abandonnent leur activité et se tournent vers le tourisme. Il est plus d'une fois des clandestins, venus de la proche Afrique, qui abordent ce bout de terre promise, à l'extrême limite de leurs ultimes forces. Terraferma est un conte moderne qui prête le flanc à toutes les critiques. On va l'accuser d'angélisme, d'excès de sentimentalisme, de manichéisme, de constructions de stéréotypes, d'accumulation de clichés, de propension à un esthétisme de la misère. Les arguments sont recevables, mais cependant... En passant, il est surprenant qu'un cinéaste comme Crialese, plus allégorique dans ses films précédents (Golden Door, Respiro), ait imaginé ou plutôt transcrit une réalité tangible en une fable plus chargée qu'un chalutier de retour au port. En dépit de tous ses défauts, incontestables, Terraferma est un film éminemment passionnant. Parce qu'il qu'il a un coeur énorme, ce qui n'est pas suffisant, mais surtout parce qu'il est plus complexe qu'il n'y parait et qu'il ne se contente pas d'opposer des mondes entre eux : celui des touristes contre celui des clandestins, avec les iliens pour arbitres et les policiers italiens dans le rôle des méchants. Trois personnages, représentant des générations différentes au sein d'une même famille, sont pris dans les filets de leurs propres contradictions et émotions. Un vieux loup de mer, une mère (merveilleuse Donatello Finocchiaro) et un garçon de 20 ans, qui entretiennent entre eux des rapports a priori simples et qui vont devoir se déterminer et décider d'une attitude commune : se conformer à la loi des hommes ou à celle, ancestrale, de la mer, qui interdit d'abandonner une personne qui se noie. Ce film généreux et humaniste rappelle évidemment Welcome, voire Le Havre, dans un style qui n'a rien à voir. D'autant que Crialese aime la belle image (trop parfois) et accentue la splendeur naturelle de cette île déjà magnifiée dans Respiro. Le dernier plan, aérien, est sublime. Il semblera gratuit et artificiel pour les uns, synonyme de liberté et d'échappée belle vers l'espoir pour les autres. C'est selon.
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