Derniers Avis : Detachment - Page 6

Film très fort, hyper-réaliste, désabusé, pessimiste, mélancolique, désespéré. L'enseignant est un passeur mais la société bloquée place les enfants, les parents, les profs dans l'impasse. "no future" est le fond du problème. Ni l'enseignement, ni la psychiatrie, ni la charité ne sont un recours valide. Il ne resterait plus que "revolution road".

Wouaw , brody est exceptionnel !!!

film boulversant à voir au moins une fois !

Treize ans après American History X, Tony Kaye revient dans le système éducatif pour comprendre la démotivation des jeunes dans les écoles. Bien moins romancé et présenté comme un docu-fiction (le professeur incarné par Brody apparaît souvent face à la caméra pour se confesser), Detachment apporte beaucoup d'interrogations mais très peu de réponses. Il est notamment question de transmission : qu'est ce qu'on peut donner ou offrir à autrui pour que celui-ci puisse avancer ? Le rôle des parents est forcément remis en cause, mais le cinéaste ne dénonce personne. Véritable artiste, il choisit une approche contemplative pour observer le comportement de l'homme dans son milieu. La caméra opère des zooms radicaux, et des plans qui collent au plus près des protagonistes. Une musique mélancolique vient donner une épaisseur à ces images comprenant peu de couleurs. À partir de ce procédé, on peut lire la détresse de ces gens, leurs difficultés à vivre et leurs faiblesses. Ces thèmes sont universels, le spectateur est obligé de s'identifier à ce qu'il voit et aux problèmes qui sont évoqués. Quant à Adrien Brody, il a trouvé un rôle taillé sur mesure. On sent dans son visage une profonde tristesse qu'il essaye tant bien que mal de cacher. Et si on insiste un peu trop avec ces multiples flash-back sur son enfance, son personnage n'en reste pas moins convainquant et bouleversant. D'un profond pessimiste, il est difficile de sortir indemne de ce film tellement les espoirs sont minces. Finalement, faut-il être détaché de tout afin de ne plus subir ?

noon mais aller vous fere mettre quoi .. y a 3 critique presse qui ont ose mettre un 1/5 ?? Non mais allez regarder american pie et arretez votre travail. C est le meilleur role d adrien brody . Ce film est touchant et super bien realise , et aucune palme d or ?? pff Il y a des palmes d or qui se perdent a canne
Moi 5/5

L’approche des fêtes de fin d’années rendent les enfants nerveux c’est bien connu mais également certains adultes. Heureux de pouvoir retrouver l’intégralité de leurs cousins et cousines, oncles et tantes, aïeules et aïeux pour les plus jeunes et les plus chanceux, ils ne tiennent plus en place, ont du mal à se concentrer au travail. Bref certains adultes semblent être trop heureux à l’approche de Noël. Ce film est pour eux. Pour les autres, ceux qui ne baignent pas totalement dans l’euphorie de Noël, ceux qui n’oublient pas leur tracas quotidiens, ne vous installez pas devant ce film sous peine de ne pas remplir votre rôle de bout en train, celui que vous occupez depuis des années et qui ravit l’ensemble de vos proches!
La suite est à lire sur mon blog.

Bonne séance

On patiente toute la durée du film en se disant que ça ne va pas durer ...mais si ! Confessions d'adrian brody en plan serré, musiques pour ajouter du pathos quand rien ne transparait du jeu des acteurs. Brody est pris au piège dans un scénario trop lisse qui empêche le film de décoller. Entre la grosse malheureuse, le noir agressif, le prof bobo au passé malheureux et les serments pseudos-profonds... Trop de clichés.
Indigeste,vraiment !

Quand je pense que ce film n'a fait que 215.000 entrées en France, huit fois moins que "Entre les Murs"... Même sujet, même point de vue (le prof). Mais l'un est d'une platitude absolue quand "Detachment" est un coup de poing dans le ventre. Le prof de "Entre les Murs" a des élèves médiocres, mais lui-même n'est guère brillant. Celui de "Detachment" est également prof. Mais celui-là attaque le problème à bras le corps au lieu de le subir. Il essaie de trouver ce qui pourra encore faire réagir les ado paumés pour qui le collège n'est pas un lieu d'enseignement mais d'exutoire à leur détresse. Résultat: le contraire du "detachment" et des élèves qui "s'élèvent". Même trop parfois, car ce qu'ils vivent en cours devient tellement intense qu'ils ne gèrent plus le décalage avec leur situation personnelle. Evidemment, tout est lié.
L'erreur d'appréciation du public (et des jurés de Cannes) montre qu'on est loin de trouver une solution à la crise majeure de l'enseignement, non seulement en France, mais dans le monde.
Il y a des Palmes d'or à Cannes qui se perdent...

Un film magnifique et émouvant à tous les niveaux sans rentrer dans le too much. A voir absolument.

Mais qu'est-ce qui a pris Adrian Brody de jouer dans une daube pareille ?
C'est un film à l'américaine, bien pensant et trèèèèès prévisible.
Je m'attendais à un film intelligent et subtil ou qui au moins tentait de parler de façon délicate d'un sujet très intéressant (l'éducation dans les quartiers difficile etc) .... et ben c'est une grande déception.

Detachment ne parle pas seulement de la vie d'un prof remplaçant au sein d'un lycée de la banlieue New-Yorkaise, il parle surtout de la difficulté a donner un sens à sa vie, à garder le cap même dans les moments les plus durs. Tony Kaye met en avant l'inversion des rapports logiques de force, ici les élèves et les parents "maltraitent" le corps enseignant pour montrer la difficulté qu'ont les profs à sauver leur élèves de la société actuelle alors qu'eux même sont en plein naufrage. En terme d’esthétique, on retrouve la caméra mobile et le grand angle d'American History X.

Un ovni cinématographique acheté sans grande conviction..et puis juste merveilleux..un vrai drame,tous les acteurs y jouent justement sans trop en faire...j'adhère et j'adore

"Detachment" voudrait être un constat réaliste sous forme d'un violent électrochoc.
Tony Kaye, pour réveiller les consciences endormies et dénoncer cette société responsable de tant d'inégalités, enchaîne horreurs et scènes déprimantes.
Le problème c'est qu'à la fin de ce film, on n'a pas envie de se révolter ou de changer les choses, mais juste de vomir.

Nous avons ici un très beau spécimen de la catégorie « je me crois très profond mais je ne sers à rien ». Ce film semble très fier de lui et transpire de prétention sans jamais rien montrer d’intelligent, d’original ou de simplement crédible. Ça se veut réaliste et très profond mais c’est de la sitcom pour ado, supplément petites scènes crues. C’est du « Dawson » à la sauce dépressive. Et le pauvre Brody qui nous sort ses généralités à la lumière de la bougie…! La subtilité ? Très peu pour Kaye. Le spectateur a droit à toute la panoplie pour comprendre que tout ça est dur et qu’on n’est pas là pour rigoler : les photos en noir et blanc, la musique, les petits dessins qui s’animent, les flash black et les monologues de Brody (« la vie n’est que souffrance, nous sommes dans le chaos, ...etc. »). Ce qu’il y a de plus triste c’est qu’à force de surenchère ça finit par être drôle. Les personnages lisses et prévisibles, respectent à la lettre les stéréotypes dans lesquels ils sont enfermés depuis des décennies. Ce sont tous des caricatures tellement énormes qu’on n’ose pas y croire (non la jeune fille grosse exclue et malaimée, qui se révèle évidemment être une artiste, ne va pas s’attacher à son professeur qui évidemment est le seul à la comprendre ? Non ce brave Mr. Barthes ne va pas apprivoiser miraculeusement les petites brutes du lycée deux minutes après son arrivée ? Non ce même professeur solitaire et blessé ne va pas gentiment recueillir la pauvre petite prostituée ?) et ça ne va jamais plus loin, surfant sans cesse sur un misérabilisme voyeuriste et creux.

il m'a gonflé ce film, c'est prresqu' une critique de la vie, ou c'est une personne énervé de voir son gouvernement chahuté par des experts en marketing et lui meme est enervé de faire les itinérant de lycée en lycée pour se faire chahuter un savoir qui ne lui appartiens pas.

c'est peut être financé par les écoles privés américaines pour que ceux qui s'y perdent soit déjà considéré comme coupable. même un programme scolaire enseigne quelque des choses nouvels. peut etre que c'est le fantome de la nostalgie de l’école en uniforme et non mixte.
j'etais peut etre pas d’humeur pour l'art abstrait cinématographié, le chaos est estétique.
peut etre aussi qu'il faut expliquer un peut mieux les trucs assez tordu pour transformer un clou en tourne vis.
peut etre rousseau mais normalement le professeur est lui même potentiellement dans l'erreur.

Il fait partie des films les plus durs et les plus bouleversants