Avis : Zero Dark Thirty - Page 6

La campagne pré-Oscars (où tous les coups sont permis) a créé un conflit médiatique (de la presse américaine) à propos des séquences de torture dépeintes dans Zero Dark Thirty.
Mauvaise foi à consonance médiatico-politique puisque l’intérêt et le discours du dernier film de Kathryn Bigelow, tout en évoquant la question, se situe bien au-delà de ce simple débat.
Sous les apparats d’un thriller d’espionnage, la réalisatrice signe avec une intelligence marquée un film au plus proche du documentaire. Si on peut remettre en cause la véracité de certaines situations (déroulements), tant les services d’espionnage sont souvent opaques, la fluidité et la logique de l’histoire tend à prouver une certaine authenticité.
Dans une première séquence forte de l’essence même de sa bande son (séquence au noir), la réalisatrice désire mettre en place une démarche de questionnement, démarche sous-jacente qu’elle ne quittera pas jusqu’au dernier plan, réponse visuelle cette fois, sentimentale, à cette première séquence.
On retrouve la thématique récurrente de la réalisatrice qui confronte l’homme à ses obsessions. Bien que guidé cette fois par autre chose qu’une poussée d’adrénaline (Point Break, Démineurs) l’héroïne souligne le fait d’être guidé autant par sa conviction personnelle que par un patriotisme toujours présent mais sous jacent.
Le film échappe cependant à cette tentation américaine de trop souvent glorifier le patriotisme au nom d’un pays, d’un étendard. Ici Bigelow intellectualise le propos dans un mouvement individuel et de groupe, l’acharnement de l’héroïne à pousser son intuition au-delà d’une obsession aveugle est constamment mis en avant.
Si le film se suffit à lui-même c’est évidemment par son sujet dont tout à chacun connaît l’issue mais c’est également, une fois n’est pas coutume, par le portrait de femme que tend dépeindre la réalisatrice. Là, Jessica Chastain livre une interprétation juste et retenue.
Si Zero Dark Thirty semble moins imprégné que son précédent film, Démineurs, il gagne en qualité formelle, dans sa construction crescendo et un final (l’assaut) très intense. Au final on peut s’apercevoir que ce diptyque forme un tout, un outil narratif, une catharsis nécessaire à un pays avide d’en finir avec une de ses obsessions. L’absurdité de la guerre et des conflits couverts des apparats d’une mise en scène intelligente et humaine n’a que trop rarement été filmé de cette manière ces dernières années. Bigelow emprunte le chemin des grands metteurs en scène et devra cependant confirmer son talent, dans un autre genre maintenant.
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Voici le genre de film où on connait la fin mais on est emporté par la trame et le suspense. La traque de ben laden est prenante. Les américains sont assez forts pour sortir au cinéma des films retraçant les histoires récentes. On voit toute la détermination d'un pays soi disant civilisé pour traquer les talibans. Bien filmé et rythmé, à voir avec tous les petites histoires vraies qu'il recel.

Un film interminable, sans intérêt, et ennuyeux. Il y avait beaucoup mieux à faire ...

La traque de Oussama ben Laden plus rèaliste que jamais! Primè aux Golden Globes, nommè cinq fois et primè aux Oscars, Kathryn Bigelow poursuit l'exploration de l'après 11 septembre 2001! Une reprèsentation du dèvouement et de la dètermination en face de probabilitès presque impossibles! Dans ce sens, c'est une histoire très humaine qui raconte le sacrifice d'une femme incarnèe de manière saisissante par Jessica Chastain! C'est comme si le spectateur rentrait dans le film! Loin d'être une oeuvre à sensations, "Zero Dark Thirty" se concentre avant tout sur la psychologie de ces personnes qui mènent cette vie pleine de sacrifices et qui ont le courage de poursuivre un seul et même but pendant une dècennie! Dans ce film brillant, la rèalisatrice de "The Hurt Locker" voulait raconter l'histoire de ces hommes et de ces femmes qui combattent le terrorisme! Avec "Zero Dark Thirty", on n'est pas dans la certitude mais dans la probabilitè que ben Laden est là! Tous amèricain au Pakistan est une cible! ils ne savent pas forcèment que Maya est de la C.I.A! Peu importe, Maya est sur une liste et elle s'est mieux que quiconque qu'une fois on n'est sur leur liste, on y reste! Elle, toute seule, contre le monde entier! Un personnage allègorique reprèsentant les Etats-Unis qui commence de manière plutôt innocente puis tandis que l'on avance dans la dècennie devient peut-être plus concentrèe sur son objectif! C'est aussi très intèressant de finir le mètrage par ces questions existentielles : Où est-ce que nous allons ? Où est-ce que va notre pays ? Pourquoi maintenant ? Qu'est-ce qui nous attend ? Certes, il y a une conclusion mais en soit c'est impossible de mettre un point final à l'histoire! Du coup, Kathryn Bigelow prèfère laisser le spectateur se faire sa propre opinion dans des scènes marquantes! Notamment les scènes de torture avec l'excellent Reda Kateb (ètoile montante du cinèma français) ou l'assaut final, impressionnant et angoissant...

Après l'excellente surprise "Démineurs" voilà donc le nouveau film de la réalisatrice Kathryn Bigelow qui signe là une oeuvre importante et qui ne manquera pas de faire parler encore et encore. La polémique outre-Atlantique sur le fait que l'équipe du film a eu entre les mains des dossiers plus ou moins top secret est uen chose futile ici. En effet ça reste un film de fiction quoi qu'il arrive ; le style "docu-fiction" qu'on peut lire de temps en temps n'est pas probant. C'est bien un film de cinéma et du grand cinéma. Que ce film soit hyper documenté cela ne fait aucun doute, comme bon nombre de films historiques par le passé. Ce film est une claque d'abord parce qu'il est maitrisé de bout en bout. Le scénario condense 10 ans d'enquête de façon intelligente, et évite de faire dans le spectaculaire facile. Au contraire la réalisatrice s'attache d'abord à l'humain, en nous montrant surtout le travail ingrat des agents de la CIA (paperasse, recoupement...) bien éloigné des espions "action-man" à la hollywoodienne. L'autre bon point reste l'assaut final, pas démonstratif mais méticuleux et précis, Kathryn Bigelow arrive à créer une certaine tension alors qu'on connait tous la fin ! Fort... La BO de Alexandre Desplat se fond parfaitement, toujours aussi juste vis à vis du film. Le casting est impressionnant, internationla on pourra remarquer aussi bien l'acteur vénézuelien Edgar Ramirez que le français Reda Kateb. Jessica Chastain est superbe, son personnage porte le film, on suit avec intérêt son évolution, de la jeune agent talentueuse presque réservé à une responsable d'enquête tenace. "Zero Dark Thirty" est aussi et, peut-être avant tout, un sacré beau portrait de femme. Passons sur la torture (bien traité car évolue avec décision politique) on sait tous que ça a existé donc point. Un des grand film 2013 assurément.

Je n'avais pas forcément envie de voir ce film, mais bon, je voulais quand même savoir de quoi il en retournait.
Mais je ne partais pas gagnant parce que filmer n'importe comment sous prétexte d'adopter un style reportage, désolé mais j'allume n'importe quel JT je l'ai.
Bon elle s'embre s'être calmé la Kathryn Bigelow avec ses maxi zoom bien dégueu.
Mais avant de voir le film il faut être au clair avec beaucoup de choses. Déjà sur la mauvaise idée de faire un film sur ce sujet. Déjà le sujet est brûlant et bien que je ne sois pas complotiste (parce que j'en ai rien à branler surtout) c'est le genre de film supra politique qui est là pour asseoir une certaine version officielle. (oui je sais que le film était prévu avant, mais n'empêche).
Et que même si Bigelow s'en défend forcément elle va induire un message politique dans son film. Et ce message sera subtil parce que Bigelow ne veut pas faire un film de propagande pro ceci ou pro cela. Elle va tenter de restituer des "faits" de façon objective, le tout laissant apparaître un message qui semblera objectif. Donc on reste dans la politique et la manipulation. On est au clair ? on peut y aller.

Bon déjà j'ai pas aimer Démineur que je trouve vraiment mal foutu et chiant, mais j'ai déjà plus de sympathique pour ce film là, déjà parce que c'est un thriller, qui se veut réaliste et poignant.
La première question qui me vient à l'esprit c'est : "est-ce-que le perso de Chastain est un perso de fiction ?".
Parce qu'en fait le problème est là, on veut faire réaliste, mais on introduit beaucoup trop de cinéma, enfin de codes cinématographiques, sans doute pour que ça soit regardable et compréhensible pour le commun des mortels, attention louable, mais par ce fait pas réaliste pour un sous. On a donc ce personnage qui va capturer Ben Laden à elle toute seule et contre la volonté de tous. Et il lui arrive pleins de choses plus ou moins crédibles.

Je pense à la scène du resto avec son amie. Il se passe un truc, très bien, mais toute la séquence qui suit est irréaliste au possible, on est dans une série B de film catastrophe. C'est ce genre de trucs qui vont sortir du film.

Ou encore Obama qui dit qu'il est contre la torture juste au moment où Chastain discute avec la télé allumée. On sent le toc. Alors c'est montré de façon un peu "c'est là mais c'est pas important", genre je n'y touche pas.

Idem à la fin on se tape une mission en temps réel pour aller capturer Ben Laden, un truc très froid, méthodique (mais pas filmé avec la maestria d'un Greengrass) et après on te fout une explosion de malade filmée avec plusieurs caméra et au ralenti. Comment flinguer toute la séquence. En fait Bigelow veut le beurre et l'argent du beurre, elle veut le réalisme du reportage et le surréalisme d'un cinéma d'action grandiloquent. Seulement, ça ne prend pas les deux ensemble. Greengrass lui y va sans concession.

On en vient à un autre souci de cet hyperréalisme du reportage télé, c'est qu'il n'y a pas de personnage, Chastain est juste un pion fonction sans personnalité, elle est juste "déterminé", ça ne suffit pas pour faire un personnage. Et après c'est un festival de gens interchangeables les uns avec les autres.

La traque en elle-même est vraiment simple, mais on a rajouté pleins de trucs pour que ça tienne pendant 2h30 et on bombarde de trucs assez HS finalement avec la traque de Ben Laden en elle-même. Et en voyant le film qui est quand même beaucoup trop long, Télérama parlait d'un envoyé spécial de 2h30, c'est un peu ça, je me dis qu'on aurait pu couper court à ces inepties et se recentrer sur l'essentiel.

Et quelque part je me dis que ça aurait dû être un roman et pas un film si on excepte la scène de la capture qui n'est réellement faisable qu'au cinéma. On a quelque chose d'assez inutile en somme et qui a fait beaucoup de bruits pour rien.

Mais pas déçu pour autant car je m'attendais à bien pire. Et là c'est regardable.

Après Démineurs en 2009 et sa flopée d'Oscar surprise, Kathryn Bigelow reste sur la ligne de front du Moyen-Orient pour nous conter la traque de Ben Laden du 11 septembre à sa mort en 2011. Le film, très controversé aux USA, a déjà fait couler beaucoup d'encre. Le seul problème est qu'il est beaucoup trop long. Et on a souvent l'impression d'être devant un documentaire ou des reportages de CNN, c'est peut être finalement l'intérêt de l'entreprise : le tout est très crédible. Mais force est de contraster que la mise en scène de Bigelow n'a jamais été aussi puissante...
La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-zero-dark-thirty-114700840.html

Une enquête géopolitique loin d’être palpitante, des interrogatoires et scènes de torture peu crédibles, un faux rythme ponctué par quelques scènes d’action hyperréalistes très réussies, et Jessica Chastain moyennement convaincante en analyste de la CIA dont le seul but dans la vie est la traque du terroriste n°1. Grâce au savoir-faire indiscutable de Kathryn Bigelow, tout cela s’emballe dans une dernière demi-heure efficace ou l’on ressent l’adrénaline des soldats chargés d’éliminer leur cible.

J’ai adoré, très bon film qui nous montre toute l’opération sur la recherche de Ben Laden. Il y a quand même des choses hallucinantes genre le nombre de jours pour se décider à lancer l’opération après la découverte de l’emplacement ou encore le coup de la voiture piégée qui se sentait à des kilomètres … J’aurais aimé peut-être plus d’informations sur la fin du film et je suis curieuse de savoir si c’est vraiment une femme qui l’a trouvé ou si c’est pour le film qu’ils ont fait ça mais si c’est vrai le fait qu’elle soit mise en retrait c’est vraiment machiste .. Bref à voir vraiment !

Ce film relatant la recherche de Ben Laden après le 11 septembre est diablement bien réalisé. La performance de Jessica Chastain n'y est pas pour rien dans cette réussite exemplaire. La force du long-métrage tient aussi pour son récit rythmé et subtilement inscrit dans une réalité non exagérée. Certaines séquences valent le détour même si après le sujet est très politique et peut ennuyer très facilement.

Un film vraiment très prenant avec un rythme très soutenu où les scènes s'enchaînent sans qu'il y ai de temps mort. Concernant les acteurs, Jessica Chastain trouve ici un très grand rôle et se montre très largement à la hauteur. Les seconds rôles sont aussi excellents à l'image de Mark Strong, Joel Edgerton et surtout Jason Clarke qui n'arrête pas de me surprendre. Tous le film est fait un petit peu comme un documentaire sur la période allant du 11 septembre 2001 jusqu'à la mort de Ben Laden. La dernière partie du film correspondant à l'assaut menant à la mort de Ben Laden est un must en termes de tension. Quant à la polémique sur la torture, je dirais qu'il n'y a vraiment pas de quoi fouetter un chat. Zero dark thirty s'impose donc avec brio, comme un très bon film traitant pourtant un sujet extrêmement casse gueule.

Pas mal, mais plutôt compliqué à suivre. Les enchaînements, s'ils sont logiques, m'ont embrouillé assez vite, en particulier en ce qui concerne l'ensemble des personnages et les informations qu'ils donnent ou possèdent. Le film se laisse toutefois bien suivre et est loin d'être chiant. La fin est excellente et démontre une belle maîtrise de la réalisation de Kathrin Bigalow qui réussit à faire monter la tension tout du long. Ensuite, pas vraiment d'attache pour les personnages sauf l'envie de voir réussir - normalement - son héroïne. C'est malgré tout justifié par cet aspect sobre et - quelque peu - informatif ou documentaire de l'oeuvre. Au final je dirais que c'est à voir une bonne fois. Peut-être un poil long, mais y'a pire.

« Zero dark thirty » a une ambition de vérité qui le rapproche d’un documentaire sur la traque de Ben Laden. Or, comme dans « Démineurs », Kathryn Bigelow veut nous faire partager le quotidien et les émotions d’un personnage - ici une agente de la CIA à l’origine du succès de la traque appelée Maya - mais en gardant l’objectivité et la neutralité d’un documentaire. Deux objectifs antagonistes qui tour à tour fragilisent le film (anesthésie émotionnelle de la première partie, psychologie pas très fine de Maya) ou le renforcent (la formidable dernière partie), mais qui le rendent aussi encore plus passionnant.
http://ertemel.blogspot.fr/2013/01/la-course-aux-oscars-2-traque-zero-dark.html

« Zero Dark Thirty » faisait parti des films que j’attendais le plus en cette année 2013, et ayant adoré le « Démineurs » de Kathryn Bigelow qui selon moi mérite ses innombrables récompenses, je me faisais une joie de la voir s’attaquer à un sujet aussi délicat que celui de la traque de Ben Laden. Je vais pas faire le péteux, je ne sais absolument rien sur cette histoire (mis à part les choses les plus importantes qui ont été dites), je me suis jamais réellement renseigné dessus, et je découvre donc tout ça avec le film. Alors je ne sais pas si c’est parce que j’étais dans un état de fatigue très avancé, qui m’a demandé un réel effort de lutte contre le sommeil, ou bien si c’est l’histoire qui est difficile à comprendre durant la première heure de film mais j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans. J’ai eu l’impression d’être un peu largué, mais il est fort possible que ce soit à cause de ma non-connaissance de beaucoup d’éléments du sujet (ce qui m’a donc demandé d’être considérablement concentré pour suivre). Mais même sans cela, la première heure et demie de film manque vraiment de rythme, bien qu’elle reste intéressante et bien écrite. Néanmoins, une fois cette entrée en matière un peu longuette passée, le film montre petit à petit ses nombreuses qualités, dont une montée en tension maîtrisée de bout en bout et qui faisait déjà tout le charme de « Démineurs« . Bien évidemment les deux films sont très différents et la tension ressentie n’est pas la même, mais cela fonctionne à merveille (j’ai encore passé 2h37 à sursauter). Côté mise en scène, Bigelow frappe une nouvelle fois très fort en livrant un film nerveux, difficile (dans ce qu’il montre et dans le sujet qu’il aborde) mais en ne sombrant jamais dans le patriotisme dégoulinant, alors qu’un tel film était propice à ce risque. Mais pour moi, les deux choses qui font qu’on retiendra ce film, et surtout qui font la qualité évidente de celui-ci, c’est d’abord la séquence du raid final, séquence tout simplement époustouflante et impressionnante. Dans le genre « scène qui vous prend aux tripes », je crois qu’on peut d’ores et déjà la noter comme l’une des meilleures de l’année. Et enfin le plus gros atout du film, et la plus grosse surprise pour moi, c’est Jessica Chastain qui livre une incroyable performance et campant un personnage attachant, fort, mais très énigmatique durant tout le film, et qui se dévoile dans la toute dernière scène qui clôture le film, absolument magnifique (et accompagné du « Maya on Plane » d’Alexandre Desplat, le plus beau morceau de la bande originale), et qui, je l’avoue, ma filé la larme à l’oeil. Je comprend désormais sa nomination aux Oscars, et bien que je n’ai pas encore vu tous les films nominés, je crois qu’il serait difficile de ne pas sérieusement réfléchir à lui filer la statuette. En conclusion : Zero Dark Thirty est d’une qualité évidente, et l’un des meilleurs films de Bigelow qui au fil des films ne cesse de s’améliorer. Si la première heure de film est un peu longue, et manque un peu de rythme, le film se rattrape rapidement grâce au scénario, brillamment écrit, et grâce à la mise en scène nerveuse et maîtrisée qui offre ce qu’elle a de meilleur à offrir dans sa séquence finale. A retenir aussi l’incroyable performance de Jessica Chastain, dont le personnage m’a autant marqué que celui de Jeremy Renner dans « Démineurs« , à des niveaux différents bien entendu.

Film d'espionnage criant de vérité, évitant tout manichéisme, Zero Dark Thirty se révèle passionnant mais à réserver à ceux qui peuvent se passer d'action. Car, sujet oblige, il s'agira plutôt de comptes à rebours, de filatures et de pièges qui se referment, que d'explosions et de mitraillages hollywoodiens. La réalisatrice prouve encore une fois son talent dans un style visuel proche de son précédent opus (Hurt Locker), et trouve en Jessica Chastaing l’interprète idéale pour accompagner le spectateur dans les coulisses de la CIA, pendant ces 2h30 que l'on ne voit pas passer. Très bon film.