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    The Place Beyond the Pines
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    mr. edward
    mr. edward

    143 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2013
    The Place Beyond The Pines est un film brillant et profond, réalisé Derek Cianfrance (Blue Valentine), avec en vedette Ryan Gosling et Bradley Cooper. C'est une excellent surprise. L'histoire se déroule dans l'Amérique profonde des année 90, à travers le destin de Luke (Ryan Gosling), cascadeur à moto dans un spectacle itinérant revenant à Schenectady, dans l’État de New York, et découvrant qu'il est père d'un fils, ainsi que le destin d'Avery Cross (Bradley Cooper), flic, bien décidé à s’élever rapidement dans sa hiérarchie gangrenée par la corruption. Derek Cianfrance offre une réalisation presque "naturaliste", empruntant certains codes du cinéma indépendant américain. La caméra est toujours proche de ses interprètes, la photographie très sobre avec une lumière assez sombre. Exemple avec le début du film, tout en plan séquence. Abordant à travers son récit, qu'il traite de manière intelligente, juste et réaliste, des sujets tels que la relation père/fils, le poids de la culpabilité, l'héritage familiale, la corruption ou la recherche d'identité, Derek Cianfrance ne tombe jamais dans la surenchère et emprunte une direction originale et surprenante. La durée du film, 2h20, amènent quelques petits longueurs mais elles ne sont pas gênantes. Sa mise en scène est certes classique mais très bonnes, nous offrant des moments qui prends au tripes et d'une rare intensité, évitant certains clichés du genre et le tout "sublimé" par une excellente bande-son livrée par Mike Patton (Mr. Bungle, Faith No More, Fantômas, Tomahawk). The Place Beyond The Pines permet aux acteurs du film de livrer une interprétation de haute voltige. Ryan Gosling dégage toujours autant de charisme et de talent (non ce n'est pas le même rôle que dans Drive), Eva Mendes nous offre très certainement sa meilleure prestation. L'alchimie entre son personnage et celui de Gosling est touchant et surtout sincère. Bradley Cooper monte de plus en plus en puissance dans ses films et prouve que c'est un très grand acteur. Dane DeHaan est excellent et bourré de talent. Emory Cohen, c'est la même chose. En résumé, The Place Beyond The Pines se révèle être un très grand film doté d'un scénario très bien écrit, avec un fond très intéressant et intelligent et des interprètent au top.
    saligo1
    saligo1

    44 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mars 2013
    Début du film dynamique et prenant et après la première partie, on commence à s'ennuyer d'une manière mortelle. En fait, on s'attend à plus de rebondissement, plus de noirceur et au final cela reste trop académique. Le réalisateur a voulu traiter l'histoire sur une période de 15 ans mais au final, on n'y croit pas, à trop vouloir traiter de choses, tout est trop dilué. Rose Byrne, que j'adore, ne sert à rien dans ce film, qu'est-elle venue y faire...Bref, aussi déçue au final que conquise au début du film.
    Akamaru
    Akamaru

    2 814 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2013
    Cette saga criminelle ample et ambitieuse se double d'un mélodrame filial souvent poignant. Derek Cianfrance,que l'on avait découvert avec le fougueux "Blue Valentine" confirme son talent de metteur en scène éclectique auscultant la noirceur et la désespérance de l'être humain. "The Place Beyond the Pines" se compose d'un triptyque étalé sur 15 ans(on y suit ainsi le gangster-cascadeur,le policier aux aspirations politiques,et le destin de leur descendance). Cianfrance manie les ellipses avec maestria,mais en perd parfois de vue son thème principal:les rapports filiaux entre père et fils. Il aborde aussi l'hérédité,la fatalité,la repentance dans un film assez singulier,qui rappelle à la fois les gangsters movies de Martin Scorsese et James Gray,mais aussi le cinéma auteuriste des années 50(Elia Kazan,Nicholas Ray). Des références pesantes,mais contournées par un montage habile,qui réserve plusieurs surprises de grande envergure et des personnages très bien écrits,jusqu'aux plus petits seconds rôles. Les deux valeurs montantes d'Hollywood s'y retrouvent enfin,assumant leur statut de sex-symbol contrariés. Si Ryan Gosling,toujours aussi impressionnant dans son mutisme et sa détermination,nous refait le coup de "Drive",Bradley Cooper assoit définitivement sa nouvelle réputation,en flic rongé par les remords et à l'ambivalence profonde. A noter,des images très soignées dans la forêt de l'Etat de New York.
    Marion P.
    Marion P.

    37 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2013
    The place beyond the pines mérite pour moi les critiques élogieuses qui lui ont été attribués par une large partie de la presse car le film est remarquable de justesse, notamment grâce à ces acteurs.

    Trois parties très différentes composent le film :

    D'une part, une partie centrée sur Ryan Gosling. Bien qu’assez lente, cette première partie n’en est pas pour autant dénuée de contenu car il se passe énormément de bouleversements dans la vie du personnage de Gosling qui le mènent progressivement à prendre des décisions extrêmes et l'adrénaline monte progressivement. Bien qu’une nouvelle fois convaincant, Gosling commence à lasser en interprétant ces hommes maussades et violents (après Drive et avant Only God Forgives). Particulièrement touchant et impressionnant dans le Blue Valentine du même Derek Cianfrance, ce dernier aurait pu davantage exploiter son talent en le sortant de ce type de rôle qu’il interprète de manière répétitive depuis trois ans maintenant.

    Le film se focalise ensuite sur Bradley Cooper, qui n'a jamais aussi bien joué : sa culpabilité, ses doutes, son mal-être sont interprétés avec brio ce qui rend son personnage particulièrement attachant et réaliste.

    Enfin, le film trouve toute sa profondeur avec la troisième partie (que je ne résumerai pas ici afin de conserver un peu de suspense) qui amène à se poser des questions pour lesquelles il est difficile d'avoir des réponses : Que transmet-on à ses enfants ? Comment ces derniers peuvent-ils grandir et se construire quand leur histoire familiale est trop lourde ? Peut-on éviter de leur faire payer les conséquences de nos actes ?

    Une discrète mais touchante bande-originale complète ce tableau et fait définitivement de The place beyond the pines un grand film auquel on repense longtemps après son visionnage.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 juillet 2013
    Cianfrance veut réaliser son Drive. Comme il a déjà œuvré avec Gosling sur Blue Valentine, il s'imagine pouvoir tout simplement inventer "LA" saga criminelle du 21ème siècle. Sauf que n'est pas Scorsese ou James Gray qui veut. Et ce n'est surtout pas parce qu'on offre à l'interprète de Drive un autre rôle de gangster-cascadeur qu'il faut s'empêcher d'écrire une histoire crédible. Le vrai problème de ce film, c'est la temporalité. Plus de quinze années s'écoulent, et on l'impression que l'histoire ne dure qu'un été. Découpée en trois parties, l'histoire ne prend pas faute d'un manque de cohérence, d'ellipses brutales et d'une partie finale traitée de façon complètement absurde et inintéressante. Cianfrance, au lieu de réaliser un bon film, en fabrique trois qui sont ratés. Certains interprètes ne sont vraiment pas justes non plus et lorsqu'on voit le résultat d'ensemble, on comprend bien que Gosling a plus été utilisé comme un atout marketing pour surfer sur la vague "Drive". Vraiment dommage parce qu'il y avait du potentiel. Gosling doit faire attention, ses derniers choix de carrière sont moins rigoureux et intéressants que ceux d'avant.
    Sebmagic
    Sebmagic

    159 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2023
    Jusqu'au dernier moment j'ai hésité à sortir au ciné hier soir pour voir ce film, mais l'effet que m'avait fait la bande-annonce m'a persuadé, et j'ai bien fait. Derek Cianfrance m'avait déjà beaucoup plu avec Blue Valentine - où Ryan Gosling jouait aussi l'un des premiers rôles - mais là, je trouve qu'il a créé un film encore plus abouti, encore plus travaillé et étonnant, que ce soit visuellement comme scénaristiquement ou musicalement. Le réalisateur prend un nombre de risques incroyables qui, grâce aux différents talents mis en oeuvre, se révèlent payants. Je n'ai absolument rien à reprocher au film, il est à mon goût parfait que ce soit au niveau du scénario, de l'évolution des personnages et de cette histoire passionnante, des acteurs et de leur direction absolument incroyable, de la réalisation et de la musique. Un peu à l'image de la bande-annonce d'ailleurs que j'avais trouvé admirablement réussie. Le film prend déjà un premier risque : celui de l'acteur choisi pour jouer Luke Glanton. En voyant la bande-annonce, il est impossible de ne pas penser à un "Drive 2" tant le personnage joué par Ryan Gosling semble similaire et tout aussi hypnotique. La clope au bec n'est pas sans rappeler le cure-dent de Drive et le bad boy en voiture est remplacé par le bad boy en moto. Qui plus est, je n'ai pas de difficultés à dire que The Place Beyond the Pines se situe au même niveau que Drive visuellement (ce qui, venant de moi, est donc un énorme compliment) avec parfois des plans similaires. Le plan d'ouverture du film notamment, avec le bruit du couteau papillon qui met immédiatemment dans l'ambiance, offre un joli plan-séquence pour bien entamer le film, la caméra suivant Ryan Gosling de dos pour rejoindre son lieu de travail sous les acclamations. J'ai trouvé cette entrée en matière brillante et j'ai tout de suite accroché. Mais pourtant, le film fait le tour de force de ne jamais s'apparenter à un Drive 2. Le fait de teindre Ryan Gosling en blond, déjà, peut paraître tout con au premier abord mais permet sans aucun doute au spectateur de ne pas s'imaginer devant le même personnage. Et puis surtout, il faut bien le dire, ces deux films sont entièrement différents dans l'évolution de la trame scénaristique. The Place Beyond the Pines s'affaire à parler de ses personnages sur la longueur et prend également un autre risque : celui d'être découpé en 3 parties claires et nettes. Chacune des parties a son personnage principal (Ryan Golsing pour commencer, puis Bradley Cooper, pour finir par Dane DeHaan et Emory Cohen qui campent leurs fils fils respectifs 15 ans plus tard). spoiler: Ainsi, la première partie consacrée au personnage de Ryan Gosling s'arrête brutalement pour laisser place à l'intrigue consacrée au personnage de Bradley Cooper, si bien que les deux acteurs ne se retrouvent jamais à jouer une scène ensemble ; ce qui est plutôt très rare lorsqu'on a deux acteurs de cette envergure en tête d'affiche. Pour cette raison, le film surprend énormément. La fin de la première partie du film est extrêmement inattendue. Je viens de lire que Derek Cianfrance était fasciné par Psychose d'Hitchcock, ça n'a rien d'étonnant. C'est évidemment à Psychose qu'on pense immédiatemment en voyant la disparition brutale du personnage principal au beau milieu du film, ce qui constitue un gros risque de perdre le spectateur. Et pourtant, comme Hitchcock, Derek Cianfrance a réussi à effectuer un beau transfert de Ryan Gosling à Bradley Cooper sans cesser de nous passionner. Couvert qu'il remet une deuxième fois lorsqu'il s'agit de traiter de la descendance et des conséquences des actes des deux pères sur leus fils.
    Bref, le film est purement brillant dans sa construction, vraiment dingue et magnifiquement orchestré. D'autant que visuellement, le film est très beau, offrant même des plans d'une grande poésie et d'une belle nostalgie grâce à la musique de Mike Patton (celle dans la fin de la bande-annonce qui avait éveillé mes papilles de cinéphile). Si le film est si réussi, c'est en grande partie grâce aux acteurs. Ryan Gosling a un pouvoir nostagique hallucinant qui permet au film de s'envoler parfois assez haut. Cependant le reste du casting n'est pas moins brillant. J'avais peur d'Eva Mendes car je n'ai jamais vraiment pu l'apprécier, mais ce film met vraiment en valeur son talent d'actrice. De même pour Bradley Cooper qui joue avec une justesse incroyable, Ray Liotta mais également Rose Byrne qu'on ne voit pourtant presque pas ! Pour ceci, je trouve la direction des acteurs excellente, car aucun personnage, même le plus secondaire qui soit, n'est laissé sur le côté. C'est sans parler de Dane DeHaan et Emory Cohen qui brillent à l'écran pour bien conclure le film. Bref, je ne sais pas si c'est un chef d'oeuvre mais pour moi ça s'en approche grandement. Je le conseille absolument à tout ceux qui ne savent pas quoi aller voir au ciné en ce moment.

    https://www.sebmagic.com/
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    118 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2013
    Qui aurait crû qu'un tel thriller prenne place en plein temps de "crise de cinéma"? Pas moi, en tout cas. Derek Cianfrance à tenu la promesse de faire un film sombre, pas forcément rempli d'action mais en tout cas très intéressant. Cianfrance à bien su choisir ses acteurs, il a su les mettre dans (presque) toutes les situations possibles sans jamais entrer dans le burlesque. Des efforts ont été faits : ça se voit et ça fait plaisir. Ryan Gosling joue dans ce film un père de famille bouleversé par les tâches de son engagement : c'est ce sérieux bien à lui perdu dans "Gangster Squad" qu'on retrouve dans ce film. Deuxième partie du film : l'interprétation MAGISTRALE de Bradley Cooper! Il y joue ici un policier qui veut que justice soit faite, qu'importe le prix demandé. Enfin, la troisième et dernière partie se poursuit quinze années plus tard, alors que les deux fils se retrouvent et commencent bien à bien s'aimer, jusqu'à la fin, aussi étonnante que bouleversante. INCROYABLE.
    rom1474
    rom1474

    5 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2022
    Après avoir vu la bande-annonce je voulais absolument le voir, et je peux dire que je n'ai pas été déçu.
    Une première partie absolument parfaite (Gosling est impeccable dommage qu'on ne le voit qu'une heure), et stressante. Après la deuxième partie est un peu longue, mais elle est tout aussi intéressante. Et la troisième partie est géniale avec un Dane Dehaan incroyable (seul bémol le "fils" de Bradley Cooper qui est très moyen,lourd, et pénible). De plus la musique vous donne des frissons et vous pique les yeux.
    Requiemovies
    Requiemovies

    188 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2013
    Blue Valentine, son précédent film, avait permis à Derek Cianfrance de se construire une solide réputation, et Michelle Williams de recevoir une deuxième nomination aux Oscars (3 depuis, avec Marilyn). De ce film intimiste sur la vie d’un couple, Ryan Gosling est le seul encore présent dans le dernier long-métrage du réalisateur.
    Toujours ancré comme ses deux premiers films au cœur d’une famille, d’un couple, The place beyond the pines prend la forme majuscule de ce que le réalisateur avait entamé avec Blue Valentine. Les quelques défauts de ce dernier, certains passages qui semblaient s’étirer sont ici totalement absents. Léger paradoxe quand le film atteint presque les 2h30, qu’on ne voit pas passer.
    Derek Cianfrance capte le désespoir et le drame aussi bien avec une âpreté qu’une beauté formelle. Les dix années qui séparent son premier film (Brother Tied) de son deuxième, il les a passé à réaliser des documentaires, et sa mise en scène s’en ressent.
    Sorte de pendant shakespearien qui serait orné tout de même d’espoir, le film parle de tragédies familiales et de filiations. Tel un triptyque qui reviendrait à son point de départ, The place beyond the pines est d’une écriture non seulement soignée mais totalement imprégnée de vérité humaine. Tous les personnages et comédiens sans exception se fondent pour une seule entité, celle du film. Les seconds rôles d’abord, parmi eux, Ray Liotta bien sûr, Ben Mendelsohn de plus en plus en vue ces derniers temps (Cogan, The Dark Knight Rises, Animal Kingdom) prouve qu’il faudra compter de plus en plus avec lui, Rose Byrne, magnifique et le jeune Dane DeHaan (Chronicle) confirme. Mais c’est sans conteste le trio Gosling-Mendes-Cooper qui remporte l’adhésion. C’est simple, ils sont parfaits, toujours à la limite de ce que leur rôle demande, sans jamais tomber dans l’exagération, l’économie se fait même souvent par un sens aigu des dialogues, équilibrés, précis et criant de vérité. Un casting réussit du premier au dernier rôle, et ils sont nombreux.
    Parfait équilibre donc, autant sur ce plan que dans la narration et le traitement. Surprenant d’un bout à l’autre par les multiples directions que le réalisateur décide d’emprunter et ce même jusqu’à un rebondissement téléphoné, qu’il réussit à faire passer en douceur et vérité. Si visible qu’il en reste crédible.
    On croirait presque ressentir par moments le souffle d’un James Gray (sans son ampleur tragique) et d’un enfant ayant grandi devant les films de Cassavetes (plus pour la direction d’acteurs que la réalisation il est vrai).
    Toute captive de la première à la dernière minute, de la photo très naturelle de Sean Bobbit (directeur photo de Steve McQueen, tiens…) À la musique du grand Mike Patton, décidément surdoué dans tous styles de compositions (nous ne sommes pas objectif sur ce point).
    Derek Cianfrance s’est amusé avec la forme joueuse de son récit à balader son film entre plusieurs genres. Son procédé, s’il n’est pas nouveau, se veut appliqué avec justesse autant par ce qu’il tend à transmettre que l’affecte qu’il porte à ses comédiens. Il réalise un drame bouleversant et poignant qui prend dans une certaine mesure et retenue, des accents de thriller et tragédie humaine. Là où certains dans le cinéma indépendant ne voit qu’affliction et détresse, Cianfrance lui, se permet des notes d’espoirs en forme de lumière, bien au-delà de la cime des pins comme il semble le suggérer. Probablement un des films les plus touchant en ce début d’année sinon un des plus épique et maîtrisé dans le cinéma étiqueté « indé ».
    bobmorane63
    bobmorane63

    157 abonnés 1 899 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2013
    Un trés grand film co-écrit et réalisé par Derek Cianfrance , un cinéaste que je découvre et dont il me tarde de voir le reste de sa filmographie !! Un long métrage parfaitement maitrisé dont on ne voit pas les deux heures vingt passé et dont on prend l'histoire en pleine face. Un film qui retrace trois étapes de vies, celle d'un cascadeur en moto qui fait des braquages pour son bébé, d'un policier qui complète la suite et quinze ans plus tard (je ne rentre pas dans les détails pour ceux qui l'ont pas vu). C'est intelligemment écrit, la mise en scène est flamboyante et retrace la gravité de l'histoire, en bref, j'ai adoré et je peux le revoir sans aucun problème. Ryan Gosling a un role qui fait un peu penser à "Drive" de Nicolas Winding Refn, un cascadeur au grand coeur qui parle plus ici (rire) mais dont son interprétation est superbe. Bradley Cooper est génial aussi dans la peau du policier avec ses tourmentes, Eva Mendès magnifique en mère de famille et les deux jeunes garçons de la fin sont excellents. Il y a aussi Ray Liotta dans un petit role. J'appelle cela un chef d'oeuvre qu'on n'oublie pas.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    54 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2014
    Un très beau film, magnifiquement construit et interprété avec une incroyable justesse. Derek Cianfrance écrit et réalise un film d'une justesse absolue, et d'une délicatesse incroyable. Brillamment construit, le scénario est un véritable bijou. L'histoire est ironique et très dense émotionnellement et le propos n'est jamais manichéen. Il ressort de ce film une immense mélancolie, et une belle réflexion sur l'ironie du sort et la limite entre le bien et le mal, qui finalement n'est jamais vraiment très nette. Cette belle complexité est un vrai bonheur et prouve que le cinéma américain a encore beaucoup de choses à dire. Si la mise en scène reste un brin surfaite parfois, elle l'est beaucoup moins que dans son précédent film (Blue Valentine). Ici la caméra se pose un peu plus et prend son temps. Le casting est absolument génial et chaque personnage est incarné avec une immense justesse par chacun des acteurs. Mention spéciale à Ray Liotta qu'il est très bon de retrouver dans un rôle qui lui va comme un gant. Enfin, The Place Beyond the Pines bénéficie d'une bande originale époustouflante qui participe grandement à la tension permanente qui règne au long du métrage, mais aussi à sa grande mélancolie.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    40 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2013
    Ce drame hors normes se déroule en trois actes. Le premier nous offre un formidable Ryan Gosling, violent et fragile dans la peau d’un cascadeur paumé qui se fait braqueur de banque pour subvenir aux besoins d’un enfant qu’il a eu d’une ancienne liaison. Le deuxième fait entrer en scène Bradley Cooper en flic fêté comme un héros pour avoir abattu le dit cascadeur, avant de subir le chantage de collègues ripoux. Le dernier, en forme d’épilogue quinze ans après, est une belle réflexion sur la culpabilité, l’essence de la réussite sociale, et le manque de repères d’adolescents tourmentés par le passé sombre de leurs parents. Ce scénario très ambitieux tient parfaitement ses promesses, servi par une réalisation maîtrisée et une direction d’acteurs sans faille d’où émerge une Eva Mendès touchante, loin de ses habituelles incarnations de bombe sexuelle. Un film attachant, dans un univers qui n’est pas sans rappeler celui d’Elia Kazan.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mars 2013
    Le film de 2013 pour l'instant. Au moins dans le top five. Une fois vu, on n'attend pas le prochain. On savoure. La bande-annonce est à double fond, en trompe l'oeil. Bonne manipulation qui nous préserve le pucelage du scénario aussi social que sentimental. Cianfrance utilise Mendes dans son registre habituelle, où elle excelle, comme Gray l'a su, parfaite comme ses tétons pointant sous son tee-shirt bleu. Idem pour Ray Liotta en flic louche (sans tee-shirt). La surprise n'est pas la performance d'acteur de Gosling, exceptionnelle comme on s'y attendait,jusque dans les tremblements infimes de peau, en cousin germain de driven version moto. C'est celle de Cooper, en bleusaille bourgeoise rêvant de réel rugueux avant de suivre les pas de papa comme son fils suivra les siennes, au prix de frustrations plus effilées que les traumatismes des populos majoritaires sous la coupe médiatique de leur classe sociale. Peut-être pas à aimer autant que moi, mais très certainement à voir.
    legend13
    legend13

    219 abonnés 1 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2016
    Un film qui sort de l'ordinaire grâce à son étonnante simplicité. L'histoire est plutôt sympa et voir le destin de ces 2 hommes que tout opposent ainsi que leurs descendance est un concept plutôt cool. A noter le génial plan séquence en guise de scène d'ouverture.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    104 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2014
    A la croisée des genres, le réalisateur nous signe ici avec The PLace Beyond the Pines un film inclassable ou la psychologie,l'émotion (ici ça ne verse pas trop dans le mélodrame abusif, il y a quelques scènes fortes, mais elles sont légitimes et pertinentes) et la narration dominent et prennent le pas sur l'action ( et ça fait du bien au milieu des gros blockbusters et des productions AAA dont je suis également adeptes quand ils sont bien faits), et comme si de rien était un puissant film noir,tendu,dense,et ambitieux sur les liens du sang, avec des acteurs vraiment au diapason. Tous les acteurs sont formidables ici mais la plupart retiendront certainement en priorité la prestation d'un Ryan Gosling qui nous sort accessoirement dans The Place Beyond the pines l'un des rôles le plus aboutis de sa carrière. Tout dans la retenus,dans l'émotion, et électrique (l'adjectif de l'affiche est pour le coup bien trouvé), il crève encore litteralement l'écran dans ce rôle fait par mesure (ou il n'a pas besoin d'en faire des tonnes grâce à son charisme) et ou il a, dixit l'intéressé, pu assouvir l'un de ces fantasmes d'acteur : braquer une banque à moto. Mémorable. La fluidité avec laquelle s'entremêlent les histoires respectives des différents protagonistes est un modèle du genre. Le rythme est lent mais ça ne m'a pas trop gêné à contrario de Drive. Le deuxième segment du film nous embrique dans l'histoire d'un jeune flic intègre gangrené par la corruption de ces coéquipiers, et c'est là peut être , malgré un excellent Bradley Cooper parfaitement dans le ton, le segment du film le plus mitigé du film pour moi car étant un poil longuet à mon goût. Sans démerité et en restant quand même largement bon, il reste un tantinet moins intéressant que la première partie. Mais cela n'engage que moi. Enfin la dernière partie, même si c'est gros et pas très crédible, achève de nous convaincre sur la puissance du film avec encore un jeu d'acteur remarquable spoiler: du fils de Luke
    , que l'on avait notamment déjà pu voir dans Chronicle pour les connaisseurs. On suit les états d'âme de son personnage ,avec cette fameuse rencontre qui va tout changer, (bien que j'ai trouvé la prestation de l'autre gus exagérée et too much dans ces dialogues; je sais pas si c'est le doublage français approximatif qui les changent, mais là c'est presque ridicule parfois) avec un suspens vraiment génial qui va monté crescendo. Avec cette production le téléspectateur qui part en terrain inconnu va vraiment allé de surprise en surprise. La mise en scène de film, vraiment intelligente est, comme en atteste par exemple la fameuse et intime scène d'ouverture caméra à l'épaule, vraiment virtuose (comme la B.O d'ailleurs, mais il aurait pu être encore plus mémorable si il aurait eu la géniale BO de Drive, qui est encore nettement mieux que celle de TPBTP). Notamment et surtout dans le premier acte grâce aux cabrioles à deux roues du principal. Un peu inégal dans l'ensemble, mais intelligement bien emmené et brillant.
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