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    Noé
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    1 226 critiques spectateurs

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    tony-76
    tony-76

    1 012 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2014
    Darren Aronofsky a signé des œuvres marquantes et uniques au fil des années. Avec Noé, il arrive à donner une vision réaliste à son épopée apocalyptique. De même, les nombreuses scènes d'effets spéciaux à grand déploiement et les combats épiques sont assez spectaculaires dans cet univers où tout est commandé par un Dieu tout puissant, de la construction de l'arche à la création de la forêt qui permet de construire l'arche. Dieu fait accomplir ce qu'il veut voir accompli, et empêche le reste. La volonté humaine n'y changera jamais rien. L'histoire de Noé et du déluge, une histoire, une légende. Pour le reste, Noé est un film prédicateur bien maladroitement filmé, avec ses champ/contre-champ élémentaires, ses costumes passables. D'autant que Noé passe d'un homme compatissant et humble à un gourou mégalomane. Russell Crowe est magistral et terrifiant dans la peau de ce patriarche. Le casting est tout de même plaisant à voir. Emma Watson et Logan Lerman sont tout à fait captivant dans leurs performances. Bien sûr, Aronofsky créé encore des images magnifiques, souvent grandioses d'ailleurs, comme il se devait. Mais cela ne rachète pas l'abyssale incohérence du film en entier, qui ne cesse de se démener pour la faire oublier. Le résultat mélange donc clichés de films d'action, effets spéciaux ostentatoires et enjeux dramatiques bâtis artificiellement. Malgré tous ces défauts, ce Noé reste une odyssée intense !
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    298 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2014
    Darren Aronofsky est un homme qui n’arrête jamais de me surprendre : après un premier film original arrivant à mêler science, mysticisme et suspense avec "Pi" ; après un énorme coup de poing dans la gueule avec son "Requiem For A Dream", sorte de version super nihiliste de "Transpotting" ; après l’une des plus belle histoire d’amour jamais contée avec "The Fountain" ; après la chronique intimiste et touchante d’un homme sur le déclin dans "The Wrestler" ; et après la descente aux enfers d’une demoiselle à la limite de la schizophrénie avec "Black Swan", je me demandais quel nouveau sujet basé sur l’obsession il allait pouvoir traiter…et bien ce cher Darren s’attaque tout simplement à la Bible avec la fabuleuse histoire de Noé…enfin non, ce n’est pas à la Bible qu’il s’attaque mais plutôt à la BD sur le personnage de Noé librement inspiré de l’histoire biblique et dont il avait lui-même écrit le scénario. Donc, pour tous ceux qui disent « Ouais, ce film c’est de la merde car c’est pas la vraie histoire de Noé !! », je répondrais : 01) Faites pas chier et retournez chez vous lire la Bible ! (ce qui ira très vite vu le peu de lignes qu’occupe le récit du déluge dans cette dernière !!) 02) La Bible n’est en rien une véracité historique. 03) les deux supports sont finalement presque identiques, c’est-à-dire sujette à l’interprétation de celui qui le lit. Et c’est cela que j’aime dans le "Noé" de Aronofsky : c’est qu’il propose une vision des choses qui tient plus d’une légende mythologique que d’un récit historique…et, permettez-moi l’expression (d’autant plus que je suis athée ! ^^), Dieu que cette vision est excellente : Aronofsky multiplie les moments de bravoure tout du long de son film : on est ébahi devant devant la virtuosité de certains plans (le plan large circulaire présentant l’arche, Noé et sa femme en ombres chinoises sur un ciel couchant, les timelapses de la source d’eau et du récit de la création, le déluge), on est terrifié (les cauchemars de Noé qui arrivent même à nous faire le coup du jump scare !), on sera retourné lors de passages démontrant bien la folie des humains (magnifique plan du la « fête » du camp des hommes), on est ému devant certains moments poignants (le choix difficile de Noé phase à la « situation » d’Ila) et on est scotché devant une séquence qu’on croirait échappée du "Seigneur des Anneaux" (cette fantastique et épique scène de bataille !!!) Visuellement c’est très réussi aussi bien d’un point de vue mise en scène qu’au niveau des effets spéciaux (raah, cette double vision des anges, normal et déchu, j’adore absolument !!!) Du vrai grand spectacle digne d’un véritable blockbuster ! Mais attention : pas un blockbuster décérébré à la Michael Bay ou à la Jerry Bruckheimer ; non, "Noé" est un spectacle qui en met plein la vue mais qui fait aussi réfléchir en nous opposant d’un côté la folie des hommes les menant à la décadence et d’un autre le dévouement total de Noé qui nous est dévoilé presque comme un fanatique religieux (vous voyez que le thème de l’obsession est toujours présent !). Tout cela nous renvoyant à notre propre image et nous poussant à réfléchir sur notre faible condition humaine qui nous expose au pêché dès notre naissance ( à ce sujet, il y a une scène remarquable lorsque le fils de Noé tue pour la toute première fois, sa victime lui dit avant de s’écrouler « Tu es désormais un homme »…être un homme c’est être un monstre : j’aime cette idée !) Au niveau du casting, je dis aussi bravo car c’est du béton armé : Russel Crowe est monstrueux (dans le bon sens du terme !), Jennifer Connelly est toujours juste (ah, cette scène où elle tient tête à son mari en le prévenant qu’un jour il finira seul haït par toute sa famille !!), Ray Winstone campe une remarquable méchant, Emma Watson nous prouve une nouvelle fois qu’elle est devenue une vraie actrice depuis les "Harry Potter" (et puis, comme on l’a connu gamine au départ, on peut au moins dire que elle, elle n’en est pas arrivé là grâce à ses nichons ou son cul…pas comme d’autres), et même Logan Lerman nous gratifie enfin de sa deuxième bonne interprétation après "Le Monde de Charlie" (oui, car dans les deux "Percy Jackson" et "Les Trois Mousquetaires", il faisait un peu –beaucoup même– de la merde !!) Pour finir, je terminerais sur la musique : c’est encore Clint Mansell qui s’en occupe (inséparable d’Aronofsky depuis "Pi") et il ravit nos oreilles en nous proposant un très beau score oscillant entre l’épique, le contemplatif et l’émotionnel.
    Après être passé à côté de "Wolverine : Le Combat de l’Immortel" et de l’adaptation de "Batman : Year One", Darren Aronofsky s’offre finalement son blockbuster (basé sur son propre script) est nous livre une fresque titanesque digne de n’importe quel récit mythologique…je dois avouer que si toute la Bible était racontée de la même façon, j’irais certainement plus souvent à l’église !! ^^ Profitez du divertissement, car les blockbusters intelligents sont vraiment rares ces temps-ci !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 avril 2014
    // Il était une FOI //« là où il y a de la genèse il n’y a pas de plaisir », haranguent les groupes religieux de tous poils qui ressuscitent leur discours tout en bondieuserie: un « Noé » subversif( !) , une inspiration jugée purement diabolique( !!) , un message d’hostilité à dieu ( !!!), un réalisateur qui s’écarterait de la bible en privilégiant le droit des animaux sur celui des humains ( !!!!) ... En clair, une campagne de COM dont la bible n’avait plus bénéficié depuis « la passion du christ » ! Complètement hydrofuge a ce déluge d’exactions et imperméabilisé par mon athéisme (je ne risque pas la crise de FOI !), je me jette a l’eau. Après une intro montée comme un clip MTV (le serpent, l’arbre, la pomme sont même cartoonesque ), Darren Aronofsky nous décrit un monde dévasté, proche du chaos , une Terre minée par la violence généralisée, et où Dieu annonce qu'il va détruire le monde. Noé est chargé par inspiration prophétique d'ériger une arche pour sauver sa famille et les animaux du déluge .En face, les « hommes », les pêcheurs, qui refusent de disparaître et veulent s’emparer de l’arche (c'est mieux …pour pêcher !) La première partie est un peu trop pompeuse et verbeuse jusqu’a la rencontre avec les géant de pierre, de gros transformers tout droit sortis de la terre du milieu. L’arche, rustique, bien réussi, nous réserve un des meilleurs moments avec l’arrivée des oiseaux, celle des animaux terrestres étant un peu bâclée. C’est une fois la terre submergée que le film réussi le mieux à nous emporter (il restait de la place !) avec des soubresauts d’émotion qui jusqu'alors faisaient cruellement défaut .Entre les cris des « condamnés » , une scène digne d’un tableau de Géricault (le radeau de la méduse ) , la découverte du méchant , le dilemme de Noé face a son infanticide « nécessaire » .Et un final …que je n’ai pas compris (je vais relire « ma bible pour les nuls »). A l’arrivée D.A. dépoussière le récit biblique pour une approche post-apo mystique et mad-maxienne, plus proche de waterworld que des dix commandements .Un peu de pélum , d’héroic fantasy , de film catastrophe , le tout avec un manichéisme outrancier mais assumé .A l’arrivée une oeuvre extrêmement inégale, a défaut d’extrémiste , voire bordélique a défaut de borderline. Par le prisme du déluge Aronofsky en profite pour prolonger son discours écologique amorcé dans son « fountain ». Si on ne peut pas lui reprocher son goût incontestable pour la stylisation, il faut quand même avouer que ce grand pornawak est quelque peu déstabilisant, comme on pouvait l’imaginer de la part d’un réal de film d’auteur. On imaginait a voir ce rustre de crowe , sévèrement buré (non , manque pas une lettre ! ), combattant hache a la main , plutôt mis en scène par un ridley scott : ça aurait pu avoir de la gueule . D.A. a manqué d’humilité face à un tel sujet qui pouvait se « simplifier », tant qu’à assumer un œuvre personnelle. Sans parler de naufrage, « noé » réussi juste a flotter. Déjà pas mal, pour une arche !
    Dex et le cinéma
    Dex et le cinéma

    648 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 avril 2014
    Le Noé d'Aronofsky est... Une "sorte" d'ovni. Un seigneur des anneaux passé à la sauce biblique. Telle est la meilleure façon de définir la nouvelle œuvre du réalisateur. Malheureusement, qui dit grand réalisateur, ne dit pas forcément grand film, et Noé est une preuve de plus de cette cruelle réalité. Basé sur le principe de la dualité (si chère à la religion traitée), l'esthétique du film est partagée entre des plans majestueux sur des décors volcaniques naturels grandioses, aux teintes grisâtres, et des couchers de soleils et autres paysages tellement colorés, qu'on est plus proche de l'encrage à la pastel que du désire de tableau lyrique du réalisateur. Notre regard passe donc de l'émerveillement devant ses merveilles naturelles, au haussement de sourcils devant ses fonds verts manquant, visiblement, cruellement de budget. Si le facteur "manque de budget" aurait pu justifier certains défauts visuels, les 125 millions de dollars engloutis dans le projet en font des erreurs difficilement pardonnables. Dieu (sans mauvais jeux de mots...) que ces animaux en SFX sont moches ! Impossible de croire à la réalité de ces jolies bestioles, devant leurs poils lisses et brillants, semblant plus former une couche de peau qu'un ensemble de poils. Et même si le talent d'Aronofsky reste immense, ses mouvements de caméra inspirés ne peuvent que donner la nausée, tout cela a cause de cet aspect affreusement plastique et factice. Ajoutons à cela des gros problèmes d'écriture, notamment dans la gestion des ellipses, et l'hypocrisie totale de certaines actions du personnage principal, bien que je ne saurai pas à qui attribuer cette erreur (religion ou auteurs ?). L'univers en lui même reste assez étrange, mais je dirai que je n'ai simplement pas accroché... Heureusement, le film à un éclaire de génie de 20min (au milieu de ce désastre...), au cours desquelles Aronofsky traite avec talent l'obsession religieuse du personnage, qui en deviendra presque effrayante. Mais 20min de talent ne suffise pas à sauver ces (interminables) 2h15 d'erreurs grossières. Trop mou pour être un péplum, trop simpliste pour être un film philosophique, Noé ne satisfera finalement personne. N'y allez pas...
    Edgar L.
    Edgar L.

    184 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 décembre 2014
    La scène d'introduction mystique a de quoi nous décontenancer, et nous met d'emblée dans l'ambiance du film. On retrouve le jeune Noé avec son père Lamech, et la scène permet d'introduire le "méchant" en la personne de Tubal-Cain, descendant de Cain, premier meurtrier de l'histoire dont les descendants peuplent la planète et affrontent Noé et sa famille, descendante d'Adam.

    Plus tard, nous retrouvons ce même Noé (Russell Crowe), devenu adulte, auprès de son épouse Naameh (Jennifer Connelly), et de ses enfants. Toute la famille se tient à l'écart des autres hommes qui ont détruit la planète, don de Dieu aux hommes. Noé est victime de cauchemars lui laissant entrevoir une humanité engloutie sous l'eau. Il décide alors de confier l'objet de ses cauchemars à son grand-père Mathusalem (Anthony Hopkins) qui lui confirme qu'il s'agit bien d'un message du Créateur lui annonçant la fin imminente du Monde et lui demandant de préserver sa création en bâtissant une arche.
    Pour cela, il va obtenir l'aide d'anges déchus appelés Gardiens qui sont prisonniers dans des corps de pierres et obligés de cohabiter avec les hommes. De la guerre qui va naître avec les autres hommes voulant monter sur l'arche à la migration de toutes les espèces animales existant sur Terre, la suite va nous réserver un certain nombre de surprises.
    [...]
    Le film est redondant au possible et exploite mal le potentiel qui était le sien Darren Aronofsky nous rend ici une de ses plus mauvaises copies et semble même limiter le talent de ses acteurs pourtant talentueux. Cette super-production américaine à 130 millions de dollars s'autorise trop de libertés et se perd dans un récit lourdingue et tragique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 29 avril 2014
    "J'ai vu... une fleur" est la réplique la plus palpitante du film, les images sont cool mais les anges-déchus sont des tas de caillous avec la voix de Wall-E, Noé est un fou exhibitionniste (Bon ok c'est pour respecter la vraie histoire) et Mathusalem est un petit vieux qui aime les baies rouges. Bref une émotion aussi crédible qu'un nazgul en tongs. Quant à l'action elle vous plaira si vous aimez voir l'humanité tout entière mourir pour sauver quelques loutres et éléphants.
    Heureusement qu'Emma Watson est là même si elle accouche de deux bébés en images de synthèse ratées.
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 avril 2014
    Pour son sixième film, Darren Aronofsky met en scène, coécrit et coproduit une adaptation romancée du célèbre récit biblique de l’arche de Noé, un projet qui lui tient à cœur depuis déjà pas mal de temps, il en parlait de manières concrète pour le cinéma en 2007. Alors bien évidemment et malgré ce qu’a assuré la production, c’est romancé et ceux qui veulent chercher un vrai récit biblique n’y trouveront pas forcément leur compte, que ce soit au niveau des raisons du déluge, le personnage de Noé (présenté comme juste et intègre par la bible) ou encore sur l’arche. Et ce n’est en aucun cas dérangeant, de toute façon, tous les biopics sont d’une manière ou d’une autre romancé, tout comme les films adaptés de romans ou bandes-dessinés. Et surtout, pourquoi cela ferait polémique aujourd’hui alors que la bible a souvent été au cœur des péplums, et notamment « Ben Hur » ou « Les dix commandements » pour ne citer que les plus célèbres.

    Si on passe au film, on constate que l’ambition est très grande, mais malheureusement, Aronofsky ne remplit pas tous ses objectifs, loin de là même. Si l’intrigue portée sur le personnage de Noé, ses caractéristiques, ses « valeurs », sa façon de penser ou encore ses contradictions, sont bien mis en avant et par moment de manières complexes, les sous-intrigues sont beaucoup moins passionnante et moins bien écrite, notamment celle sur les amours de ses fils et leurs quêtes de devenir adulte. D’ailleurs ces sous-intrigues manquent clairement d’intensités dramatiques et d’émotions, elles doivent parfois nous prendre aux tripes et ce n'est pas le cas. Tout comme on peut reprocher le mélange entre religions et fantastique qui frôle parfois (mais rarement, surtout au début) l’indigestion, ponctué par un (long) « discours » final religieux. Tout n’est pas non plus à jeter, outre le portrait de Noé, la réalisation est plutôt bonne, Aronofsky arrive à nous immerger dans cette histoire, certaines scènes sont vraiment bien faite et valent le coup d’œil et le réalisateur Américain arrive à donner une atmosphère parfois mystique et prenante. Coté interprétation c’est plutôt correct dans l’ensemble, même si les fils de Noé ne sont pas irréprochable, on retiendra surtout Russel Crown qui porte le film sur ses épaules et s’en sort plutôt bien.

    Pas mauvais ou honteux mais loin d’être génial, être moins ambitieux et ne pas s’éparpiller à travers diverses histoires auraient surement été plus judicieux.
    David S.
    David S.

    57 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 avril 2014
    Que l'histoire biblique ne soit pas respectée, pour un film hollywoodien, personne ne sera surpris. Que l'on y ajoute des monstres de pierre pour le côté spectaculaire, pourquoi pas ?
    Que l'on ne s'intéresse pas ou si peu à la construction de l'arche et à la gestion des milliers animaux qui vont y vivre pour un film qui s'appelle Noé, admettons.
    Que les personnages soient habillés comme dans n'importe quel film post-apocalyptique, c'est à dire portant des bottes au lieu de sandales et un manteau en jean en lieu et place de tunique, passons.
    Mais que le personnage principal soit aussi éloigné de ce qu'il devrait être, c'est à dire plus un Terminator complètement dingue et halluciné qu'un homme juste et humaniste, là c'est vraiment pousser le bouchon un peu loin.
    Darren Aronofsky a ingurgité trop de stupéfiants ou bien sa femme l'a plaquée pour un évangéliste. C'est triste.
    Après la réussite et la belle envolée qu'était "Black Swan", son scénario prend l'eau ici même si la direction artistique est superbe.
    Ce qui ne sauvera pas le film du naufrage ! 1,5/5
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 avril 2014
    Film difficile a voir. Les dialogues sont creux, longs et absurdes. Le fait qu'on connaisse déjà la fin devait etre rattrapé par des effets spéciaux à couper le souffle, c'est loupé.
    Les situations sont insupportables avec des scenes si nulles qu'on en vient à se dire "je suis moi meme en train de payer pour tous mes péchés passés et futurs en m'infligeant ce film"

    vous ressortirez purifiés. Comment peut on vous reprocher quoi que ce soit après que vous ayez supporté ça?
    0,5 pour les quelques beaux paysages
    wakik
    wakik

    11 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juillet 2014
    Le petit fils végétarien d'un semi chamane avec une épée générant du feu au contact de la terre et luttant pour la défense d'anges déchus transformés en pierre qui au passage ont été réduits à l'esclavage par les hommes carnivores qu'ils étaient venus aidés à bâtir des villes...tu me suis? non? pas grave c'est la Bible réinventé par Hollywood.
    Theotaket
    Theotaket

    27 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 avril 2014
    Je m'attendais à tout autre chose ! Le film provoque un débat intérieur et extérieur. Le message qu'il délivre est très puissant, même si très dur dans la manière dont il nous est donné. Les images sont sublimes, et les acteurs au top ! Russell Crowe et Jennifer Connelly sont géniaux, Emma Watson époustouflante, et Logan Lerman, même si son personnage "dérange", joue avec justesse !
    Par contre je me suis rendu compte que le film provoque vraiment un gros débat. J'ai entendu des gens rigoler alors que les scènes s'y prêtaient pas du tout, j'ai même entendu quelqu'un souffler quand le film s'est terminé.
    J'ai parlé avec quelqu'un qui a détesté (et encore, c'est peu dire) le film. Je suis plutôt de l'avis contraire : certes c'est un film dur et le message livré est enfoncé à sec, la dimension religieuse pèse énormément mais je trouve que c'est l'humanisme et la profondeur des personnages qui rend le film intelligent.
    Akamaru
    Akamaru

    2 804 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2014
    Très attendu,ce péplum biblique à l'arrière goût d'héroïc-fantasy,est déconcertant,et à coup sûr provoquera des réactions durablement tranchées. Ça faisait longtemps que Darren Aronofsky voulait porter à l'écran le mythe de l'Arche de Noé. Pour arriver à ses fins,il a dû prouver sa viabilité à Hollywood(conquise après les triomphes artistiques de "The Wrestler" et "Black Swan")et être à l'origine d'une bande-dessinée récapitulative. Oublions la vaine polémique des religieux de tout poil,qui ont voulu se servir du film comme objet de propagande et concentrons-nous sur son essence même. Aronofsky part du principe que cette histoire a vraiment eu lieu. Il la complète ensuite d'éléments fantastiques,mythologiques et mystiques pour un mélange inégal qui frôle l'indigestion new-âge. "Noé" ne ressemble à rien de connu. Il trace son sillage,faisant fi de son imagerie kitsch et de ses considérations très manichéennes. Il crée quelque chose d'inédit au milieu de terrassant paysages islandais. Si Russell Crowe possède la force de conviction très inquiétante de Noé,il ne peut éviter de le faire passer pour un illuminé. Le reste du casting se noie dans des scènes mélodramatiques gênantes car systématiquement ratées. La structure temporelle et spatiale de l'œuvre est assez confuse,tout cela pour en arriver à une dernière demi-heure longue comme un jour sans fin en forme de prêchiprêcha pacifique. Spécial.
    sparowtony
    sparowtony

    256 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2015
    Noé, c'était le film que j'attendais le plus de ce début d'année, j'étais très confiant. Une histoire épique et un casting énorme (surtout Russell Crowe, de retour dans un péplum 14 ans après mon film favori Gladiator). Les critiques qui ont filtrés étaient très mitigés, voir parfois désastreuses pour certaines (heureusement qu'il y a des positives). Autant dire que j'étais plus très confiant en entrant dans la salle.
    Mais bon, autant le dire, Noé est un très bon film. Les gens ont été déstabilisés car le film n'a pas grand chose d'un blockbuster simple. Le film offre une version noire, et plus centré sur la famille, de l'histoire de Noé. Et ça, j'ai aimé. Il y a des prises de risques, et malgré ces défauts (je vais y revenir) , le film est fascinant et exaltant. Pas un chef d'oeuvre mais j'y ai cru.
    En effet, la première partie du film est magistrale : paysages d'Islande magnifiques, univers terriblement fascinant (le territoire des Veilleurs, les mines abandonnés) , acteurs au top et quelques grand moments de spectacle (notamment l'assaut de l'arche, un puissant morceau de cinéma, avec une tension, une musique et des effets spéciaux incroyables). Du côté des effets spéciaux, justement, rien de spécial à redire, si ce n'est que par moment, le groupe de reptile qui arrive dans l'arche vu de près n'est pas très bien fait. Mais rien de grave. Le scénario est pour l'instant très bon (étonamment, Logan Lerman ne m'a pas énervé dans ce film, surement grâce à son personnage) , malgré quelques petites longueurs.
    Ensuite vient la deuxième partie du film. Je lis que pour beaucoup, c'est la meilleure. Je ne suis personnellement pas d'accord. Ca aurait pu l'être, il y avait de l'ambition. Mais il y a des moments peu convaincants (et le film s'essoufle par moment) : ça en devient parfois mal écrit, Emma Watson est franchement mauvaise (je croyais en elle, pourtant, mais lors des scènes de pleurs ou d'accouchement, j'étais limite gêné pour elle) et surtout...putain, ça fait que pleurer. Alors bon, ceux qui lisent ça vont penser dans la majorité : c'est un argument ridicule. Peut-être, oui. Mais ça donne des scènes terriblement nulles. Alors, je veux bien croire à la douleur des personnages, c'est normal, mais franchement, c'était si mal écrit à ces moments que c'était mauvais (je pense notamment à la scène ou Jennifer Connelly parle à Russell en pleurant et en le suppliant). Mais bon, j'en parle comme si tout est à jeter dans cette deuxième partie, mais c'est faux. On a quand même quelques bonnes scènes et la véritable star à ce moment-là est Russell Crowe, juste hallucinant ! Un de ses plus beaux rôles, sans aucun doute. Voir cet acteur toujours aussi charismatique sombrer dans le fanatisme (dans le film, bien sur), c'est juste un régal. Même quand il est pas là, sa présence se fait ressentir ! Une très très grande performance de la part de mon acteur favori, encore une fois bravo à lui !!!
    Les autres acteurs sont tous très bon dans l'ensemble (même Ray Winstone, c'est juste que son perso est trop caricatural) , Emma Watson aussi, quand elle pleure pas ou accouche pas (oui, je suis peut-être un peu méchant, et pourtant, je l'aime bien). La musique de Clint Mansell est une grande réussite, peut-être un peu trop répétitive mais marquante (et ça, c'est suffisamment rare pour être soulignée) : une musique sombre teinté parfois de mysticisme ou d'émerveillement. Excellent.
    Mais avec Russell Crowe, la grosse qualité du film est pour moi la réalisation. Des plans de caméra somptueux, des plan-séquences extraordinaires et des effets originaux réussis (bizarrement, j'ai beaucoup apprécié l'intro, kitch certes mais pourtant j'ai adhéré). Cette mise en scène n'en est que plus réussie grâce à la photographie très très belle.
    Le scénario, très ambitieux, est un peu inégal, et est parfois mal écrit dans la deuxième partie. C'est dommage, mais ça se rattrape vers la fin sur le nouveau monde. Donc Noé, ce n'est pas un chef d'oeuvre (mais ça aurait pu l'être) mais c'est en tous cas un excellent film (plus j'y repense, plus j'y trouve des points positifs) , sombre, original de par sa structure (c'est bancal par moment) , avec un acteur principal au top, une musique excellente, et une réalisation magnifique. Sans oublier les costumes et les décors, autant naturels que construits : tous réussis.
    Ce péplum d'héroic-fantasy ne vous laissera pas indifférent, et j'ai été moi-même conquis (bien que je m'attendais à mieux). Pour résumer, c'est à ne pas manquer. Un beau 4/5, même si j'espérais mettre plus (Ps : vivement le prochain péplum biblique de cette année, Exodus !).
    bou77
    bou77

    118 abonnés 590 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 avril 2014
    Darren Aronofsky, réalisateur considéré soit comme un génie ou soit comme étant très suréstimé, nous livre sa dernière oeuvre : "Noé". Si ce projet pouvait apparaître comme surprenant, il s'inscrit; en réalité, dans la continuité de son thème favori : l'obsession. En effet, "Noé" raconte l'histoire biblique du personnage du même nom souhaitant construire une arche afin de sauver les êtres innocents du déluge à venir, soit les animaux. Il est obsédé par cette tâche qu'il voit comme une obligation divine. Russel Crowe interpréte très bien son personnage et la n'est pas le problème. Parce que, en effet, des problèmes dans ce film, il y en a. D'abord, sa durée excessive, lié aussi au choix de montrer ce qu'il ce passe après le déluge. Ensuite, sa photographie dégueulasse et ses effets kitch. Enfin, l'intrigue globale qui n'est pas si intéressante que ça... Un court métrage de 20 minutes aurait été un meilleur choix, pour le peu qu'il y a à raconter.
    Kiwi98
    Kiwi98

    243 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2014
    Voilà que sort enfin ce Noé, projet mit sur la table par Darren Aronofsky il y a déjà plusieurs années le récit biblique dont rêvait le réalisateur visionnaire reçoit finalement une sortie assez mitigé point de vu critique ce qui n'est pas une habitude pour son réalisateur. Au casting Russell Crowe qui fait son grand retour au péplum plus de 10 ans après Gladiator et Jennifer Connelly 14 ans après sa première collaboration avec Aronofsky dans Requiem For A Dream. La chose qui frappe avec Noé c'est l'ambition, immense mais certainement pas à la hauteur de ce qu'imaginait Aronofsky au départ, Noé ne tient en effet pas vraiment ses promesses, un film en deux parties aurai surement été plus adapté pour une telle histoire car Noé passe beaucoup trop vite, quand le film devrai aller vite il prend son temps et inversement, un problème au niveau du rythme assez dérangeant et plombant au final en plus d'une BO trop insistante et de nombreux clichés malvenues comme un message écolos qui va trop loin et parfois beaucoup trop poussé. Accompagné par un casting extraordinaire Aronofsky filme en revanche cette aventure avec une volonté évidente, la mise en scène est d'une inventivité folle entre plans séquences remarquables et une créativité folle qui fait de Noé une agréable claque visuelle spectaculaire qui parfois devient quasi visionnaire tellement il est sombre et implacable, Aronofsky impose une vision plus"dark" et évoluée du personnage ce qui offre un grand confort au spectateur et qui donne vraiment un coup de frais de plus que Russell Crowe a rarement été aussi charismatique, son jeu bluffant est renforcé par une carrure qui colle parfaitement au personnage également fascinant, on ne sait pas si Noé est bon ou si Noé est mauvais, le mystère est d'ailleurs jamais éclaircie par Aronofsky ce qui renforce en partie la tension et l'émotion. D'ailleurs finalement l'histoire ne se centre pas tellement sur Noé qui en seconde partie se retrouve délaissé pour faire place à Emma Watson dans la peau de Ila personnage assez intéressant mais trop superficiel un peu comme le reste du casting seul Noé est réellement approfondie au plus profond de sa psychologie même si cette dernière reste incertaine. "Noah" c'est aussi une véritable expérience qui transmet aussi un message très humain sur la volonté de vivre, une sorte de survival assez fantastique et qui ne tombe bizarrement jamais dans l'invraisemblance ce qui dans un sujet pareil est un véritable exploit. Pour conclure Noé est un film très intéressant, quasi fascinant par moment même si la confusion et les clichés prennent un peu trop de place.
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