Je ne l'ai jamais caché : je suis un fan des films de danse, certains d'entre eux ayant su marquer les esprits par leur originalité, par leur aspect spectaculaire ou par la diversité des styles de danse proposés. Ce "StreetDance 2", deuxième opus du nom et réalisé par la même équipe que "StreetDance 3D" (soit la scénariste Jane English, les réalisateurs Dania Pasquini et Max Giwa et le producteur James Richardson), fait à mon sens partie des moins bons et s'avère très décevant dans l'ensemble : que ce soit au niveau des acteurs (Sofia Boutella - pourtant danseuse attitrée de Madonna - ne m'a vraiment pas impressionné, Falk Hentschel - dont le principal mérite est d'être crédible en danseur de hip-hop, de danse latine et en acteur - est un comédien sans réelle envergure, les autres danseurs, relégués à la figuration - je ne me rappelle pas que certains aient parlé, c'est dire ... - n'offrent eux, aucune surprise ...), au niveau des chorégraphies (déjà vues en plus d'être peu nombreuses et peu imaginatives), au niveau de l'émotion et des enjeux, au niveau du scénario comme de l'intrigue (d'une rare platitude) ou de la bande-son (l'un des principaux arguments de ce genre de film), ce film n'apporte rien de nouveau ... Parmi les bons points : si dans le premier du nom, la danse de la rue côtoyait la danse classique, ici, la danse latino - en l'occurrence la salsa - est particulièrement bien mise en valeur (notamment lors des battles sur le ring avec des chorégraphies caliente aussi impressionnantes que physiques). Le souci, c'est que le mélange salsa/hip-hop qui s'annonçait détonnant - et principal intérêt du film - se concrétise à peine et trop tard, une fois passé une flopée d'évènements tous plus insignifiants et sans saveur les uns que les autres. La 3D est plutôt pas mal même si elle s'accommode souvent assez mal des scènes rapides (où elle devient parfois insupportable ...). Enorme succès au box-office lors de sa sortie, "StreetDance 3D" se voit donc gratifier d’une suite et pour être honnête, ce tome n'offre guère d'intérêt particulier (avis d'un cinévore prompt à s'enflammer pour ce genre de longs-métrages). Bref, c'est vraiment à voir une fois ...