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    In another country
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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 septembre 2019
    Ce film n'a pas trop d’intérêt , si ce n'est la présence d'Isabelle Huppert . C'est mal filmé , il y a beaucoup de longues scènes qui n'apportent rien de plus à l'histoire .
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2017
    Dans un pays qui doit s'appeler "le Cinéma" (zoom), on peut raconter ce qui nous passe par la tête, et construire toutes les histoires du monde avec une plage glaciale sous la pluie, une étrangère anglophone, volubile mais perdue et une galerie de personnages qui échangeront régulièrement identités et personnalités. Sauf bien sûr la pierre angulaire de la fiction, le maître nageur sexy (Alerte à Mohang Beach !) qui ne sait pas où est le phare, ni même ce que c'est, qui chante formidablement bien, et avec lequel on a envie de faire l'amour. Comme on est au cinéma (zoom), l'étrangère aura la chance quelques minutes avant la fin du film de consommer le maître nageur, pour découvrir rapidement qu'il ronfle après l'amour. Elle aura aussi appris que les hommes coréens sont libidineux. Et ont une tendance alcoolique prononcée. Et que même les moines facétieux comme des psychanalystes parisiens aiment écrire avec un Mont Blanc. Et que bêler avec les chèvres ne les attire pas particulièrement. Et que prendre à droite ou à gauche à une intersection ne change pas forcément toute votre vie, votre destin, comme le cinéma (zoom) aime souvent à vous le faire croire. A la fin, comme dans les plus beaux films de cinéma (zoom), l'étrangère s'en va sur la route en balançant sa petite ombrelle, et le spectateur ne peut s'empêcher de penser au petit homme qui s'appelait Charlot. C'est dire où va se nicher la magie dans ce pays-là, qui n'est pas le nôtre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mai 2017
    Quand on a vu plusieurs films de Hong Sang-soo, il devient ensuite
    difficile de relier les histoires à leurs titres respectifs tant elles
    se ressemblent. On peut néanmoins en dégager quelques fondamentaux, que l'on retrouve dans ce film-ci : en
    général il est question de relations amoureuses, souvent entre un prof
    de cinéma (ou réalisateur ou les deux) et ses étudiantes (ou des jeunes filles pour faire court) – peut-être est-ce autobiographique ? Ici, exceptionnellement, c'est une femme plus âgée (Isabelle Huppert, tout en légèreté et spontanéité). Tout
    ça finit neuf fois sur dix par une bonne cuite au soju, l’occasion de
    sortir quelques vérités et de se dévergonder. Et enfin, ultime
    raffinement, ultime caractéristique permettant à coup sûr d’identifier
    la patte du cinéaste : le léger zoom avant, parfois sans que l’on y
    trouve une quelconque signification. Le cinéaste prolonge, film après
    film, cet univers savoureux en de multiples variations, toutes
    passionnantes en dépit de la légèreté apparente de ces histoires, qui ne
    sont pas sans rappeler la finesse du cinéma de Rohmer,
    dont le cinéaste se revendique ouvertement. Après Pauline à la plage, c'est Isabelle à la plage. Ce film-ci raconte trois histoires inventée par une jeune étudiante, Huppert jouant trois rôles différents, mais avec des correspondances et des parallèles,
    et des variations. Les scènes de discussions sont particulièrement intéressantes, chacun passe du coréen à l'anglais afin de se comprendre, parfois avec des malentendus. Hong Sang-soo n’y est pas allé par
    quatre chemins : à chaque tiers du film, on recommence tout, et c’est au
    spectateur de jouer au jeu des différences.
    Bref, encore un bon film de HSS. J'ai d'ailleurs mis l'un des derniers films du cinéaste dans mon
    classement des meilleurs films de l'année 2016 sur mon blog, où se trouvent
    également des critiques (illustrées et avec quelques extraits) sur quelques uns
    des films de l'année : 7emeart.wordpress
    joevebulle
    joevebulle

    2 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    Le réalisateur s'amuse. Et on s'amuse avec lui ... malheureusement pas tout le temps et les 1H30mn peuvent sembler parfois longues.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 juillet 2014
    Quel film étrange, ne ressemblant à aucun autre ! On se laisse séduire par l'ambiance, par ces histoires qui ont l'apparence de la légèreté, peut-être seulement l'apparence. Les hommes, les Coréens comme les autres, ne pensent qu'à ça. Mais il s'avère que les (?) femmes aussi. Oui, variations sur un thème : amour, désir. Avec, en prime : la jalousie, le mensonge, l'incompréhension. Tout cela dans une brise de mer, sur un ton badin et primesautier. Avec surtout, nécessaire et omniprésent, le joli minois et les gestes gracieux d'Isabelle Huppert qui, comme c'est souvent le cas, porte le film sur ses frêles épaules, semble s'y amuser beaucoup, boire pas mal, faire un peu tout et parfois n'importe quoi. On la regarde se prendre au jeu, se trouver et aussi se perdre mais elle nous déride, nous étonne et, finalement, nous enchante. Un film avec deux trois bouts de ficelle : une bouteille d'alcool, un phare malicieux et, oui quand même, un beau maître-nageur. Enfin "beau", si l'on veut... comme un peu tout dans ce film.
    Truman.
    Truman.

    203 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2014
    In Another Country est la vision de trois contes mêlant la douceur mélancolique et la légèreté de l'amour ou Hang Sang-soo donne trois Isabelle Huppert différentes .
    L'une qui n'ose pas franchir le pas et qui est plutôt en réservée, l'une rêveuse et amoureuse et une autre possessive .

    Trois petites histoires qui tournent autour d'un phare et d'un maitre nageur, léger, simple et avant tout beau .
    On rajoute une belle réalisation avec des zooms vraiment magnifiques et une jolie mélodie de piano, ceci amplifie la mélancolie, parfois la grisaille des images mais aussi la perdition des personnages .

    Hang Sang-soo offre un beau film ou comme Woody Allen il semble s'inspirer de sa propre vie de cinéaste, une déclaration d'amour à une femme Française, au Soju et à l'amour tout simplement .
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    50 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2013
    De nos jours, Anne, française, passe un séjour dans une station balnéaire Coréenne.

    Le film se compose de trois sketchs mettant en scène Anne qui endosse chaque fois un statut différent dans des ambiances à la Rohmer. On retrouve les mêmes comédiens et de nombreux éléments et personnages communs.
    Isabelle Huppert est parfaite dans des rôles fantasques. Elle maintient à elle seule notre attention car l' intrigue n'est pas palpitante, le message, s'il existe, opaque et la réalisation sans intérêt particulier.

    Le journal de tournage audio d'Isabelle Huppert, qui figure dans les bonus du DVD, nous apprend que le réalisateur écrit son scénario et les dialogues au fur et à mesure des 15 jours de tournage.
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2013
    Soyons honnêtes. J'en avais déjà marre dès la première histoire. Marre de voir Isabelle Huppert toute guillerette, en talon sur la plage coréenne, en train de mimer le phare (ouf, la troisième fois elle ne le mime pas)... Alors imaginez, trois fois la même histoire, avec quelques changements... Non. Je comprends qu'on puisse aimer, mais alors pour quelqu'un qui, comme moi, n'adhère pas d'entrée au parti pris du film (c'est à dire une femme qui écrit trois histoires avec des similitudes), attention. Car c'est quand même très pénible tout ça... et surtout... très inutile. Enfin, j'ai trouvé ça terriblement vain, ça ressemble plus à un exercice de style d'étudiant sortant d'un faculté de cinéma qu'un réalisateur, pourtant confirmé (enfin parait-il, je n'ai pas vu ses autres films, et autant dire que celui-ci ne me donne pas envie d'en découvrir plus pour le moment).
    Héléna0510
    Héléna0510

    10 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2013
    Ce n’est pas une histoire que nous propose Hong Sang-soo mais trois
    Trois versions du film où l’on retrouve Isabelle Huppert sous des atours différents
    Tantôt épouse d’un expatrié trompée, tantôt maîtresse d’un cinéaste ou encore actrice française
    Chaque version est l’occasion de voir les situations sous un angle différent avec un personnage de maître nageur récurrent
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2013
    Le cinéma de Hang SanSoo est fait de petits riens et peut même parfois paraître vain. Il faut savoir savourer ces petits gestes, ses petits détails qui parlent de la vie tout simplement. Ca a le risque de tourner un peu à vide au bout d'un moment mais ne manque pas de charme un rien désuet. Et puis, dans "In another country", la présence lumineuse d'Isabelle Huppert, actrice bien plus ludique que l'on ne l'imagine au regard des films d'Haneke ou autres personnages sévères, apporte beaucoup à ce film
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 février 2013
    Badinage plein de fraîcheur et de drôlerie, "In another Country" est un exercice de style assez réussi, aussi plaisant qu'inoffensif. On y trouve Isabelle Huppert dans un de ses meilleurs rôles, celui d'ambassadrice. Son statut d'actrice sérieuse/intello/chiante de films pour festivals lui permet de temps en temps de mettre un peu de lumière sur tel ou tel réalisateur étranger. On ne s'en plaindra pas, même si le résultat n'est pas toujours des plus probants et même si, comme c'est le cas ici, le réalisateur en question n'est pas forcément le premier venu. Et on ne peut pas dire que l'ami Hong Sang-Soo se renouvelle vraiment avec "In another Country", malgré la structure de son film (à sketchs) ou la présence d'une actrice européenne. On n'échappera donc pas aux scènes de beuverie (non simulées ?), ni à la critique féroce des comportements du mâle coréen moderne, ni à une certaine forme de surréalisme (le rêve dans le rêve) et de douce mélancolie. On n'échappera pas non plus à une direction d'acteurs très libre, acteurs qui sont aussi à l'image du film, drôles (Yu Jun-Sang, hilarant maître nageur au timbre de voix, à l'accent et à la diction impayables) et frais (Isabelle Huppert, donc, perdue dans la traduction et qui s'offre une parenthèse légère et bienvenue dans sa filmo). Avec ses multiples scènes ouvertes et ses nombreuses ellipses, "In another Country" dégage pas mal de poésie mais aussi, il faut bien l'avouer, un sentiment certain de grand vide. Qu'est-ce qu'on retient de ce film une fois sorti de la salle ? Pas grand chose sinon la certitude d'avoir passé un moment pas désagréable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 janvier 2013
    Hong sang soo est plus qu'un réalisateur, c'est un poète!
    keating
    keating

    49 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2013
    Nous avons tous fait l'expérience de rencontres et de lieux différents de nos habitudes lors de voyages "in another country". Cet autre pays, c'est ici une station balnéaire coréenne, et c'est une française qui fait l'expérience du voyage. Hong Sang-Soo présente une sorte de triptyque très poétique, comme trois variations autour d'un même thème. On retrouve, au long des trois histoires, les mêmes acteurs, les mêmes motifs, les mêmes lieux, mais avec des nuances, des inversions, des petites variantes qui ouvrent petit à petit les possibilités. La poésie nait de ces variations qui éveillent le regard sur des éléments tout simples, des éléments du quotidien qui prennent des valeurs multiples : un parapluie, une tente, un phare, une bouteille, ... Ce que je trouve très intéressant, c'est d'avoir simultanément des répétitions et des variations. A travers cette forme originale, Sang-Soo explore le thème de la communication : la française et les coréens doivent utiliser un anglais approximatif pour se comprendre. De là nait un certain humour (l'imitation du phare est un grand moment), une certaine cruauté parfois (les coréens critiquent la française devant elle, sachant qu'elle ne parle pas leur langue), un certain ennui aussi (des scènes de blabla approximatifs un peu trop longues), mais au final un langage des corps, des gestes, qui exprime plus de choses que les mots. On peut voir certaines différences aussi entre la culture française et coréenne, toujours en légèreté, mais ce thème n'est pas vraiment approfondi. Je crois que le cinéaste s'intéresse plus à la question de l'amour et du hasard. A travers les variations des trois histoires, il nous offre une pluralité de points de vue sur le sentiment amoureux, toujours léger, sans prétention à un message univoque. C'est surtout, à mon avis, une façon d'explorer les possibilités d'un cinéma pluriel. Rappelons-nous que ces histoires sont des scénarios de court-métrage imaginés par une jeune fille elle aussi en vacances. C'est donc une mise en abyme du septième art que le cinéaste coréen propose. Un cinéma qui peut recréer à l'infini des mêmes situations, des mêmes personnages. Au final, quand le film se clôt, il nous laisse mine de rien avec un sens totalement ouvert aux interprétations. Il y a plusieurs scènes dont l'interprétation est laissée à la subjectivité du spectateur ( spoiler: la lettre écrite au maitre-nageur, l'amant attendu sur la plage, la relation consommée ou non dans la tente
    ). Au final, nous ne pouvons pas déterminer avec certitude l'identité de ce film : était-ce trois facettes de la même femme? Trois femmes différentes qui voyagent l'une à la suite de l'autre? Des rêveries faites par une même femme? Finalement, avec "in another country", le cinéma devient un pays où tout est possible.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2013
    Isabelle Huppert prête sa frêle silhouette à ces variations à la fois charmantes et mélancoliques basées sur des rencontres furtives, légères, passionnelles aussi, en personnifiant une française étant en villégiature au sein d’une petite station balnéaire sud-coréenne et les gens qu’elle sera amenée à côtoyer durant son bref séjour. Ce marivaudage à l’orientale évoque souvent et agréablement l’univers et le style rohmérien, l’exotisme en plus. Ludique, drôle, surprenant, ce « In Another Country », sans révolutionner le septième art, se révèle être une plaisante comédie mâtinée de gravité. L’acteur qui endosse le rôle du maître-nageur est vraiment très drôle ; quant à Isabelle Huppert, toujours très à l’aise et convaincante dans un registre moins sombre, elle m’a vraiment fait beaucoup rire lorsqu’elle court en sautillant à petit pas sur les routes goudronnées.
    Myene
    Myene

    17 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2012
    C'est improblable, fait avec trois bout de ficelles ( dont des décors"limites" zones à réhabiliter) Isabelle Huppert "hors d'age" minaude avec différents jeunes asiatiques , mais ça marche !!! J'ai pris un vent de fraicheur et légéreté au milieu de ses affèteries;
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