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    Le Policier
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    26 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 novembre 2014
    Une blague ce film ,un scénario inexistant des acteurs ennuyeux à mourir . Une souoe à la grimace auquel ne nous a pas habitué le cinéma isrélien ces dernières années. En voyant les critique des journaux, on se demande si le film n'a pas plûtot était bien noté pour ces opinions plitiques que pour sa qualité.
    Chris Art
    Chris Art

    71 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2014
    (...) Nadav Lapid, nouveau venu dans le jeune cinéma israélien, lance un cri d’alerte salvateur et salutaire. Il dénonce un pays sclérosé et archaïque qui s’est trop longtemps conforté dans son rôle réconfortant de sauveur de la Nation juive. Cette obsession, fédérant dirigeants politiques et tenants d’un judaïsme rigoriste, est volontairement exacerbée au profit d’une cohésion nationale. Il est ainsi plus facile de trouver un ou des ennemis communs pour étouffer une réalité sociale beaucoup plus complexe. Ainsi, la question palestinienne n’est jamais réellement évoquée explicitement, mais tout de même bien présente. Cette thématique est dépeinte assez subtilement, afin de pointer du doigt l’irresponsabilité d’un gouvernement trop à son affaire. Par ce biais là, ce dernier peut évacuer son incompétence et sa corruption.(...) Le basculement est définitivement acté lorsque apparaît à l’écran cette nouvelle jeunesse réclamant dignité et justice. Elle, qui ne se reconnait pas dans cette judaïté traditionaliste, se radicalise à force de désespérance sociale. La lutte des classes, qui fait écho aux révoltes de plus en plus courantes en Terre Sainte, est le résultat de l’exaspération de la classe moyenne, mais est occultée au profit des nouveaux riches ayant la mainmise sur l’État. S’ensuit un patriotisme sincère mais dangereux car de conception diamétralement opposée dans les deux camps.Cette radicalisation ne sert l’intérêt de personne, tel semble être le message de Nadav Lapid. Elle ne fera que renforcer et attiser la déliquescence morale d’un peuple fatigué de devoir lutter sur tous les fronts. Un point de vue très intéressant, tant dans la forme que dans le fond. La première heure met en place de façon précise et cohérente les enjeux essentiels de cette charge courageuse. La suite est un peu moins travaillée, d’où une impression de didactisme trop appuyé. Mais ce procédé sert de point d’appui nécessaire pour une meilleure compréhension d’ensemble. Cela s’avère donc moins démonstratif que de prime abord.Il est judicieux de constater qu’une nouvelle génération de cinéastes osent aborder des sujets pour le moins délicats, et ainsi questionner de front le devoir de mémoire et sa remise en cause. Vivement conseillé à tous ceux qui se passionnent pour les sujets d’ordre philosophiques, politiques et moraux, ô combien d’actualité !
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 mai 2014
    Ça m’apprendra à faire confiance aux critiques encore une fois ,dits « de métier », qui n’ont rien d’autre à faire que d’encenser, alors qu’ils n’ont même pas vus le film, mais ils doivent être payés pour ça. Acteurs amateurs, immobiles et mauvais, mise en scène scolaire, (caméra fixe, gros plan), histoire inexistante. Le gars qui a fait le film espère que le spectateur va faire le montage à sa place, d’où une quantité de scènes inutiles. Jamais deux heures ne m’ont parues aussi longues, interminables. Le policier masse sa femme enceinte, il fait du vélo, va à l’anniversaire de sa mère, et puis c’est tout. Limite docu-fiction chiant. Aucune symbolique, aucun sous-texte. Ensuite on a une bande de jeunes qui parlent de faire la révolution, et pour parler, ça parle. Du blabla interminable lui aussi, sans aucune imagination. Ils se contentent de réciter leur texte, chacun de son côté, même pas une bonne réplique. Je ne parle même pas du pitch idiot, la bande de jeunes cons pas très dégourdis, et leurs discours intellos à la mort moi, le nœud, mais qui arrivent malgré tout à enlever un puissant homme d’affaires lors du mariage de sa fille !!? Absurde. On dirait un mauvais téléfilm français ou allemand. Alors quand on me parle d’ « un grand film sur une société qui ne va pas bien », ou d’ « une réflexion forte et captivante sur la violence et l’orgueil », je dis que ceux qui ont écrits ça n’ont pas vus le film. Ou alors, on ne parle pas du même film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 29 avril 2014
    le fait d'être en plusieurs parties, ce film m'a déstabilisé, car on voit au départ un très bel homme qui va devenir père, un homme bien viril avec des amis virils, qui sont un peu beaufs aussi mais il fait des messages à sa femme, à la limite de l'érotique ce qui fait monter ce sentiment de frustration et de la tension sexuelle ce qui intensifie mon intérêt au film, on voit cet homme commencé à s'intéresser à une minette de 15 ans puis boom on passe sur un groupe de petits bourgeois qui pour se donner des sensations intègrent un groupe armés, puis là plus rien :zéro sentiments, tous, ont l'air figés ... c'est décevant, c'est long
    lugini
    lugini

    16 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mars 2014
    Ce film a le mérite de montrer la société israélienne sous un autre angle que le conflit israélo-palestinien, car là-bas aussi, on retrouve les mêmes problèmes que dans nos sociétés, les riches, les pauvres. Il y a environ une vingtaine de familles qui détiennent l'argent et le pouvoir dans ce pays (le film ne le souligne pas assez), mais malheureusement on ne comprend pas vraiment les motivations des personnages. Manque de crédibilité des uns et des autres, les riches, les pauvres et les flics au milieu. J'en ai appris plus sur cette société, dans l'excellent film, "the bubble", même s'il sous-entend le conflit. On y voit une jeunesse israélienne loin d'être docile.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mai 2012
    Quelque chose dérange dans Le policier, parce que les flics beaufs peuvent y être touchants, et parce que les révolutionnaires y sont maladroits. Nadav Lapid parlait de "triste lucidité", on a l'impression de découvrir Israël, de mettre des visages sur les israëliens car le pays s'y révèle, scindé, versant vers le repli, mais habité, vivant de toutes ses contradictions. Non seulement un grand film politique, suffisamment subtil pour avoir du recul avec tous les discours, mais un grand film tout court par cette mise en scène somptueuse et vraiment efficace (on rit vraiment de la satire, la fragilité de certains personnages y est saisissante).
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    151 abonnés 511 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2012
    Contrairement à ce qu'on lit partout, le film n'est pas en 2 mais en 3 parties. La première se concentre sur un homme appartenant à une équipe du "RAID" israélien qui va devenir père, ce qui semble beaucoup le troubler. C'est la partie la plus subtile et la plus intéressante du film à mes yeux. Notamment parce qu'à chaque scène, on découvre un nouvel aspect de ce pays finalement méconnu qu'est Israël (les anniversaires, le cimetière, les plages et ses cafés, ses policiers, etc.). La seconde partie traite d'un groupe de jeunes bobos qui s'engagent dans une action d'extrême gauche. Et là, c'est beaucoup moins bon : les sentiments sont caricaturaux et absurdes, les motivations peu claires. Et pourquoi ridiculiser le message politique du film (inégalité entre riches et pauvres) en le faisant tenir par des jeunes absolument pas crédibles (petits bourgeois en mal de frissons) ? La dernière partie est la rencontre entre les deux premières... Au final, deux intérêts à ce film : mieux connaître la société israélienne et sentir à nouveau qu'un mouvement se lève partout dans le monde contre la finance et les plus riches (y compris dans le cinéma israélien). Mais cinématographiquement parlant, cela reste très moyen.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    84 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2012
    L’intention du cinéaste qui circonscrit les enjeux de son entreprise à la seule société israélienne apparait dès lors : mettre en avant le conflit interne qui oppose de plus en plus depuis une dizaine d’années les classes sociales à l’intérieur de l’État juif. Loin des illustrations habituelles qui s’attachent à dépeindre l’opposition entre israéliens et palestiniens – laquelle demeure bien sûr une réalité – Le Policier fait donc preuve d’une double audace : d’abord s’interroger et du coup mettre en doute l’apparente unité nationale et la cohérence sociale artificielle qui la sous-tend ; ensuite oser un pari formel extrêmement exigeant. L’impression de malaise et d’inconfort prédomine largement, aussi bien face à Yaron et son équipe que vis-à-vis des jeunes rebelles. L’amitié virile et l’instinct grégaire, la culture du corps et de la beauté animent de manière obsessionnelle Yaron, perturbé par l’accouchement imminent de sa femme et la grave maladie d’Ariel son collègue et ami. Mais la récupération cynique et calculatrice de ladite maladie par les supérieurs de Yaron fait plutôt froid dans le dos. Au sein du groupuscule adolescent, trois garçons et une fille, cette dernière ressortit comme le double, maléfique ou caché, de Yaron. Ils partagent le même pouvoir d’érotisation, sont pareillement préoccupés de leur image dans le miroir, l’un avec un bébé dans les bras, l’autre équipée d’une arme et surtout constituent le centre de gravité de leur groupe respectif.



    La réflexivité qui s’ensuit donne aussi au film une nouvelle dimension : à côté de l’état des lieux, s’esquissent le trouble et la vacillement qui saisissent à la fin Yaron se perdant dans le regard fixe à jamais de la jeune terroriste. C’est d’abord l’ennemi intérieur qui est ici désigné, et par ‘intérieur’, on peut également entendre celui dissimulé et enfoui au cœur de chacun. Le constat terrifiant, glacial et sans appel trouve un écho parfait dans une mise en scène dépouillée et froide, campant des personnages complexes et incarnés, multipliant les angles acérés et les plans rapprochés, utilisant une lumière limpide, presque aveuglante. De l’aveuglement, il y en a sûrement dans une société rongée par la haine de l’autre et sa propre détestation.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 25 avril 2012
    Le policier est un film coup de poing avec moins pour objectif de nous raconter une histoire que de dénoncer une situation politique inacceptable. Si le spectateur réussit à rester jusqu'à lafin et à surmonter la première heure de clichés et de longueurs, bien lui en prendra. Il comprendra enfin le message du réalisateur et trouvera un peu de sens à ce film difficile.
    lbedik
    lbedik

    1 abonné 179 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 avril 2012
    Je ne me suis pas ennuyé, mais je n'ai rien compris au message du film.
    Pourquoi?
    Pas bouleversé
    non plus par l'esthétisme du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 mars 2013
    Intrigant d'un bout à l'autre, tranchant et distancié mais aussi traversé par une sensualité trouble et effrayante, un vrai chef d'oeuvre.
    Jean Francois L
    Jean Francois L

    11 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 avril 2012
    1/2 étoile puisque j'ai l'impression qu'on ne peut pas mettre zéro! C'est long, long, ennuyeux, meme pas de sentiment qui passe à travers les differents personnages! Je suis parti avant la fin, je n'en pouvais plus, et c'est tres rare pour ma part!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 avril 2012
    Drôle d'objet que ce film avec ses deux parties brutalement séparées et tout aussi brutalement réunies à la fin. Pour sa première réalisation, Nadav Lapid ausculte l'idée de groupe et d'engagement en suivant d'un côté une unité de police anti-terroriste et de l'autre un quatuor de jeunes bourgeois révolutionnaires. Le groupe des policiers est bâti sur la notion de corps, ses manifestations sont d'ordre sportif ou sexuel, Lapid insiste bien (son et bruitages hypertrophiés à l'appui) sur les bourrades viriles ou sur les démonstrations de puissance physique. A l'opposé, c'est plutôt l'esprit et l'intellect qui fondent le groupe des terroristes, on s'exprime via l'art ou la politique, on met l'accent sur la méticulosité apportée à la construction d'un discours de revendications. Dans les deux cas, l'unité du groupe peut être mise à mal en son sein même (la défaillance physique pour les flics, l'un d'entre eux étant atteint d'une tumeur au cerveau, et l'intrusion de sentiments pour les terroristes avec un semblant de triangle amoureux) ou par l'intervention de proches (la femme de l'un, le père de l'autre). Et puis surtout, les liens du groupe sont renforcés par une mission (protéger la société, ou la renverser), mission qui justifie aux yeux des membres la mise en place de tous les moyens nécessaires pour la mener à bien, particulièrement la violence. Cette violence est elle-même motivée par la haine d'un ennemi désigné et clairement identifié (les arabes pour les policiers, les milliardaires pour les terroristes). Tout ça est bien joli et donne pas mal à réfléchir, tout ça dépeint la société israélienne d'une manière très originale mais tout ça est quand même terriblement ennuyeux ! Avec un scénario assez riche et assez fouillé (du point de vue psychologique et symbolique, hein, parce qu'au niveau crédibilité de l'histoire, c'est pas vraiment ça), "Le Policier" pêche par une réalisation ambitieuse mais heurtée qui, en évitant sciemment toute forme de fluidité ou de tension (hormis une certaine tension sexuelle née de la frustration de plusieurs personnages, on ne ressent absolument rien notamment dans les scènes de prise d'otages, ce qui est quand même un comble), rend le discours assez bancal. Dommage.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    106 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 avril 2012
    une vision tout à fait inédite d ela socièté israélienne et de deux mondes isolés dans leurs dogmes et leurs principes de fonctionnement et qui vont se rencontrer le temps d'une prise d'otages . c'est un film réussi et qui montre un pan de la société que l'on ne connaît que trop peu par ici .
    pitch22
    pitch22

    147 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Ennuyeux, horrible... néanmoins très pensé et relativement bien foutu (d'où une critique sérendipitive a posteriori), HASHOTER (Le Policier) fait double figure. Sa structure clairement bipartite, peu dense, associée à un rythme en défaut, prive l'histoire d'une fluidité qui aurait compensé son manque de force. Le premier tiers, plutôt plaisant, laisse présager d'une teneur intéressante; malheureusement, la suite accuse des longueurs et le rythme se perd jusqu'à l'irruption d'un certain suspense qui finit par décevoir. L'impression de pesanteur se trouve accentuée par le refus de toute musique extérieure au récit (on aura donc un instant de pop-rock, un live au violon sur fond de trafic et trois chansonnettes). Yaron, le policier sexy, frustré par une meuf enceinte façon baleine, se révèle attiré par les jeunes filles pures; cette émotion intime va entrer en résonance... Shira la révolutionnaire juive, version chic mais pure et dure, tire tout le long la tronche car, si derrière des apparences glaciales, c'est bien l'amour qui tisse les liens du jeune groupe commando, une lucidité cinglante doit toujours primer sur les sentiments, affaiblissants... Têtue. Deux phases, deux missions: d'un côté fusent une jovialité juteuse, une convivialité raisonnable, alliées au sens du devoir, non sans préjugés et agressivité réprouvables (racisme et machisme) -c'est le groupe validé par le pouvoir; de l'autre s'étale sécheresse d'esprit (le feu sous la glace), calcul, non-dits et la haine ravalée -c'est le groupe de révoltés, honni et déclaré immature par ce même pouvoir. On montre que les flics ne sont pas que des bourrins animés par un goût pour les rapports violents, d'une manière démonstrative un peu lourde; en même temps on montre leurs accès de violence, un préjugé raciste anti-arabe (c'est maigre) et quelque machisme. Les révolutionnaires radicaux, eux, en nombre restreint, paraissent en parallèle bien fades, moins spontanés, à tendance asociale et sectaire. Cependant, la façon dont ils gèrent les situations imprévues vient insensiblement craqueller leurs certitudes; leur entêtement se voit menacé par des puissances irrationnelles. Pourtant, les uns et les autres se révèlent animés d'une certaine cérébralité commune, caractérisée par un sens du devoir inflexible et par une légimation de l'usage de la violence. Par conséquent, entre le groupe d'intervention policière et le groupe commando suicide, on ne tombe pas dans le manichéisme. Pour preuve, la mise en opposition vise autant à trancher qu'à réunir jusqu'à l'absurde: elle devient donc miroir. En cela, le plan final est destiné à marquer l'esprit. Malgré tout, au-delà du trouble engendré par la confrontation à des figures terroristes atypiques, en l'occurence juives crypto-bourgeoises, LE POLICIER semble conservateur-compatible. En effet, il ne possède aucune charge séditieuse, au-delà d'une dénonciation rabattue de la corruption des très riches et du leitmotiv sur l'exploitation des opprimés. Le groupuscule passe pas mal de temps sur son manifeste, et nous on s'ennuie. A côté de CECIL B. DEMENTED (uniquement pour l'aspect blonde terroriste décoiffante), ce film ne possède aucune force climactique soutenue. Parce que le petit groupe terroriste partage avec la clique d'ultra riches le même côté glacial et calculé, faussement spontané, l'histoire les rassemble dans une même figure pathétique. Soit, on dénonce au passage l'indifférence, la morgue et la prétention méprisante des riches mais, à ce niveau, on tombe dans l'inanité et le ridicule. De plus, on ne montrera rien de la pauvreté extrême en Israël (à part un clodo comme y en a partout), justement pour éloigner la figure arabe cliché; or cela façonne une vue désincarnée. Enfin, parce qu'il se fait terroriste, le discours des révoltés devient quasi inaudible, irrecevable, du moins mal réceptionné. L'attente d'une vraie tension se retrouve douchée par une enfilade de scènes bien trop calmes. En tous cas, l'ensemble dépeint une société figée, sclérosée, recroquevillée sur elle-même. LE POLICIER vise surtout l'ironie et l'absurde, à l'image de ce groupe d'ados-punks casseurs qui se trompent carrément de cible. Mais à part quelques passages, ça reste très morose (le seul moment drôle, le t-shirt avec un imprimé français, c'est dire). La bande-annonce peut tromper son monde. Tout ça pour une ridicule attaque au jus d'orange... En lieu de confrontation d'ennemis, c'est l'absurdité qui rejoint le pathétique. Le jeu d'acteur, passable, et les modestes qualités esthétiques du film, soutiennent un propos bancal et ambigu. Certes, Yaron ne verra plus les choses de manière aussi tranchée, mais pour nous le bouleversement n'est pas au rendez-vous. Impression de semi-ratage.
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