Avis : Machete Kills - Page 3

Suite quasiment directe du premier film de Robert Rodriguez, Machete Kills possède tous les éléments de la mauvaise suite se reposant sur la notoriété de son personnage central et des stars présentent sur l’affiche. Le couperet tombe dès les premières minutes : le film sera fade, surfait et par-dessus tout ennuyeux. Ce qui avait fait le charme du premier Machete (pellicule vieillit, dialogues minables, mise en scène kitch, violence outrancière…) se transforme aujourd’hui en un réchauffé traduisant à merveille ce manque de finesse du réalisateur. Chaperonné par Tarantino, tout va bien. Seul, Rodriguez a tendance à s’éparpiller et à se perdre en chemin une fois sur deux. C’est le cas avec Machete Kills...

Machete revient pour continuer son découpage de tête à gogo... Il y a de la danse entre les balles, de la pétasse, du sang, de la vulgarité, Rodriguez prolonge cet univers qui se résume à un condensé de "what the fuck". Du second degré qui ne fascine pas, tant le n'importe quoi prend le dessus. C'est original certes, clairement bien fait dans le délire, mais la marque de fabrique de Rodriguez oubliera de nous faire passer un bon moment en provoquant de l'ennui rapidement. Au final, un court-métrage aurait certainement fait l'affaire...

Ce n'est pas un nanard, ce n'est pas un pizza movie, c'est pire...
Comment peux-t-on pondre un navet pareil ?
Pour moi, son succès est incompréhensible.

Second volet des aventures du Mexicain qu’il ne fallait pas chercher ! Dans la même veine que Machete, sorti en 2010, Machete kills évolue vers un cinéma encore plus délirant et grandguignolesque. Toujours virulent envers la société américaine, Rodriguez rend un hommage encore plus délirant aux séries Z d’autrefois. Déconnectez votre cerveau et savourez les répliques de l’énorme Danny Trejo, dans cette aventure qui fait de nombreux clins d’oeil à James Bond, Mission Impossible, Star Wars entre autres, face à un Mel Gibson qui s’amuse à cabotiner en véritable clone du Dr No. «Machete kills, that’s what he does…» Vivement le troisième volet : Machete kills again… in space ! prévu en 2014.

Aussi déjanté que le premier même voir encore plus que le premier, décidément robert Rodriguez me vend du rêve :)

Un joyeux bordel complètement frappadingue et sans limite où Rodriguez se laisse aller à toutes les folies et les exagérations jouissives pour pondre une série B vintage aussi débile que jubilatoire dans son crédo. Humour idiot ravageur, hémoglobine à flot, faux raccords, improbabilités à gogo et un casting titanesque au menu d’une sequel qui enfonce le clou et parodie à tout va. Sauf que la générosité de Rodriguez le perdra et le perd ici. A force de multiplier les excès sur un rythme frénétique pour ravir son public, le postulat de Machete Kills finit par s’essouffler très vite et le film de lasser sur la longueur, écœurant à force de gavage.

Grosse déception... Je me suis profondément emmerdé devant le nouveau Rodriguez. La faute à un manque d'inspiration et à un relâchement de la part du réalisateur. On a plus ce qui faisait tout le charme des films Grindhouse, une image très propre, trop propre, moins d'absurdité et de délire, moins de sang, ce Machete Kills ne contient aucune scène marquantes et c'est ça le problème. En plus d'être vendu avec un casting de folie, on se fout un peu de notre gueule avec les guest stars (Lady Gaga, Mel Gibson). C'est dommage car le film commence bien, très bien et nous fait directe attendre une suite carrément aussi absurde ! Les références ne volent pas très haut, même si ça fait plaisir de voir du Star Wars la dedans, ça reste grossier. En bref Machete Kills c'est bien sur le papier, mais c'est ennuyant à l'intérieur.

Robert Rodriguez et Danny Trejo rempilent pour cette nouvelle aventure du mexicain adepte de la machette. Cette fois, le film n'est pas cadré par un faux trailer, ce qui a visiblement motivé Rodriguez à partir dans tous les sens, parfois même très loin, en laissant presque de côté le fond politique qui taclait les extrémistes anti-immigration dans le premier opus. En effet, "Machete Kills" ne se cantonne pas à pasticher les films d'exploitation d'action, mais aussi ceux de SF ! Avec ses idées délirantes (et parfois assez douteuses), le film est peu orthodoxe, et a l'avantage de surprendre en permanence. Mais question forme, l'ensemble est inférieur au premier film. On sent que cette suite a été réalisée avec moins de soin (peut-être trop d'importance accordée par le réalisateur à son casting et à ses idées ?). Si "Machete" était jouissif, ce film l'est peu, et l'humour est moins efficace. Il reste bien sûr fun et divertissant, à condition d'apprécier les morts déjantées et l'humour au 3ème degré. Côté interprétation, Danny Trejo prend de l'âge, mais reste très charismatique en mexicain assassin bourru. Face à lui, essentiellement des seconds rôles amusants, et notamment quelques has-been : Mel Gibson ou Charlie Sheen (qui pour l'occasion est crédité sous son vrai nom, Carlos Estevez...). En somme, "Machete Kills" est divertissant et sympathique, mais un peu faible par rapport à "Machete" et surtout "Planet Terror".

UNE JOURNEE EN ENFER. Pendant que Tarantino déroule, son pote Rodriguez se noit. On a le droit a un court de boucherie ou rien n'est drôle et le formateur idiot. Au bout de 15 minutes, on lache prise et le reste est un long chemin de croix (du Fenouillet) qui risque pourtant de nous mener dans l'espace. Marie, pitié.

Présentée en clôture du festival européen du film fantastique, la suite des aventures de Machete s'annonçait prometteuse. Toujours avide de barbac, le mexicain virtuose de l'arme blanche est chargé par Charlie Sheen, "Mr president of the fucking US", d'éliminer un chef de cartel complètement cinglé. Comme on peut s'en douter, cela n'est qu'une infime partie du pitch imaginé par un Robert Rodriguez au sommet de sa forme. Machete ne tweet pas, ne meurt pas et surtout n'échoue pas. Encore plus kitch et barré que son prédécesseur, le film nous emmène aux confins de la série Z avec toujours plus de morts improbables et de personnages féminins sexy au possible.
Mais était-ce vraiment nécessaire ? A défaut de passer un bon moment de cinéma le sourire aux lèvres, ce nouveau volet pousse le parti pris du réalisateur à l'extrême. Au risque de perdre en originalité. Les aficionados de l'excellent premier volet auront peut être une impression de déjà vu, faisant de Machete Kills un add-on plutôt qu'une véritable suite. La bande son aurait quant à elle mérité un peu plus de panache, ne serait-ce que pour coller pleinement à l'univers du long métrage. L'exercice de la suite est délicat, mais Rodriguez l'assume entièrement et s'acquitte de la tâche du mieux possible, au vue du challenge qu'un second Machete représentait. Il n'empêche qu'on ressort de la salle en restant sur sa faim. A vous d'en juger dès le 2 octobre.

machete kills est un vrais bijout what the fuckesque au possible, un film realiser par un ado attarder elever au actionneur bien tache, au pulp et a la pop culture de ces année. Veritable daube pour certain non inisier pur merveille pour les fan du real. ça part dans tout les sens et devien un film bordel et jouissife au possible. Sorte de nanard hybryde et pas si nanardesque. En ne se prenant pas au serieux et en rajoutant d'enorme morceau de referance ce film devien une vrais perle a reserver au afisionados. On laisse le cerveau au placard mais pas trop on enfille cest lunette 3D bleu et rouge et on su nois dans un immance pot de pop corne pour regarder ce film potache et delirant maitriser d une main de maitre. Machete kills et on en redemende. On aime ou on deteste mais on ne restepas indifferant devant cette peloche totalement epic

Et hop, le message à la fin de "Machete" n’était finalement pas qu’une blague et voilà la suite des aventures de notre mexicano badass préféré. Toujours dans le respect des films « grindhouse », Rodriguez reprend la recette du premier opus pour nous livrer cette fois-ci une histoire avec un super méchant voulant détruire la planète qui n’est ni plus ni moins qu’une parodie de nombreux des James Bond. On retrouve alors notre lot de scènes dingues (l’hélicoptère et le harpon, l’électrocution du soldat, les « armes » de Desdemona, l’arrivée « fracassante » de Machete en hors bord) et de répliques courtes mais cultes (« Machete ne plaisante pas ! », « Machete ne tweet pas », « Machete improvise ») le tout saupoudré de grandes effusions d’hémoglobines. Mais la grande force de "Machete Kills" demeure son casting (à une exception prêt sur laquelle je reviendrais) : Demian Bichir est absolument délicieux dans le rôle du schyzo de service à la fois mouton patriote et démon extrémiste. Mel Gibson s’éclate un max dans son costume de super méchant délirant à la James Bond pour une prestation totalement jubilatoire ! Le casting féminin n’est pas en reste : toujours la belle self made woman Michelle Rodriguez, Sofia Vergara jubile dans son rôle de dominatrice hardcore, Amber Head n’arrête pas de faire monter la température avec son décolleté et je suis encore sous le charme de « Kill Joy » interprété par l’ultra sexy Alexa Vega (que vous le croyez ou non, il s’agit bien de la petite Carmen Cortez des quatre "Spy Kids" !!). Mais la véritable trouvaille du film est sans conteste le personnage du Caméléon : sur le principe que personne ne connaît son vrai visage puisqu’il en change tout le temps, cela donne l’occasion à quatre acteurs de l’interpréter, même si parfois c’est pour une courte durée à l’écran (comme pour Walt Goggins). Mais il faut avouer que c’est un plaisir de voir Cuba Gooding Jr. et Antonio Banderas ; non la véritable erreur a été de choisir Lady Gaga : je comprends qu’on veuille prendre une célébrité pour ramener en salles les plus jeunes, mais cette femme est incapable d’avoir plus de deux expressions (les mêmes qu’elle nous sort dans tous ses clips au passage !!!) en plus de ne pas avoir un joli corps, ce qui fait tâche au milieu du casting féminin. Quitte à prendre une chanteuse avec un côté un peu fou fou et sexy, Katy Perry aurait été un bien meilleur choix ! Je n’aurais finalement qu’un seul regret : le très court retour de Jessica Alba.
Faisant honneur à son modèle, "Machete Kills" est un film à l’exagération, l’humour grinçant et le kitsch totalement assumés. Un excellent pop-corn movie, et comme nous le prédit la « vraie-fausse » bande-annonce avant le film, j’attends avec impatience le troisième volet des aventures de Machete…dans l’espace !!

Du gros n'importe quoi et c'est ça que j'aime !!!! Vraiment du trés bon merci Rodriguez !!

Suite inattendue du surprenant et réussi "Machete", ce "Machete kills" est incontestablement l’opus de trop (déjà !), qui confirme que la blague a assez duré. En effet, si on pouvait adhérer aux délires de l’épisode précédent, qui reprenait les scènes clés de la fausse bande-annonce du diptyque "Grindhouse" et rendait un hommage appuyé et jouissif au cinéma bis, il n’en demeure pas moins que le film valait surtout par la curiosité qu’il suscitait… de sorte qu’un deuxième épisode ne pouvait que décevoir. Et ça ne manque pas puisque, comme prévu, le personnage de Machete (toujours campé par l’irremplaçable Danny Trejo) ne se risque pas à la moindre évolution et n’offre donc rien de nouveau au spectateur. C’est donc sans surprise qu’on, a droit aux mêmes défauts que le premier épisode (l’utilisation des moyens technologiques modernes dans un film censé rendre hommage aux cinéma bis des 70’s, les revendications pro-mexicaines, image trop léchée qui trahit l'esprit "Grindhouse"…) et à une successions de scènes bien bourrins (et totalement ahurissantes d'invraisemblances), qui restent inhérentes au genre mais qui braqueront les réfractaires. Certes, on s’amusera des quelques scènes où la légende de Machete est honorée (sa pendaison, son invraisemblable séduction, ses actes héroïque invraisemblables…) mais on s’aperçoit très vite de la supercherie avec un recyclage indigne des principales vannes du premier opus (après "Machete envoie pas de texto", on a droit à "Machete ne tweete pas"), voire mêmes de séquences d’autres films de Rodriguez (le tueur aveugle de Desperado 2 est ici repris, sous les traits de la revenante Michelle Rodriguez). Plus grave, "Machete kills" a visiblement décidé de se passer de toute idée de scénario et fait partir son intrigue dans tous les sens, avec, pêle-mêle, une nouvelle quête vengeresse pour Machete (qui veut venger la mort de sa coéquipière, campé par la furtive Jessica Alba), un terroriste méchamment schizophrène (Demian Bechir, complètement barré) qui a mis une prime sur sa propre tête, un mystérieux tueur caméléon qui change d’apparence (allant de Cuba Gooding Jr à Antonio Banderas en passant par… Lady Gaga !), un mur dressé entre les USA et le Mexique, des putes adeptes de l’artillerie lourde, d’une traîtresse agent du FBI qui veut gagner des concours de beauté (Amber Heard, marrante), un Président ricain atypique (Charlie Sheen.. ou plutôt Carlos Estevez !)… le tout saupoudré d’une succession de morts violentes inattendues et d’un final spatial (sous forme d’hommage à "Star Wars") totalement aberrant. Cette absurdité assumée ferait presque la valeur de cette suite et l’empêche, quoi qu’il en soit, d’être dénué d’intérêt (on ne s’ennuie pas, on hallucine souvent, on se demande jusqu'où le réalisateur va aller… c’est déjà ça). Mais, Rodriguez a été beaucoup trop loin pour espérer convaincre, en oubliant, au passage que tout ça est parti d’une malheureuse bande-annonce de quelques minutes et que le filon, est loin d'être aussi riche qu’il semble le croire. Il oublie, également, que les nostalgiques des films d'action bien bourrins ont déjà les "Expendables" à se mettre sous la dent.. même si, à l'origine, le public ciblé était différent. Heureusement, ce "Machete kills" est l’occasion de retrouver un Mel Gibson en grande forme, qui retrouve l’humour et la gouaille qui nous ont tant manqué ces dernières années. Son rôle, aussi invraisemblable soit-il, lui permet de briller avec un sens du cabotinage très appréciable et, espérons-le, de se rappeler au bon souvenir d’Hollywood qui pensera peut-être à lui, dans l’avenir, pour les rôles de méchants. Pour le reste, cette suite, plus poussive que fun, est loin d’être indispensable (à moins d’être équipé de plusieurs bouteilles de tequila)... et laisse craindre qu’un troisième opus ("Machete kills… in space") voit le jour en franchisant un cap supplémentaire dans le grand n’importe quoi, si l’on en croit sa bande-annonce. Il n’empêche qu’on ne peut pas s’empêcher de se dire qu’un tel bordel avec un tel casting, c’est assez atypique à Hollywood pour valoir le coup d’oeil !

Moins intéressant que le premier par le fait que cette suite par encore plus de le delirant.
Ce machete kills est toutefois jouissif de par le style Rodriguez et que dire du casting.