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lorenzo fly
17 abonnés
813 critiques
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2,5
Publiée le 29 juillet 2013
le point fort du film est incontestablement la façon de filmer "caméra embarquée" offrant un certain réalisme néanmoins le scénario reste assez exagéré mais on s'en contente!!
Ce "buddy movie" à la croisé du polar, du documentaire et du reality show est très efficace ! La réalisation façon caméra embarqué est généralement utilisée à tort pour suivre un espèce de courant à la mode ce qui nuit très souvent aux films. Je n'y suis pas vraiment friand! Mais dans ce cas précis, force est de constater qu'elle offre au spectateur une immersion totale au cœur de l'action bien plus qu'avec l'utilisation abusive de la 3D aujourd'hui... Ainsi, on peut ressentir la tension, la violence, et les diverses émotions tant positives (relations fraternelles, de couple...) que négatives (souffrances, peur...). Ce récit place au premier plan le spectateur dans ce qu'est le dur quotidien des policiers du LAPD des "quartiers chaud" au péril de leurs vies. Et de leur dilemme entre faire respecter la loi, sauver des vies et risquer la leur... Le final d'une violence inouïe est conclu admirablement en manipulant les émotions parfaitement
L'idée de filmé le quotidien d'une équipe de flic de façon hyper réaliste en mode camera embarqué est un peu troublant au début, finalement s'avert très efficace.... David Ayer signe un polar nerveux au cœur des cartels jusqu’à la scène final et toute ça violence...
Film très réaliste, qui permet de voir une autre facette du métier de flic au USA. Trop de baston dans les autres films, où les flics se la joue SHAFT. J'ai adoré. Moment de suspens, histoire d'amitié, de lien. A part la ceinture de sécurité qu'ils ne portaient jamais, ces 2 flics faisaient bien leur boulot lol
Jake Gyllenhaal confirme apres SOURCE et MICHAEL PENA prouve qu'il peut etre un très bon acteur quand on lui laisse sa chance.
Fin de service décrit vraiment le quotidien des policiers; Le film est bien ficelé, on s'attache aux 2 policiers qui n'arrête pas de se vanner. spoiler: La fin est bien sur tragique, à trop contrôler, interpeller des méchants,
un jour ou l'autre le méchant finit par en avoir marre, et règle votre compte.
Film tourné constamment avec une caméra qui bouge censée etre une caméra temoin amateur. Un exercice de style déjà beaucoup usité, qui n'apporte plus rien. Et en plus ça fatigue les yeux du spectateur car ça bouge tout le temps !!! Bref un film de plus sur les gangs et sur le cauchemard américain...
Avec son cop-movie/documentaire, David Ayer a réussi 2 choses : me faire aimer Jake Gyllenhaal et m'intéresser au quotidien musclé des flics des bas-fonds de Los Angeles. Ce n'est pas la première fois qu'un réalisateur nous fait voir l'enfer de la citée des Anges, mais la plongée en mode caméra embarquée offre un réalisme aussi percutant qu'une balle d'AK-47. Passée les 5 premières minutes de migraine (oui, ça bouge dur à l'écran, sujet au mal de mer s'abstenir), on reste scotchés à son siège comme sur la banquette arrière d'une voiture de flic : menottés à l'intrigue, on a pas d'autre choix que de suivre nos deux policiers lascars jusqu'à "la fin de la garde". Loin des super-cops Bruce-Williciens, Gyllenhaal, le rasé barraque et romantique, et Peña, le sanguin hispanique à la sensibilité à fleur de peau, sont plus que crédibles. Hollywood est aussi loin de cette anti-fiction que des quartiers carnivores dans lesquels elle pose ses rangers : ici, les méchants ne dévoilent pas leur jeu avant de tirer à vue, et les Die Hard ne sont pas si difficiles à abattre... Ce qui ne m'empêchera pas d'aller voir le prochain John McClane, pour oublier la réalité d'Ayer, et m'endormir en pensant que le Bon gagne toujours à la fin.
"Prise de caméras pourries parce que fait exprès dans l'histoire du sujet ?" - "prise de caméras pourries parce qu'à cause du budget pour le moins petit ?" - ou "prise de caméras pourries parce qu'on a petit budget et qu'on a trouvé un prétexte de mettre cela directement dans l'histoire du coup ?... Faut chercher ! Ouais sinon ce film est terrible (...) démontre bien la vie dans laquelle on vit, e'fin où ces gens vivent plutôt faudrait dire. Prestation des acteurs parfaites, très émotifs, et les retournements de situations sont vraiment pas mal et changent un peu du film habituel... Son seul bémol (...) un peu naïf parois sur certaines scènes.
Film globalement correct, qui se regarde sans ennui. J'ai été tenté par Jake Gyllenhaal, mais ce n'est pas son meilleur. Le système de la caméra est plutôt bien réussi, car il apporte la vision des flics, mais des fois on a mal de tête quand même... Mais ça reste un peu trop clichés, les 2 flics caïds, qui se moque du système, très lies et grossiers. Un bon film de bourrin au final...
Le réalisateur David Ayer tamponne comme depuis ses débuts du brio et pour la troisième fois, ce long-métrage est encore du policier ferme et réaliste. Suivez deux flics en patrouille comme si vous étiez, avec Jake Gyllenhaal la boule à zéro et l'acteur Michael Peña formant un duo fort. Scénario en béton. End of watch est le terme que l'on prononce lorsque un flic américain termine son service et qu'il composte, il est aussi utiliser pour exprimé le décès de celui-ci lors de son travaille.
La vie quotidienne d'un duo de flic, filmé à la Go Pro et caméra à la main. Humour, drame, découverte sordide, arrestation, drogues, etc. On voit également la vie de famille des deux personnages, les nouveaux, les vestiaires, bref, c'est suffisamment complet et intéressant. Un très bon film qui fait presque figure de documentaire.
Putain de bon film qui envoie du lourd ! Et ce putain de bon jeu d'acteurs ! Jake Gylhenhaal et Michael Pena sont époustouflants ! Filmé caméra a la main (et ce n'est pas qu'une figure de style), on suit ici la réalité craspec du quotidien de 2 simples flics en uniforme de Los Angeles. Et ce qu'on appelle quotidien de flic ressemble a une vraie descente aux enfer de Dante avec les pires dégueulasseries que peut engendrer l'esprit humain. Si L. A. ressemble à un quart de ce qu'on voit dans ce film où ne semble régner que désordre et chaos, on comprend le besoin de stabilité de ces 2 flics (mariage, enfant...). Touchant et vif de bout en bout, ce film est une ode à l'amitié et on n'en ressort pas indemne. 4/5
Une bonne surprise,tellement j'exècre habituellement le found-footage,ces fameux films en caméra subjective.On est d'accord,le procédé reste ici artificiel,mais il est supportable grâce une image en haute définition et non plus granuleuse.De plus,il permet de plonger plus intimement dans le quotidien shooté d'adrénaline de 2 flics de la LAPD,qui patrouillent toute la journée dans les quartiers les plus chauds de Los Angeles.Guerre des gangs,incendies,réfugiés en cage,poursuites contre des trafiquants...Il faut avoir les nerfs solides et la tête un peu vrac quand même pour survivre à tout ça.Et pour y parvenir,quoi de mieux que de s'appuyer sur son équipier,son frère d'armes,son confident.David Ayer,scénariste de "Training Day",ici dans sa 3ème réalisation,a parfaitement compris tout ça,puisqu'il vient précisément de ces quartiers.Son film est très documenté,très vif et tendu;mais il laisse aussi la place au buddy-movie,sas de décompression indispensable.La complicité entre un Jake Gyllenhall toujours plus mature et un Michaël Pena enfin en tête d'affiche,est l'atout principal de ce polar parfois maladroit(le point de vue des gangsters),mais visiblement tourné avec le coeur.