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Acidus
621 abonnés
3 650 critiques
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0,5
Publiée le 30 mars 2013
Si l'on fait abstraction du fait que End of watch est plutôt bien filmé et que l'on s'attache au tandem de flics, ce long métrage brasse du vide du début à la fin. Tout d'abord, les dialogues sonnent horriblement creux et je ne vois pas l'intérêt d'écouter durant 85% du film ces deux flics raconter leurs vies respectives d'autant plus qu'elles tournent essentiellement autour de leurs relations amoureuses et sexuelles. Ensuite, il faut bien admettre que l'histoire ne démarre jamais, la faute à une multiplication de scènes aussi inutiles qu'inintéressantes. Navrant.....
David Ayer continue son étude des quartiers chauds de Los Angeles. Dans End of Watch, il nous propose de suivre le quotidien de deux flics, coéquipiers et amis, dans leur lutte contre le trafic de drogue et les rivalités entre gangs. Entièrement tourné caméra à l'épaule, le film dépasse le simple cadre de la fiction pour devenir un véritable documentaire sur ces hommes et femmes marié(e)s et pères/mères de famille risquant leur vie au quotidien. Les dialogues sont drôles. Les comédiens, étonnants de naturel. Ils ne donnent même pas le sentiment de jouer la comédie. Le final est remarquable d'intensité. Même si moi, il m'a frustré. spoiler: Comment les renforts ont-ils pu mettre autant de temps à arriver ?? . End of Watch, passé complètement inaperçu en France, est un vrai film coup de poing à mi-chemin entre le film policier, l'action, et le documentaire. Ayer est à suivre de très, très près.
Une vrai bonne surprise que ce End of Watch, le réalisme des différentes interventions de ces deux policiers et la caméra à l'épaule rendent le film ultra crédible. L'idée est original, on en redemande
Un "budy movie" au ton réaliste surprenant; dans ce cadre, l'aspect caméra amateur lié au sujet où Brian filme son quotidien a son utilité spoiler: (même si la réalisation déborde parfois avec des plans de ce style sans rapport avec LA vraie caméra) . Ce qui compte en tous cas dans la réussite particulière de ce film, c'est tout simplement le duo d'acteurs fabuleux en plus d'une description sans ménagement de la réalité du quotidien de ces policiers.
Si le style foodfoutage est un peu déstabilisant au début, le quotidien de ces deux potes superflics évoluant dans les quartiers sordides du South LA tiennent en haleine jusqu'au sprint final tendu et terrible.
Un thriller qui sort des productions ordinaire. Le style caméra a l'épaule immerge un peu plus le spectateur dans le quotidien de ces flics un peu particuliers. Alors oui on a le droit aux répliques un peu gnian gnian et a la fin c'est toujours le bien qui triomphe. Mais ne boudons pas notre plaisir devant ce divertissement haut en couleur avec une tension omniprésente jusqu'au dénouement final. Le duo d'acteurs fonctionne très bien et la BO est franchement sympa. Les fans du genre seront largement satisfait. A voir sans trop hésiter.
Entrons de nouveau dans le monde méconnu de la police de Los Angeles, où la pègre règne en décadence . Deux flics pour explorer ce bas monde que sont les territoires des cartels. Jake Gyllenhaal et Michael Peña sont ces bons acteurs qui nous ont dévoilés les risques et enjeux du métier. On ne peut que se sentir à l'aise face au chaos constant qui pèse sur la ville, car chaque jour certains n'hésitent pas à nous permettre cette ignorance. Que ces démonstrations prouvent la bravoure des quelques unités de police, accomplissant ce devoir, la soutienne, la domine toujours et encore... Car au-delà d'un monde dénué de justice et de respect propre et commun, se trouve une vie sociale et intime, où la lutte pour le bonheur persiste. Deux fronts au sens moral important ne pouvant être négligé, c'est l'essence même d'un principe d'expérience qui les relie. Suite à quoi nous nous devons de définir la cause à nos imprévus : la haine ou l'amour ? Une question à la fois rhétorique et ambiguë, mais la sagesse qui en découle est de plus noble dans son intégralité. Ce combat s'avère complet en échange d'informations et d'émotions, laissant ainsi une intense complicité à nos côtés. Une amitié franche à laquelle toute épreuve peut être surmonté, au dépit de l'instinct et du sens de la justice...
Filmée en camera subjective, on plonge direct dans le quotidien ultra violent de ces deux flics de terrain, et c'est vraiment bien fichu, y a vraiment une tension qui se dégage et les acteurs sont vraiment top.
Nerveux, voilà le mot qui me vient a l'esprit après ce End of Watch film de David Hayer montrant les journées d'une brigade de la police de Los Angeles. Et qu'est ce que c'est bon ! Tout d'abord il faut savoir qu'à la base je ne suis pas mais pas du tout fan du found foutage (caméra embarquée) mais avec ce film, Hayer film la vie de deux filcs de façon tellement réaliste tel un reportage que l'on en oublie complètement le style de réalisation quoique très distinctive. Le film n'a pas de réel fil conducteur, nous suivons simplement un duo magnifiquement porté par Jake Gyllengall et Michael Peña, leurs personnages sont très bien interprétantes et extrêmement attachants, leur complicité nous offre quelques bons moments de rigolades mais aussi et surtout de gros moments d'adrénaline mais pourquoi ? Tout cela viens grâce a l'effet de réalisme qui est saisissant ! On s'y croirait a 200% que ce soit dans les dialogues les interprétations la mise en scène, tout cela nous permet de bons moments d'immersion ultra réaliste avec principalement l'utilisation de found foutage qui au passage renouvellement littéralement la vision d'un polar (ce style de réalisation étant a la base utilisé pour les films d'éprouvantes, le réalisateur en montre une autre facette et ça fait du bien !) Peut de choses a dire sur ce film, c'est très bien rythmés, les scènes d'interventions sont nerveuses avec une bonne dose de tension pour certaines, End of Watch peut paraître simple et banal mais grâce a une mise en scène originale, et des personnages très accrocheurs, on ne peut qu'adhérer a ce thriller de très bonne qualité. La complicité qu'il y a entre entre nos deux protagonistes est incroyable et ça c'est un très grand atout pour ce film ce grâce a cela nous offre un moment très poignant entre eux deux. Voilà End of Watch prouve qu'un simple film montrant la vie quotidienne d'une patrouille de policiers s'avère être diablement efficace grâce a de très bonnes interprétations, une mise en scène originale pour le genre, un réalisme saisissant ainsi que des scènes a la fois nerveuses et poignantes... Du très bon !
Un gros gros coup de coeur pour End of Watch ! Ce film tourné en found footage, proche d'un document aire, nous montre la vie de deux policiers principalement quand ils sont sur le terrain, mais aussi concernant leurs vies personnelles. Jake Gyllenhaal et Michael Peña sont absolument extraordinaires. On ressent une grande complicité entre ces deux amis et coéquipiers. Leurs interventions sont plus ou moins différentes mais restent toutes pour la plupart choquantes (et dire que cela arrive dans la vie réelle...) A vouloir faire leur travail correctement pour faire respecter la loi, ces deux officiers vont finir par se prendre au piège des gangs... Action, humour, angoisse, découverte macabre, déconnade... bref un mélange de tout ceci qui fait ressortir le charme et l'horreur de ce film. Je dirais que End of Watch est dans le même registre que Polisse, avec une touche d'humour en plus. A voir absolument ! Toutes mes autres critiques sur cinephile-critique.over-blog.com
Un film criant de réalisme, on est pris d'emblée dans l'intensité des patrouilles de deux agents liés comme des frères et le rythme ne baisse jamais, c'est très nerveux, violent mais aussi assez émouvant par moment. On ne suit pas seulement ces deux flics dans leur quête de justice dans les rues dangereuses de L.A. mais on vit également avec eux leurs visions de la vie, leurs idéaux, leurs émotions, ils sont de plus très attachants et plein d'humour. Côté casting, c'est juste parfait en tout point, Jake Gyllenhaal est impressionnant, il est capable de tout jouer. Les scènes d'action quant à elles sont remarquables, on y ressent une tension palpable, encore appuyée par les images filmées par Brian, c'est vraiment intense, on n'a pas le temps de s'ennuyer et le final prend carrément aux tripes. Il manque peut être le côté sombre de la police avec son lot de ripoux en tout genre, histoire d'équilibrer un peu le récit qui prend le parti de présenter les flics comme les gentils absolus, mais on ne peut pas dire que ça gêne vraiment. Un film brut de décoffrage, saisissant et réaliste, une expérience éprouvante, à voir absolument.
Bon dieu de mise en scène débile ! Elles servent à quoi toutes ces s... de caméras ?! Dommage, car derrière ce dispositif inepte, il y avait peut-être un film.
Si le premier long-métrage de David Ayer en tant que réalisateur, Bad Times, était une vraie claque, son deuxième Au Bout de la Nuit, avait déçu en alignant tous les clichés possibles du polar urbain comme si une série telle que The Shield n'avait jamais existé. Heureusement, Ayer se rattrape clairement avec ce End of Watch. N'utilisant au final que partiellement le procédé du found footage en l'alliant à une approche cinématographique plus conventionnelle de caméra à l'épaule et de plans fixes, son travail de réalisation remarquable permet autant de s'immiscer dans les interventions quotidiennes des deux policiers (le duo Jack Gyllenhaal - Michael Peña excellent) que dans l'intimité de leur relation quasi-fraternelle. Les séquences de patrouille se révèlent toujours haletantes car impossible pour le spectateur tout comme les personnages d'en deviner l'issue souvent imprévisibles. À ce titre, la séquence finale est à elle seule un petit bijou d'intensité et d'émotions fortes. Les scènes de vie civile pourraient sentir le passage obligé pour renforcer l'empathie du public pour les deux héros mais il n'en est rien car elles fonctionnent toujours grâce à la justesse des rôles féminins, Anna Kendrick notamment (décidément toujours parfaite) dont le personnage totalement extérieur au monde policier apporte une touche d'innocence nécessaire pour contraster avec la dureté des quartiers de South Central. On pourra tiquer sur la juxtaposition de tant d'événements assez incroyables que rencontrent les deux policiers, le film semblant de dérouler sur quelques mois, mais peu importe l'essentiel est que End of Watch trouve toujours le juste équilibre en ne sombrant jamais dans la propagande policière. Un très bon polar urbain qui, s'il n'atteint pas toujours hélas la force et la profondeur d'un Bad Times, prouve qu'Ayer est quand même très doué dans son genre.