Derniers Avis : Babycall - Page 7

Rythme inexistant, environnement réaliste dépressif (cité HLM), dialogues VOST raréfiés et empreints d'anxiété, intrigue familiale morbide sans aucun effet spécial. La scandinavie nous habitue à ce genre d'atmosphère sinistre. Cependant l'intrigue paranoïaque est bien amenée et l'interprétation de l'actrice principale est formidable. Dommage que le dénouement ne fasse pas peur et embrouille plus qu'il n'explique.

Quel étrange film ! Depuis que je suis sorti du cinéma, j'en parle en commençant par ces mots "J'ai rien compris". Ce n'est pas tout à fait vrai, mais si cette impression est venue se greffer à mon appréciation du film c'est parce que Pal Sletaune navigue entre film d'horreur réaliste (ex-mari violent, babyphone qui capte les cris d'un voisin, etc.) et film d'horreur fantastique. On voit des choses à travers les yeux de Anna et on finit par comprendre que ce n'est pas forcément la réalité, elle doit être un peu dérangée elle-même (un peu comme pour Daniel Craig dans Dreamhouse) ; mais plus tard on voit quelque chose à travers les yeux de Helge (un ami que s'est fait Anna) qui ne peut pas être la réalité ! On doute donc constamment dans ce film qui reste tout de même plutôt effrayant (notamment grâce à la performance de Noomi Rapace, vraiment dérangeante et dérangée). Mais on ne comprend pas tout à fait. Ou alors le mélange des genres aurait pu se faire plus clair.

Source : Plog Magazine, les critiques des ours
http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/05/babycall.html

Whoua ! Je ne vais pas souvent voir des films obscurs qui sortent dans3 salles en France, mais ce n'est pas celui là qui va me motiver pour y aller plus ! Une histoire glauquissime, dans une ambiance glauque, avec une héroine dont le comportement est incompréhensible, jouée par un animal traqué. Le suspense est cependnat au rendez vous. Mais un dénouement d'une nullité surprenante.

Honnête thriller psychologique qui s'inscrit dans la tradition de ceux réalisés par Polanski ("Rosemary's Baby" et "Le locataire"). La comparaison ne joue pas en sa faveurs, mais le réalisateur se démène pour créer un suspense aussi tendu que dans ces films références et il y parvient à certains moments. Mais l'histoire se corse un peu trop dans sa deuxième partie, annihilant l'angoisse par des effets de scénario pompeux. L'intrigue devient obscure et perd de sa cohérence, gâchant tout ce qui a été mis en place dans la première partie. Dommage, car Noomi Rapace est très convaincante et l'ambiance grise plutôt anxiogène.

"Babycall" est un film froid, ambigu qui nous tient tout le long du film. L'atmosphère est bien posée et on suit la remarquable N. Rapace dans son rôle de mère torturée. Le film semble être parfaitement en place et plus on avance plus notre impatience grandie à une explication... Problème, "Babycall" comme certain film du genre semble être dépourvu de dénouement ou plutôt l'impression qu'on s'est joué de nous pour au final n'avoir aucune explication plausible sur ce qu'on vient de voir pourtant "Babycall" avait réussi à nous faire croire le contraire tellement le scénario paraissait être en place. Sentiment d'inachevé donc au final bien malheureusement!!

J'ai connu ce film grâce à Noomi Rapace, une star montante pour mon plus grand plaisir et quel bonheur de la voir dans un rôle pareil! Elle nous livre une prestation assez incroyable. Une ambiance, bizarre, des questions en suspens et une photographie magnifique, un bon film pour les fans du genre.

Pal Sletaune s'affirme comme un réalisateur atypique et assez doué. Babycall dispose de sérieux atouts comme sa réalisation froide mais parfaitement maitrisée ou encore son interprétation habitée ( Noomi Rapace joue à la perfection son rôle ambigu de maman trop aimante et angoissée ). Cependant le scénario qui joue sur plusieurs pistes ne répond pas totalement au mystère et la fin est le talon d'Achille de ce long métrage énigmatique. Next Door me semble plus abouti. Au final, un film qui alterne des idées de mise en scène absolument géniales et des pistes qui restent peu explorées. Du bon cinéma. 3,5/5

Film très déprimant malgré une très bonne interprétation de Noomi Rapace. On arrive pas à accrocher... on aurait plutôt envie de se pendre(sans vouloir faire de jeu de mots).

Sous une grosse influence de Polanski, "Babycall" est un bon film fantastique, pourvu d'une excellente interprétation, mais qui pêche malheureusement par sa conclusion évasive et abrupte incapable d'expliquer tous les mystères savamment parsemés tout au long du film.

Et bien j'en aurais mis du temps à le voir. Bon on va être clair, je n’ai pas regardé ce film car je suis un fan absolu de Pål Sletaune (total inconnu au bataillon, qui plus est) mais plutôt pour la délicate Noomi Rapace. A nouveau elle est parfaite dans son rôle de femme ultra-perturbée et complètement perdue socialement. Le réalisateur norvégien nous peint de manière très réaliste le quotidien de cette jeune mère terrorisée par son ex-mari et qui surprotège son fils. Je m’attendais à une plus forte présence des babycalls dans le film, mais c’est en fait beaucoup mieux comme ça, le film n’est pas redondant de ce côté là. Viser la relation mère-fils (de manière analogue en plus, avec l’histoire d’Helge), c’était bien plus pertinent. Ce n’est donc pas un film noir, ni un thriller horrifique comme j’ai pu le lire, mais surtout un drame social. Ca ne fait pas peur et ça se veut très réaliste, étant donné que l’on vit l’histoire depuis un seul point de vue, celui d’Anna. Allez, disons que ça frôle le thriller psychologique quand même, car on cherche à brouiller les pistes : on ne sait plus trop ce qui est réel ou non, bien qu’on le devine de plus en plus en approchant la fin. Fin qui n’est d’ailleurs pas si surprenante que cela, mais c’est quand même pas mal amenée, bien que convenu, donc. La seule chose que je regrette est que certains éléments auraient mérité d’être plus expliqués – certains sont implicites, d’autres beaucoup moins et j’ai bien peur qu’il faille soi-même en donner une interprétation. C’est ça aussi, le cinéma. Une excellente surprise dans l'ensemble.

Babycall est un très bon film sur la paranoïa interprété avec grand talent par Noomi Rapace qui livre ici une performance exceptionnel après Millenium et Prometheus.
Un film intéressant qui mériterais d’être plus connu.

“Babycall” vient du nord et cela se ressent !
Lent, dépressif, mou voilà les adjectifs qui me viennent immédiatement à l’esprit. Mais le film n’en est pas pour autant inintéressant.
Le film a lui aussi, un concept original (je crois) : Noomi Rapace entend des cris étranges. D’où proviennent-ils ? Sont-ils réels ? Ou imaginaire ? Est-elle folle ? Ou au contraire a-t-elle des raisons de s’inquiéter.
Le film joue sur cette ambiguïté et c’est là son 1er point fort.
Le 2nd est le mélange des genres : Thriller, Drame et un autre…Dont je ne parlerais pas pour ne pas gâcher le plaisir de ce qui veulent le voir.
Je ne le conseillerais pas à tout le monde, comme écris plus haut, le film est assez lent, pouvant presque ennuyé par moment. Il s’égare aussi par moment, creusant ainsi la psychologie du 2ème rôle principal, ce qui n’était pas forcement nécessaire.
Noomi Rapace est impeccable dans le film, bien loin de son rôle de Lisbeth Salander, ainsi que la majorité des autres acteurs qui nous offrent une jolie prestation.

Intéressant mais je conseille d’aller voir que si on en a envie car sinon gare à la déception et l’ennui.
Vous voilà avertit !

Noomie Rapace convaincante en maman torturée. Encore une fois un rôle qui lui sied à merveille. Même si le film manque de tonus on rentre tout de même dans l'histoire et l'ambiance du film. A conseiller.

Le genre fantastique/horreur se porte-t-il donc si mal pour que Gérardmer, LE festival de référence, décerne son Grand Prix à un film comme "Babycall" ? Si vous avez l'habitude de ce type de films, vous savez exactement comment ça va se terminer au bout de trois plans, au moment où Anna (Noomi Rapace) sort de son taxi... Avec cette entame, Pal Sletaune bousille complètement le suspense et ne parvient jamais vraiment à donner un réel relief au film (hormis dans son exposition, éventuellement, et exception faite de ce générique/spoiler, évidemment). Je me souviens avoir vu il y a quelques années -et plutôt aimé- "Junk Mail" de ce même Sletaune. Sans être inoubliable, il y avait dans ce film une patte, un point de vue d'auteur et une identité scandinave parfaitement assumés. Ici : nada ! "Babycall" est un film de genre complètement impersonnel, comme on pourrait en voir des dizaines dans n'importe quelle filmographie de n'importe quel pays, et qui fait penser dans ses meilleurs moments au "Dark Water" de Nakata (qui n'était déjà pas un chef-d'œuvre...) et dans ses pires aux plus belles impostures de Shyamalan. Bon, tout n'est pas non plus à jeter. L'interprétation, par exemple : si Kristoffer Joner, qu'on a quand même connu plus inspiré dans "Les Révoltés de l'Ile du Diable", fait mine d'y croire mais sait malgré tout être touchant, Noomi Rapace, elle, y croit à fond, incarnant son personnage avec un body language des plus expressifs (posture courbée, corps recroquevillé...). Toujours superbe et totalement habitée, elle arrive à nous y faire croire, à son espèce de schizo-parano-amnésie baignée d'hallucinations. Dommage que les auteurs se soient crus obligés d'ajouter une dimension paranormale tout à fait dispensable à cette histoire car si l'ambiance de toute la première partie du film est plutôt bien posée, la fin assez grand-guignolesque affaiblit l'ensemble. Eh oui, à vouloir tout expliquer... Bref, casting : pas mauvais, réalisation: pas géniale, originalité : pas vraiment, effet de surprise : pas du tout, twist final : pathétique. Une déception.

Babycall est un film pour te faire déprimer :p l'histoire est vraiment pas joyeuse, il s'agit de maltraitance d'enfant, de divorce, de suicide.

Anna doit élever seule son enfant de 10 ans après que son mari ai attenté à la vie de l'enfant. Le désarroi de la mère et la terreur qu'elle éprouve à l'idée que son mari (ex ??) ne la retrouve dépeint une ambiance de tension et de danger permanent.

On retrouve une Noomi Rapace, faible et perturbée, pour qui l'on éprouve de l'empathie évoluant dans un thriller qui possède une ambiance forte et triste.

A part ça le film fait vide, syndrome du peu d'acteurs et peu de décors, on peut s'ennuyer facilement, le rythme du film étant assez lent.

Le twist final est bien mais déprimant XD