Avis : Mad Max 2 - Page 3

Après le succès du 1er Mad Max voici sa suite qui bénéficie d’un plus gros budget et cela se voit notamment dans les bolides futuristes qui font la marque de fabrique de la saga Mad Max ; le 2ème Mad Max fait aussi partie du cercle restreint des suites dépassant le 1er. Mad Max 2 avec le temps n'a perdu de sa saveur et il est la preuve qu'on peut faire du spectaculaire sans avoir recours au numérique, les poursuites sont dantesques en particuliers le final où tous les vilains poursuivent le camion-citerne. Par rapport au 1er Mad Max cette suite privilège l'action avant tout.

Voilà : pour moi, c'était ça Mad Max... Un héros solitaire, torturé et taciturne dans un futur post-apocalyptique aux paysages désertiques, peuplé de punks déjantés et asoiffés de gasoil. Culte !

"Mad Max 2" fait partie de ces films qui font mentir la règle un peu bébête (mais malheureusement, souvent vérifiée) selon laquelle une suite ne peut pas être meilleure que l’original. Il faut dire que George Miller, qui rempile sur le siège du metteur en scène, a disposé d’un budget bien plus conséquent et, surtout, bien plus en phase avec l’univers post-apocalyptique qu’il avait en tête. Exit, donc, ce monde un peu hybride avec une civilisation encore très présente… place à un désert de sable ayant recouvert les restes d’une société détruite par la folie des hommes. L’augmentation de l’enveloppe accordée à Miller n’est pas, pour autant, venue altérer l’essence de la saga. "Mad Max 2" s’inscrit, ainsi, dans une véritable continuité et vient transcender chaque composante du précédent film. Ainsi, outre un décor bien plus chiadé (le désert mais, également, la fameuse raffinerie sous forme d’îlot de civilisation primaire), on a droit à une lise en scène mieux découpée, à une photo bien plus léchée, à des plans fantastiques, à des véhicules plus funs (dont le fameux V8 Interceptor de Max), à de méchants au look encore plus invraisemblable (on retiendra, notamment, le psychopathe Wez et le mystérieux Seigneur Humungus dont on ne voit jamais le visage) et à des personnages secondaires complètement barrés (voir, entre autres le pilote fou joué par Bruce Spence ou encore le gamin sauvage qui parvient à émouvoir). On en oublierait presque que le scénario proposé reste assez léger (constat qui vaut pour tous les opus) même s’il peut se targuer d’une certaine cohérence et d’une montée en puissance (ce qu ne sera pas le cas, par exemple, du troisième épisode). L’univers proposé est, donc, instantanément plus riche que celui de son prédécesseur… qui avait, tout de même, posé de solides bases qui ne demandaient qu’à être exploités. Cette richesse profite, également, au héros puisque ce brave Max est, une nouvelle fois, soumis à rude épreuve et se montre sous un jour génialement (anti)héroïque. Car le personnage est, avant tout, un homme solitaire et cynique qui ne perd jamais son intérêt de vue spoiler: (il acceptera d’aider la communauté contre de l’essence devenue si rare)
… même s’il laisse entrevoir quelques failles bien plus humaines. Et c’est bien ce côté "bad ass mais pas trop" de Max qui fait sa richesse (ainsi que sa capacité à se mettre dans des situations compliquées), avec son look so cool (ah le cuir souillé de poussière qui fait tellement écho aux westerns dont le film se veut l’héritier !). Mais le personnage n’aurait pas un tel aura sans la prestation époustouflante de charisme de Mel Gibson, qui l'iconise définitivement et confirme son statut d’acteur "physique". Il porte, une fois de plus, le film sur ses épaules et permet de faire oublier que le reste du casting est composé d’inconnus… Enfin, "Mad Max 2" nous réserve quelques cascades assez ahurissantes, qui, à l’heure du tout numérique, rappellent que rien ne vaut le "fait main" en la matière. Les séquences de poursuites sont, ainsi, non seulement impressionnantes mais, surtout, vraiment immersives puisque le spectateur a la satisfaction de se dire que ce qu’il voit à l’écran a vraiment été réalisé, sans qu’un ordinateur n’ait eu son mot à dire. Ce côté "100% naturel" constitue, aujourd’hui, la plus-value non négligeable du film qui s’avère être, de surcroît, le meilleur épisode de la saga, définitivement plus viscérale que cérébrale (ce qui n’est pas forcément un défaut). La suite ne viendra pas lui rendre hommage…

Hors de question pour Miller d'abandonner après un si fabuleux premier volet, alors pour le plus grand plaisir de tous il revient avec un Mad Max 2 qui dépote, en effet ce second volet nous présente un futur post apocalyptique ou l'essence se fait rare, Max après avoir fait la connaissance de Gyro (interprété par le déjanté Bruce Spence) va vivre une aventure qui n'est pas de tout repos.
La réalisation de ce second volet est toujours aussi soigné et original, la bande son est une fois de plus remarquable, les costumes et les décors sont époustouflants, les véhicules sont carrément dingue, l'originalité et le second degré des voitures, motos, camions et autres est tellement jouissif, tellement fun.
Les effets spéciaux sont encore plus abouti et toujours aussi splendide, les acteurs ne déroges pas à la règle et sont eux aussi géniaux, quant au scénario... il est prenant, choquant, tendu, gênant, rempli d'action et surtout horrible, horrible dans le sens ou les méchants de ce film sont affreusement cruel et monstrueux, les aigles de la route du premier volet ne sont rien à coté ce ceci, et c'est justement la force de cet épisode, il est foutrement choquant.
Bref, une fois de plus le grandiose Mel Gibson incarne cet antihéros qui n'a peur de rien et qui est prêt à tout.
MAD MAX 2 est très certainement le meilleur de la saga.

Deuxième volet de "Mad Max" sorti deux ans plus tard, fort du succès du premier film le budget passe de 400.000$ à 4M$, de quoi faire quelque chose de grandiose, l'univers est bien différent du premier volet, le degré futuriste est amplifié et la volonté de création du mythe de Max est certain.

L'intro est excellente grâce à ces références historiques alternatives ancrées au premier film pour mieux nous replacer dans le contexte de l'univers crée par Miller, on est de retour sur les routes où les bandits sèment plus que jamais la terreur à travers l'asphalte interminable d'un monde paraissant totalement désertique et aride, Max se retrouve perdu en plein milieu des contrebandiers à la recherche de pétrole, ressource reine épuisée. Une communauté est en possession d'une citerne et doit la déplacer pour fuir les troupes du terrible Seigneur Humungus, Max leur propose son aide contre quelques litres de carburant, va s'en suivre une course poursuite implacable.
Volet totalement axé sur le divertissement, il se démarque du premier grâce à un esthétisme plus soigné et un environnement d'avantage maîtrisé, autant j'ai été agréablement piégé par le précédent long métrage de Miller que celui là est vraiment dans l'idée que je me faisais de "Mad Max", un héros sur des routes désertiques avec son bolide ensablé et des ennemis hauts en couleurs, un film d'action 80s en somme.
Les costumes sont ultra kitsch et ne manquent pas de faire sourire aujourd'hui mais personnellement ça ne m'a pas foncièrement dérangé, tout comme les décors et l'univers entier, la forme du film est très bonne pour l'époque et reste dans l'imaginaire culte du mythe "Mad Max", par contre le fond je reste vraiment partagé, l'écriture est un peu brouillonne et sans grande surprise, les personnages peinent à faire briller l'histoire, on évite pas les clichés, reste Mel Gibson au charisme flamboyant qui est vraiment impeccable. La course poursuite qui doit bien faire 15-20 minutes m'a quelque peu ennuyé bien qu'elle soit maîtrisée, subjectivité cela va s'en dire.

"Mad Max 2" est une bonne suite mais qui est diamétralement opposé à son prédécesseur en ce qui concerne le fond et la forme, il n'en reste pas moins charmant et sympathique, on passe globalement un bon moment de divertissement.

Ce deuxième opus est clairement le père spirituel de Fury Road. Doté d’un budget 10 fois supérieur à celui du premier, George Miller signe un film instantanément culte. La guerre de l’essence fait rage et dans ce chaos le plus total, Max tente de survivre en sillonnant les routes de ce pays livré à la violence et à la loi du plus fort au volant de son bolide. Ce deuxième opus est génial. Les scènes d’action sont encore plus nerveuses et j’adore le design des véhicules. Dans cet opus, Miller met le paquet que ce soit en termes d’action ou de mise en scène. On ressent vraiment ce côté dystopique post-apocalyptique et c’est cette ambiance si particulière qui donne sa force au film. Mel Gibson est toujours aussi parfait dans le rôle de Max et je pense que les personnes qui ont eues la chance de découvrir le film en salle à sa sortie ont eu la même claque que les personnes qui ont découvert Mad Max avec Fury Road. C’est ça le génie de Miller et la force de Mad Max. Des films coup de poings qui marquent une génération entière de spectateurs. Tout simplement culte.

Second opus de la franchise, ce film est plus réussi que le premier. Sans doute Mel Gibson abîme fait plus Badass, mais pas que ... le scénario est un peu plus élaboré.

Belles images et photographies,une narration plus rythmée et fluide,et des personnages mieux cernés et intéressants.Pour moi,il est de meilleure qualité que le 1er volet.

Deux ans après le succès de Mad Max (qui était devenu le film le plus rentable du cinéma jusqu’à la sortie 20 ans plus tard du Projet Blair Witch), George Miller offre un second volet très surprenant. En effet, alors que le premier volet se déroulait dans un monde proche de nous, Mad Max 2 : Le Défi situe son action dans un monde post-apocalyptique qui inspirera de multiples séries B. Cet univers possédant certains aspects du western spaghetti permet au cinéaste de s’amuser avec des costumes rappelant parfois le SM et des coiffures extravagantes, inspirées de la mode punk présente à cette époque. Nous sommes clairement dans un monde beaucoup plus fantaisiste que le premier mais l’aspect violent et pessimiste est conservé (seul le personnage du pilote de l’autogire, rappelant un peu le Tuco du Bon, la brute et le truand, amène quelques touches d’humour). Le scénario, quant à lui, est aussi simple que celui du premier : ce qui compte c’est l’action, essentiellement constituée de cascades de voitures. Ces dernières sont filmées avec maestria et la course-poursuite finale fait partie des meilleures scènes du genre de l’histoire du cinéma. Ainsi, une fois que l’on a accepté la différence d’univers avec le premier, il est difficile de ne pas prendre du plaisir devant un Mad Max 2 qui n’ennuie à aucun moment et qui possède un univers passionnant renvoyant l’être humain à son côté le plus animal. spoiler: D’ailleurs, le seul enfant du film ne parle jamais même si on découvre à la fin qu’il est le narrateur de l’histoire, une fois devenu adulte.
La folie de la guerre a donc engendré un monde fou qui ramène l’homme à son instinct naturel, à savoir celui de la survie (ici associé au besoin de pétrole). Derrière la simplicité apparente du scénario se cache donc une vision du monde qui fit que, encore plus que le premier volet, Mad Max 2, récompensé par le Grand Prix du Festival d’Avoriaz en 1982, est devenu un film culte et un incontournable du cinéma d’action.

Bon. Déjà, j'étais pas fan du premier. Mais là, ça devient ridicule. Les personnages sont niais, les répliques sont digne d'un nanard, la réalisation est banale, l'histoire est digne d'une imagination d'un gosse de 6 ans. Même Mel Gibson a l'air de s'ennuyer. L'idée de Mad Max est très bonne mais très mal exploitée. Seul petit truc qui m'a intéressé, le début sans dialogue, seulement accompagné de musique. Pas mal. Mais sinon, je ne comprends pas le succès de ce deuxième volet.

Le monde est dévasté, la guerre pour le pétrole a peut-être tout détruit mais elle continue de faire rage. Après une brève introduction replaçant le spectateur dans le contexte et rappelant les événements du premier film, la lumière apparaît, celle du soleil qui tape. Une course poursuite enragée, les moteurs qui rugissent, l’odeur de l’essence qui goutte, la chaleur insoutenable, le cuir qui colle à la peau, le double-canon scié dégainé... George Miller annonce dès les premières images que ce deuxième opus sera différent du précédent, "Mad Max 2 : Le Défi" sera Mad. Dans ce western futuriste et post-apocalyptique, nous retrouvons un Max solitaire et changé. Un cow-boy au galop dans sa V8 Interceptor à 400 chevaux, n'ayant pour seul compagnon que son fidèle toutou, et étant constamment en quête de pétrole.
Il va devoir ici venir en aide à une communauté retranchée près d’un puits de pétrole encore actif, et menacée par la bande d'Humungus, un chef de guerre pilleur de pétrole aussi charismatique que torse-nu. Avec "Mad Max 2 : Le Défi", George Miller fait entrer le film d'action dans les années 1980. Les personnages sont un des points forts du film. Il y a celui de Max, mais il y a également tous les personnages secondaires qui apportent chacun quelque chose au film, que ce soit le capitaine Gyro qui apporte une touche de légèreté, l’enfant élevé comme un animal illustrant les conséquences de l’apocalypse ou encore le chien de Max l’aidant à surmonter ses épreuves. Les méchants du film sont également à applaudir. Si ceux du premier étaient excellents et complètements timbrés, ceux de cette suite les surpassent largement. Entre les punks à crête dégénérés, le grand méchant constamment à moitié à poil ou celui qui se coupe les doigts en essayant d’attraper un boomerang, tous vendent du rêve, et tous sont le reflet de quelque chose que j’aime dans ce film, son humour. Le film est bad-ass, le film est classe, mais comme tout bon film d’action il arrive à placer une ou deux petites notes d’humour toujours aux bons moments, ce qui est très agréable. A la musique on retrouve le même compositeur que pour le premier Mad Max, Brian May (pas celui auquel vous pensez), et autant la bande originale du premier film ne collait pas vraiment à l’univers installé, autant celle de cet épisode est très bonne et contribue à donner une ambiance vraiment sympathique, et même si la musique du film n’est pas composée par le guitariste de Queen, "Mad Max 2 : Le Défi" reste un film à l’ambiance bien Rock et au rythme effréné. Véritable influence du genre, cette suite reste encore aujourd’hui impressionnante de maîtrise, la mise en scène forçant toujours le respect. Lors de la course poursuite finale, le spectateur reste cloué sur son fauteuil et ne peut faire qu’une chose, admirer. Cette suite des aventures du guerrier de la route n’est pas seulement un excellent long-métrage, c’est un grand film d’action portant un beau message et offrant au spectateur un spectacle à la fois impressionnant et intelligent.

Mad Max 2 s'éloigne de son prédécesseur et embrasse sa raison d'Actionner, le résultat nous offre un Blockbuster efficace. Pour autant, il serait réducteur de ne s'arrêter qu'à sa surface, ce film en a dans le ventre, on se prend une dose d'intensité et de réflexion qui aime se chevaucher pour ne former qu'un seul et même alliage, un hybride.

Je n'ai pas toujours eu un pareil avis en ce qui concerne le second passage de George Miller derrière la caméra. Je ne me suis dans un premier temps uniquement focalisé sur ses changements, sur ses abandons, sur l'ambiance qui mute vers autre chose ... J'ai cette fois bien rangé mon petit fascicule du bon élève que je ne suis pas, j'ai aussi bien gouté cette relecture du même coup. Forcément, les scènes d'actions et de poursuites viennent très vite au moment d'élaboré ce compte rendu. Son final est à titre d'exemple munie d'une force de frappe qui filera des cauchemars à certains de ces poulains avides de sensations.

Du coté des personnages, Miller ne s'étale pas. Il a parfaitement raison. Il nous en dit peu, se penche sur ce qu'il pense être judicieux, derrière il carbure et fonce dans le tas. Rien n'est pour autant facile, il suggère, capte et valide ses ambitions dans un récital de poussières qui m'a complètement absorbé.

La mise en scène du chef tiens la cadence coté trouvailles et bonnes idées. Pareil pour les décors et costumes qui reprennent les codes du premier mais parviens aussi à s'en éloigner pour s'offrir son propre modèle à suivre. Pertinent dans le détail, détonnant dans sa proposition intrinsèque, visionnaire dans les idées apportés. Mad Max 2 ne vole pas son statut.

Un petit mot pour sa fin, grandiose. A l'image de son ensemble !

Un deuxième volet tout aussi bon que le premier...

Personnellement, je l'ai trouvé supérieur au premier épisode. L'idée d'un monde post-apocalyptique est encore plus poussé et je trouve l'histoire plus original.

Une suite apocalyptique efficace et prenante avec un anti héros charismatique.