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    Wrong
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    3,3
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    231 critiques spectateurs

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    Max Rss
    Max Rss

    169 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 février 2016
    S'il y a quelque chose que l'on ne peut pas nier, et qui serait même impossible à nier, c'est que Quentin Dupieux a une personnalité bien à lui et qu'il vit dans un univers que l'on pourrait qualifier de parallèle. Cela a pour conséquences que ces films ne ressemblent en rien à ce que l'on peut voir habituellement. Jetez un œil sur « Rubber », je pense que vous comprendrez très vite. Dans « Wrong », film entièrement articulé autour de cet homme qui a perdu son chien, Dupieux pousse encore un peu plus loin son goût pour l'absurde le plus complet. Mais le problème, c'est que ça ne fait pas toujours mouche. Dans « Rubber », ça fonctionnait, dans « Steak », pas du tout. Dans « Wrong », on aboutit également à un échec. Bien que Dupieux fasse encore une nouvelle fois preuve d'un non-sens total et nous offre encore quelques trouvailles (comme ce bureau dans lequel il pleut), son film, malheureusement pour lui est incroyablement lent et sonne vraiment super creux. L'originalité et l'intention de créer quelque chose étaient bien présentes, mais impossible pour moi de me sentir concerné par le trip de Dupieux. A mon goût, il s'agit là de mauvais n'importe quoi (oui, car il existe aussi le bon n'importe quoi). Même quand un film vous paraît alléchant sur le papier, il vous arrive d'être déçu, ça arrive souvent même, c'est l'un des aléas du cinéma...
    SuperMadara
    SuperMadara

    73 abonnés 935 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2013
    Une comédie absurde et assumé, une ballade agréable et terriblement intrigante dans un mélange des genres et un univers surprenant. Absurde et drôle, le scénario raconte la vie de Dolph, bouleversé par la disparition de son chien, Paul, et qui va se lancer dans une enquête bizarre et un quotidien absurde et illogique, une intrigue dans laquelle il ne faut pas cherche une once de logique ou de réalisme, mais juste se laisser porter par le rythme agréable et intrigant, et la transformation d'un polar de base en vraie comédie. Surprenant, le casting réunit Jack Plotnick, que je découvre et c'est une bonne surprise, un acteur simple mais qui a bien compris son personnage, Eric Judor, terriblement drôle en jardinier a l'anglais très approximatif, William Fichtner, peu présent mais dans un registre qu'il n'a jamais dévoilé, et une galerie de personnages tous plus loufoques les uns que les autres. Totalement plongé dans son univers, Quentin Dupieux le rend très accessible et offre une mise en scène agréable, particulièrement cool avec une belle utilisation de l'excellente BO et qui propose un univers absurde mais ouvert et visuellement créatif.
    Une comédie qui transcende les genres, et propose un univers absurde, cool et particulièrement agréable et créatif.
    Robin M
    Robin M

    62 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2012
    / http://lecinemaduspectateur.wordpress.com/2012/09/16/wrong/ / La comédie semble vouée à une éternelle place de sous-genre cinématographique. Son plébiscite par le peuple et son manque d’exigence technique lui empêche une totale reconnaissance. Ce positionnement apparaît comme un héritage archaïque des dogmes platoniciens sur la hiérarchie dans l’art. Mais, même si le changement commence à s’opérer par des oeuvres réussies qui font parfois leur apparition dans les cérémonies (“Mes Meilleures Amies” aux Oscars, “Intouchables” aux Césars), le salut arrivera par une sous-catégorie de la comédie: l’Absurde. Elle allie les qualités humouristiques nécéssaires au divertissement et une double lecture qui apporte une véritable finalité. Il serait réducteur de voir dans les films de Quentin Dupieux l’absurde comme une vaine recherche d’un humour basé sur des associations illogiques ou un simple effet de style. L’Absurde, pour être appelé comme tel, doit en effet avoir ce principe de double lecture qui lui permet par le rire de dénoncer les travers de la société ou les défauts d’un mécanisme. Avec “Rubber” (2010), Dupieux utilise l’absurde pour permettre une mise en abîme du cinéma: la place du spectateur (qu’il rend actif à travers ses faux-spectateurs) et la base narrative d’une intrigue (il y supprime la fin et tout contenu). Cette fois, avec “Wrong”, il se focalise sur la société moyenne et sa culture du “Wrong”, le faux ou plutôt les faux semblant. Son absurde lui permet de dénoncer cette quête perpétuelle de la routine. Les personnages ne remarquent pas l’absurde qui les entoure pour sa différence mais seulement par le fait qu’il sort d’un ordinaire voulu. Attardons-nous sur l’exemple d’absurde engendré par Dupieux au sein du travail de Dolph. Il y fait ingénieusement (ou pas) tomber la pluie. Alliant le confinement des bureaux aux aléas climatiques de l’extérieur, cette pluie ne choque pourtant aucun des personnages. Mais, Dolph choisit un autre absurde puisqu’il persiste à venir au travail alors qu’il a été renvoyé depuis 3 mois. Il s’accroche quitte à devenir grotesque à l’adage “métro-boulot-dodo” qui rythme sa vie. On peut aussi remarquer que Dolph ne s’intéresse pas au fait que son palmier soit devenu un sapin, il se concentre seulement sur comment il pourra le remplacer. Il n’est pas gêné par l’absurde mais seulement par ce qui entrave son paysage habituel. Dolph est alors le symbole d’une humanité qui vit pour que rien ne lui arrive. Une humanité qui a peur du changement et qui ne cherche qu’à consolider la présence de son quotidien. Un seul personnage décide de quitter ce schéma de vie: Greg, son voisin. Perdant sa volonté de s’ancrer dans une routine, il renie outrageusement de faire du jogging tous les matins. Il paraît suffoquer dans cet univers où tout doit être fait en temps et en heure. Il part alors pour une sorte de voyage spirituel, mais en s’éloignant de son quotidien il ne trouve que le néant d’un désert blanc. Le quotidien est le contenu d’une vie, et en voulant l’éviter, le personnage se perd.

    Le film glissera progressivement dans un absurde qui se moquera d’un cinéma américain creux: mêlant les genres pour en faire une critique générale. Il commencera par la comédie animalière en plaçant le chien au centre de son film. Paul, le chien, aurait la place d’un enfant. Notons que Dupieux inverse judicieusement le nom des hommes et des animaux: l’homme sera Dolph, et le chien Paul. Le long-métrage basculera à la suite de l’enlèvement de Paul dans le grotesque des enquêtes policières: gadgets inutiles, suppositions évidentes et place de l’enquêteur. Dupieux regarde le film policier en montrant tant son absurdité que son manque de tension. Jamais le film policier n’aura été si prévisible. Enfin, Quentin Dupieux ferme son tour d’horizon des genres cinématographiques par le film autour du dépassement de soit. Connaissant le réalisateur, on voit qu’il ironise sur le but à atteindre (parler télépathiquement avec son chien) et sur la figure du guide spirituel (entre mafieux et fou). Il continue alors sa réflexion sur la cinéma commencée par “Rubber” (certes “Wrong” est moins poussé) et se focalise sur un cinéma particulier: le cinéma américain. Quentin Dupieux semblent lancé sur le terrain du film américanophile en prenant la photographie et les décors du cinéma indépendant pour le retourner contre les grosses productions. Un claque du faible contre le fort. Cela ne changera pas l’histoire, nous sommes d’accord, mais c’est jubilatoire.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    90 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2017
    Wrong, c'est un Français - Quentin Dupieux - qui exporte sa philosophie de vie aux USA : "il n'y a rien de plus beau dans l'art que de ne pas réfléchir". Qu'on soit d'accord ou non avec cette phrase, elle résume tout à fait le film. Et c'est le passe-partout miraculeux qui l'excuse de tout. Oui, juste cette petite phrase. De quoi mettre dans l'embarras le critique dont c'est justement le boulot de réfléchir à l'art. Pour exprimer un avis objectif sur cette oeuvre, mieux vaut en fait y être insensible, parce que cela permet de dire que le film ne fait que cultiver le n'importe quoi, ce qui, à la base, est vrai. Alors mettons l'aspect artistique de côté : le mystère et l'incompréhensible restent des facettes digne d'intérêt de toute façon. Mais voilà : il se trouve que l'entièreté du film est tirée de cette forme d'art irréfléchi. Dupieux, qui est aussi musicien, fait lui-même la bande originale (en collaboration) et prend même le risque de filmer avec une caméra prototype. Alors, pour conclure, voici une remarque tout à fait subjective : l'histoire est fascinante, le gars derrière la caméra connaît son affaire, mais le mode "brut de décoffrage" a tendance à laisser un peu la beauté absolue dans la poussière.

    septiemeartetdemi.com
    arnaud1972
    arnaud1972

    24 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2012
    un film arty déjanté très travaillé (trop?)avec quelques belles scènes mais l'ensemble manque quand même de jus et d'un lâché prise qui aurait fait du bien, loufoque mais paradoxalement trop sage donc un peu vain au final, dommage.
    TUTUR29
    TUTUR29

    24 abonnés 1 023 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 juillet 2023
    Le style complètement perché de Quentin Dupieux fait qu'on peut adhérer un peu ou pas du tout avec ses oeuvres. Globalement j'aime bien ce qu'il fait mais ici et je ne sais pas pourquoi, j'ai été complètement rebuté et je n'ai pas du tout aimé Wrong. A chacun de se faire un avis, mais très loin d'être mon Dupieux préféré.
    ericAparis
    ericAparis

    19 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2014
    Le meilleur film de Q Dupieux à ce jour.
    Un univers unique dans lequel il faut se laisser embarquer.
    C'est drôle, poétique, décalé, bref, jubilatoire.
    En plus c'est beau, des cadres magnifiques et c'est bien joué !
    J'ai adoré :-))
    Del arte
    Del arte

    14 abonnés 402 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2019
    C'est le genre de film qu'il faut avoir vu dans sa vie parce qu'il dérange les cadres du cinéma, de la composition et du scénario. C'est une histoire assez simple qui ne mériterait même pas un court-métrage, mais qui ici, devient un film sans suspens que l'on regarde du début à la fin. Analyse des personnages, des comportements, emprise sur la réalité exacerbée. A regarder ce film on comprend mieux, ou pas du tout, les gens qui nous entourent.
    guillaume D.
    guillaume D.

    27 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2012
    Quentin Dupieux est un peu l'André Breton du cinéma. Après deux films absurdes, le réalisateur ne se détache pas de son genre favoris, dans ce film d'une heure trente. Wrong se joue des vraisemblances et en profite pour questionner le spectateur sur ses habitudes et sur tout ce qui lui semble naturel (le quotidien et la normalité). Si Dupieux y arrive avec succès, c'est de justesse cette fois-ci. En effet, trop d'absurde tue l'absurde et le discours du réalisateur semble déjà s’essouffler voir se répéter. Tout comme Rubber, le scénario de Wrong tient sur une ligne, et le réalisateur tente de cacher cette faiblesse en ajoutant des moments parfois drôles ou émouvants, mais qui sonnent creux, dénués de sens ou de logique... Et en effet, on sent passer les 1h30 de film. Conclusion,Wrong aurait mérité d'être un moyen-métrage et non un long...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 septembre 2012
    Très beau, c'est aussi esthétiquement poétique que surréaliste. Les acteurs sont parfaits (Plotnick brise l'écran) et vous emportent dans cet univers incroyable, et avec beaucoup d'humour. BRAVO.

    Film à voir et surtout à soutenir en FRANCE ! Vous ne le regretterez pas.
    Fabien S.
    Fabien S.

    458 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2017
    Quentin Dupieux signe un film absurde . Eric Judor incarne un jardinier. William Fichtner interprète Maître Chang. Une très belle fable insensée sur l'amour entre un maître et son chien.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 septembre 2012
    L'absurde ne s'incarne pas uniquement dans une incohérence quotidienne et segmentaire, c'est ce que Wrong ne saisit à aucun moment ; résultat, un film idiot avant tout, ennuyant et avec très peu d'idées nouvelles...
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    22 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 décembre 2012
    De par sa double identité musicale et cinématographique, Quentin Dupieux (ou Mr Oizo) a su se forger une certaine réputation auprès des amateurs de culture abracadabrantesque. Deux ans après les agissements d’un pneu serial killer dans Rubber, le réalisateur s’attaque à un monde qui ne tourne pas bien rond. Celui où Dolph a perdu Paul, son fidèle canin. Celui où Master Chang se livre à un bien curieux passe-temps… L’ouverture donne sans détour le ton décalé au possible du long-métrage, qui se poursuivra ad nauseam. Là se trouve d’ailleurs le principal vice du film : plutôt que d’attribuer à Wrong une véritable originalité, Dupieux a vite fait de noyer son œuvre dans un océan d’artifices auxquels on adhère ou pas. Malgré quelques prouesses visuelles, il ne faut pas oublier que l’univers made in China mis en place n’est là que pour camoufler l’imposture qu’est ce cruel manque d’originalité. Après tout, un homme qui part à la recherche de son chien pendant une heure et demi, c’est à ne pas négliger. Par ailleurs, au cours de la chasse au trésor vécue avec un engouement peut-être trop présent par Dolph – très bien interprété par Jack Plotnick –, c’est le long-métrage tout entier qui finit par s’essouffler pour finalement laisser placer à un certain ennui. Rien ne pourra changer cela, pas même la pluie qui s’abat violemment dans les bureaux – un des nombreux excès gratuits que se permet le réalisateur du début à la fin. Toutefois, Wrong dispose tout de même de quelques qualités. Bien que rares, elles n’en demeurent pas moins présentes. Evoquons, sur le tas, quelques moments parfois drôles, tandis que la majeure partie d’entre eux finit par s’avérer lourdingue à force d’être exploitée encore et encore. Ensuite, si l’on peut considérer cela comme une qualité, Eric Judor parvient enfin à ne pas être trop agaçant, toujours dans le rôle de l’idiot du village cependant. Pour finir, la bande-originale de Wrong, signée elle aussi par Quentin Dupieux (aka Mr Oizo), possède un certain charme volontairement kitsch qui apporte au film ce côté caricatural, vis-à-vis des films à suspense grossiers où les méchants sont des stéréotypes ambulants. En conclusion, ce n’est pas l’agaçant côté too much de Wrong qui parviendra à faire de ce dernier un long-métrage regorgeant d’originalité. Si l’humour absurde trouve indéniablement sa place dans le film de Dupieux, il serait temps de se demander où est le but de toute cette affaire.
    gregbutton
    gregbutton

    24 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 novembre 2013
    Genre : absurde. ça serait bien de le savoir avant même si on le devine un peu, à ce point son style est absurde et c'est tout, ni comédie, ni drame. Des idées intéressantes et quelques drôleries mais il faut être sous drogues pour que ça passe bien. Au final il n'amène rien et est souvent oppressant. On ne fait pas de poésie avec n'importe quoi, n'importe comment. (N'est pas Rémi Gaillard qui veux tiens).
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 15 septembre 2012
    Non-film (1er film de Dupieux) était un chef d'oeuvre, steak était trés drole, rubber interessant, mais là...ce n'est qu'ennui profond.... le ton décalé ne fonctionne pas, il n'y a pas d'enjeu, c'est tellement clinique, froid et décalé, que du coup....on ne ressent rien...juste l'envie de sortir de la salle......
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