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    Wrong
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    3,3
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    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    298 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2013
    Quentin Dupieux devrait vraiment arrêter le musique pour se consacrer pleinement au cinéma. Dupieux est un des quelques réalisateurs à avoir su développer un style graphique qui lui est propre, ce qui est suffisamment rare pour le souligner. Le film est d'une créativité débordante, est remplie de trouvaille visuelle et ne ressemble à aucun autre film (si ce n'est les précédent films de Quentin Dupieux). C'est sur que si vous regardez Wrong pour l'histoire qu'il raconte vous risquez d'être déçu, puisque comme dans nonfilm et rubber, Dupieux cultive le non-sens. Et c'est ça qui est bon !
    MC4815162342
    MC4815162342

    364 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juin 2013
    Comment décrire "Wrong" en quelques phrase ? Après "Steak" et "Rubber" Quentin Dupieux nous balance en pleine tronche un pur bijou cinématographique, on ne pourrait dire mieux. Les images et les lumières sont absolument magnifique, la mise en scène est époustouflante, la musique made by Mr Oizo est totalement sublime, le scénario est superbe, l'univers est splendide, on a envie d'y plonger avec un tel bonheur et un tel plaisir, la réalisation est magique, le casting est impeccable, puisqu'il renferme le bluffant Jack Plotnick, l'irrésistible Eric Judor, le monstrueux William Fichtner, la belle Alexis Dziena, le fabuleux Steve Little et l'excellent Marc Burnham.
    Que dire de plus si ce n'est que je me suis pris une méga claque en voyant ce chef d'oeuvre signé Dupieux.
    "Wrong" fait désormais parti de mes films préférés, il est tellement parfait et jouissif que je ne m'en lasserais jamais, je pense que le film est incompris de beaucoup et j'ai envie de dire tant pis, moi j'ai su reconnaître la magnificence de cette oeuvre et j'en suis fier.
    L'humour de cet univers majestueux est follement impressionnant, comment imaginer tout ça, comment le faire vivre, comment l'aboutir avec tant de perfection, comment ce cher Quentin a t'il pu créer un monde aussi réussi, poussé, fun, surréaliste, beau, poétique, drôle et magique ? Il avait déjà su imposer sont style avec le déjanté "Rubber" mais là il pousse tellement loin, que ça en devient un fantasme, un monde à part entière, un monde qui lui est propre, qu'il je l’espère ne fera jamais disparaître et à tout jamais le fera vivre pour qu'il nous offre encore et encore plus de surprise et de joie.
    Si j'avais raté ce film, j'aurais raté un des plus grands films de l'histoire du cinéma, certains me trouveront fou ou complément débile et je m'en fous totalement, car ce film est et restera à tout jamais un chef d'oeuvre, un bijou, une pépite d'or, un collier de rubis, un univers poétique et un ovni pur et dur.
    Je pourrais continuer à en parler pendant longtemps mais il faudra bien clôturer cette critique à un moment ou à un autre, alors je finirais simplement par dire que j'ai tellement hâte de voir "Wrong cops", "Réalité" et tous les futurs chefs d’œuvres du très grand MONSIEUR DUPIEUX !
    VIVE QUENTIN DUPIEUX !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    landofshit0
    landofshit0

    247 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2013
    Wrong se déroule à la façon d'une sorte de rêve,il y a un fil conducteur auquel des éléments étranges viennent se greffés.C'est burlesque et l'absurdité des situations fonctionnent sur les 20 premiers minutes,puis elles s'estompent pour finir pas manquer d'inventivité,même si de ci de là quelques touches reviennent par instant a faire fonctionner certaines scènes.C'est tout de même long et répétitif comme l'affichage du réveille indiquant 7h59.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 138 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    Ah le charme des films de Quentin Dupieux. Il n'y a pas à dire : ce mec a vraiment une patte à lui. Dès l'introduction, il y a une beauté du cadre, une maîtrise de la construction de l'espace, qui fait que je me fais ensorceler à chaque fois. En plus, s'ajoute à cela ce qui reste pour moi ce génie de l'absurde. Ça ne parait, mais je trouve que manipuler de l'absurde n'est pas aussi évident qu'on pourrait le penser. Il ne suffit pas de faire n'importe quoi, et ce "Wrong" le démontre très bien. Il y a cette capacité à tous les films de Quentin Dupieux à poser une situation immédiate, à la fois totalement normale et connue, à la fois totalement en décalage dans son traitement. Loin de faire n'importe quoi, Dupieux travaille en permanence un équilibre qui, pour ma part, ma totalement capté toute la première moitié du film... « Seulement la première moitié ? » vous demandez-vous... Eh bah oui... Un peu comme son précédent "Rubber", je trouve que le grand malheur des films de Quentin Dupieux est de ne pas tenir la distance. Dans "Rubber", c'est la répétition qui avait tué le film. Ici, c'est sa perte d'équilibre. Alors certes, c'était sûrement la volonté de Dupieux que de basculer progressivement son film dans l'absurdité la plus totale, mais au niveau de mon ressenti personnel, j'y ai perdu quelque-chose. L'air de rien, "Wrong" avait commencé son film à raccorder quelque peu toutes ses images douteuse en une espèce de pelote qui pouvait avoir sa cohérence dans la logique d'un tel univers. Malheureusement, au lieu de développer son univers, il le laisse un peu partir en roue libre, laisse de nombreuses situations dans des impasses et donne du coup une impression de gratuité dans laquelle j'ai souvent du mal à me retrouver. Alors, au final, certes encore une fois ce "Wrong", à l'image des autres films de l'artiste, me laissera un souvenir des plus positifs tant il est frais, original et maîtrisé à la fois. Cependant, une fois de plus, je rechignerais sûrement à le revoir avant longtemps, sachant qu'une fois encore, le film ne sait pas finir. L'un dans l'autre c'est donc du bon, mais encore faut-il avoir l'esprit ouvert à un tel délire...
    conrad7893
    conrad7893

    258 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 octobre 2013
    du grand n'importe quoi on est dans l'Absurde avec un grand A
    film avec un fil conducteur la perte du chien et sa quête pour le retrouver, puis à côté de cela, des situations inexplicables
    l'acteur principal est bon pourtant et arrive quand même à vous emmener
    mais bon reste un cinéma pour amateur
    ChroniqueMécanique
    ChroniqueMécanique

    299 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2013
    En l'espace de seulement quatre longs-métrages, Quentin Dupieux, plus connu par certains sous le sobriquet de Mr. Oizo, s'est déjà créé un univers cinématographique bien à lui. Un univers démentiel, extravagant, irrationnel, surréaliste, loin de toute logique et de la moindre raison. Un univers que n’auraient pas renié Luis Bunuel, les Monty Python et David Lynch.
    Bien évidemment, et c'est d'ores et déjà la marque de fabrique de Dupieux, l'absurde règne en maître durant les 1h30 de film. L'humour est toujours aussi saugrenu et insensé, à tel point qu'il en devient d'une grande subtilité. En témoigne des dialogues parfaitement ciselés, tellement irrationnels et stupides qu'ils sont de véritables petits chefs-d’œuvre d'écriture dans leur genre. Bien évidemment, "WRONG" sonnera creux et débile pour une grande partie du public, notamment pour les (nombreux) détracteurs du style si particulier de Dupieux. Beaucoup le trouverons trop arty, trop conceptuel, sans le moindre intérêt. Mais ne nous y trompons pas, le cinéaste-musicien maitrise son sujet avec maestria et inventivité, et est bien plus profond qu’il n’y parait. Car, si l’on regarde bien, celui-ci imprègne toujours un double-discours sous-jacent à ses lubies délirantes. Là où s'écrivait en filigrane une critique de la globalisation de la mode et des tendances dans "Steak", et une satire sur la production audiovisuelle hollywoodienne ainsi qu’un portrait au vitriol du public de celle-ci dans "Rubber", "WRONG" pousse le concept de l’inquiétante étrangeté freudienne à son paroxysme. Ici, c'est le normal, le réel, le banalisé, qui devient source d'inquiétude, d'effroi, de bizarrerie. Dupieux propose une astucieuse rupture avec le rassurant de notre quotidien normé et joue avec sans avoir faux. Et il se dégage vraiment quelque chose de l'ambiance générale qui, sous ses teintes joyeuses, familiales et colorées, est en réalité austère, désespérée et mélancolique. Le fait de tourner dans le cadre idyllique de l'Amérique moyenne et de ses "Picket Fence Cartel" chers à David Lynch n'y est pas étranger. C’est une plongée absolument farfelue dans le cauchemar de l'American Way Of Life.

    A noter des seconds rôles vraiment prodigieux, à l'image d'un Eric Judor qui fait du Eric Judor dans le texte en jardinier un brin teubé, de William Fichtner ("The Dark Knight, "la série "Prison Break") en espèce de gourou bien siphonné, ou encore d'un détective privé complètement à la masse, d’une livreuse de pizza nymphomane et envahissante, ou d'un voisin en plein déni de la pratique du jogging.

    Sorte de conte métaphysique délirant et abstrait à l'imagerie numérique ultra-sophistiquée et archi-soignée, "WRONG" séduira les amateurs d’absurde et les admirateurs de Dupieux. En plus, le bonhomme fait (presque) tout, du scénario à la mise en scène, en passant par la musique, la photographie et le montage, de quoi lui donner un côté un brin mégalo. Mais on a bien là un véritable OFNI (Objet Filmique Non Identifié) volant dans le ciel du cinéma conventionnel et conformiste, et rien que ça, et bien ça fait un bien fou ! Car jusqu’ici, le membre de la French Touch n'est pas loin d'avoir "right" dans ce qu'il fait, et, même si son concept s’essoufflera forcément un jour, on ne peut s'empêcher de penser en sortant de celui-ci : "vivement le prochain !"

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    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    296 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2013
    Après son incroyable "Rubber", Quentin Dupieux continue son voyage dans le monde du non-sens, mais cette fois-ci, il ne nous prévient plus au début du film par l’intermédiaire d’un personnage sur le continu absurde de ce dernier : on rentre directement dans ce monde bizarroïde sans autre forme de mesure. Nous suivons Dolph qui se réveille un matin et se rend vite compte que son chien Paul a disparu. Nous allons donc le suivre à travers son quotidien dans sa recherche pour retrouver son compagnon à quatre pattes. Quand je disais qu’on rentrait directement dans le non-sens, ce n’était pas qu’une façon de parler : après un générique bien barré (les pompiers : j'en reparle après), on enchaîne sur un réveil qui affiche 7h59 puis qui passe alors à 7h60. Dolph se lève, ne trouve pas son chien et commence alors sa fantasque aventure où vont se succéder des séquences où le non-sens sera roi comme des pompiers qui chient sur la route ou envoient des textos alors qu’une camionnette est en train de brûler juste à côté d’eux, un palmier dans un jardin qui s’est transformé en sapin, un bureau d’entreprise dans lequel il pleut constamment ou encore ce type qui peint sans raison les véhicules en rouge…absurde et illogique, mais comme pour "Rubber", on se surprend à sourire et à se délecter de cette histoire barrée dans laquelle on rencontre nombre de personnages siphonnés mais étonnamment attachants un jardinier un peu simplet, une sorte de gourou chinois, un détective privé utilisant des techniques d’investigation originales ou une livreuse de pizza un poil nymphomane sur les bords. Il faut d’ailleurs parmi ses seconds rôles souligner la très bonne interprétation du jardinier décalé par Eric Judor (c’est dingue que sans Ramzy, Eric s’en sort beaucoup mieux !) celle irrésistible de William Fichtner en chinois fan des animaux domestiques.
    "Wrong" est donc un nouvel OFNI issu de l’esprit de Quentin Dupieux qui nous dépeint une rocambolesque histoire dans un monde stupide, certes, mais tout aussi onirique. Même si je préfère tout de même "Rubber" qui allait plus loin dans l'absurde, j’attends avec impatience son prochain film en espérant qu’il continuera dans cette fabuleuse voie.
    selenie
    selenie

    5 416 abonnés 6 011 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2012
    Après le râté "Steak" et l'audacieux "Rubber" Quentin Dupieux réalise un film tout aussi original que les précédents mais sans doute plus abouti, sans perdre de vue son style très personnel. En digne esthète lynchien Dupieux offre un petit bijou parsemé de trouvailles autant dans la mise en scène que dans le scénario. Du Lynch certe mais aussi un côté Monty Python dans un humour aussi farfelu qu'absurde. L'histoire est d'abord un bel hommage à l'amour animalier avec une petite morale à la fin (aimez votre animal domestique !). Par contre, à force de chercher l'idée ultime à chaque instant le réalisateur oublie parfois qu'un minimum de cohérence n'est pas un mal, il faut avouer qu'une bonne partie du film n'a ni queu ni tête ; reste à savoir sion est prêt à entrer dans cette oeuvre comme si c'était de l'art pur, à savoir une oeuvre abstraite qui mène à la réflexion. En tous cas Dupieux ose et gagne de film en film dans son monde curieux et étrange. Une expérience unique qui donne aussi de l'émotion et du rire, c'est déjà beaucoup.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 26 décembre 2014
    On aime ou on n'aime pas ce film, il n'y a pas vraiment d'entre-deux. Effectivement, comme tout le monde le dit, c'est un film absurde. Mais alors très absurde. Mais malheureusement, sûrement pas assez.
    L'absurdité est bien présente dans ce film, ne serait-ce que dans certains détails, qui sont drôles. Par exemple, l'horloge du personnage principal qui, quand il est 7h59, passe à 7h60 au lieu de passer à 8h. Il y a quelques détails de la sorte qui sont "rigolos", mais pas à mourir de rire. L'absurdité se ressent aussi dans les dialogues, qui sont d'une nullité affligeante, mais bien entendu c'est volontaire, et ça à la limite ça passe (ça se voit dès le dialogue au début avec la femme de la pizzeria au téléphone, où ils font un débat sur le logo de la pizzeria comme si la femme n'avait rien d'autre à faire que ça..). Ce film est à voir en VO sinon ça n'a aucun intérêt puisque l'absurdité réside ici également au niveau audio, par exemple pour l'accent anglais d'Eric Judor qui est totalement risible (mais encore une fois bien entendu ça doit être volontaire et forcé, enfin j'espère pour lui). Cependant, la force d'Eric Judor fait que malgré cet accent pourri, il arrive à très bien incarner son personnage, c'est balèze. C'est tout le contraire de William Fichtner dont l'accent est parfait (en même temps il est américain..) mais qui joue vraiment très mal, du moins dans ce film. Mais, en toute logique, qui dit film très absurde dit intrigue absurde, et ici intrigue même très peu profonde, ce qui crée un ennui total qui fait qu'on a énormément de mal à rester dans le film jusqu'à la fin si l'on n'est pas amateur du genre. Personnellement ce n'est pas mon cas, je ne suis absolument pas fan de l'absurde, et surtout pas au cinéma, ce qui fait que je n'ai pas du tout apprécié ce film et c'est bien dommage. En revanche, j'admets que ceux qui aiment l'absurde peuvent adorer ce film et lui mettre une très bonne note chacun son délire, mais si vous n'êtes pas fan de ce type de comédie alors je vous conseille très fortement de passer votre chemin (ce que j'aurais du faire).
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 janvier 2017
    C'est un gars qui a perdu son clebs, alors il appelle un détective privé, spécialiste du genre "profiler" qui se met à "profiler" les déjections du clébard (sic !), une sorte de coloscopie à distance pour retrouver le fugitif. Le cabot accusé à tort est bien entendu innocent et ne sera, à notre grand soulagement, pas inquiété. Il n'a pour l'heure pas donné suite aux demandes d'interview.

    Bon là j'ai brodé et extrapolé un brin, car l'humour absurde n'est pas donné à tout le monde et certainement pas à Quentin Dupieux. Pour cela, il faudrait un petit peu de talent et demander conseil à David Lynch à côté duquel ce Quentin n'arrive pas à la cheville. Et pour ce qui est du "non-sens", il aurait dû se renseigner chez Kafka, un creuset inexpugnable.

    Quentin Dupieux se débat donc tout seul dans son délire à deux balles et n'a pas hésité à recruter l'un de nos grand débiles nationaux en renfort, Eric Judor (Ramzy n'a pu se libérer, car les vécés en feu étaient fermés de l'intérieur). L'ennuyeux Quentin Dupieux délivre en fin de compte une misère filmique des plus vaseuses, vulgaires et de surcroît très prétentieuses : si absurdement crétine qu'on se hâte de ranger ça sous la paillasse.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mars 2014
    "Wrong" est le deuxième film de Quentin Dupieux que je vois après le très expérimental "Rubber". Le réalisateur aime jouer avec l'absurde et le minimalisme, ici tout tourne autour du personnage de Dolph (Jack Plotnick), totalement démuni après avoir perdu son chien, kidnappé par le mystérieux Maître Chang (William Fichtner). La rupture avec le réel est montrée dès le début du film avec l'affichage du réveil, ensuite la mise en scène entre en jeu et là on est clairement dans un vrai délire, un mélange entre du Lynch, du Coen et un étudiant en cinéma abusant de la fumette. La conversation téléphonique avec l'hôtesse de la pizzeria est carrément jouissive, beaucoup d'autres passages sont vraiment très drôles. La galerie de personnages est haute en couleurs, je pense ne pas me tromper en pensant que Dupieux est un fan de la série "Twin Peaks", j'y ai vu beaucoup de liens. Mais le problème c'est que la construction narrative est quasi inexistante, même Lynch arrive à faire des films complètement barrés avec au moins une intrigue exploitée et des thèmes abordés de manière productive ou subliminale. Là c'est plus une succession de séquences délirantes mises bout à bout, faisant tourner le film en rond, au final il ne démarre jamais vraiment , j'ai longtemps attendu que ça évolue, sans réussite. Faut il accepter de se perdre dans ce vide ? Je ne sais pas, je ne sais vraiment pas ... Sur la première demi-heure j'ai vraiment accroché, puis l'enthousiasme a laissé place à l'agacement, je pense qu'un court métrage aurait été plus approprié, c'est beaucoup trop long et au final on a l'impression que Dupieux se fout de notre gueule. Et c'est vraiment dommage parce qu'avec un peu plus de rigueur et moins de narcissisme il pouvait vraiment faire quelque chose de très intéressant. A souligner la qualité du montage vidéo et sonore, la photo est également très propre et la réalisation intéressante. En conclusion "Wrong" mérite son statut d'OVNI mais pêche par sa prétention.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 800 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mai 2015
    Déçu ! et pourtant je ne suis pas un grand fan, ni un grand connaisseur de Dupieux, mais j'avais bien aimé Réalité et Wrong Cops (Rubber déjà beaucoup moins). Et en fait le constat est le même ici que pour Rubber, c'est sympatoche, il y a de l'idée, mais ça ne tient pas sur un film de 1h30. Parce que de l'absurde pour de l'absurde, moi je veux bien et j'en suis preneur, mais il faut qu'il se passe quelque chose à l'écran.

    Dans Wrong Cops il naissait des situations assez comiques de ce beau bordel, dans Réalité c'était tantôt drôle, tantôt intrigant, mais là dans Wrong... c'est parfois un peu drôle... "un peu"... mais c'est tout. Les personnages ne me font pas rire, ils ne m'intéressent pas, je ne suis pas inquiet pour eux. Du coup j'ai juste regardé un truc bizarre pour être bizarre qui dure 1h30 et c'est long.

    Alors le film n'est pas chiant, mais c'est long quand même pour ne rien raconter, pour ne rien dire.

    On peut néanmoins reconnaître une certaine recherche dans l'absurde, d'avoir un côté déstabilisant vu qu'aucun personnage n'a la moindre réaction ayant le moindre sens et à part une ou deux situations c'est globalement pas si prévisible que ça (mais bon étant donné que les situations semblent venir aléatoirement, encore heureux).

    Je trouve juste dommage de s'affranchir de différentes conventions scénaristiques et de cohérence pour faire un truc si vide, pas antipathique, mais vide.

    Bon, je verrai sans doute Steak un jour, dont on m'a dit du bien... peut-être même nonfilm... mais voilà... c'est décevant malgré tout, il n'a pas réussi ce qu'il réussira plus tard avec Réalité, faire un truc absurde, mais qui soit assez jubilatoire pour intéresser malgré tout le spectateur.
    Cecile M
    Cecile M

    24 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2012
    Aurait fait un super court métrage afin d'éviter quelques longueurs, toutefois des passages sont très drôles, Plotnick est émouvant et juste. Spéciale dédicace au magnifique accent d'Eric et à Paul qui est vraiment canon !
    Esthétique et très bonne bande son !
    Benito D
    Benito D

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 janvier 2013
    Qu'est ce que c'est que ce film??????
    Doublage foireux, scénario laborieux, aucun intérêt
    Les personnages sont incompréhensibles tout comme certaines scènes, on sent pourtant du potentiel dans la réalisation mais je suis franchement déçu .
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    151 abonnés 2 742 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 janvier 2013
    Phénomène exacerbant, car à cet instant, frustré devant une œuvre hypnotico-atypique du non-sens mais qui n’atteint jamais la conciliation. Le non-sens prend le pas et l’absurde n’est plus de la partie. Les quelques surprises de mise en situation éculées par l’arrivée tardive de ce troisième film, me laisse en retrait face à l’originalité des deux précédents, ou le peu qui m’avais séduit. Wrong, sans mériter une labellisation film à sketch, se constitue toutefois en une suite de récits saugrenus, contenus et fades qui ne rend pas justice à la structure. Kidnapping cinématographique du j’m’en-foutiste, à l’image de l’ouverture du film que j’ai adoré, on ressent toujours et encore l’obligation du « Bien faire » ; un respect du format pellicule, d’où m’a frustration face à l’inutile et l'amertume qui en découle. Pas de prise de risque, si ce n’est peut-être d’arriver à séduire par la suite. En tout cas, je suis forcé d’admettre que je reste un spectateur intéressé.
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