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    Un monde sans femmes
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    65 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 775 abonnés 3 954 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2012
    Bon ce film montre surtout que sans femme dans sa vie, c'est plutôt triste. On peut résumer le film comme ça. Cependant le film possède quelques beaux moments de tendresse sur la fin. Mais son principal atout est aussi son gros défaut, c'est que le film est assez réaliste. On a donc des scènes comme elles pourraient arriver dans la vie, avec deux femmes, une mère adulescente et sa fille adolescente qui se lient d'amitié, par hasard avec un mec plutôt laid, très maladroit avec les gens, mais surtout avec les femmes. Et les situations qui suivent en sont très réalistes, très vraies, mais surtout très gênantes. Et parfois plus gênantes qu'elles n'en sont belles.
    Le type croit qu'il a une chance avec la mère et va lui prendre la main de manière maladroite, le réal a l'intelligence de ne pas le surligner avec un effet de mise en scène, non c'est un élément du cadre, c'est comme ça, on le voit, bien que ça soit un détail et on sent toute la gène que va occasionner ce geste. Comment la femme va faire pour essayer de s'en sortir sans le brusquer. Gênant. C'est le genre de scène qui m'ont gêné. Parce que j'ai pitié pour ce mec qui n'a rien pour lui. J'ai mal pour lui.
    C'était déjà un peu le cas dans le naufragé, mais ça restait plus de la simple empathie. Là, par moments c'est assez dur de regarder l'écran.
    Mais si c'est dur de regarder c'est qu'il y a un impact sur le spectateur, mais cet impact je ne saurai pas dire s'il est bon ou non.
    Mais heureusement à la fin vient la tendresse et cette tendresse permet d'évacuer la gêne des scènes précédentes.
    Il faut noter aussi comment le film s'intéresse de prime abord à la mère, puis ensuite à la fille et que finalement c'est la fille qui, distante dans les premières minutes semble avoir l'âme la plus charitable et qui semble être un baume au coeur.
    Du coup ce film m'emmerde parce que je ne saurai pas trop dire si j'ai aimé ou non, vu qu'il est bien dérangeant par moment, limite je pourrai trouver ça obscène.
    Mais ce dont je suis sûr c'est que ça ne vaut pas un bon marivaudage fait par Rohmer, conte d'été en tête. Bien que finalement on en soit très loin au niveau du traitement, malgré un sujet similaire à la base. Et si on aime voir des scènes de vie, bien réalistes, belles et touchantes, je conseillerai plus un Pialat commme : passe ton bac d'abord, ou bien deux films plus récents qui sont la vie au ranch et 17 filles.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 743 abonnés 12 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2019
    Un petit miracle d'èquilibre! Guillaume Brac, en fils spirituel de Jacques Rozier, mise avec beaucoup de bonheur sur des dialogues incisifs et des situations cocasses dont la mèlancolie et les èmotions profondes ne sont jamais absentes! Drôle et touchant, ce film est tournè dans la belle station balnèaire de Ault et se marie fort bien avec les falaises et la grisaille avec, cependant du ciel bleu et des èchappèes ensoleillèes! Le charme de cette histoire n’opèrerait pas sans l’excellente qualitè du travail de Vincent Macaigne, cèlibataire trentenaire avec un mèlange de timididè et de balourdise qui le rende tout de suite sympathique! Devant lui vont s'agiter une quadra sexy et sa jolie fille qui èprouveront toutes les deux une gamme de sentiments les plus contradictoires! L'une est vive et croque la vie à pleine dent, et l'autre a un caractère introverti et une douce fragilitè! Bref, des comèdiens parfaitement utilisès qui irradient d'humour, de pudeur, de gènèrositè et de sèduction. "Un monde sans femmes", c'est donc du cinèma simple et authentique, en totale libertè, comme on n'aimerait en voir plus souvent...
    stebbins
    stebbins

    453 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2012
    Moyen format, petits moyens et grosse dose d'émotions = chef d'oeuvre ? On aimerait croire plus souvent à une telle équation quand on voit avec quelle simplicité Guillaume Brac donne un tel résultat ! Qui aurait cru que ce petit moyen métrage tourné intégralement en péloche 16 mm avec une poignée d'acteurs et d'actrices quasiment inconnus dans la région picarde allait dévaster le paysage de plus en plus standardisé du cinéma français ? Précédé d'un autre petit bijou intitulé Le Naufragé - court métrage impeccablement hilarant - Un Monde sans Femmes offre de beaux personnages, une vraie tendresse mêlée de drôlerie et de légèreté mais aussi de tristesse et de gravité autour d'un être foncièrement attachant, célibataire endurci campé par l'excellent Vincent Macaigne ( acteur à suivre de très près qui, sans payer de mine, a de toute évidence du talent à revendre...). Si la première partie du métrage s'inscrit dans la veine quasi burlesque et pince-sans-rire du Naufragé la suite laisse tranquillement place à la fragilité des sentiments, fragilité qui atteint son paroxysme dans une magnifique séquence d'amour maladroit, séquence occupant la place centrale de Un Monde sans Femmes... Le film est doux, incroyablement subtile et généreux : c'est un vrai plaisir, LE coup de coeur de ce début d'année 2012 !
     Kurosawa
    Kurosawa

    503 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2015
    "Un monde sans femmes" accomplit la tâche toujours difficile d'assumer ses références tout en les assimilant. Guillaume Brac prend évidemment le modèle rohmerien et "Pauline à la plage" pour mettre en scène un moyen-métrage subtilement écrit, au montage précis et porté par des comédiens qui témoignent d'une belle sensibilité pour incarner des personnages auxquels on s'identifie très vite. Que ce soit Vincent Macaigne en trentenaire timide, Laure Calamy en mère qui recherche désespérément une stabilité sentimentale ou Constance Rousseau en fille sérieuse qui comprend et tente d'apaiser les tensions diverses, tous sont éblouissants de justesse, en osmose avec la volonté de Brac de vouloir rendre compte d'une vérité de l'ordre du quotidien et de ses doutes les plus intimes. Le seul bémol à émettre réside dans la prévisibilité du déroulement global de l'histoire, qui contraste avec la justesse dans l’écriture des dialogues. Une belle surprise dans l'ensemble, bien qu'un peu trop maîtrisée pour émouvoir davantage.
    Alain D.
    Alain D.

    480 abonnés 3 193 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2021
    Pas de fastes, de villas somptueuses ni de voitures richissimes dans cette comédie coécrite et mise en scène par Guillaume Brac. Assez simple mais toujours tendre, son scénario nous emmène en vacances pécher la crevette sur la cote Picarde.
    Dans une ambiance délicate et intimiste, il nous offre des rencontres sympathiques, bon nombre de scènes charmantes et de jolies surprises avec des acteurs efficaces et attachants : la "gracieuse" Constance Rousseau, une pétillante Laure Calamy, et Vincent Macaigne, lui aussi admirable dans son rôle de vieux célibataire un peu gauche.
    zhurricane
    zhurricane

    67 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 septembre 2018
    Un court métrage doux et tendre, qui joue sur l’ambiguïté romantique entre deux actrices: Laure Calamy, Constance Rousseau que convoite Vincent Macaigne. Le deuxième étant sublime. Le film tourne un peu en rond, mais faut dire que l'avantage d'un court c'est que ça va vite. Le vrai point faible est que la tension sexuelle reste assez faible, pour mériter mieux, bien que la fin soit réussie.
    Christoblog
    Christoblog

    729 abonnés 1 608 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2012
    La diffusion d'un moyen métrage est assez rare pour être saluée. Un monde sans femmes, de Guillaume Brac, renoue avec la tradition française des films de plage, dans la lignée de Rohmer, et encore plus de Jacques Rozier.



    Sylvain (excellent Vincent Macaigne), est esseulé à Ault (Picardie). Esseulé, seul, solitaire, sorte de Droopy au physique de Philippe Katerine, cheveux gras en bataille et embonpoint assez prononcé pour détruire toute prétention à être / paraître un peu sexy.



    L'été apporte sur la plage une mère et sa fille, parisiennes (nobody's perfect). La mère est fofolle, prête à coucher avec le premier venu, pourvu qu'il soit bien foutu et entreprenant. La fille est réservée, bien que super-mignonne, et lit dans son lit. Sylvain profite de leur compagnie, et découvre qu'un monde avec les femmes est délicieux.



    Le film n'est pas hyper-ambitieux, il vise surtout à faire ressentir aux spectateurs de multiples micro-tourments et de nombreuses variations sur les thèmes de la timidité, de la maladresse, de l'amour, de la solitude.



    C'est à la fois très peu, et - parce que la réalisation et la direction d'acteurs fait sens - beaucoup.



    Le court métrage présenté en introduction (Le naufragé) est délicieusement connecté avec Un monde sans femmes, qui se déroule dans le même décors, avec le même acteur... dans le même appartement et avec les mêmes fringues.

    D'autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/
    Vinz1
    Vinz1

    119 abonnés 2 268 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2017
    Un petit film tout simple en apparence mais qui décrit avec justesse la solitude de certaines personnes dans les stations balnéaires, Ici, on est en été sur la côte Picarde, Sylvain fait la rencontre de Patricia et de sa fille Juliette. On va ainsi jouer au jeu de la séduction, mais de loin, sans se presser. Toutefois, chacun souffre intérieurement de
    fêlures qu'on pense affectives. C'est à travers ce triangle amoureux et pendant 55 minutes seulement que Guillaume Brac brosse avec justesse et simplicité le portrait d'êtres fragiles, dont le personnage principal interprété par le remarquable Vincent Macaigne, est très touchant.
    Dora M.
    Dora M.

    43 abonnés 477 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2019
    On a vraiment l'impression de vivre ces quelques jours de vacances avec les personnages. Les dialogues sonnent "vrais". Le personnage de Vincent Macaigne est hyper touchant. Très joli film.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    106 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2012
    moi je suis pour ....ce genre de petit film régional hérité de Rhomer et de son univers ou les petites choses du quotidien les sentiments simples , les humains sont traités à leur juste valeur , alors allez y , pour un coup de pouce à ce cinéma là !
    officiel76
    officiel76

    37 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2012
    Face à la critique élogieuse, je me demande si je suis bien comme tous les autres et ...heureusmeent non ! c'est mignon, mais ça vaut à peine plus qu'un gentil téléfilm, les situations sont assez banales, c'est un peu surjoué, pour quelques uns des acteurs...l'histoire est gentillette, pas super intéressante, les situations vues et revues...reste le montage avec le court métrage plutôt sympathique, mais qui se termine un peu en quenouille, et le plaisir de voir la baie de somme et ses falaises....rien de plus, rien de moins. ça mérite les encouragements comme on disait à l'école.
    Jonathan M
    Jonathan M

    110 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 juillet 2013
    55 minutes, c'est forcément un peu court. Mais beaucoup de longs, à gros budget, mériteraient d'être court. Si on râle déjà sur la longueur, on râle moins sur l'attitude des acteurs. On s'immisce facilement dans le scénario, qui malheureusement s'étiole au file du temps. Le mignon gentil pas méchant joué par Vincent Macaigne est tout sauf nouveau, ce qui rend le tout encore plus tendre.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    886 abonnés 4 804 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2019
    C’est tendre et touchant.
    En même temps que cette jolie rencontre de deux âmes un peu solitaires, on a la peinture d’une ville de province où les gens se connaissent tous sans possibilité de s’aimer vraiment.
    Ninjaw P
    Ninjaw P

    32 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 novembre 2016
    Un film romantique dans un petit village, sympathique, mais qui ne mène pas bien loin. Honnete et bien joué
    velocio
    velocio

    1 132 abonnés 3 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2012
    Quelle bonne idée de la part du distributeur d'avoir programmé ce moyen métrage (59 mn) en ajoutant en première partie "Le naufragé", un court métrage de 24 mn du même réalisateur, tourné au même endroit, avec des personnages et des habits communs. Il n'est pas difficile de situer Guillaume Brac : sa famille, c'est Rohmer, Rozier, Mouret, la famille du cinéma français dans ce qu'il a de plus ... français. Ne vous attendez pas à rire mais laissez vous gagner par ce ton dont la profondeur se cache très pudiquement derrière une apparente légèreté. Guillaume Brac excelle pour fouiller avec une grande sensibilité dans l'âme humaine, celle de la gaucherie, de la timidité, de la crainte de s'engager. Il ne craint pas de montrer un homme qui pleure lorsqu'il prend conscience que le sentiment qu'il ressentait pour sa compagne s'est évanoui. Cerise le gâteau, il arrive à magnifier les paysages plutôt ingrats de la Picardie. Mieux encore, il présente avec une grande vérité le ressenti d'un cycliste face à l'effort. Et puis, un programme dans lequel le personnage principal porte un T-Shirt à l'effigie de Johnny Cash et qui donne à entendre "The Garden" du méconnu Tim O'Brien, là, on ne peut qu'applaudir avec force.
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