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    Dans la brume
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    2,9
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    35 critiques spectateurs

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    Aspro
    Aspro

    13 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    Dans la brume est un drame de guerre russe, Situé au Bielorussie sur les frontières occidentales de l'URSS en 1942, sous occupation allemande. Sushenya, un travailleur de chemin de fer, qui est à tort arrêté pour déraillement d'un train près de son village natal. Lorsque l'officier allemand lui donne une chance de vivre, des rumeurs de la trahison de Sushenya se répand bientôt dans la ville et dans le but de se venger, deux partisans le capture.

    Ce film peut se montre au final assez terne et peu satisfaisant et il manque certainement de dramaturgie et d'excitation pour justifier sa longueur de 128 minutes. Les moments passionnants sont rares et le film manque de cette étincelle et de magnétisme, essentiel pour en faire une oeuvre vraiment captivante et engageante. Il y a trop de longueur et d'insistance sur baeucoup de sequences en tous cas plus que necessaire , ce qui finit par devenir très irritant dans la visualisation. 2/5 pour ma part
    dejihem
    dejihem

    117 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 février 2013
    Ce film est si peu cinématographique, si lent (chaque scène est étirée sur une longueur insupportable), si terne que le spectateur n'a que deux choix : fuir ou s'endormir !
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    105 abonnés 2 330 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2016
    Un beau film original et dépaysant qui nous offre de belles images et de quoi réfléchir sur la destiné.
    Florent Blenck
    Florent Blenck

    12 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juin 2013
    Un film qui évite les codes et poncifs du film de résistants: ici, la grande guerre par excellence, la seconde guerre mondiale, est montrée telle qu'elle l'a été pour beaucoup.
    Loin des grands combats, l'occupation (ici en Biélorussie) laisse la place à une série de règlements de comptes, de vengeances familiales, de pillages. Des ouvriers du chemin de fer sabotent une ligne pour se venger d'un patron trop autoritaire à leur goût, alors que les miliciens travaillant pour l'occupant cherchent surtout à piller et à s'enrichir. L'idéologie est totalement absente du film, a contrario de la vision habituelle de la Seconde Guerre: on ne voit qu'un seul officier nazi de tout le film, alors que le groupe de résistants communistes que les 3 personnages sont censés rejoindre semble hors de portée.
    Seul le personnage du paysan, personnage principal du film, pris dans ces logiques contraires et souvent prédatrices, incarne l'immense majorité des civils
    sommée de choisir son camp là où elle aspire simplement à la paix et à la tranquillité.
    Par ailleurs, le jeu des acteurs et la mise en scène sont tous deux très bons, les forêts de Biélorussie sont magnifiquement filmées. Mais le rythme pourra paraître lent et fatiguant (d'autant plus que les scènes nocturnes sont nombreuses) pour peu que l'on soit un peu fatigué.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2018
    Austérité. Approche de la vérité par le biais d’une vision biaisée pour le spectateur. Je voulais même dire par le cheminement à travers la forêt. Symbole de l’errance de la pensée. Peu de dialogues mais une tension entre les personnages uniquement apaisée par les paysages. Sévère et rude.
    ffred
    ffred

    1 490 abonnés 3 966 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2013
    Voilà certainement un des films les plus lents que je n'ai jamais vu. On dirait parfois que cela a été tourné au ralenti. La diction des dialogues est très théâtral. Je conçois que cela puisse rebuter (la salle s'est vidée progressivement) mais si on arrive à rentrer dedans il fait son effet (je n'ai pas vu passer les 2h10...). Pour son deuxième long métrage de fiction Sergei Loznitsa (My joy, déjà très étrange) ne fait donc pas dans la facilité...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-dans-la-brume-115040775.html
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2013
    2 ans après "My Joy", un premier long métrage en forme de coup d'éclat, l'ukrainien Sergei Loznitsa nous propose un deuxième film tout aussi réussi. Un film de guerre aux antipodes de ce que nous propose (actuellement) le cinéma hollywoodien, un film prenant, aux images somptueuses, à la mise en scène d'une grande virtuosité, à la construction particulièrement intelligente. "Dans la brume" apporte un éclairage neuf sur des problèmes moraux vieux comme le monde. On peut dorénavant être certain que Sergei Loznitsa fait partie des plus grands réalisateurs de notre époque. Voir critique complète sur www.critique-film.fr
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2013
    Dès le plan inaugural, dans un village de Biélorussie où a lieu la pendaison de trois saboteurs, on est saisis par sa magnificence, les mouvements lents d’un plan-séquence méticuleux qui installe directement une atmosphère de méfiance et d’oppression qui enveloppera les deux heures à venir. Dans la brume subjugue par sa construction et sa mise en scène. Articulé autour de trois personnages (le traître supposé et les deux soldats mandatés pour l’exécuter), le film recourt également à trois longs flashbacks s’intéressant au passé récent du trio et apportant du coup un autre éclairage. Pris dans les filets d’un conflit qui les dépasse et dont ils sont les victimes expiatoires sans en avoir réellement conscience, les trois hommes doivent se débattre, dans leur propre existence éphémère et miséreuse, avec des questions de morale et de culpabilité. C’est exactement là qu’intervient la mise en scène élégiaque et majestueuse, constituée de longs plans qui semblent suspendre le temps et rendre inutiles et indécentes les paroles. Plus que dans des dialogues réduits à la portion congrue, elles servent aussi aux monologues interrogatifs et perplexes des égarés au milieu d’immenses forêts, décors aussi bien protecteurs qu’anxiogènes. Au pied d’arbres sans âge, cernés de bruits divers et menaçants, le trio tente de s’arranger avec les faits et sa conscience. Celui qui ne veut pas qu’on retienne de lui qu’il aurait pu trahir ira jusqu’à sauver son bourreau. Innocents et rustres, ces hommes sont inévitablement des figures dostoïevskiennes au sens le plus noble du terme dans ce mélange de brutalité et de noblesse. Une histoire éternelle de remords et de rédemption qui confine ici au sublime et touche par moments à la grâce, amplifiée par la splendeur crépusculaire des paysages et tout autant par celle d’une photographie somptueuse, magnifiant la misère crasse de ses personnages. Au cœur des forêts hivernales plongées pareillement dans le brouillard et l’horreur, se joue le destin funeste et grandiose de trois ‘idiots’ en chemin vers la sagesse et la réconciliation.
    -Vinz-
    -Vinz-

    33 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mai 2012
    Un sujet légitime mais........zzzzzzzzz.........Idéal pour une petite sieste...
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 février 2013
    Comme son titre le laissait craindre, ce drame biélorusse souffre d’une réalisation particulièrement brumeuse. Si le scénario a l’intelligence de ne pas prendre parti, les résistants ayant des méthodes aussi violentes que les occupants nazis, il s’emmêle dans une construction non-chronologique terriblement brouillonne. La lenteur de son rythme, dû à la durée des scènes, et le jeu désincarné des acteurs nuisent terriblement à l’immersion du public dans cette image glaçante et tragique de la lutte clandestine de ces partisans, et ce malgré la qualité de sa photographie austère.
    Christoblog
    Christoblog

    740 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2013
    Dans la brume, de Serguei Loznitsa, comprend 72 plans pour 2h20. Chaque plan dure en moyenne 2 minutes, ce qui est très long.



    Autant donc être prévenu, Dans la brume est un film qui prend son temps, un film lent dans lequel il faut se laisser immerger et dont le propos n’est pas d’une folle gaieté.



    Nous sommes en 1943, quelque part en Biélorussie. Les nazis font... la suite ici : http://0z.fr/6qyiC
    BeatJunky
    BeatJunky

    121 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2016
    Le film porte très bien son titre dis donc puisque l'ambiance est grise, froide, lourde et dérangeante de la première à la toute derrière image. Il y a ce doute qui plane et qui nous met mal à l'aise pendant une grosse partie du film.... Comme les soldats, on ne sait que penser de ce russe qu'on suspecte d'être un traitre à cause de cette manipulation très efficace du général allemand pour le décrédibiliser face aux autres habitants. Tout au long du film, grâce à l'excellente interprétation et à l'atmosphère pesante qu'installe le metteur en scène Loznitsa on arrive à comprendre ce que ressent Sushenya qui traine les pieds et tente de persuader ses bourreaux par quelques paroles .... Il y a en effet peu de dialogues mais les regards sont si profonds qu'ils valent bien plus que de longs discours .. Un film vraiment prenant mais quand même très lent, ce qui pourrait rebuter ceux qui ne rentrent pas de suite dans l'histoire mais qui devrait vous marquer si vous accrochez dès le départ comme ce fut mon cas.
    Thierry M
    Thierry M

    131 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 février 2013
    cela donne un film ennuyeux , des scenes inteminables , des plans tres longs.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 novembre 2019
    Il faut connaître son Histoire quand on regarde Dans la brume : c’est une URSS depuis peu dans le camp Allié que dépeint Loznitsa. Alors tout le monde est un peu dans la brume : qui est qui dans ce front diffus et piqueté de résistants ? Comprenez : ceux qui n’avaient pas changé de camp et que les exécuteurs appellent les lents d’esprit.

    Malheureusement, il n’y a pas que l’esprit de lent et Loznitsa demeure pour moi un réalisateur insupportable – pourtant je suis très tolérant vis-à-vis du cinéma qui prend son temps. Il y a une limite à ce qu’on peut faire subir d’inaction, et il la franchit avec une multitude de scènes qui n’ont que la photographie et une poignée d’acteurs extrêmes pour tenir le coup. Il faut tout de même louer l’inconfort et l’effort physique qu’ont dû fournir les interprètes dans cette épopée militaire froide (dans tous les sens du terme) qui fait craindre l’escarmouche sur un front trop vaste.

    On ne peut pas juger un film parce qu’il est minimaliste, surtout quand la dureté minutieuse du tournage est visible à chaque instant, mais c’est une légitimité critique largement héritée du fait que le vide est volontaire et vraiment intenable.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2013
    Alors, quand on lit dans les critiques "Une fresque magistrale, d'une lenteur calculée, d'une ampleur majestueuse" (Le Figaro), "Superbement mise en scène et photographiée, la chose s'étire inconsidérément" (Le Nouvel Obs), "Beau, âpre et implacable, "Dans la brume" évite l'écueil de l'ennui grâce à l'efficacité glaçante de ce qu'il donne à voir" (Les Fiches du Cinéma) ou "Aride, "Dans la brume" repousse les limites physiques du spectateur par sa forme" (Excessif), on devine bien que ce film de 130 minutes ne va pas avoir le rythme de "Skyfall" ou de " The Dark Knight Rise", ou, pour rester à l'Est, de " Tsar". Quand on lit par ailleurs la profession de foi de Sergeï Loznitsa : "Je pense qu’il est nécessaire pour un cinéaste, ou tout artiste, d’établir une distance avec le sujet dont il traite. C’est une étape nécessaire pour contrôler sa matière, sinon l’émotion prend le dessus et les puissances de la raison et de la création sont mises en péril. En physique quantique, c’est que l’on appelle le principe de superposition", on en a confirmation : on n'est pas menacé par la facilité.

    Le film commence par un plan séquence assez virtuose : d'abord cadrée en plan fixe sur un baraquement, la caméra se met en mouvement pour suivre trois hommes escortés par des soldats allemands et des miliciens biélorusses avec en arrière-plan une composition fouillée, puis les quitte pour s'attarder sur des détails : les miliciens qui repoussent violemment la femme d'un détenu, un soldat allemand qui embarque des œufs dans son casque, alors qu'on entend la déclaration d'un officier collabo, jusqu'à ce que la caméra s'arrête sur une charrette pleine de carcasses de viande et que retentisse hors-champs l'ordre : "Pendez-les !" Ce plan d'ouverture qui se place d'emblée au niveau des plus grands ("La Soif du Mal", "Short Cuts", "Snake Eyes") est malheureusement le seul à avoir cette complexité. Dans la suite du film, on a bien de nombreux plans séquence, mais qui se contentent de suivre de façon linéaire et quasiment en temps réel la progression des trois hommes dans la forêt.

    Je ne suis pas un adorateur des montages clipesques et du rythme pour le rythme. Je suis le premier à approuver quand des réalisateurs comme Khéchiche, Malick ou P.T. Anderson laissent une scène s'étirer pour aller au bout de sa tension. Mais là, le sentiment au début légèrement hypnotique laisse très vite la place à l'ennui, si ce n'est pas l'assoupissement, d'autant plus que tout adopte ce tempo larghissimo : le déplacement des personnages qui semblent tous souffrir d'arthrite, les dialogues qui rendraient Droopy hyperactif, et même les flashbacks qui s'étirent eux aussi, et dont seul le deuxième apporte quelque chose à la compréhension de l'intrigue.

    La suite sur Les Critiques Clunysiennes
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
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