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Un visiteur
4,0
Publiée le 7 février 2013
Si la qualité des dessins n'est pas forcément originale ou exceptionnelle, ce film pose avec humour des questions intéressantes et assez essentielles sur la vieillesse et la perte de mémoire (notamment la maladie d'alzheimer) ou même sur le principe de la maison de retraite même. Questions bien souvent posées à travers le cynisme de l'ami du personnage principal. Ces questions sont posées de la meilleure façon, si bien que chacun se sent concerné: par exemple, vaut-il mieux ne pas voir la réalité en face, vivre dans un monde "imaginé", ou la comprendre et l'affronter, alors même que la mort approche ? Quel doit être le rôle des proches et de la descendance ? Etc.
Emouvant, sensible, drôle parfois, ce film d’animation aux belles lignes claires aborde un sujet difficile : la fin de vie en maison de retraite. Le scénario fourmille de moult petits détails, de digressions poétiques et sait rester constamment clairvoyant dans son propos où les personnages sont tous très attachants. Jolie réussite.
un film d'animation sur un vieil homme atteint d'alzheimer qui se retrouve dans une maison de retraite? il fallait oser! et je dois dire que le résultat est au-delà de mes espérances. une superbe image, des couleurs subtiles et lumineuses, un graphisme soigné. et une histoire réaliste. bien que la nostalgie est présente tout au long du film, il y a ça et là des touches d'humour bienvenues ^^. alors oui, il ne faut pas être déprimé pour voir cette merveille, et il vaut mieux ne pas avoir de proches vieux et malades, parce que ça donne quand même le bourdon, mais ça serait dômmage de passer à côté. ah, dernier point: c'est un film d'animation pour adultes. n'emmenez surtout pas vos enfants, ce n'est définitivement pas pour eux.
tout ce qu il faut d emouvant et de souriant dans ce dessin anime resolument adulte ! tout ramene aux rapports que l on peut avoir avec nos anciens... a voir !!!
un petit bijou d'animation !!! je l'ai découvert au festival d'annecy où il a eu le prix spécial du jury. c'est une reflexion intelligente et drôle sur un sujet tabou: la vielliesse et la maladie d'alzheimer. ce qui est le plus étonnant avec un sujet pareil c'est que l'on sort du film rejoui, légér, amusé. on n'est pas plombé. et on a envie de courir serrer dans les bras nos vieux !!!
excellent film ! Certes, un peu long, mais c'est vrai qu'il y a tant de choses à dire pour défendre les retraités d'aujourd'hui, et ceux de demain. Un film d'animation qui vous dévoile la vraie valeur de la vie, et vous montrent des aspects, qu'il ne faut pas omettre de vivre, avant de les oublier.
Le dessin et l'animation sont plutôt classiques, mais le sujet ne l'est pas. La vieillesse, la déresponsabilisation des enfants face à leurs parents en fin de vie, la solitude, la vie en maison de retraite, la maladie d'Alzheimer, tout cela a été peu traité au cinéma et ne fait évidemment pas partie des sujets de prédilection du cinéma d'animation... Il faut donc saluer l'audace du projet. Et la qualité du résultat. Sur le fond : justesse et finesse d'approche d'un sujet délicat, humour (ironie) qui désamorce autant que faire se peut la tristesse des situations. Sur la forme : une vraie subtilité dans l'expression des échappées imaginaires des malades d'Alzheimer, entre subjectivité et objectivité (les premières scènes du film sont excellentes), ou dans la remémoration de leur passé (la "capture" des nuages, les retours à l'enfance...). Les développements autour de la piscine, moins destinée à être utilisée par les pensionnaires (pour la plupart incapables d'en profiter) qu'à séduire leurs enfants-payeurs, ou encore l'évocation du redouté second étage de la maison de retraite, accueillant les patients "perdus", constituent aussi de belles idées, bien exploitées. Malgré une dernière séquence pas forcément utile (quoique juste), le film s'impose par sa simplicité, sa sensibilité, son intelligence. Heureux mélange de lucidité, d'émotion et de drôlerie, qui capte bien le ressenti ambivalent que l'on peut avoir face à cette maladie déconcertante.