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    La Traversée de Paris
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    241 critiques spectateurs

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    rolly-tyler
    rolly-tyler

    26 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2014
    Un film culte avec des acteurs cultes ... et des répliques tout aussi cultes.
    Film excellent a voir où a revoir .
    Le seul souci de ce film est la version colorisé , qui est a mon gout , un vrai " massacre " .
    Dynastar21
    Dynastar21

    24 abonnés 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2021
    Bonne comédie Française dans en noir et blanc. Adaptation d'une nouvelle de Marcel Aymé, le film livre une satyre cynique se déroulant lors de la sombre période de l'histoire de France qu'est l'occupation. J'ai particulièrement apprécié les dialogues et les prestations de Jean Gabin et Louis de Funès : le premier pour sa gouaille parisienne et le second pour son brin de folie permanent ! Malgré que Bourvil soit l'un des deux personnages principaux, je l'ai trouvé un peu en retrait (à noter d'ailleurs qu'il obtint le prix d'interprétation à la Mostra de Venise en 1956) par rapport aux deux autres. L'avidité et la petitesse de certains de nos concitoyens durant cette période de perdition était terrible et le réalisateur arrive à bien retranscrire ces maux. Je reste cependant sur ma fin quant à la conclusion du film.
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2019
    « La traversée de Paris » est un empilage de réussites. En premier dans une description caustique des français sous l’occupation. Combinards mais peu débrouillards, peureux mais hâbleurs, suspicieux et réfugiés dans un vernis moral qui s’écaille au premier écart venu. Ce que Bourvil synthétise, loin de ses rôles de paysan sympathique. A l’opposé, Gabin interprète un artiste reconnu, cultivé et mondain, à l’opposé de l’habituel homme fort (ouvrier, truand, militaire, bourgeois). A partir de ces contres emplois très réussis, s’appuie une mise en scène très enlevée où alternent des scènes extérieures et d’intérieurs. Entièrement filmées en studio, les premières sont souvent angoissantes grâce aux prouesse du décorateur Max Douy et du photographe Jacques Natteau qui pallient le manque de moyens. Quant aux seconde elles offrent des numéros d’acteur impressionnants, bénéficiant des dialogues de Jean Aurenche et Pierre Bost au mieux de leur forme, y compris la célèbre invective de Gabin : « Salaud de pauvres ! ». Et de livrer quelques très grands moments comme le premier dîner misérable au café restaurant où lorsque Grandville (Gabin) déstabilise complétement l’épicier (De Funès) qui passe ainsi de la dureté arrogante à une panique à la limite de la convulsion. Cruel, truculent, vulgaire, le réalisateur par ses excès livre un très grand film, épique, brillant mais sans complaisance et désabusé, surtout dans sa conclusion. Incontestablement un des meilleurs dans la filmographie plutôt moyenne de Claude Autant-Lara.
    rocky6
    rocky6

    26 abonnés 1 627 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2023
    Un petit bijou de film. Emmené par 2 immenses comédiens Gabin et Bourvil le scénario nous emmène à Paris durant l'occupation. Martin (Bourvil) se retrouve à faire équipe avec Grandgil (Gabin) pour convoyer 4 valises pleine de viande de cochon. Après avoir récupéré la marchandise chez Jambiet (De Funès) les deux hommes se lance dans la traversée de Paris. Le film offre des scènes d'anthologie et met en avant le comportement de certains français durant la guerre. Un film court (1h20) à voir et revoir sans modération. Gabin et Bourvil livrent tout deux une formidable interprétation dans leurs rôles respectifs.
    Eselce
    Eselce

    1 206 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2015
    Ce que j'aime ce film ! De très grandes scènes, à commencer par la négociation entre Jean Gabin et Louis de Funès sous la pseudo-direction de Bourvil. Puis, les dialogues de Jean Aurenche et Pierre Bost qui fusent dans la bouche de Jean Gabin, lors de l'entrée dans le bistrot avec les valises pleines de bidoches. D'un terrible effet ! Je ne m'en lasse pas, ni du début ni du reste entre les compères Bourvil et Gabin en pleine occupation et en plein couvre-feu. Magnifique !
    Acidus
    Acidus

    622 abonnés 3 652 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2014
    Cette traversée risquée de Paris se fait en bonne compagnie avec le duo éclatant qu'est Gabin et Bourvil (sans oublier De Funès dans un petit rôle). S'ajoute à cela quelques répliques bien senties et situations cocasses et on a un bon film. Bon, l'intrigue ne vole pas haut et on ne rigole pas autant que l'on devrait mais le résultat demeure des plus sympathique.
    Roub E.
    Roub E.

    738 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2021
    Un film qui fait dorénavant partie du patrimoine de la comédie française. Un film plein de gouaille à l’image du personnage de Jean Gabin et bien sûr les dialogues qui sont passés à la postérité. Dans le genre comédie sur la guerre on est pas dans la gaudriole de la grande vadrouille, le film à sans trop en faire un côté plus grave qui lui sied parfaitement. Il n’y a que la toute fin à laquelle je n’accroche pas et qui me gâche un plaisir qui reste aujourd’hui intact en le redécouvrant.
    Audrey L
    Audrey L

    553 abonnés 2 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2022
    Deux hommes qui ne se connaissent pas traversent Paris sous l'Occupation avec des valises remplies de porc de contrebande. Ils ne s'apprécient pas vraiment, mais ont la vie de l'autre logée dans l'anse de leur valise. La Traversée de Paris, un film tellement cité (et mal, la plupart du temps : c'est "Jambier", pas "Janvier") qu'on a l'impression de le connaître, mais quelle terrible erreur. La Traversée de Paris, ce n'est pas seulement (si l'on peut dire "seulement") la réunion de trois monstres sacrés du cinéma français que sont Bourvil, De Funès (bien jeune) et Jean Gabin, dont seul ce dernier était déjà bien établi dans son rôle de star bouffe-écran. C'est une lutte sans merci que livre Bourvil à Jean Gabin pour tuer sa propre aura de vedette de comique paysan (sa filmographie jusque-là), tout en imposant son personnage dramatique aux côtés d'une star au style gueulard qui fonctionne à tous les coups et qui met ici le paquet. Tandis qu'on vérifie qu'on n'est pas sourd en fin de film, on essuie au passage la petite larme qui nous a échappée devant la scène finale. On s'est fait avoir, et pour une fois, on est trop content de s'être fait si bien duper. Si le début bruyant, avec un De Funès décidément pas à l'aise avec ce rôle (il explosera dans la comédie et le théâtre de vaudeville, bien évidemment), avec un pincement au cœur devant la brutalité de la tuerie du cochon, avec une histoire qui semble toute tracée, nous a moins plu, la suite nous a lentement conquis, montant en puissance dramatique et en émotion (muette) entre les deux personnages, jusque dans les dernières minutes où l'on ne cligne pas de l’œil pour vérifier que les deux s'en sortent. Mais, en plus de voir le prodigieux effort de Bourvil (on sent qu'il veut jouer sa future carrière sur ce rôle), en plus de l'évolution touchante de ce binôme, en plus des scènes tendues de la fin, en plus de nous avoir (en l'espace de quelques minutes) brisé le cœur ( spoiler: Bourvil qui s'efface dans la camionnette direction une mort certaine, en lançant des "Et moi ?! Et moi ?!"...
    On ne s'en remet pas) et fait bondir de joie ( spoiler: lorsque les deux personnages se retrouvent, heureux, avec un dernier trait d'humour : "Alors, toujours à porter des valises ?" / "Eh oui, celles des autres !"
    , on rigole en essuyant sa larme, on ne sait plus où on en est), en plus de tout cela, vous pouvez profiter d'un noir et blanc somptueux, qui aime à jouer sur les ombres (avec l'apogée qui est ce jeu de distances qui fait grandir les ombres de Gabin et Bourvil au fur et à mesure qu'ils tentent de spoiler: s'échapper et se font prendre devant la boutique, à un pas de la réussite...
    La forme souligne le fonds tragique). La Traversée de Paris est un film qui monte lentement en puissance, préférant peu à peu les non-dits touchants aux engueulades, puis nous souffle dans le final, méritant sa place parmi les grands films français.
    Ti Nou
    Ti Nou

    408 abonnés 3 362 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2015
    Le sujet du film est passionnant. On retrouve la même idée d'un parcours menaçant que dans "Le salaire de la peur". Il aurait pu donner un suspense haletant sans une interprétation insupportablement théâtrale qui vient largement atténuer la noirceur de l'intrigue et du propos.
    bobmorane63
    bobmorane63

    155 abonnés 1 899 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 août 2010
    Un classique du cinéma Français que je prends toujours plaisir à revoir !!! Mise en scène de Claude Autant-Lara avec un duo de grandeur comprenant Jean Gabin et Bourvil et meme dans un second role méconnu du grand public à l'époque, Louis De Funés, ce film à la fois comique et dramatique est du pur bonheur. L'action se passe une nuit de 1943 à Paris sous l'occupation Allemande, deux hommes font du marché noirs en transportant des valises de cochons découpé de chez Jambier sans se faire prendre par l'autorité Française et Nazis. Des scènes sont classés cultes comme dans la cave du charcutier et le fameux cri "Jambier, 45 rue Polivot, je veux 2000 Francs" assez hilarante ou celle ou ils se font arretés par les Nazis qui fait un peu peur. La mise en scène ajoute le charme d'une époque comme les rues nocturnes fait en studio qui rend bien. L'histoire surprend de bout en bout notamment le personnage de Jean Gabin. Un délice.
    Ricco92
    Ricco92

    177 abonnés 2 086 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2019
    Bien que Claude Autant-Lara et ses scénaristes Jean Aurenche et Pierre Bost soient généralement ses exemples du "cinéma de Qualité française", François Truffaut a régulièrement couvert de louanges La Traversée de Paris. Il faut dire que cette adaptation de Marcel Aymé est toujours aussi succulente plus de 60 ans après sa réalisation.
    Tout en conservant les codes classiques de réalisation de ce type de cinéma, Claude Autant-Lara signe une œuvre mordante et très acerbe envers la société française de l’Occupation (le réalisateur ayant lui-même été accusé de délation lors de cette période par Pierre Braunberger depuis) : d’un côté, nous trouvons des profiteurs de guerre (le célèbre Jambier campé par un Louis de Funès encore limité aux seconds rôles à cette époque) et, de l’autre, des gens envieux mais sans courage spoiler: (les fameux "Salauds de pauvres")
    et profitant eux-mêmes des autres spoiler: (les patrons de bars qui exploitent la jeune fille juive, séquence d’autant plus surprenante quand on connait les propos antisémites tenus par Autant-Lara à la fin de sa vie)
    . Même Bourvil, acteur pourtant catalogué comme étant le benêt au grand cœur, joue ici un personnage plus sombre qu’à l’accoutumé mué par la jalousie spoiler: (pouvant aller jusqu’à des gestes violents)
    avec des accès de lâcheté spoiler: (il part sans être payé par Jambier)
    et de roublardise spoiler: (il cherche à ce que Grandgil le paye pour rattraper cela).Le seul moment où il adopte son rôle habituel, c’est uniquement pour tromper le policier qui s’intéresse à eux
    . Autant-Lara fait le portrait d’une France vaincu tiraillée entre des collaborationnistes spoiler: (l’ancien détenu de guerre qui prend parti pour l’Occupant dans le bar)
    et des personnes moins engagées mais souffrant de manques nutritifs (les différentes pénuries alimentaires, concernant notamment le cochon, amenant le marché noir) et affectifs ("Moi, ce que je voudrais manger maintenant, c’est du rognon d’homme"). Même si elle est souvent rattachée au genre, La Traversée de Paris ne peut donc pas être totalement considéré comme une comédie mais plutôt comme une comédie dramatique à l’humour acerbe et plein de cynisme. Ainsi, il est surprenant de voir que l’humour ne vient pas de Bourvil comme on pourrait l’attendre mais d’un Jean Gabin jouant la plupart du temps sur l’ironie pour mesurer la lâcheté des gens l’entourant. Il est d’ailleurs étonnant de voir que le film rencontra un beau succès (presque 5 millions d’entrées) tant le miroir qu’Autant-Lara renvoie à son public est dur.
    Cela peut toutefois s’expliquer par la qualité de l’ensemble servi par une interprétation mémorable du duo Gabin-Bourvil, auquel on peut associer la courte mais mémorable apparition de de Funès, des dialogues géniaux et quelques scènes cultes spoiler: (le chantage de Grandgil envers Jambier, la colère de Grandgil dans le bar, la séquence devant la boutique de Marchandot…)
    .
    Ainsi, malgré les critiques que l’on pouvait lui faire, le "cinéma de Qualité française" pouvait tout de même offrir de grands moments et La Traversée de Paris en est une preuve puisqu’elle reste un des sommets du cinéma français.
    ned123
    ned123

    126 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2015
    J'ai vu un film... exceptionnel de force et de puissance servi par une paire d'acteur tellement complémentaires et essentiels au cinéma français... Bourvil et Jean Gabin sont, chacun de leurs registres, totalement parfait... Tout au long de l'histoire, on suit des moments d'une force incroyable... De Funès également livre une prestation, qui fera sa gloire plus tard ,de pleutre, veule... qui cède face à un Gabin qui hurle son nom... et qui réussit à lui extorquer de l'argent... Ce qui est grand dans ce film, c'est la tendresse qui en émane et le suspens sur la nature des relations qui unit les 2 protagonistes. Pendant une grande partie du film, Claude Autant-Lara laisse planer au-dessus du personnage de Jean Gabin une aura de mystère sur ces intentions réelles, et on se prend à avoir peur pour le personnage joué par Bourvil. Un très grand classique.
    Agnes L.
    Agnes L.

    122 abonnés 1 468 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2021
    Passé un nombre incalculable de fois à la télévision publique, ce film est un classique du cinéma français. Adapté de la nouvelle de Marcel Aymé, écrite en 1947, il doit sa réussite à cet auteur ainsi qu'à son trio d'acteurs, De Funès et surtout Bourvil et Gabin qui ont les rôles principaux. Les français ne sont pas à leur avantage dans cette histoire et c'est ce qui en fait la trame comique. Quant à l'aspect dramatique, il est du au risque que représente le transport de nourriture, la nuit, pour alimenter le marché noir.
    Selingues G
    Selingues G

    60 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2013
    Deux monstres du cinéma au service d'une grande comédie qui grâce à un humour noir et piquant montre d'une manière ironique le combat de certains contre l'oppression Allemande pendant la guerre. Bourvil et Jean Gabin et Louis de Funès sont le trio gagnant de ce classique du cinéma Français.
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    24 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2012
    Une très belle comédie dramatique de Claude Autant-Lara. Bourvil et Gabin sont excellents et nous font rire dans des dialogues à la fois percutants et subtils. Le film ne se cantonne pas à une pure comédie et offre une réflexion sur la complexité de la conduite morale en temps d'occupation. Une réussite !
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