Avis : The Dead Zone - Page 8

j ' ai vu cette semaine deux films tirés d ' un roman de stephen king , ça et dead zone , tous deux excellents mais je crois que j ' ai encore préféré le film de david kronenberg ,moins spectaculaire mais très prenant , les personnages sont attachants et l ' interprétation remarquable , avec un christopher walken extraordinaire accompagné de grands acteurs bien connus , herbert lom , marti sheen , tom skerritt , anthony zerbe et la délicieuse brooke adams , un film qui n ' a pas pris une ride.

Bon film mais qui a quand même mal vieilli dans l'ensemble. Autant le scénario est génial et porte à réfléchir sur le pouvoir de modifier le futur, autant certaines scènes sont quelques fois trop longues, bien que le film ne donne pas les réponses à toutes les questions (que devient le docteur avec sa mere ?). Question qui à sa réponse dans l'œuvre de Stephen King mais pas dans ce film. Christopher Walken joue son rôle à merveille et ce film aurait pu être meilleur encore, mais c'est déjà bien quand même.

Un des meilleurs films de D Cronenberg ( 1983), tire d'un roman de S King. Cet opus du cineaste Canadien s'est meme bonifie avec le temps : on y retrouve Christopher Walken ( un des acteurs les plus charimastiques de sa generation) dans une prestation formidable.

Que ferait on si on connaissait le futur ? C'est a cette question que Cronenberg tente de repondre avec adresse, dans un film grand public de qualite, a la conjonction entre plusieurs genres ( thriller, fantastique, romantique ) dont celle de la reflexion philosophique.

Avec " history of violence" et " les promesses de l'ombre" , " dead zone" constituent a mes yeux les sommets du travail du metteur en scene.

Ce film est fidèle au roman de Stephen King. L’interprétation subtile de Christopher Walken et la réalisation sobre mais efficace de David Cronenberg en font une adaptation réussie. C’est suffisamment rare pour être souligné. Martin Sheen en futur président des USA (dangereux) n’est pas mal non plus. Le pouvoir de lire le passé ou l’avenir d’une personne en la touchant est vécu ici comme une malédiction qui gâche la vie du personnage principal. A la fin, son sacrifice est particulièrement émouvant. Voilà un film qui mérite d’être vu même s’il n’apporte rien de plus à la version écrite.

Vu et avis le 20180104

Film intéressant à plus d'un point de vue. Prenant, intelligent, même s'il est au final cousu de fil blanc, on a beau les voir pendant le film on n'imagine pas facilement ce qu'ils signifient.

C'est une qualité qui me semble exceptionnellement rare au cinéma : voir autant les fils blancs sans que la fin en soit trop prévisible. D'ailleurs, lorsque la conclusion commence à ce dessiner, je ne m'y attendais pas. Le film aurait pu durer bien plus longtemps sans que je sente réellement la différence.

Dead Zone est intéressant à plus d'un titre :

* pourquoi on ne sent pas la fin arriver, on ne la voit pas se dessiner. À mon avis, avant de voir le général, il est extrêmement improbable de deviner grand chose de cette conclusion.

* le film pose quelques questions intéressantes sur que faire dans pareil cas, le riche père d'un de ses élèves qui ne le croit pas, la mère du jeune policier, ...

* graphiquement il est assez réussi. J'ai trouvé l'idée du générique de début très intéressante mais j'y reviendrais plus tard. globalement, en tout point, la mise en scène est juste, efficace et très bien dosée. Il n'y a aucune démonstration dans le film. on sent que la chambre de l'enfant est une chambre d'enfant riche, mais sans outrance (elle reste crédible et on n'a pas l'impression que le réalisateur nous montre une image en nous disant : regardez à quoi ça ressemble). Il y a quelques domestiques furtifs, la promenade dans le jardin est vue à travers la fenêtre d'une pièce, il n'y a donc pas de vision d'ensemble de la propriété, ... L' accident est assez spectaculaire mais en même temps, en 1983, on savait faire du encore plus spectaculaire. Les meetings politiques attirent du monde mais ne sont pas démesurés. Toutes les images sont justes. On ne s'attarde pas sur la balle prise dans le flanc car elle n' intéressé pas le réalisateur. Dead Zone à une admirable économie de moyens, justesse des images.

* Le rythme, le montage sont très réussis, les séquences s'enchaînent bien. Les rares fois où j'ai ressenti des longueurs, je pense que c'est était en fait du à des athmospheres lourdes.

*_ reprise de l'avis le 20180105 _*

j'avais interrompu l'avis pris par un temps déjà trop long pour le rédiger mais il y a cette histoire du générique de début.

l' idée du générique de début est très originale, sympathique, très esthétique. cependant après 3-4 séquences, j'en avais compris le principe. Je pense que les séquences auraient du s' accélérer car une fois qu'on a compris le principe on attend le résultat final qui vient bien trop lentement. du coup on s'ennuie et on ne fait plus attention aux gens qui ont fait le film. C'est ce qu'on appelle une fausse bonne idée. l' idée est très bonne mais elle se parasite elle même, elle dessert probablement plus le film qu'elle ne l'aide en laissant le spectateur avant même que le film commence.

Si l’on ne peut pas qualifier ce film de grand chef d'œuvre du cinéma fantastique, on ne peut nier qu’il s’agit d’une des rares bonnes adaptations au cinéma d'un roman de Stephen King. Ce pari réussi par David Cronenberg fut également son premier véritable succès commercial et lui permit de planter une des thématiques récurrentes de l’ensemble de sa future filmographie que sont les troubles liés au dérangement psychique et mental. Si son film est effrayant c’est autant grâce au jeu glaçant de Christopher Walken qu’à son message politique teinté d'une certaine peur de la manipulation. Il faut d’autant plus souligner que le thème de lecture de l'avenir a été tellement mal utilisé dans divers navets, dont le récent Prédictions d'Alex Proyas, que Dead zone a encore de quoi rester pour longtemps une référence dans son domaine.

Le chef d'oeuvre d'horreur de David Cronneberg d'après le roman de Stephen King avec le légendaire Christopher Walken qui s'inspira la série culte !!! Saturn Award du meilleur film d'horreur , Festival international du film fantastique d'Avoriaz 1984 , Saturn Award du meilleur acteur pour Christopher Walken ,Saturn Award de la meilleure réalisation pour David Cronneberg , Saturn Award du meilleur scénario pour Jeffrey Boam !!! Avec le légendaire Martin Sheen, le père de Charlie Sheen jouant un candidat à la présidence des Etats-Unis !!! Tom Skerritt a joué dans le rôle du père Johnny Smith dans la série éponyme !!! Un épisode spécial Halloween de la saison 16 de la série Les Simpson, Ned Zone, parodie le film et la série !!!

Certes ça a un peu vieilli, mais c'est prenant. Un film assez intelligent qui est à ranger parmi les bons Cronenberg. Christopher Walken y est très convaincant dans un rôle mémorable de rescapé d'un coma de plusieurs années, et qui se retrouve doué de prescience à son réveil.
J'ai vu ce film à deux reprises à plusieurs années d'intervalle avec un plaisir égal.
Pour ceux possèdent on pensent acheter le DVD à petit prix de Dead zone, sachez que si l'achat demeure justifié, la VO semble mixée dans une salle de bains, et si l'image est plutôt belle, on a droit à une bande à droite de l'écran ;-) !

Ça commence à être vieux, mais ça ne se fait pas trop ressentir (car c’est sans action et sans effet spéciaux). Et c’est un très bon film, car il est très intelligent autant sur le fond des choses (voir et modifier le futur) que sur la forme et la production (la trame est bien faite). Le film est agréable avec un rythme légèrement lent mais qui colle bien au ressenti du personnage. L’intrigue principale est un peu longue à se mettre en place mais pose de bonnes questions, une nouvelle fois, intelligente et intelligemment. La fin est également quasi-parfaite. Bref, un très bon film.

Cette adaptation d’un célèbre roman de Stephen King est assurément un des long-métrages les plus accessibles de David Cronenberg. Un des plus éloignés de son univers aussi. Et c’est peut être ça le principal défaut du film: on ne retrouve pas la patte du réalisateur canadien ni dans le scénario très fidèle au livre, ni dans la mise en scène impeccable mais classique. En dehors de cette imperfection, le film recèle de nombreuses qualités, à commencer par l’interprétation très juste de Christopher Walken. La dimension tragique de son personnage (sorte de Cassandre des temps modernes) est très bien retransmise à l’écran et contribue à l’atmosphère glaçante de l’œuvre. Un film beau et mélancolique bien qu’un peu trop impersonnel.

Il semblerait que la froideur chirurgicale du style de David Cronenberg se soit déplacée, ait quitté le domaine strictement médical pour venir se greffer à un corps mort-vivant, revenu d’entre les morts pour sauver et détruire, empêcher et réparer. Défini comme un démon et un diable par la mère d’un criminel, Johnny Smith erre dans des espaces clos, privés, retirés ; sa démarche extériorise sa souffrance, son regard fige, capture des instants de vie programmés – sous la forme de visions saccadées et violentes – pour mieux le laisser juge de leurs réalisation future. En adaptant le roman de Stephen King, David Cronenberg construit un personnage pris entre la marge et le centre, coincé par son statut d’être supérieur qui le poursuit telle une malédiction et le change peu à peu en justicier, en super-héros vidé de sa grandiloquence. Voilà ce que propose, peut-être, The Dead Zone : un vengeur sans masque ni passe-droit qui ressent et subit au plus profond de lui le don qu’il a reçu, de la même façon que la Médée de Pasolini se tordait et s’épuisait au contact d’une magie sur le point de s’éteindre. Christopher Walken trouve ici l’un de ses plus beaux rôles, préfiguration du cavalier sans tête de Sleepy Hollow – puisque son personnage, professeur de littérature, enseigne à ses élèves la nouvelle de Washington. Chacune de ses apparitions laisse en mémoire une image : un corps boiteux et vêtu de noir dans un tunnel sombre, un malade plongé dans le coma, le compagnon de marche de l’élève lors d’une excursion dans le jardin que cadre magnifiquement l’un des carreaux de la vitre, le sauveur armé d’un fusil. Apparitions portées par la partition subtile de Michael Kamen, mises en scène avec soin par un Cronenberg qui fait ses gammes à Hollywood avec ce long métrage efficace et envoûtant.

Un excellent film, avec un Christopher Walken au sommet de sa forme dans l'un de ses plus grand rôle(Johnny Smith). Dommage qu'il est mal vieillit visuelement. Merci David Cronenberg pour ce film incontournable!

David Cronenberg s'attaque à Stephen King et oppose le bien et le mal incarnés par deux acteurs magnifiques : Walken et Sheen. Une adaptation du roman magnifique, proche de l'auteur et qui ne prend pas une ride depuis 23 ans. Une histoire fantastique, certes, mais définition de l'âme et de la nature humaine. La tristesse du héros ne peut être remplacée par un quelconque pouvoir. Et comme le prouve l'épilogue, la fin justifie les moyens.

Super mise en scène de David Cronenberg, Super jeu de Christopher Walken et super histoire de Stephen King.Le côté psychologique est vraiment bien mis en avant. Un film à voir absolument.

L'intrigue est traitée avec un peu trop de rapidité et la réalisation n'est pas forcément fabuleuse mais l'atmosphère angoissante de Stephen King est parfaitement retranscrite de même que les principes moraux soulevés par cette oeuvre de l'écrivain. Du surnaturel moralisateur à travers un Christopher Walken complètement ancré dans son personnage.