Avis sur The Dead Zone

Dead Zone est l’un des meilleurs films de Cronenberg et avec Shining la meilleure adaptation d’une œuvre de Stephen King, la meilleure si l’on ne prend en compte que l'adaptation fidèle à une oeuvre de S. King. Certains ont pu reprocher à Cronenberg un film « assagi » alors qu’il est en fait très représentatif de ses obsessions profondes. David Cronenberg est obsédé par la contamination des virus, pathologies diverses et variées, violence (voir Les promesses de l’ombre et An history of violence, brillants). Ici ce sont les pouvoirs de prédiction de l’avenir qui sont en jeu et, idée brillante, au fur et à mesure que les pouvoirs de Smith grandissent, ses capacités physiques s’étiolent et il tend alors vers la déchéance physique (voir La mouche). S’il est fait mention de la possibilité de changer l’avenir à la fin du film, c’est plus pour le héros un suicide programmé qui lui permettra de s’en sortir avec les honneurs. Il n’est qu’un faux héros, fuyant ses responsabilités (dont celle de coucher avec sa fiancé) ce qui n’empêche pas d’être extrêmement touchant grâce au jeu halluciné tout en finesse de l’extraordinaire Christopher Walken dont la démarche claudicante accentue son aspect irréel et son moi torturé. Dead Zone est un film exceptionnel, déchirant et immensément triste, du début à la fin. Il est servi par une riche distribution : Herbert Lom, bouleversant (voir la scène de retrouvailles ratées avec sa mère), Martin Sheen en politique odieux excessif mais sans outrance, sans oublier les parents de Smith, très touchants. La musique de Michael Kamen, fidèle à Cronenberg, sied bien à son univers et la belle photographie, lumineuse, donne un cadre irréel à l’environnement neigeux de Castle Rock. Un quasi chef d’œuvre.

Huitième film de David Cronenberg, se situant entre deux de ses œuvres les plus mémorable ("Vidéodrome" et "La Mouche"), et adaptation de Stephen King, "The Dead Zone" nous fait suivre Johnny Smith qui sort de cinq ans de coma après un accident de voitures et découvrir qu'il a acquis un don assez spectaculaire pour la voyance...

C'est bel et bien une preuve que l'on se trouve dans l'une des meilleurs période de Cronenberg à travers cette brillante adaptation. Il sublime une histoire déjà intéréssante à travers un scénario très bien écrit avec un suspense tenant de bout en bout, des personnages intéréssant, profond et ambigu qui deviennent attachant et surtout la mise en place d'une atmosphère angoissante et tendu qui devient prenante. L'image est glaciale et Cronenberg laisse toujours planer un parfum de mystère sur son film. En plus de l'étude sur le personnage de Johnny, héros fragile au pouvoir grandissant en même temps qu'il faiblit physiquement et doutant du bienfait de ses capacités, il en profite aussi pour nous livrer une étude de l'interprétation de l'esprit tout en faisant face à ses obsessions.
Les interprétations sont impeccable, que ce soit Christopher Walken dans le rôle principal, tout en subtilité et montrant très bien l'évolution de son personnage (ainsi que sa déchéance physique) ou Martin Sheen dans le rôle d'un effrayant politicien.

David Cronenberg nous livre une très bonne adaptation, brillant notamment par l'écriture et l'atmosphère qu'il arrive à donner à son récit, ainsi que les superbes interprétations.

The Dead Zone est un film simple et qui séduit par sa simplicité. Pour le coup Cronenberg ne s’engage pas dans une histoire trop tarabiscotée, et c’est tant mieux, car s’il ne signe pas son meilleur film, il signe sans aucun doute l’un de ses récits les plus fluides.
C’est vraiment cela qui m’a séduit dans The Dead Zone, la fluidité de l’intrigue. Le métrage se veut simple, efficace, doté d’un rythme pertinent, avec des rebondissements là où il faut, une excellente fin, bref, le métrage est très agréable à suivre et il est d’une étonnante facilité d’entrée pour le réalisateur. L’intrigue fonctionne sans difficulté, et malgré un découpage assez ferme, tout avance avec légèreté. C’est d’autant plus miraculeux, que, si je ne m’abuse, le film est adapté de Stephen King, et que là encore, en général, les adaptations de ce dernier tendent plutôt vers la lourdeur.
Le récit prenant est en plus porté par de très bons acteurs. Martin Sheen très bon choix dans la peau de l’homme politique louche, Christopher Walken, héros tout à fait convaincant et non moins judicieusement choisi, tandis que les seconds rôles sont des plus honorables. A l’image du récit les prestations des acteurs séduisent par leur sobriété. Walken aurait vite pu en faire des caisses avec son personnage, mais non, il est simple et subtil, et c’était la meilleure chose qu’il pouvait faire.
Visuellement The Dead Zone est très loin de l’univers habituel du réalisateur. A l’instar du reste je dirai le film est pleinement ancré dans le réel. Pas de créatures, d’effets spéciaux cradingues, pas d’univers semi-lovecraftien, Cronenberg se montre ici des plus soft, installant une ambiance fantastique avec une grande discrétion. Cela pourra déconcerter, et, c’est vrai, le film manque peut-être un peu de relief. Il n’en reste pas moins que c’est bien mis en scène, et que le film possède tout de même de beaux moments. Sans avoir la magie du Festin nu ou de La Mouche, c’est très propre.
En fait ce qui résume à mon sens parfaitement The Dead Zone c’est le terme de sobriété. Le film est très dépouillé, et de ce dépouillage émerge un récit limpide à la quasi-allure de fable, qui entraine rapidement le spectateur. Surprenant de la part de Cronenberg, il signe ici ce qui est sûrement l’un de ses films les plus accessibles au novice. 4

Adaptation du célèbre roman de Stephen King, Dead Zone est un de ces films sans prétention, mais qui de ce fait transpire le vrai, l'implication et le film fait pour faire du vrai du cinéma et par admiration de l'oeuvre de King. Car Dead Zone est très fidèle à son matériau de base, il conserve la tension présente dans l'oeuvre originale, développe bien des personnages attachants, un intrigue lente à démarrer mais captivante par la suite et bien sûr une atmosphère glauque digne de Stephen King. La musique n'est pas exceptionnelle, mais elle accompagne bien l'action du film. Ensuite, je suis fan du fait que Cronenberg ait choisi Christopher Walken : c'est un acteur avec un visage mémorable, qui joue tout en finesse avec un charisme fou, tout en rendant son personnage attachant et sympathique (un peu à la manière de Voyage au bout de l'enfer). Les seconds rôles font aussi du bon boulot.
Je n'ai pas grand chose à dire : c'est un film honnête, bien mis en scène, bien joué, captivant et émouvant, en gros c'est excellent. A voir.

Après "Scanners" et "Videodrome", films hyper-subversifs, David Cronenberg avait certainement envie de se calmer. C'est le cas avec "The Dead Zone", film plus accessible mais pas forcément moins ambitieux. Il s'agit de l'histoire d'un homme qui, après cinq ans de coma, se rend compte qu'il peut connaitre le passé ou le futur des personnes qu'il touche. Sauver le Monde mais incapable de stopper son propre affaiblissement, Johnny Smith est un personnage déchirant, un des plus beaux qu'ait créé Cronenberg. L'empathie que le cinéaste a pour lui est transmise au spectateur, qui ne peut également qu'être touché par l'exceptionnelle interprétation de Christopher Walken, littéralement transcendé par son rôle. Et pourtant, le film a une limite. Elle réside dans l'absence de la force obsessive de Cronenberg, qui est de plonger dans l'intériorité (souvent malade et complexe) de son personnage et de la tordre encore un peu plus à l'aide de procédés formels qui lui sont propres. Ici, on suit cette progression mentale de l'extérieur, ce qui atténue quelque peu l'inquiétude du spectateur. De plus, la construction scénaristique en trois temps n'est pas forcément très inspirée (la dernière partie est même trop démonstrative), puisqu'elle donne l'impression d'un effet catalogue, certes bien rythmée et aux transitions remarquables, mais un peu simple. "The Dead Zone" est donc un film original, non sans défauts, mais d'une grande tendresse (l'histoire d'amour est superbe) et d'une cruauté qui ne laissent pas insensible.

Cronenberg au top.Un grand role por Christopher Walken dans ce tres bon film fantastique.

L'un des meilleurs romans de Stephen King a donné lieu au meilleur film de David Cronenberg. Christopher Walken est fabuleux dans le rôle du pauvre Johnny Smith ayant un pouvoir (le don de voir l'avenir) plutôt maudit face à Martin Sheen en ignoble personnage. Un film fascinant et fidèle à la trame du roman, beaucoup de suspense, du sang aussi et une atmosphère teintée de tristesse notamment à la fin. Un remarquable film fantastique.

Un film glaçant qui multiplie les rebondissements et qui interroge sur le regard de l'autre et la responsabilité de chacun face au destin commun. C'est avec une mise en scène virtuose et torturée que Cronenberg adapte Stephen King. Dès le début du film, on se retrouve complètement dans l'environnement classique du romancier et on apprécie le respect du réalisateur pour l'esprit de l’œuvre de King. Cronenberg prend à bras le corps cette histoire qui fourmille de rebondissements et de questionnements et en fait un objet cinématographiquement fascinant. Christopher Walken porte également le film, grâce à une interprétation habitée, à la fois désespérée et tendre.

Dead Zone : Un film que j’ai vraiment adoré de part son scénario très bien imaginer et ficelé. Adapter d’une nouvelle de Stephen King ce qui m’étonne pas car il y a que lui pour avoir un tel univers, un tel soin pour l’écriture de l’histoire, de la psychologie des personnages… Car c’est très bien travaille dans ce sens la. L’histoire est vraiment génial a suivre : un homme après 5 ans de coma, ce voit procédé des pouvoir de divination. Il voit aussi que la femme qui aimé s’ait marié et a un enfant. Donc, on voit suivre ce personnage reconstruire sa vie et de mettre a profit ces pouvoirs, mais jusqu'à que limite quand il ce doit de faire un dilemme : changer a tout prix le futur sinon… Je vous laisse découvrir ça car le dilemme de fin est vraiment excellent, on voit que c’est du Stephen King, avec toujours la part des choses de faites. Donc voila, scénario intéressant et bien mené, avec son lot de suspense et rebondissement. Avec une bonne ambiance (la neige, froids d’hiver…) et un personnage à la psychologie bien travaillé (son état, ses dilemmes…) : voila la force de ce film. Ensuite, la réalisation, rien à dire c’est soigné et bien cadré. Car pour un téléfilm (je crois) la réalisation est très soigné. Ensuite, un des gros point essentiel de ce film : c’est l’interprétation de Christopher Walken qui est vraiment excellent comme a son habitude. C’est vraiment un très bon acteur, très charismatique et souvent parfait dans son rôle. Les autres acteurs son eux aussi convaincant, mais c’est lui qui tire son épingle du jeu. Voila, un film qui vaut pour l’interprétation de Christopher Walken, ainsi que pour son scénario tout bonnement génial. Et rien que pour ça, je vous conseille ce film car il vaut le coup d’œil.

David Cronenberg montre a la perfection qu'il aime l'univers de Stephen King et qu'il sait l'adapter sur grand écran avec ce Dead Zone .
On est bien loin de la série télé qui passait dans la trilogie du samedi soir sur M6, rien que le personnage en est ridicule face a Christopher Walken et niveau intrigue disons le c'était naze, mou et souvent ennuyeux alors qu'ici on nous offre une intrigue digne d'un polar noir des plus captivant .

Le film possède un scénario glacial et minutieux ou l'on est mené de bout en bout dans une bonne intrigue . Le style de Cronenberg accentue l'ambiance qui se dégage du film, une ambiance froide et sombre .
Coté acteur le film est magnifiquement interprété par Christopher Walken ( même s'il est drôle au début avec sa coup de Beatles ), un acteur charismatique pour un personnage mystérieux et énigmatique qu'il semble maitriser comme s'il avait vraiment des pouvoirs de voyance .

Le film a quand même un peu vieillit et une restauration serait la bienvenue enfin bref Dead Zone est un film au scénario bien ficelé muni d'excellentes interprétations et d'une ambiance soignée .

A t-on oublié d'affirmer que David Cronenberg était un cinéaste engagé ? Si tel est le cas, je me dois de le faire. Dans ce chef d'oeuvre du fantastique, le génial réalisateur canadien prend une cause tout en prolongeant sa thématique de l'esprit et du corps. Deux hommes s'affrontent ( Christopher Walken est brillant de sobriété, Martin Sheen parvient à rendre son personnage manipulateur horrible ): le Bien contre le Mal. Le manichéisme est de rigueur ( c'est bien connu, Stephen King a toujours eu un penchant pour les intrigues où le Bien et le Mal s'opposent : Désolation, La Ligne Verte...), mais le film n'est pas si dénué de nuances que cela : en effet, le héros est évidemment un personnage doté de dons surnaturels, mais il est également un être fragile, intérieurement fébrile et dont le destin s'annoncera tragique ( mais je n'en dis pas plus ! ). Dead Zone est donc un bijou scénaristique et visuel, et probablement l'un des meilleurs films de David Cronenberg ( on regrettera l'absence d'Howard Shore au générique, la musique étant signée Michael Kamen ).

Il n’y a pas à hésiter, lorsque un film d’une catégorie particulière bien définie est réussi, il n’est pas utile de s’encombrer de considérations classiques ni de remarques intellectuelles. Seuls comptent la mise en scène, le scenario, les acteurs et la bande son, Ici nous ne sommes pas dans les chefs d’œuvres absolus comme ‘’Madame de’’ pour n’en citer qu’un. Ceux là concourent tout en haut du septième art. Là à cause du gente, le niveau est différent, ce qui n’empêche pas d’atteindre l’excellence tout en y trouvant des thèmes primordiaux propices aux réflexions de bon sens comme celui de tuer Hitler enfant ou se poser la question sur l’intérêt des dons innés concernant la recherche du bonheur. Dead Zone est une superbe réussite que seul le cinéma peut offrir car il est passionnant de bout en bout, Cronenberg possède une grande palette de sensibilité et il aurait pu s’il l’avait voulu en jouer davantage …Sa pudeur envers les sentiments amoureux est remarquable. Seuls quelques légers bémols, son gout immodéré pour le gore et son aversion pour les tyrans, les menteurs et les toxicomanes à l’argent. Ceux là sont caricaturés.

Christopher Walken est parfait dans ce film de Cronenberg.
Ce dernier réussit à donner de l'épaisseur à cette fable de science-fiction.
Un divertissement de très haut niveau.

Dead Zone est pour moi une déception. Venant de la part de Cronenberg, je m'attendais à beaucoup mieux. En plus, ce qui est étonnant, c'est que l'histoire de Stephen King est intéressante, mais elle est mal traîtée dans ce film. Premièrement, Dead Zone est un film qui porte un rythme très lent, et surtout monotone. Tout au long du film, il n'y a pas de montées de rythme ou des pics d'intensité. Le film se déroule ainsi toujours lentement, sans changements de vitesse. Ceci en fait un film fade et dénoué de sentiments. Après, ce film ne va jamais jusqu'au bout dans ses idées. Il les évoque, mais après n'approfondit pas. Dommage, car outre le scénario intéressant, il y a également Christopher Walken qui joue son rôle parfaitement, ainsi qu'une réflexion assez intéressante vers la fin, en ce qui concerne le pouvoir de modifier le futur. Pour finir, je dirai donc que Dead Zone est un film qui malgré son fond intéressant, pêche par sa forme. Une bonne idée, gachée par une mise en scène fade et sans intensité. Dommage, j'aime bien David Cronenberg, mais là il a raté son coup. Une étoile et demie pour le scénario, et pour la prestation de Christopher Walken.

Christopher Walken nous donne l'impression de jouer à minima alors que son jeu est efficace
PLV : ce film donnera une série