Avis sur Joker

Un film bien étrange que ce Joker de Simon West. D'un côté une intrigue basée sur la vengeance d'une prostituée tabassée par des gros vilains, et de l'autre la spirale infernale d'un accros aux Black Jack. Soit, pourquoi pas, les deux intriques peuvent très bien se marier ensemble, mais le découpage du film fait que ça ne prend pas, ni du côté baston pure et dure, ni du côté addiction, on passe de l'un à l'autre sans réel lien et sans grand aboutissement. Vraiment dommage car à la finale on ne sait si on a vu un film d'action à la Statham ou un film dramatique sur un ex-marine accros au casino...

"Joker" nouveau film de Jason Statham, qui change de registre cette fois pour délaisser le scénario et s'intéresser davantage à la mise en scène, tout à la gloire quasiment de son seul héros, incarné de plus par lui-même !
L'absence de réelle histoire bien construite ne m'a en fait pas trop dérangé, car ce n'est évidemment pas le but recherché par le réalisateur...
En effet, ici tout tourne autour de Nick, Nicky ou Nicolas comme on voudra...
C'est lui le pivot central et incontournable, et même si ce héros est complètement désabusé et fatigué, il aura toujours le fin mot de l'histoire, autant le savoir car ce n'est pas un scoop bien sûr !
La caméra le filme au plus près avec des effets artistiques et scéniques très recherché, des ralentis osés pour que chacun de ses gestes violents ou pas, devienne presqu'une étude en donnant du reste un résultat assez fascinant !
Les passages et gros plans sur les cartes et les jetons au casino, tout comme cette simple allumette enflammée qui tombe, sont étonnants par leur présence et par la beauté des images...
Tout cela apporte une touche très particulière à ce film comme si Jason Statham voulait par ces procédés, entrer dans le mental de son héros, avec l'aide de ce fan étonnant Cyrus qu'il ne faut pas oublier tant il est complètement fasciné lui aussi par ce Nick qu'il regarde comme un dieu !
Cet ensemble est donc assez curieux par sa construction par petits bouts, par l'absence de véritable action au sens où on l'entend, et par Nick lui-même étrange et déstabilisant...
L'action réside dans les scènes de combat stylisées, où notre homme a toujours le dessus sans aucune égratignure, mais sans se prendre au sérieux puisque cela en devient presque loufoque et improbable !
Si bien que l'on pourra sans doute détester, ou alors accepter d'entrer dans cet univers différent du thriller classique par tout ce que la caméra nous montre ici, petits détails certes mais aux grands effets pour régaler notre œil, sans oublier un certain genre d'humour avec une forme d'autodérision assumée assez plaisante !
Loin d'être un grand film, "Joker" vaut un détour ne serait-ce que par curiosité et se faire ainsi sa propre idée.

La malchance doit tourner un jour. Joker est le nouveau thriller de Jason Statham, qui est plutôt plaisant. On suit ce Nick Wild, dépendant au jeu et tourmenté par son passé va aider son ancienne compagne à trouver les coupables et à se venger, après avoir été battue. Pour Nick, la vengeance est à sa portée. Notre ami Statham revient pour nous satisfaire. Il est comme à son habitude, excellent et investi dans son personnage. Avec ses scènes d'action bien chorégraphiées qui sont prenantes à main nues. Et son attitude badass est toujours aussi drôle. Également, un lot d'humour est présent au sein de la production de Simon West (Expendables 2). Le scénario s'avère efficace accompagnée d'une mise en scène très élégante. Le jeu des couleurs rend le film original et dynamique. Cependant, l'atmosphère est bien soignée et séduit le spectateur ainsi que les décors de Las Vegas tous maîtrisés. Le tout avec de la bonne musique. On trouve, aussi des bons ralentis. Néanmoins, le casting est vraiment chouette avec un retour du jeune Michael Angarano, qui est assez attachant. Milo Ventimiglia possède un charisme en vilain, Dominik García-Lorido est, à son tour convaincante. Tout comme la sublime Sofia Vergara. Stanley Tucci est de la partie, très réjouissant. Et puis, son rythme est correct, sans défaut majeur. En conclusion, Wild Card (en v.o) est un film d'action musclé, parfois violent mais qui réussit à accomplir sa tâche de divertissement. Ne boudons pas notre plaisir devant un bon Statham !

L'affiche est alléchante et l'acteur aussi. Malheureusement, le film est au final plutôt plat, peu d'action malgré une histoire assez intéressante mais qui n'est pas exploitée correctement.
Déception pour Jason Statham.

Ce qui est étrange avec ce film, c'est que l'on a l'impression d'en voir deux complètement différents en même temps. Un film d'action standard entrecoupé de moment d'un film sur spoiler: l'addiction au jeu a Vegas
. Ça aurait put être intéressant si ces deux aspects avait eu un fils directeur commun. Mais ici non, tout s’enchaîne sans cohérence. Ce qui laisse un gout amer, car si on attend un film d'action, il est plutôt mou ( et cliché mais bon), et si on attend un film un peu différent il n'est pas assez développé. Bref ce film est décevant.

Je m'adresse aux fans et aux critiqueur qui voudrait que Statham joue enfin dans un films d'auteur:

Voici la trame de tout film de Statham:
Du méchant agresse des gentils(ben souvent une gentille), le gentils héro traque les méchants, puis le gentil héro ecrase la tronche des méchant sous ses godasses, et tout fini dans la joie et la bonne humeur.

C'est primaire et c'est ça qui est chouette, quand on aime le genre, on est sûr de se détendre ;)
Un Statham, ça change pas beaucoup sa base, c'est un peu du walt disney d'action qui fint toujours bien avec aucun morts chez les gentils et on sait ce qu'on va voir.

Super divertissant pour moi.
Pétage de tronche de proxenet, de caïd teigneux et super violent et misogyne.
Tous ce que les gens qui ont un bonne morale, aime voir roué de coups par ce bon vieux statham ne seront pas décus héhé.

je trouve que ce film de statham est franchement sans aucun intérêt. L'histoire et le rythme du film sont lent, on est toujours dans l'attente de quelque chose, on s'ennuie. Quand vient une bagarre, 3 vraiment bonne au total, actions rondement menée et puissante (du statham), là on aime, ensuite quand la baston est terminée, il faut attendre à nouveau pendant de très longues minutes qu'il se passe quelque chose. Je dirais que le scénario est creux, statham fait son boulot, mais le scénariste, le metteur en scène sont déjà plus là depuis longtemps...... Un steven seagal serait presque mieux serait mieux, c'est vous dire !

un bon film d'action avec quelques pointes d'humour..
On ne va pas voir un film avec statham pour pouvoir ensuite écrire dans une critique: superbe histoire et bon scénario.
On va voir statham pour son côté action et ce film est très correct dans le domaine.
Ceux qui critique ce film devraient aller voir la famille bélier je pense.

Un film frustrant, le cul posé entre deux chaises au point de finir par tomber par déséquilibre. Simon West a souhaité faire un pseudo thriller dramatique avec de la baston (un peu de fan service quand même) mais surtout de la personnalité et de l'originalité. Si par moment son Joker parvient à séduire, ses nombreux défauts finissent par le mettre en péril. D’abord parce qu’il ne raconte rien, qu’il souffre d’une terrible absence d’enjeux et les rares sur lesquels il s’appuie, Joker les survole au lieu de les prendre à bras le corps. On se retrouve face à un assemblage maladroit de micro-histoires parallèles, comme un résumé de ce qui aurait presque pu être une série télé sur un privé faisant dans la protection rapproché dans l’iconoclaste Vegas. Car c’est de cela qu’il s’agit. Vegas, son univers aux allures de prison que l’on ne peut quitter, sa mystérieuse attraction impitoyable et indécrottable, ses histoires de coulisses, sa violence, son addiction, le jeu, l’alcool, sa mafia, ses prostitués, son ancrage hors du temps, ses clients très variés, les rêves que la ville nourrit et les déceptions qu’elle produit… Dans le fond, Joker avait un sérieux potentiel. Sur la forme, le film de West souffre d’un scénario superficiel, bancal, aux carences notables question finitions. Personnages peu ou pas approfondis, situations mal présentées, trajectoires mystérieuses (on devine qui est réellement quoi, pourquoi, comment etc.)… Trop de zones d’ombre, trop d’éléments expédiés, Joker se regarde sans que l’on comprenne vraiment ni d’où il vient, ni où il veut aller. Comme si c’était là un premier jet du script qui avait été porté à l’écran par le cinéaste.

Jason Statham retrouve le réalisateur du Flingueur pour une adaptation d'un roman. Si la mise en scène de Simon West provoque son petit effet, la personnification du Vice à Las Vegas manque de mordant et de cohérence. On se retrouve devant un bazar cinématographique, sans trop comprendre ce qu'on fait là... Pour en savoir plus, lisez notre critique complète:

Pas si mauvais que ce que les critiques veulent l'entendre, l'histoire n'a certes rien d'exceptionnelle mais les combats sont très esthétiques et très crédibles, pas de trop pour en faire des tonnes

Loin d'être le meilleur film du genre "stathamien", il est malgré tout largement dans la moyenne. Pour ma part, j'ai toujours plaisir à retrouver Vegas en toile de fonds et Statham dans ce qu'il fait le mieux. Corriger les "mauvais" en toute discrétion, en toute sérénité et plénitude un peu à la façon à l'époque de Steven Seagal. Simple mais efficace. Un film sans prétention mais qui remplit bien "son cahier des charges"

Avant toute chose : ce film est avant tout un thriller, donc ceux qui s'attendent a un film d'action bourrin vont etre decu ( d'ou la mauvaise notation). Un thriller avec quelques scenes d'action en bonus, ce film est certe pas le film de l'annee mais est largement au dessus de la moyenne de ce qui sort en ce moment.

Un film de série Z, un scénario sans queue ni tête, un jeu d'acteurs réduit au strict minimum, une musique stridente, bref à éviter absolument, décidément entre John Wick et Joker, un début d'année catastrophique pour ce genre de film.

A mon plus grand plaisir, Jason Statham reprend du service en ce début d’année ! Nous savons toujours à quoi nous attendre avec lui : un personnage solitaire, défenseur de la veuve et de l’orphelin, qui va casser du méchant par dizaines en terminant la bataille sans égratignure. Et c’est ça qui est bon ! Joker a-t-il raflé la mise ?

Dans Joker, Jason Statham est Nick Wild, un personnage solitaire et fauché qui travaille dans une agence de protection rapprochée à Las Vegas. Mais c’est avant tout un véritable accro aux jeux dont la seule limite est la ruine totale. Sa vie est a priori sans histoires, il passe le plus clair de son temps dans des bars à siroter de la vodka, chose à laquelle on est facilement habitués avec les personnages qu’incarne Statham ! Son quotidien va cependant être chamboulé lorsque son ancienne copine va être battue par des malfrats et laissée pour morte aux urgences. Elle va alors inviter Nick chez elle afin de lui demander sa revanche. Malgré sa réticence, il accepte.

Joker s’inscrit dans la longue listes des Vigilante Movie, genre que j’adore. Celui-ci permet d’assurer un bon divertissement où les gentils triomphent toujours face aux méchants. Ce que j’aime avec Jason Statham, c’est sa gueule, et les personnages qu’il incarne, tous très mystérieux mais surentraînés et sans limites dans la bataille pour la justice. Ce personnage-ci est un peu différent, car il n’est pas courageux.

Il va sans dire que Joker ne sera pas le film de l’année, et que ce n’était pas non plus l’ambition affichée. La clé, c’est de prendre ce film comme il est : un pur divertissement. Malheureusement, j’ai quand même vu de meilleurs films de ce style avec Statham, comme Homefront ou Blitz. En regardant celui-ci, il ne faut pas attendre beaucoup d’action et de baston, même si les scènes de combat sont bien chorégraphiées et bien réalisées. On peut quand même saluer le fait qu’il y ait eu une volonté de donner du relief au personnage en jouant sur son addiction aux jeux, mais malheureusement cela provoque des longueurs généralement inutiles et qui manquent de cohérence avec le reste, notamment l’intrigue principale, et on a la désagréable sensation d’assister à du tartinage. En effet, le “méchant” est une véritable lopette et on a l’impression que le film a été “rempli” de sorte qu’il puisse durer suffisamment longtemps. La confrontation est trop hachée et trop courte dans son ensemble alors que c’est le principal intérêt que l’on dégage de ce genre de film.

Ainsi, Joker s’affiche davantage comme un film militant contre l’addiction aux jeux et les risques qu’elle engendre, que comme un bon film d’action jouissif avec un héros bien badass. Il n’est pas mauvais non plus, les scènes d’action valent le détour, et j’aime toujours autant Jason Statham auquel ce genre de films convient à merveille. Mais je pense quand même que le scénario aurait pu être mieux exploité !