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Sergio-Leone
160 abonnés
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4,0
Publiée le 6 août 2007
Mystique ou mystérieux, ce film ne laisse pas insensible par sa beauté, son élégance et son côté énigmatique. Une balade comme une chasse au trésor sous fond d'oeuvre du diable. Un grand Johnny Depp et un Polansky en forme. Film agréable à voir, voire à revoir.
Un film d'atmosphere bien fait dans son genre. J. Depp et E. Seigner ont magnifiquement su rendre l'univers fantastique de R. Polanski. A voir et a revoir.
Une chose est sûre, j'ai aimé la musique. Parce que pour le film, je pense qu'on est à la limite du foutage de gueule, du nanar complet. Emmanuelle Seigner n'est pas crédible avec ses supers pouvoirs et le scénario est bizarre. Comme quoi Polanski est capable du meilleur, comme du pire.
Polansky a du faire des choix pour l'adaptation d'un remarquable polar, sinon le film aurait duré deux bonnes heures de plus, on y perd en détails appréciables sur les adeptes du satanisme, comme le fut apparemment Dumas, mais l'ambiance qu'il instaure est envoutante, et il a malgré tout signé un film de bonne facture, original, bien joué. Et je recommande vivement le livre d'Arturo Pérez-Reverte "Le Club Dumas" dont le film est adapté.
Après une décade de films décevants mais qui restaient toujours des vraies (et excitantes) propositions de cinéma, Polanski signe un film pour rien. Totalement dévitalisé, à l’image du jeu de Johnny Depp qui semble faire de la figuration pendant ces 130 interminables minutes. Certes, on pourra toujours trouver une certaine ironie de la part du cinéaste à faire de son héros un Don Quichotte libéré de tout sentiment, délivré de tout scrupule, cynique, radicalement égoïste, guidé par la seule valeur de l’argent. Ou encore à expliquer aux Américains que la littérature, l’art et l’histoire ont une essence profonde qui ne se résume pas à une simple cotation en dollars. Mais ça serait forcer le sous-texte d’un film qui n’en demande pas tant. La Neuvième porte est en effet à prendre au premier degré (une nouveauté pour Polanski), comme une aventure de Tintin au pays de Satan. Pourquoi pas ? Il faut reconnaître que Corso, au-delà de son cynisme de façade, fait d’avantage penser à un boy scout naïf qu’à en enquêteur malin (il est loin du J.J. Gittes de Chinatown ou du futur héros de Ghost Writer). Or c’est là où le bât blesse. Si la candeur et l’innocence sont de rigueur chez Hergé, elles le sont moins chez un personnage de Polanski, à plus forte raison lorsqu’on le décrit dès le début comme un petit malin prêt à tout pour rouler son monde. Contrairement à Tintin, Corso ne peut se faire assommer par un type qui le suivait depuis deux heures et conserver toute notre estime. De même qu’il ne peut cacher un livre précieux derrière le frigo de de chambre d’hôtel sans apparaître comme un idiot lorsqu’on lui vole ! Enfin, son perpétuel retard sur l’action et son manque de curiosité devant les pouvoirs d’Emmanuelle Seigner achèvent de le discréditer. Car si la vraisemblance n’a pas toujours sa place dans ce genre de récit, la justesse des réactions est indispensable pour tenir le fil (voir le modèle qu’est La Mort aux trousses). Personnage ectoplasmique, action neurasthénique et absence total d’enjeu dramatique : on se demande ce que Polanski fait ici. Ne reste que son professionnalisme habituel et la qualité de la direction artistique - il y a quelque chose qui tient du surréalisme ou de l’hyperréalisme dans chacun des plans composés par le cinéaste. Mais tout cela tourne désespérément à vide. Au final, l’absence de conviction de Polanski pour son sujet paraît de traille. Dans Rosemary’s Baby, il s’employait à faire croire que tout n’existait peut-être que dans la tête de Mia Farrow et lorsqu’il dévoilait à la fin qu’elle n’avait pas rêvé, l’effet produit était on ne peut plus percutant. Ici, il n’y a non seulement aucun mystère (les envols d’Emmanuelle Seigner ne laissent planer aucun doute sur sa nature), mais surtout, le cinéaste n’arrive jamais à trouver le ton juste. Jusqu’à la fin qui entérine des pratiques ridiculisées pendant tout le film. Pourquoi donc La neuvième porte ? Sans doute pour enfin toucher le fond et pouvoir tutoyer à nouveau les cimes avec son film suivant, Le Pianiste…
"La 9e porte" se veut un film fantastique. Dans ce domaine, c’est un échec complet, total, définitif. En revanche, comme à son habitude, Polanski réussit presque (même le « presque » est habituel…) son polar (comme pour Frantic) mais il est finalement faisandé. Le spectateur se demande où diable va le mener cette quête du livre démoniaque perdu. Intrigue à tiroirs, assassinats, tentative de meurtre, énigme biscornue constituent la bonne part du film. Hélas, c’est à peine son prologue. Le reste ressemble à un essai de thriller fantastique potache et bringuebalant qui n’inquiète ni n’effraie jamais. La « surprise finale » est pressentie par le spectateur moyen, même assoupi, très tôt. Tout cela sent le boy-scoutisme luciférien, images d’Épinal incluses. On voit les seins d’Emmanuelle Seigner… Satan m’habite ? Même pas… À la porte ! http://autopsie-du-monde.over-blog.com/article-les-nanars-de-la-semaine-critique--40760493.html
Voilà un petit film plutôt sympathique qui mêle thriller et fantastique en la présente d'une histoire de livre ancien écrit par Satan lui-même qui ouvrirait la Neuvième Porte des Enfers. Comme le veut la tradition des films noirs auquel fait référence Polanski, on a droit au détective privé ingénieux à la merci des femmes fatales, manipulés par tout le monde et totalement dépassé par l'univers dans lequel il a mis les pieds. Cette quête du précieux manuscrit est bien sûr couverte de cadavres, et l'on ne sait jamais quelles sont les intentions des protagonistes. Le tout ayant pour fond le mystique et le diable. Disons que le film n'est guère prenant, les rebondissements s'enchaînent mais l'on reste de marbre. Malgré des efforts évidents dans les décors, le film manque d'atmosphère, d'une ambiance qui collerait au propos. En dépit de la présence d'acteurs charismatiques (dont Johnny Depp), l'interprétation globale laisse quand même à désirer, on l'est pas loin d'un téléfilm (français?). Le film peut être vu comme un mélange entre Qui a tué le chevalier? (roman du même auteur) et Angel Heart et pourquoi pas le Nom de la Rose. On déplorera également le doublage de Johnny Depp, très mauvais, qui ne colle pas du tout au bonhomme. Le film se laisse regarder sans déplaisir, mais pas deux fois.
L'enquête est passionnante mais le mélange des genres avec le fantastique est franchement décevant. Ces effets spéciaux sont .... très spéciaux et je ne comprends pas leur utilité dans le film. Le sens caché n'est pas totalement dévoilé non plus. Bref comme une impression de manque d'inspiration malgré un sujet captivant.
Je suis un bibliophile et de voir ce libraire spécialisé dans les livres rares tripoter presque amoureusement ses bouquins (même si sa motivation reste avant tout l'argent), à l'heure de la liseuse, ça m'a fait plaisir. L'atmosphère est assez prenante grâce à la photo du talentueux Darius Khondji. De lents et larges mouvements de caméra pour balayer la pièce, un vieux qui se suicide, des livres maudits, une enquête menant Depp à travers la France, le Portugal, ça a piqué mon intérêt. En plus, il est accompagné par notre Emmanuelle Seigner nationale, compagne du cinéaste Polanski, qui reprend son rôle de séductrice vénéneuse de Lunes de fiel. Les meurtres s'enchaînent au fur et à mesure que le mystère s'épaissit. La fin à la Eyes Wide Shut m'a paru un peu grotesque et je ne pense pas que ce soit le film qu'on retiendra dans la carrière de Polanski. La Neuvième porte est un divertissement avec Johnny Depp dedans et je pense que Polanski l'a avant tout conçu comme tel.
Un film aujourd'hui curieusement sous estimé réalisé en 1999 par Roman Polanski qui mérite reconnaissance à mon gout !! Quand je lis certaines critiques venant de la presse que c'est un film mineur dans la carrière du cinéaste et vu que je ne l'avais pas revu depuis l'époque de sa sortie, je pense qu'il faut mettre les choses au clairs avec un nouveau visionnage. J'admets que ce long métrage n'est pas parfait , mais quand mème, il y a une part de mystère dans le déroulement de l'histoire d'un chercheur de livres anciens authentiques qui cherche contre une belle somme d'argents de chercher un livre qui va l'emmener a prendre des risques sur lui et ses proches professionnelles , de rencontrer des personnes énigmatiques jusqu'à trouver réponse signé LCF (!). Le cinéaste Roman Polanski signe une mise en scène irréprochable avec des images, photos, et lumières sublimes signé par Darius Khondji, un scénario énigmatique comportant du mystère et une dose d'humour et une musique entrainante. Les comédiens sont escellents comme Johnny Depp, Emmanuelle Seigner, Lena Olin ou Frank Langella plus les seconds roles. A voir ou revoir.