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    Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l’existence
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    39 critiques spectateurs

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    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mai 2015
    Tourné en une quarantaine de plans fixes, le film est d'une rigueur formelle impressionnante, avec une photographie rappelant l'esthétique de la "nouvelle objectivité", courant pictural des années 20 mené par Otto Dix, notamment. (...) Malheureusement, en dépit d'un humour noir et surréaliste qui fait parfois mouche, le film ennuie très vite car il ne parvient pas à dépasser son dispositif, intéressant mais qui finit par écraser le fond, révélant une certaine prétention de son auteur se regardant filmer.

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    Uncertainregard
    Uncertainregard

    94 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juillet 2019
    Un film étrange au style très singulier qui se veut tout de même amusant et original. Tournée intégralement en plans fixes mûrement travaillés, c'est une suite de situations incongrues et burlesques qui défilent sous nos yeux dans lesquelles il est difficile de trouver un sens. On comprend une certaine réflexion sur l'existence de l'humanité mais à part les vendeurs de farces et attrapes qui semblent le fil conducteur, il n'y a aucun lien apparent entre les personnages et leur histoire. A voir pour la mise en scène et l'originalité...
    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2015
    Le film nous raconte en plans fixes, des petites histoires un peu absurdes sur des vendeurs de farces et attrapes ou des danseurs de flamenco, avec un humour très particulier. Nous ignorons tout de ces personnages, mais ils finissent par nous être familiers et on finit par s'y attacher. Je n'ai pas compris toutes les phases, en particulier celles qui mêlent des époques très différentes. La mise en scène est soignée avec très peu d'extérieur et beaucoup d'intérieur beige. Le film fourmille de détails. Je m'attendais à un film ennuyeux, c'est au contraire assez divertissant, vivant, avec des danses et des scènes assez cocasses. Le montage participe à cette dynamique.
    Alban P
    Alban P

    16 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2015
    Bien foutu cet enchaînement de longues séquences en plans fixes.
    La critique du L'homme par l'absurde, pas nouveau mais piquant et froidement amusant.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2015
    "Comment être un être humain", dit le sous-titre de ce film. Eh bien! Si l'humanité n'est composée que des tristes échantillons que l'on propose ici, il vaut mieux en finir avec elle le plus tôt possible. La succession de tableaux présentée par le réalisateur m'a paru particulièrement déprimante et les tristes représentants de farces et attrapes que l'on y voit régulièrement présenter leurs articles ont fort à faire pour détendre l'atmosphère. L'une des scènes est même si atroce que le réalisateur a pris soin d'émettre un doute: on ne sait pas si elle est de l'ordre du rêve ou de la réalité. En règle générale, je ne déteste pas l'humour grinçant, mais ici, nonobstant des qualités indéniables de mise en scène, tout est trop désespéré, désespérant et sinistre à mon goût! 5/10
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2015
    Invraisemblable ! Ce film est invraisemblable. D'abord son titre est tout un poème : rare de lire tant de mots pour un titre de film formant qui plus est une belle énigme. Mais la surprise vient surtout de l'univers évoqué par le réalisateur suédois Roy Andersson. Il n'en est pas à son coup d'essai, mais qu'on nous pardonne de ne pas avoir vu les deux précédents films, l'ensemble formant une trilogie, dit-on, au ton identique. Soit deux représentants de commerce aux mines blafardes et guère enjouées, vantant à des clients peu convaincus un répertoire fort limité de farces et attrapes, ce qui nous vaut à chaque fois le même déballage d'objets des plus tristement burlesques. Il y a du Beckett dans ce duo pathétique qui toutefois semble ne pas attendre Godot. Des clowns tristes qui traversent un univers glacial d'où tout mouvement d'importance est exclu. Un univers où l'on peut s'attendre à voir défiler des personnages qui paraissent le plus souvent s'être égarés - comme le roi Charles XII de Suède qui, partant en guerre, décide d'entrer dans un bistrot de notre époque avant d'affronter l'ennemi. Bien sûr, on peut penser à certains films à sketches de Buñuel ("Le fantôme de la liberté" par exemple) : même juxtaposition de saynètes toutes aussi énigmatiques les unes que les autres. Mais la surprise vient aussi de la manière de filmer de Roy Andersson : caméra fixe, plans larges et le plus souvent d'assez longue durée, théâtralisation permanente interdisant toute forme de réalisme. A cela s'ajoute la lenteur des mouvements ainsi que du débit de parole. Nous nous trouvons confrontés à un monde presque figé et traversé d'images impossibles. C'est beau, c'est souvent drôle. Esprits rationnels et pragmatiques, ce film vous est déconseillé : il est l'envers de ce que vous souhaitez voir. Mais si vous acceptez de vous perdre dans les dédales d'un univers totalement personnel et possédant sans doute sa logique, vous y trouverez un bonheur inégalé. Seul bémol : le film sur la fin s'étiole et semble à court de trouvailles. Mais la remarque n'est sans doute pas pertinente car lorsqu'on parcourt un labyrinthe il faut savoir se heurter à des redites et accepter tout bonnement de tourner en rond.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    74 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2017
    Tournée selon un même modèle – plan fixe, cadre large, décors travaillés en studio – cette série d'une quarantaine de saynètes nous embarque sur les chemins de l'humour noir, du burlesque, du tragique, du pathétique. Et cela pour notre plus grand plaisir. Roy Andersson parvient ainsi à créer une atmosphère très travaillée, à la fois lugubre – les personnages sont souvent tout de blanc maquillés – et terriblement drôle, offrant des réflexions plus ou moins structurées sur l'existence et la vie. Très attachant.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Suite de séquences, parfois sans aucun lien entre elles. Un fil rouge : deux amis (âgés) essaient de vendre (sans succès) des articles de farces et attrapes.
    Dans la continuation de ses oeuvres précédentes, ce film totalement atypique nous montre des personnages incroyables, voire irréels. Mais leur comportement étrange suscite en nous un intérêt certain, grâce surtout à une réalisation faite de plans séquences fixes (c'est le style d'Andersson) : lenteur des gestes, répétition des mêmes textes, situations extraordinaires et baroques.
    C'est parfois un peu trop long, le discours est souvent obscur, et c'est de l'humour à froid (on est en Suède). Et malgré tout, on peut faire des rapprochements avec la vie réelle et essayer d'en tirer des réflexions philosophiques, ou politiques.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2015
    Ce film du très rare Roy Andersson est digne de son titre : bizarre et long. C'est un pur objet filmique non identifié, un bric-à-brac de saynètes censées répondre (ou ne pas répondre) à la question formulée au début du récit : comment être un humain ? Andersson clôt ainsi sa "trilogie des vivants", après Chansons du deuxième étage et Nous les vivants. Il évoque la difficulté d'être, dans un style qui n'appartient qu'à lui, au croisement improbable des oeuvres de Buñuel, Tati et Kaurismäki. Au menu : surréalisme, mélancolie, humour noir, absurde ou morbide, servi glacé et frappé... Le réalisateur dépeint une humanité moribonde peuplée de personnages au teint blafard, une humanité moche, dépressive, rongée de solitude et n'avançant plus qu'au ralenti. Comme une espèce en voie d'extinction, future pièce de musée. Ce tableau (ou plutôt ces tableaux, le film étant composé d'une trentaine de plans fixes) est bien plombant, mais aussi très drôle, car Andersson est le roi des oxymores : son cinéma est pétri d'un pessimisme amusé et d'un burlesque triste. En témoigne la phrase-leitmotiv du film, reprise par plusieurs personnages : "Je suis content de savoir que vous allez bien", alors que manifestement tout va mal... La première partie du récit est franchement réjouissante, avec notamment une irrésistible scène de drague lors d'un cours de danse et une émouvante scène de bar, durant la Seconde Guerre mondiale, où la tenancière boiteuse échange avec les soldats des verres contre des baisers. Une autre scène de bar, au décor contemporain, fera intervenir le roi de Suède Charles XII... Tout cela déroute, fascine, amuse, mais s'épuise malheureusement au bout d'un moment, à force de lenteur, de statisme, de digressions, de répétitions. Le dispositif s'essouffle de lui-même et finit par créer des longueurs que le réalisateur n'arrive pas à transcender. Compte tenu de ses fondements, le film s'avère donc un poil frustrant dans ses aboutissements. Dommage !
    Loïck G.
    Loïck G.

    283 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2015
    Une pièce unique, sous l’effet bien conjugué du grand angle et de la mise en scène, donne une plénitude agréable à l’ensemble des récits que Roy Anderson déballe en compagnie de deux vendeurs ambulants pas tristes du tout. Leur mine n’est pas gaie, mais le reste… Roy Andersson procède par plan séquences assez larges, dans un décorum qui prend alors des allures de théâtre de la vie, où l’on meurt d’abord (effarant, mais drôle) avant de (re) susciter un monde nouveau. Dans sa vision anachronique du temps présent, mélancolique et solitaire, le cinéaste l’appelle merveilleusement de ses vœux. Plusieurs séquences sont réellement magiques, voire magnifiques (le musée, l’auberge …) mais Anderson ne sait pas s’arrêter. C’est un brin redondant…
    Pour en savoir plus
    rogerwaters
    rogerwaters

    127 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juillet 2016
    Troisième opus d’une trilogie débutée par le génial Chansons du deuxième étage et l’excellent Nous les vivants, Un pigeon perché est à la fois pleinement dans la lignée des précédents tout en perdant une part de son brio. Effectivement, on peut reprocher à Roy Andersson d’avoir troqué son humour noir glaçant pour une mélancolie amère qui confine à la misanthropie. Du coup, le long-métrage est un peu trop long et lent pour pleinement enthousiasmer. Par contre, la maestria technique est toujours de mise et le cinéaste confirme sa singularité dans un paysage cinématographique pourtant toujours très formaté. A voir donc.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 juin 2015
    Malgré la critique destructive de certains "grands" magazines de cinéma ou de "grands" journaux, c'est le fait de savoir que le film était suédois qui m'a fait me déplacer. Le bon cinéma naît-il dans le grand nord en ce moment (après l'excellent Snow Therapy) ? Et le titre aussi, certes pompeux mais l'affiche indiquait que ce n'était pas à prendre au premier degré.
    Les "grands" magazines disaient que ce film révélait un réalisateur misanthrope, mais finalement, je ne suis pas sûre de qui a un glaçon à la place du coeur si les intelligents critiques n'ont pas ressenti la beauté, et l'émotion de tous ces personnages farfelus.
    Pari risqué du plan fixe et de scènes longues mais la maitrise de la mise en scène, des effets de montage et de l'interprétation des comédiens sont hors-pair. C'est un film qui prend son temps, certes, mais qui le prend bien (allez une petite longueur tout de même dans la scène du défilé des militaires derrière le bar).
    Les situations sont absurdes : deux pinces sans rires cherchent à vendre des farces et attrapes, un couple et un grand chien se détendent sur la plage, une femme attend son mari au musée qui regarde des animaux empaillés... mais à travers des situations cocasses, le réalisateur saisit d'un coup la misère de l'homme et sa beauté.
    La cocasserie se redouble dans la façon dont la mise en scène est pensée : à plusieurs reprises, le réalisateur se joue de nous et c'est au second plan qu'est la chose à saisir, ou alors dans l'interaction étonnante des différents plans de l'image avec un jeu sur la profondeur de champ.
    Ce réalisateur m'a rappelé à la fois Kaurimaski (L'homme sans passé), Charlie Chaplin et Wes Anderson.
    Daniel C.
    Daniel C.

    132 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2015
    Avec un titre déjà tellement improbable, ce film constitue une sorte d'ovni cinématographique singulier. La bonhomie des personnages est en soi tout un voyage : leur sinistrose est spectaculaire. On circule entre la vie et la mort, le tragique et le comique. La dépression est-elle endogène ou est-ce le monde qui est désespérant ? La bande annonce dit beaucoup du film, mais ce qui semble ramassé dans celle-ci se déploie tout au long du film. L'univers de Tati n'est pas très loin dans ce qui nous est proposé ici. Qu'a-t-on à nous vendre ? Ici, ce sont des farces et attrapes. La présentation, qui en est faite est à mourir de rire. Tout cela est ponctué par une musique lancinante. Les acteurs forment une galerie de portraits, qui peuvent nous faire penser à l'univers de Jean-Pierre Mocky, ou bien à celui des Deschiens, ou même encore à l'atmosphère de Delicatessen. Bref, il y a de la trouvaille, de l'invention dans ce film, qu'on pourrait situer du côté des pays de l'est et non au nord de l'Europe. Je vous conseille cette excursion bien singulière...
    FlorenceCsilla E
    FlorenceCsilla E

    3 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2015
    C'est une drôle d'atmosphère et je ne me suis pas du tout ennuyée.
    La séquence avec le singe m'a vraiment fait bien rire !
    ça sort de l'ordinaire
    norman06
    norman06

    298 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2015
    Cet exercice de style séduit par ces plans fixes rigoureux, son humour décalé proche du théâtre de l'absurde, et son ton désenchanté. Mais on reste un peu extérieur à une démarche que l'on peut aussi trouver obscure.
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