Avis : La Voleuse de livres - Page 6

Une fable humaniste pavée de bonnes intentions mais très sirupeuse, souffrant d’un rythme molasson et manquant d’émotion, en dépit d’un casting séduisant.

Un beau film sur l’adolescence en tant de guerre, dans l’Allemagne nazie. Une famille recueille une ado confiée par sa mère (communiste ?) ainsi qu’un jeune juif suite à une promesse faite à son père décédé il y a plusieurs années. Le juif apprend à lire à la jeune fille analphabète, laquelle se prend de passion pour la lecture. L’histoire, issue d’un best-seller australien, est simple, et fait l’éloge de valeurs qui devraient être le minimum vital : famille, tolérance, amour et aide du prochain. Des défauts toutefois : un peu long, assez bavard et des interrogations, comme ce qu’a fait le jeune juif en quittant sa famille d’adoption jusqu’à la fin de la guerre. Mais un bon cru porté par la prestation de Sophie Nélisse.

La voleuse de livres est donc un drame adapté du best seller du même nom, l'histoire nous place du coté allemand pendant la 2nd guerre mondiale tout ça raconté par la mort. Le film est émouvant, les acteurs sont très bons surtout Sophie Nelisse qui joue très bien et apporte beaucoup de douceur à un thème assez lourd. Il y a quelques incohérences et parfois ça tire un peu sur la longueur mais ce n'est que des détails qu'on oublie très vite.

Des enfants allemands durant la Seconde Guerre Mondiale. Ils vont, entre autre, cacher des livres interdits pour les lire. Une guerre ressentie à travers les yeux des enfants. L'enrôlement de la jeunesse, de certains commerçants, la destruction des livres par le feu et le changement d'attitude des personnages en plus de la cruauté enfantine sont bien représentés. Le couple de parents qui adoptent la jeune Liesel est très bien, avec de bonnes surprises humaines.

Une très belle surprise. Derrière ce titre vraiment nul se cache un très joli film qui prend un axe différent de d'habitude pour raconter la guerre. Je ne suis vraiment pas fan des films avec des enfants car je les trouve souvent très pénibles mais ici, force est de constater que Sophie Nélisse est vraiment naturelle et sans fioriture. Si on peut regretter que le fil rouge des livres est en définitive mal exploité, le reste nous livre des images rarement mise en scène, la nuit de cristal, l'action polémique de la croix-rouge, la population partagée sur l'idéologie nazie, les bombardements en Allemagne, la souffrance des civils, l'entrée des états-uniens etc... Franchement, plein de bonnes choses à découvrir.

Avis fortement mitigé sur "La voleuse de livres". L'histoire s'appuie sur de bonnes bases et possède un fond interressant notamment en se penchant sur le quotidien des civils allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, son traitement est beaucoup trop lisse, hollywoodien dans le mauvais sens du terme, avec un bon nombres de stéréotypes et de clichés scénaristiques. De plus, le film souffre d'un rythme irrégulier avec des passages franchement barbant contrastant avec d'autres plus émouvants (le pathos n'est pas loin). Il ne faut pas non plus compter sur la réalisation académique de Brian Percival pour pimenter cette intrigue plutôt plate. La jeune et rayonnante Sophie Nélisse et la superbe partition de John Williams ne suffit pas à capter notre intérêt d'un bout à l'autre de cette histoire certes touchante mais pas toujours passionnante.

Un film qui change de l’ordinaire surtout sur cette période de l’histoire. C’est vraiment très bien joué, j’ai été vraiment accrochée sur ce film dont l’histoire est simple mais très efficace. Les émotions sont vraiment ressenties et on peut dire que l’histoire de Liesel est quand même tragique du début à la fin même si elle connait de bons moments. A voir absolument !

Une très belle histoire pour un très beau film. Je n’ai pas lu le livre à partir duquel cette adaptation a été faite, mais j’ai beaucoup aimé cette histoire. À travers les yeux d’une jeune fille débarquée au milieu de nulle part (le cas classique de l’orpheline), on découvre des valeurs importantes telles que l’amitié, la confiance ou l’entraide dans une Allemagne nazie qui s’est appliquée à les réprimer. Et c’est le fait de les voir s’exprimer aussi facilement qui rend cette histoire si belle, tout comme le fait de voir qu’elles sont tout aussi fragiles. Il faut aussi admettre qu’avoir la Mort elle-même en voix off pour une histoire se déroulant au cours de la Seconde Guerre mondiale est une idée assez brillante : un cynisme et une franchise qui peuvent parfois choquer, mais qui sont d’une neutralité absolue. Mais ça ne l’empêche pas d’avoir quelques sentiments, comme elle nous prévient au début du film. Une histoire vraiment très belle, je me répète, et très bien menée du bout en bout, le vol des livres lui-même étant plus un message en soit (le pouvoir et l’importance des mots et donc de la lecture ou de l’écriture dans des périodes sombres) qu’un contexte. Le seul petit bémol, c’est de peut-être trainer un peu trop en longueur vers la fin, ce fameux symptôme du film qui a du mal à se finir. Le casting est lui aussi une surprise : car outre une Geoffrey Rush et une Emily Watson impeccables, c’est surtout le casting des enfants qui se révèle être une réussite. Sophie Nélisse ne met que 30s pour qu’on s’y attache, tandis que son amis Rudy est à lui-seul un magnifique exemple du gamin sûr de lui mais dont l’acteur ne donne pas des envies de baffe. Un casting vraiment bien dirigé et c’est extrêmement rare avec des acteurs aussi jeunes. Techniquement…bah, John Williams nous pond là une BO encore une fois magnifique, toute en simplicité et pourtant si belle. Discrète et pourtant omniprésente aux oreilles…Bref, encore un sans-faute de la part de min dieu vivant. À côté, on a droit à des décors vraiment superbes et une mise en scène vraiment très bien maîtrisée du début à la fin avec de nombreux plans/scènes/séquences sublimes. Mais on retiendra avant tout cette photographie, glaciale et pourtant si magnifique, si belle, transcendant littéralement cette histoire. Ce film n’est sans doute pas le meilleur au cinéma actuellement, mais il est tellement beau que ce serait dommage de le rater.

Malgré une histoire taillée pour l'émotion, "La voleuse de livres" peine à atteindre son but en ne parvenant pas vraiment à émouvoir. La mise en scène est classique, le traitement est scolaire et n'évite pas de tomber parfois dans le sirupeux, l'ensemble n'a toutefois rien de déplaisant.

Un film plutôt intéressant par son histoire et ses personnages. Toutefois, le film souffre de longueurs et d'un manque d'intensité ce qui nuit la qualité globale du film. Cela reste tout de même un bon film.

le film est assez lent, assez monotone, il ne se passe pas grand chose, malgré que ce soit très intéressant et qu'il se laisse regarder, je n'ai pas été convaincu et je n'ai pas compris le nom du film.

La Voleuse de livres avait tout d'un film qui parût intéressant. Mais, un peu lent vers le milieu du film, le film perd en intérêt. La fin est peu être le "meilleur" moment du film. Sinon, la mise en scène d'époque reste fidèle à ce que l'on attend dans un film sur la deuxième guerre mondiale. Dommage, cependant que la Voleuse de livres manque d'émotion, même si la fin est émouvante, et plus que peu prévisible. A voir pour les amateurs de films sur la guerre.

Si l'on excepte quelques longueurs et quelques clichés ce film s'en sort avec les honneurs.

Les acteurs se débrouillent bien, et la Guerre est présentée sous un prisme assez inhabituel.

Un succès.

Attention film triste. Cette adaptation cinématographique du roman éponyme garde le parti pris narratif de l'oeuvre et rend le film original dans sa conception. Cela compense largement la mise en scène lourde et touffue, mais le sujet ne se prêtait pas à la légereté de toute façon. La musique typiquement guimauve de John William n'arrange rien de surcroît
Il reste une interprétation élégante et toute en finesse, et deux jeunes acteurs qui jouent de façon fort juste

Excellent film qui rappelle que les civils allemands ont été très éprouvés, que bon nombre étaient contre la dictature socialiste d'Hitler, la guerre, et luttaient avec leurs faibles moyens contre le nazisme.
Une résistance d'autant plus difficile qu'ils étaient aux premières loges de l'étau machiavélique du IIIe Reich.
Très belle histoire d'amour aussi.
Sophie Nélisse est extraordinaire de vérité et crève l'écran.