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    Vandal
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    65 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 avril 2014
    Premier film d'Hélier Cisterne, dont on remarquera la maîtrise de la caméra, tant il est vrai que les plans de Graff' nocturnes sont beaux, rythmés, la vue des toits très léchée. Cependant au jour, à l'instar du personnage principal, c'est l'ennui qui guette le spectateur, un ennui dont ne nous écarte pas une possible amourette cousue de fil blanc. Celle opposition est sans doute voulue, Hélier Cicterne cassant volontairement les scènes a potentiel épique dans l’œuf (avec des cuts brutaux) dans un soucis de justesse dans le traitement de son sujet: Opération réussite quoi que frustrante
    Quoi qu'il en soit, les clichés sont évités, ce qui est en soi une performance louable lorsqu'on accumule ainsi jeunesse, cadre socio-culturel défavorisé et univers Hip-hop.
    Un film juste, qui n'est pourtant pas enthousiasmant.
    Marie-Noëlle L.
    Marie-Noëlle L.

    10 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2013
    Ce film a obtenu le Prix du Jury Junior ici au FIFF de Namur. Rien que pour la découverte de l'univers des grapheurs, il en vaut la peine. Les vues des toits et des murs de cette cité sont à couper le souffle. A voir avec vos ados.
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2013
    Découvrir le premier long-métrage d'un réalisateur est toujours intéressant. Celui-ci l'est d'autant plus qu'il est très abouti. Le scenario tient la route mais surtout la réalisation est de bon niveau, la photo aussi, très belle dans les séquences nocturnes. Le casting est discret mais impressionnant, tant au niveau des adultes que des jeunes. Plusieurs thèmes sont abordés comme les relations parents/ados, les jeunes "issus de l'immigration", la difficile recherche de qui on est, la place des filles dans les banlieues... C'est toujours fait assez intelligence et sans lourdeur. Seul défaut majeur : la musique lourdingue. Mais si tous les premiers films étaient de cette trempe la vie cinématographique serait belle...
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2013
    Un premier film maitrisé, fougueux et dégraissé signé Hélier Cisterne, qui dresse le portrait d’un adolescent, timide sinon renfermé, tiraillé entre ses univers familiaux, amicaux et amoureux. Envoyé par sa mère à Strasbourg chez son oncle et sa tante, où il reprend son CAP de maçonnerie, Chérif, par l’intermédiaire de son cousin Thomas, découvre le milieu des graffeurs. Un monde extrêmement codifié, agissant la plupart du temps la nuit dans des lieux de friche industrielle ou dont l’accès réputé inaccessible en fait tout le prix, où le cousin de Chérif, en compagnie de quelques potes, signe dans la clandestinité des pseudonymes des fresques colorées et tente aussi de débusquer un certain Vandal, un concurrent solitaire et doué. C’est bien dans ces ambiances nocturnes et anxiogènes traversées de jeunes silhouettes souples et encapuchonnées qu’on trouve le meilleur du film. Au sein des entrepôts désaffectés, à proximité des gares ou juchés sur les toits offrant des vues incomparables sur la capitale alsacienne, les jeunes artistes cavalent et pratiquent dans l’urgence angoissante et dans l’émulation créative leur art revendicatif et rebelle. Pour Chérif, c’est donc aussi le moyen d’intégrer un groupe dont les rites secrets s’accordent à la perfection avec sa personnalité. Le réalisateur suit également son jeune héros dans son école, où règnent d’autres oppositions et se pose le problème d’y trouver sa place, et sur les chantiers où il effectue des stages pratiques.
    Avec l’énergie inépuisable de sa jeunesse, Chérif bouge et affronte aussi bien les retrouvailles avec un père absent que la découverte des premiers sentiments amoureux. Portrait subtil d’un jeune homme en train de grandir et de se confronter à la complexité de la vie et des comportements à adopter face aux circonstances changeantes et imprévues. On pense de temps à autre à Igor, un autre jeune devant faire front, dans La Promesse des frères Dardenne, notamment parce que les deux opus s’ancrent dans une même réalité sociologique. Hélier Cisterne laisse une belle place au spectateur, en pratiquant l’art de l’ellipse. Si rien n’est résolu, puisque rien ne se résout, tout est désormais possible pour ce garçon qui prend conscience. Aux côtés des comédiens adultes confirmés, mais circonscrits aux rôles secondaires (famille et enseignants), les jeunes acteurs, en tête desquels le fragile et attachant Zinedine Benchenine, impriment à l’ensemble une belle ardeur qui l’éloigne des clichés et d’un énième teen-movie, en optant sans la renier ni la galvauder pour une stylisation qui offre quelques séquences fulgurantes et enthousiasmantes.
    jpdeg
    jpdeg

    5 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2014
    Merci au 31° Festival du Premier film d'Annonay de nous avoir projeté un film qui aborde autre chose que la vie bourgeoise de quelques nantis. Ici, nous sommes dans la rue avec des problèmes bien d'aujourd'hui et de jeunes acteurs qui se révèlent excellents. De plus, Zinedine Benchenine et Chloé Lecerf étant présents à l'issue de la projection, les spectateurs ont pu comprendre un peu plus cette jeunesse que l'on critique d'abord avant d'essayer de la comprendre. Zinedine Benchinine est un acteur plein de spontanéité et de talent, un talent qu'il devrait exprimer dans d'autres films, espérons-le !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 octobre 2013
    Sous forme de portrait intimiste, le film nous emmène en immersion dans le quotidien trouble et touchant d'un jeune homme qui ne sait pas encore qui il est vraiment. Il semble n'avoir envie de ne s'accrocher à rien, si ce ne sont quelques rares personnes. Le dur passage de l'adolescence en fait. Sous on apparence confiante, la fragilité et la sensibilité du personnages auront raison de lui, et viendra le cueillir le monde de la bombe, sans qu'il ne puisse rien y faire ; il s'impose à lui. Petit à petit, le graffiti va devenir son échappatoire, jusqu'à intégrer un "crew", à s'engager et prendre des risques. A ce titre, le monde du graffiti est ici très bien mis en image ; les bruits, le dessins (L'artiste Lokiss à du reste réalisé un superbe travail) ; bref l'ambiance générale de cet univers, tout concorde pour que le spectateur sache qu'il est dans le vrai. Au final, au delà de la dimension "hors-la-loi" de l'activité, on retiendra que derrière chaque graffiti, chaque blast, se cache une personne, une histoire.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 176 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 octobre 2014
    CAP DE PEINTURE. Un premier film prometteur qui manque malheureusement de relief et de couleurs. Pour des tagueurs ça la fout mal...
    Thierry M
    Thierry M

    131 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 octobre 2013
    Histoire qui manque un peu de crédibilité. Sinon c'est sympa de voir des jeunes comédiens entouré par des comédiens confirmés.
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    36 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2014
    Un film réaliste, avec un jeu d'acteurs juste et une belle mise en scène. Par contre je l'ai trouve un peu longuet et pas si prenant que ça.
    FaRem
    FaRem

    7 406 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2014
    Pour son premier film en tant que réalisateur Hélier Cisterne mélange et lie le problème de l'adolescence à l'art du graff dans un film réaliste. C'est pas un film sur la jeunesse comme on peut souvent le voir avec de la violence et une jeunesse bonne à rien c'est simplement le parcours d'un jeune ado solitaire qui cherche tout simplement un but à sa vie. C'est un film bien réalisé toujours de façon sobre mais qui je trouve s'égare un peu dans son récit au point ou le graff devient plus important que l'histoire de Chérif même si les deux sont plus ou moins liés vu que c'est dans cet art qu'il se sent bien. L'acteur principal Zinédine Benchenine est convaincant et très naturel puis il est entouré par des acteurs plus connus comme Ramzy qui joue son père.
    Hastur64
    Hastur64

    190 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2014
    “Vandal” a tout du premier film : un aspect un peu fauché, des acteurs débutants (même si des acteurs confirmés sont présents, mais dans des seconds rôles), une vraie énergie, mais au service d’une histoire un peu légère dans la trame et un trop touffue dans thèmes. Le film prend pour personnage principal un ado en révolte contre le monde qu’un changement d’environnement va confronter au monde des graffeurs, à son père jusque-là absent, à des interrogations sur l’avenir et à l’amour. L’histoire est intéressante, mais semble parfois un peu floue dans ces péripéties et dans les réactions de ces personnages. Si on ne connaît pas le monde des graffeurs, ce qui est mon cas, on est un peu surpris de cette volonté de territorialité et cette exigence, presque paranoïaque, de secret. On a donc du mal avec les personnages d’Emile Berling et de Kevin Azaïs dont la violence des réactions paraît parfois un peu outrancière. Zinedine Benchenine campe bien cet adolescent perdu qui se découvre dans ce nouvel environnement des affinités avec une culture (celle des graffeurs) qui lui était inconnue et des sentiments nouveaux pour la belle Mélodie. le film est agréable à voir, donc, mais il laisse un petit goût d’inachevé et manque parfois de substance pour offrir une histoire vraiment solide. Elle paraît parfois un peu trop aspect documentaire sur l’adolescent de banlieue pour être tout à fait enthousiasmante. À voir néanmoins pour Zinedine Benchenine et Chloé Lecerf très investis dans leurs premiers rôles.
    BeatJunky
    BeatJunky

    121 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2018
    Pas mal mais un peu rapido qd même le truc.... Pas trop le temps de s'attacher aux personnages et de comprendre leurs motivations, leurs objectifs etc... Du coup, je m suis senti un peu à coté de l'histoire sans m'intéresser vraiment. J'ai espéré un rebondissement ou qq chose qui fasse décoller tout ça mais non .... Même si l'interprétation est correcte, Ça reste un peu trop plat voire monotone pour moi. dommage....
    ned123
    ned123

    124 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    J'ai vu un film... qui avec une certaine économie de moyen réussit à nous emporter dans un univers des Graffeurs de la nuit, avec toutes les émotions qui peuvent survenir à l'adolescence lorsque l'enfance quitte un corps, et que le poids de la responsabilité s'installe... J'ai aimé ce film car il est construit autour d'un personnage complexe (Chérif) qui admirablement habité par Zinedine Benchenine, dans toute sa révolte, sa douceur et son émotivité rentrée...J'ai également beaucoup apprécié la nature narrative du discours et la finesse de la réalisation... Certaines scènes sont d'une force émotionnelle marquée... On ressent toute sa responsabilité, particulièrement à la fin du film... Les comédiens qui entourent Chérif sont, bien que peu présents, également très forts et bien construits. Je pense notamment à Jean-Marc Barr qui prend son rôle de père vraiment au sérieux, sans trop en faire ou être excessif, et il faut également souligner le rôle de Eric (de Eric & Ramzy) dans une apparition à contre-emploi avec un rôle de père maladroit avec une once de culpabilité et un soupçon de désarroi face au mal-être de son fils. Ce film aborde de nombreux thèmes sans s’appesantir sur un message lourd... car dans ce film, on aborde avec finesse l'émigration, les familles recomposées, la jeunesse, le désœuvrement, la difficulté de communiquer, la transgression, les premiers émois, les graffitis, la jalousie, la difficulté de trouver sa place, etc... Et tout cela avec finesse et émotion... Un très beau premier film, donc...
    guifed
    guifed

    54 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2013
    Vandal, ou l'art de la rue éclairé de main de maître par Hélier Cisterne. C'est fabuleux de découvrir l'envers du décor de ces fresques qui sillonnent les ruelles de nos villes. Souvent décriées et cataloguées symboles de la "décadence" des jeunes, on découvre ou redécouvre le rôle d'exutoire qu'a pris le tag pour cette jeunesse. Tous les personnages rebutent une grande frustration en eux, et la laisse s'exprimer pleinement sur les murs, devenus espaces d'expression publique pour eux. Ca peut faire cliché, mais la mise en scène de Cisterne (qui s'aide d'une BO splendide) ainsi que le talent des acteurs balaient ce potentiel écueil. Le personnage mystérieux qu'est Vandal attise la curiosité et la tension du spectateur. Suffisamment du moins pour qu'on passe un bon moment tout en ouvrant grand les yeux devant ce phénomène ô combien réel et contemporain.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2014
    Un jeune ado de 15 ans tombe dans la petite délinquance ; sa mère l’élevant seule n’est plus à la hauteur. Sa nouvelle vie se dessine à Strasbourg chez son oncle et sa tante. Il va y retrouver son cousin qui va l’ouvrir au monde du graff’ mais aussi un père qui essaie de tisser à nouveau des liens avec un fils qu’il ne comprend pas.
    Premier film de Hélier Cisterne et très beau film sur la perte de repère des adolescents. Pas évident de mener un tel sujet sans accroc ; et là, pas de pathos, pas de surjeu sociologique, pas de dramatisation de la situation. Le film est vif mais toujours juste. Scénario, mise en scène et interprétation servent parfaitement le sujet. Très épuré, la richesse du film repose sur deux jambes. La première offre un réalisme très concret autour de l’insertion prof, l’expérience amoureuse, l’héritage familial, les liens paternels à reconstruire pour l’ado ; et l’autre en contrepoint malin s’appuie plus sur le conte avec la liberté des nuits à graffer.
    Et puis chose rare, la tension monte tout au long du film comme son intérêt. Et pourtant dans le premier quart d’heure, c’est assez convenu et poussif...
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