Avis : Live By Night - Page 4

Le film ne présente aucune originalité, on arrive à prévoir ce qui va se passé. Les seuls moments captivants sont les scènes d'actions. Le scénario n'a aucun intérêt ce qui rend le film à éviter.

Classieux, élégant et efficace, Live by Night est un très joli exercice de style et la preuve qu’on peut toujours compter sur Affleck pour emballer une histoire qui a de la gueule. Reste l’amertume de devoir assister à une œuvre dont la densité est palpable à tout instant mais qui a perdu une partie de sa substantifique moelle à la case montage, et dont le génie apparait timidement de temps à autre sans jamais vraiment s’imposer.

A trop en vouloir en faire en enchaînant les rôles devant et derrière la caméra, Ben Affleck semble ne pas avoir eu le temps de soigner ce Live By Night assez bancal. Souvent noir et violent à souhait, le film connait aussi de sérieuses baisses de régime avec une certaine irrégularité dans le développement des personnages. A la peine niveau direction d’acteur, les meilleurs s’imposeront d’eux mêmes comme Elle Fanning tandis que Ben Affleck reste lui toujours aussi peu expressif. [lire la critique complète sur le site]

un film qu ne prend pas malgré la plongée dans cette atmosphère suave du sud des Etats Unis.
PLV : film de mafia classique

du bon cinéma ! Ben Affleck est terrible il joue à merveille. un rôle froid, dur, violent et implacable et pourtant tellement sensible. une réalisation parfaite dans cette atmosphère des années de prohibition. la fin du film est propre de la sensiblerie mais tant pis on l'accepte parce que le film est bon.

On est pas bien sûr que le but premier de Ben Affleck dans ses propres films soit de faire de l'auto-promotion. Toujours est-il qu'il s'en donne le droit, et ses long-métrage ne sont pas si mauvais que ça. Dans Live by Night, il joue la petite frappe des années 20, le kaïde de l'entre deux-guerre dans une Amérique en chantier. Il y a du John Dillinger, en moins fugitif (et pas la même époque). Le personnage le plus intéressant ici est interprété par la non moins très séduisante Elle Fanning. Ange ou démon, petit second rôle d'une poignée de scènes, qui renverse l'écran par son charme indéfinissable. Elle n'a pas peur de jouer des rôles à la limite du raisonnable et montre une palette de jeu impressionnante. Oui, elle n'a que 18ans. Oui, je suis définitivement amoureux. Et alors bon ? Si vous voulez vous souvenir du film, pensez juste à elle.

Un début particulièrement décevant ou l'ont arrive pas à rentrer dans le film
Malgré la grande qualité de son de la salle UGC Normandie le début ne m'as pas fait rentré dans le film
la suite du film elle est beaucoup plus construite, et très bonne selon moi

il y a du bon et du moins bon dans ce film.

« Gone Baby Gone » : une claque et une découverte. « The Town » : une claque et un sacré divertissement tendu et musclé. « Argo » : une claque et une pluie de récompenses. Ce « Live by night » : encore une belle claque et un mémorable morceau de septième art. Il n’y a pas à dire, Ben Affleck réalisateur est sacrément doué, plus qu’acteur certes, même si dans ce dernier rôle il est ici très loin d’être mauvais. Loin s’en faut. Il se place définitivement comme digne héritier des plus grands avec seulement quatre films au compteur et livre peut-être ici sa meilleure œuvre (et la plus aboutie) alliant divertissement de haut vol et pointe de réflexions dans un écrin d’or. Difficile dans ces conditions de savoir pourquoi le film est un échec public (mais pas critique) outre-Atlantique. Espérons qu’ici, il obtienne le succès qu’il mérite.

Ce polar rétro est un hommage à tous les films de gangsters ayant écumé les écrans durant un siècle comme la propre et originale expression d’un réalisateur en pleine maîtrise de son art. Il débute sur les chapeaux de roue à Boston dans un premier tiers tonitruant et continue dans la chaleur moite de la Floride de la Prohibition. Dans les deux cas, une chose nous marque et rassasie nos yeux : ce sont d’abord la flamboyance de la mise en scène puis la qualité de la reconstitution des années vingt et trente. Grâce à de somptueux plans d’ensemble et des cadrages adaptés pour les scènes d’action comme les moments plus intimes ajouté à un soin minutieux apporté aux costumes et aux décors, Ben Affleck se montre doué pour gérer une direction artistique exceptionnelle et dévoile ainsi des qualités d’esthète insoupçonnées. C’est un réel enchantement visuel.

Mais si ce n’était que cela… Adapté d’un roman de l’auteur (très prolifique au cinéma) Dennis Lehane, « Live by night » nous plonge dans cette période trouble de la Prohibition et de la guerre des mafias avec maestria sans jamais nous relâcher. Le scénario est tortueux comme il faut mais nous passionne durant deux heures d’affilée au fil des trahisons, assassinats et magouilles des personnages. En outre, il livre une topographie passionnante de ce milieu indissociable de cette période de l’Histoire américaine. Sans en oublier, les côtés les plus sombres comme par exemple le racisme avec le Klu Klux Klan ou l’intégrisme religieux avec un second rôle fort. Les rôles sont très fouillés et un soin particulier est appliqué aux seconds couteaux notamment féminins qui font autre chose que de la figuration inhérente à ce type de films en général. On se rappellera longtemps du personnage torturé d’Elle Fanning et de la composition troublante qu’elle en fait. Sienna Miller en pute sans vergogne n’est pas mal non plus. Seule Zoe Saldana bénéficie d’un rôle plus classique et effacé dont elle s’acquiert néanmoins avec brio. Bref, les femmes ne sont pas en reste ici et c’est tant mieux.

Si un petit relâchement de tension se fait après la première partie à Boston et que l’intrigue nous apparait un peu nébuleuse c’est pour mieux rebondir ensuite jusqu’à une fusillade finale exécutée de main de maître avec une grande classe. Un moment qui n’a rien à envier aux modèles du genre. Entre deux, certains affrontements verbaux entre les protagonistes développent autant d’ampleur que le moment cité précédemment. De plus, le film a le mérite de ne pas tomber dans le happy-end total et malhonnête ni de sombrer dans les clichés d’un genre pourtant balisé. Il n’y a pas à dire, « Live by night » se révèle un excellent film de gangsters où rien ne manque au répertoire ni même la patte personnelle d’un réalisateur qui se bonifie comme le bon vin. Du grand art et du divertissement en or massif à ne pas manquer.

Échec commercial, ce film d'un classicisme un peu figée aborde des thèmes très intimes au détours du film de genre (gangsters, années 20). Ainsi le racisme, ou le sens de la vie, la difficulté de suivre son propre parcours, sont-ils abordés avec beaucoup de profondeur, sans que cela soit démonstratif.
Un bon film.

Le film a eu des critiques assez médiocres. Mais Ben Affleck a quand même été le réalisateur de deux films épatants, Gone baby gone et surtout Argo, alors cela vaut la peine d'aller y voir de plus près, n'est ce pas...

Live by Night adapte un thriller de Denis Lehane (comme Gone baby gone d'ailleurs), qui est décidément le plus grand pourvoyeur de scénars de thriller! Quand Eastwood s'empare de Lehane, ça donne un chef d'oeuvre (Mystic River)... Là, on a l'impression qu'Affleck est passé à côté, peut être parce qu'en tant qu'acteur, assez monolithique (genre Schwarzy en Terminator....), il n'a pas su donner profondeur et chair à son personnage.

Joe Coughlin est fils de gradé irlandais de la police. Son père, Thomas (Brendan Gleeson) est l'exemple même de la rectitude. Joe fait la guerre (de 14), tous ces morts, ça ne lui plait pas, alors en rentrant aux US, il décide d'être plutôt gangster. Là, premier problème. On devrait sentir que le héros choisit délibérément le mal, parce qu'il a été traumatisé par les effets du "bien", la guerre juste ou soit-disant. On ne le sent pas.

Après une vie de petit truand à NY qui lui vaut trois ans de tôle, il se trouve malgré lui entraîné dans la guerre que se mènent le chef de la mafia irlandaise et le chef de la mafia italienne pour le contrôle du marché du rhum prohibé, il choisit les ritals; (il faut dire qu'il a séduit la poule du Capo irlandais, Emma: Sienna Miller qu'on ne reconnait jamais d'un rôle à l'autre!) le voilà en Floride.

La partie new-yorkaise nous a valu de jolis moments, comme une poursuite épique en Fords T (et assimilées) autrement plus rigolote que les sempiternelles poursuites entre grosses américaines. La partie floridienne est plus longuette; Joe, installé avec son ami de toujours Dion (Chris Messina) fait des affaires prospères, tombe amoureux d'une jolie cubaine, Graciela, (Zoe Saldana), est en butte au KKK parce qu'il est catholique et a épousé une basanée (pas convaincant). A noter le numéro d'acteur d'un certain Matthew Maher -j'ai cru pendant quelques instants que c'était Woody Harrelson qui s'était empâté, dans le rôle d'un cinglé du Klan absolument terrifiant de méchanceté et de bêtise, j'espère qu'on le reverra !!! Il y a enfin une prédicatrice, Loretta (Elle Fanning), qui retourne la population contre l'alcool et les jeux de hasard, fille du shérif. Le shérif n'est autre que Chris Cooper, dont j'ai été raide dingue amoureuse, et même en très vieux monsieur, qu'est ce qu'il a encore comme charme....

Bref, ils sont tous plus secoués les uns que les autres et au milieu Joe promène sans conviction sa lourde carcasse.... C'est plein de rebondissements, il se passe plein de trucs, mais c'est comme un gros gâteau avec trop de crème et trop de fruits confits: on s'en fout. Joe ne nous intéresse définitivement pas....

Celà dit, quand on recherche juste un policier de divertissement, c'est pas mal, bien ficelé. Mais c'est tout

Quatrième réalisation de Ben Affleck après Gone Baby Gone, The Town et Argo. Même si Live by night possède quelques qualités, ce n’est pas le meilleur film du réalisateur (qui reste Argo). Pas le pire non plus (je n’avais pas aimé The Town). La mise en scène est ici assez élégante. On y trouve aussi une bien belle distribution. Chris Messina, Brendon Gleeson, Chris Coooper, Scott Eastwood et un très beau trio d’actrices (Zoe Saldana, Sienna Miller, Elle Fanning), tous parfaitement dirigés. Affleck aurait par contre peut être dû offrir le rôle titre à un autre acteur, on l'a vu bien meilleur par ailleurs. La direction artistique est aussi très réussie. Le seul problème vient du scénario (adapté une nouvelle fois, après Gone Baby Gone, d'un roman de Dennis Lehane). On a vu ça des centaines de fois. Tout se passe exactement comme on le devine dès les premières images. Peut mieux faire donc pour Ben Affleck, même s’il avait mis la barre très haut avec Argo. Live by night est donc un honnête film de gangsters, agréable à regarder, mais qui reste sans surprise aucune. On s’attendait à mieux et on reste sur notre faim...

Un film dans la veine du Parrain, intéressant mais qui n'a pas la même envergure. Une mise en scène un peu monotone qui fait que l'on s'ennuie un peu.

Dans une Amérique encore marquée par la première guerre Mondiale, le racisme et le communautarisme, le gangster Joe Coughlin se met à dos un puissant caïd en lui volant son argent et sa petite amie, le chaos s’installe mais Joe finira par imposer sa loi.

Après Gone Baby Gone, The Town et Argo, Ben Affleck se lance dans le film de gangsters. Basé sur le roman de Denis Lehane (Mystic River, Gone Baby Gone, Shutter Island), le projet était ambitieux et le résultat est très correct. La direction artistique de Ben Affleck est particulièrement réussie, tout est magnifiquement cadré et la photographie, avec son aspect vintage, est très plaisante. La reconstitution des années 1920 est impressionnante, les décors, les costumes, les paysages, tout est sublime ! Mention spéciale aux voitures qui sont toutes plus magnifiques les unes que les autres.

Ben Affleck incarne le gangster Joe Coughlin, sa stature impose le respect vis-à-vis de ses ennemis. Son jeu volontairement minimaliste montre un personnage plein de sûreté qui n’hésite pas à faire le ménage quand la situation l’exige ! L’acteur-réalisateur s’est investi et ça se ressent pleinement. Le reste du casting est bon, bien que leurs personnages soient légèrement sous-développés pour certains.

Les codes du genre sont respectés et exécutés dans les règles ; fusillades, courses poursuites, vengeances et règlements de compte sanglants sont présents. Rien de nouveau mais l’ensemble est percutant.

Les trois premiers long-métrages de Ben Affleck étaient à mon sens beaucoup plus poignants mais Live By Night, qui en plus d’être un bel hommage aux films de gangsters, demeure une œuvre dense et efficace.

Il y a quelques scènes d'action très réussies bien que leur déroulement n'apparaisse pas très coherent si ce n'est pour le seul plaisir des yeux... La reconstitution historique est bonne et avoir situé ce film de gangsters durant la prohibition en Floride est original. Le scénario est malgré tout assez faible et ressemble à un patchwork de scènes secondaires dont l'unité n'est pas très intégrée. Les relations avec les personnages féminins sont ainsi quelque peu plaquées sur la trame principale. Les acteurs jouent correctement mais ce sont les rôles secondaires qui sont les plus convaincants. La réalisation est fort honnête toutefois. A réserver aux amateurs du genre ou, pour les autres, à voir un dimanche soir à la télé.

Pas facile pour Ben Affleck de satisfaire les attentes du public après l'ovation concédée à ses trois précédents films dont notamment l'oscarisé Argo. Le délai semblait suffisant pour que l'acteur revienne en grande forme mais Live by Night ne sera pas épargné par la critique fortement déçue par le rendu final et ne récoltant que les miettes du box-office. Ayant mis mes espoirs de côté, j'ai plutôt bien réagi face au film en sachant qu'il ne ferait pas le poids face aux autres travaux de Ben Affleck. Celui-ci n'est pas un bleu et s'est entouré d'une solide équipe. Live by Night est de ce fait quasiment irréprochable sur le plan technique. Les cadres sont propres et bien composés et la photographie est soignée. Au lieu de copier les plus grands films de gangsters, Affleck s'aventure en Floride, État peu exploité dans le genre, durant la Prohibition et tente de laisser son emprunte, utilisant les conflits sociaux et raciaux comme moteur des guerres de gangs. L'honnêteté est là, les influences sont discrètes et de bonnes bases sont posées mais le tout ne prend pas. Excepté sa première demi-heure efficace, le film se contente d'aligner les épisodes de la vie de Joe Coughlin sans faire ressentir son ascension dans le monde du crime et sans avoir une vraie focalisation narrative. Ni l'émotion ni l'investissement ne sont là, embêtant car Live by Night n'est pas ennuyeux ou mauvais, il lui manque juste un meilleur assemblage et une ligne directrice. En espérant malgré tout que ce semi-échec ne dissuadera pas Affleck de se retirer du métier.