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    Paradis Perdu
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    2,5
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    28 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 905 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juin 2014
    Dans ce premier film, Eve Deboise expose l'ambivalence des sentiments d'un homme pour sa fille unique qu'il èlève seul depuis sa disparition de la mère! Pour incarner à la fois la douceur de l'amour paternel et la violence de l'homme jaloux, la rèalisatrice fait appel à Olivier Rabourdin, surtout connu du grand public pour son interprètation de prêtre catholique dans "Des hommes et des dieux" de Xavier Beauvois! Face à lui, on retrouve la lumineuse Pauline Etienne qui a pris quelques kilos pour les besoins du tournage et qui se glisse avec beaucoup de naturel dans la peau de cette jeune fille sensuelle, avec au bout un attisant numèro de masturbation! Les deux portent le secret de leur tourment! Ce sont les lieux qui les rèvèlent! A chaque ètat d'âme, son lieu! Pèpinière isolèe du côtè de Cèret et du Boulou (deux villes des Pyrènnèes Orientales que je connais parfaitement bien pour y avoir travaillè) exprime une vèritè que les corps se refusent à dire entre secrets et chantages! Deboise ne voulait surtout pas que le personnage de Lucie soit une « Lolita » mais il y a une plènitude dans le visage de Pauline Etienne, une lumière qui se dègage de sa peau qui rèpondait à l'envie de la rèalisatrice pour faire quelque chose de charnel! Marquè par une mise en scène très sensorielle, ce premier long flirte avec l'univers du conte, en particulier à travers le personnage du père, un ogre touchant selon Eve Deboise qui n'est pas sans rappeler le « Barbe Bleue » de Charles Perrault! Malheureusement, la recette tourne court! Les bonnes intentions ne font pas l'ombre d'un doute! il ne manque que l'essentiel: un scènario inventif! Heureusement, la grâce de Pauline Etienne sauve quelques scènes d'un drame familial dèsespèrement clouè au sol...et à l’intèrieur d’une minuscule cabane (pauvre Florence Thomassin). On n'apprend ègalement dans ce film èpurè, qu'avec de l'huile d'olive mèlangèe à du citron, on peut obtenir avec un peu de patience des coudes parfaits! Au moins, on aura appris quelque chose...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 novembre 2013
    Le film est bon, c'est un drame qui des fois prend des allures de thriller et qui passe très bien. La presse et le spectateur peuvent dire ce qu'ils veulent, (par rapport au titre, au message, à Eve Deboise ou à l'ennuie) "Paradis Perdu" passe vraiment bien. C'est un bon film d'auteur ou l'on retrouve de bons acteurs, une histoire correcte et ou l'on passe un bon moment. D'accord, le film à quelques défauts mais ici le positif l'emporte clairement sur le négatif.
    Bref, j'ai l'impression que la critique a été trop dure alors que c'est un film de qualité, donc avant de juger prenez la peine de le regarder une fois, deux fois ou plus car il en vaut largement la peine.
    defleppard
    defleppard

    302 abonnés 3 237 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 novembre 2012
    Les relations entre un père et sa fille, une mère absente . Film intimiste qui ne décolle pas. 1 étoile et demie.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 176 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mars 2018
    BRINDILLE. A la recherche du jardin d'Eden. Un dimanche à la campagne, avec rat des champs et rat des villes. Un premier film simpliste, limité dans les dialogues et les situations.
    selenie
    selenie

    5 412 abonnés 6 009 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2012
    Voilà un petit film d'auteur qui fait surtout penser à un autre... Avec un joli casting et une histoire intéressante (un père étourdi et perdu dans ses sentiments envers sa fille) Eve Deboise s'est promise bien des choses mais qui ne se reflète pas dans son film. Premièrement elle a voulu une jeune actrice un peu ronde, la charmante Pauline Etienne est très loin d'être ronde... Un détail sans doute... La réalisatrice voulait montrer un père et sa fille qui vivent quasi reclus, propice à dse sentiments embrouillés du père pour sa fille, là idem on ne voit rien dans le film qui permet de dire que le père puisse être incestueux. Au contraire il semble perdu surtout parce que sa femme l'a quitté, rien de plus banal. Un cahier des charges que la réalisatrice elle-même s'est imposé mais qui n'est jamais probant. Le sujet n'est donc jamais traité. Dommage car les acteurs sont magnifiques, l'ambiance bucolique et hors du temps est bien rendu. Mais au final ça ne mène nulle part, la fin ajoute au flou scénaristique. Dans le genre, et sur un thème semblable il vaut beaucoup mieux revoir "The ballad of Jack and Rose" (2005) de Rebecca Miller avec Daniel Day Lewis, la réalisatrice ne cite pas ce film comme inspiration mais pourtant la référence saute aux yeux.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 142 abonnés 7 222 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 juillet 2012
    Premier long-métrage pour Eve Deboise (qui signe aussi le scénario) qui nous plonge au fin fond du sud de la France, dans une pépinière isolée où Lucie, 17 ans, et son père vivent en quasi autarcie. Depuis le départ brutal et inexpliqué de la mère, le lien entre le père et la fille se sont resserrés mais une étrange tension sexuelle plane tout autour d’eux (on en vient à imaginer le pire, tel l’inceste, mais il n’en sera rien, Eve Deboise évite le superflu et ainsi tout débordement graveleux). Leur petite vie paisible va cependant s’en retrouver chamboulée le jour où la mère décide de revenir au domicile (au risque de briser la parfaite entente qu’il y régnait). Eve Deboise est parvenue avec beaucoup de simplicité à retranscrire un univers empreint de violence et de non-dits. Pauline Etienne & Olivier Rabourdin y sont pour beaucoup dans leur interprétation tout en retenue au cœur des magnifiques paysages que nous offre le tournage en extérieur à l’orée de la forêt.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 juillet 2012
    Paradis Perdu souffre sans doute de la pauvreté de son sujet mais parvient, à travers quelques scènes, à toucher une intensité inattendue...
    Patricemarie
    Patricemarie

    40 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2012
    Il s'agirait presque d'un thriller à cause de l'intensité dramatique créée par Olivier Rabourdin dans son rôle de tortionnaire. Il se passe donc beaucoup de choses même dans les endroits calmes comme ce trou paumé où ils habitent.
    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    57 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2012
    Pas mal du tout ! Ce film a une vraie personnalité si je puis dire et offre cette fraîcheur typique d'un premier long métrage. Un film de femme, ça se sent qui présente une sorte de similitude avec les premiers films de Sandrine Veysset ( " Y aura-t-il de la neige à Noël ;" ). Les acteurs sont justes et sobres. J'aime beaucoup Florence Thomassin abonnée aux films assez particuliers et de qualité. Scénariste, Eve Deboise a réussi son passage à la réalisation.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 janvier 2013
    C'est bien dommage car le début du film m'as beaucoup plu la fin en l’occurrence et trop simpliste. Il y manque quelque chose. C'est un film assez psychologique quand on y comprend le sens.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 829 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    Honnêtement, ça tourne en rond cette histoire….J’ai l’impression que cette présence aurait été plus intéressante que cet enfermement ridicule. Supprimant le dialogue. Instaurant le non-dit et la colère. C’était le but recherché certainement mais rien n’a avancé à part les travaux des champs je suppose.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 28 novembre 2012
    désolé mais j'appelle ça un film sans queue ni tète...........scénario très incohérent......
    tixou0
    tixou0

    629 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2012
    La nature qui entoure l’habitat des Lopez n’a rien de « paradisiaque » : pépinière crapoteuse, vastes espaces en friche et broussailles, région désolée et venteuse. Il faut s’éloigner pour avoir une vision d’Eden : un torrent sur fond apaisé de montagnes délicatement embrumées, dans un écrin de verdure. Le « Paradis Perdu », c’est ce temps béni où Hugo pouvait communiquer en toute sensualité avec cette unique enfant (et enfant unique), ce temps de l’innocence des relations père/fille, banni depuis que Lucie est devenue une femme. Seule image résiduelle de la candeur passée : les baignades dans le torrent, où père et fille continuent de se glisser nus (mais à distance maintenant) dans l’onde pure, avant de paresser au soleil (la belle affiche du film résume bien le propos, qui montre Lucie et Hugo se tournant le dos, l’ado au premier plan et son père beaucoup plus loin, presque réduit à une silhouette). Un « Paradis retrouvé » contrôlé et symbolique. Quand, désinhibé par le champagne de son anniversaire, Hugo danse avec Lucie d’un peu trop près, l’ambiguïté sexuelle gagne dangereusement en lisibilité, et seule l’ivresse patente du père sauve peut-être la fille d’un assaut irréparable. Lucie part dans les bois alors qu’Hugo s’est effondré sur son lit, suivant au clair de lune la piste d’Akim (Ouassini Embarek) chassé plus tôt par ce dernier, mais dont elle vient d’entendre le bruit du vélo et accroche en route son tablier à une basse branche d’arbre - elle faisait la vaisselle avant de se mettre en chemin : geste symbolique encore, d’une émancipation annoncée. Après des retrouvailles mouvementées avec Sonia, le vélo ayant été dérobé par celle-ci, la jeune fille guidera Akim vers le lieu où l’attend son cousin, grâce à un raccourci à travers la campagne. Au petit matin, elle s’offrira (avec douceur) au garçon qu’elle sait ne plus jamais revoir. Hugo est un mari trompé devenu après le départ de sa femme un homme frustré, en pleine confusion des sentiments vis-à-vis de la seule figure féminine qui lui soit familière désormais, sa propre fille. Occupé un matin à relancer la pompe destinée à remplir le puits grâce auquel il irrigue ses plantations, il voit débarquer d’un taxi l’infidèle qui lui dit qu’elle voulait voir sa fille (le puits est éloigné du « chalet » miteux où vivent les Lopez, flanqué de quelques baraquements du même style et même d’une caravane où Lucie a établi sa chambre, et la jeune fille est partie prendre une leçon de conduite avec Gérard, l’un des seuls amis d’Hugo et père divorcé, mais décontracté, de la petite Cheryl qu’elle garde volontiers). Quelques échanges d’amabilités plus loin (Sonia aurait quitté son amant), le mari s’emporte, pousse sans ménagement sa femme dans une cabane proche où il entrepose ses outils et referme le cadenas qui en condamne la porte. Sonia est prisonnière ! Ayant renoncé à s’échapper par une « fenêtre » trop étroite qu’elle a réussi à dégager dans l’un des murs de sa geôle, privée de portable car son sac est resté sur la margelle du puits, elle s’épuise à hurler qu’on la délivre, totalement seule alentour. Sa détention connaît plusieurs épisodes, au rythme des visites d’Hugo, qui la ravitaille et offre de la déposer en ville, à la condition qu’elle parte définitivement. Un refus de Sonia, la pompe qu’Hugo oublie d’arrêter, une livraison qui l’éloigne : l’eau est en train de noyer les semis. Lucie charge Akim d’aller stopper l’inondation, ne pouvant le faire elle-même car elle garde Cheryl. Les événements se précipitent : le journalier trouve la prisonnière mais ne peut, faute de clé, ouvrir le cadenas. C’est alors que revient Hugo qui apprenant l’expédition de son employé le congédie aussitôt. Il devra retourner au puits (à sec jusqu’au lendemain) et en profite pour le curer. Tandis que (nouvelle image symbolique) le pépiniériste descend dans le puits (et en lui, dans le même temps), Sonia vocifère depuis son réduit. Elle fait une nouvelle tentative pour en sortir, en s’exhibant, poitrine découverte, à sa fenêtre. Se passe alors une hallucinante scène d’amour (abrégé par l’étroitesse du guichet) entre la recluse et son geôlier aux mains noires de la vase du fond du puits : bref moment d’égarement pour Hugo aux sens agacés, superbement mis en scène. Sonia rate encore son coup, et ce n’est que la nuit suivante que Lucie délivrera sa mère, après avoir récupéré la clé du cadenas cachée sur lui par Hugo qui cuvait, comme on l’a vu plus haut. Séquence forte où la captive sort de sa cage plus en fauve en furie qu’en oisillon blessé, comme son physique délicat permettait de l’imaginer, et où elle tente de restaurer son emprise sur le destin de sa fille. Le « couple » père/fille s’est construit sans la mère, partie depuis de longs mois quand débute l’histoire. Aussi son retour ne peut qu’être perturbateur, en bouleversant l’équilibre atteint (même si fondé sur l’équivoque, trouble, voire périlleux). Intruse, puis recluse, elle finira confuse (?) une fois relâchée. On la croyait enfuie à nouveau, et très loin, pédalant avec énergie sur son vélo volé. On la retrouve ramassant du linge près du chalet, père et fille étant allés une nouvelle fois se réfugier dans leur thébaïde d’eau et de frondaisons. Assise près de la maison tout juste ébauchée qu’Hugo lui avait promis de construire au début de leur mariage, elle caresse un des chats familiers des aîtres (le noir, bien sûr). Est-ce un retour au bercail de l’épouse prodigue ? Elle a en fait une tout autre stratégie en tête, qui va précipiter l’envol de Lucie. Le père troublé, la violence à fleur de peau, c’est Olivier Rabourdin, solide comédien de théâtre, et acteur chevronné de cinéma et de télévision (il a ainsi été un des moines dans « Des hommes et des dieux », le frère Christophe), la mère indigne, c’est Florence Thomassin, à la carrière comparable (surtout dans des seconds rôles), gracile et sauvage à la fois : tous les deux sont excellents. Leur fille de fiction, c’est Pauline Etienne. La jeune Belge (23 ans) a déjà une (courte) filmographie intéressante (voir par exemple « Le Bel Âge » et « Qu’un seul tienne et les autres suivront », ce dernier lui ayant valu le Prix Lumière du Meilleur espoir féminin). Après « Claire » et « Laura », voici « Lucie », brune comme son père, fille saine habituée au grand air et encore embarrassée de sa féminité naissante, calme, voire placide, une « eau dormante » mais qui peut muter (le finale le démontrant amplement, avec son visage, si fermé jusque-là, qui s’éclaire intensément). Hugo et sa fille forment un tandem « raccord » au physique, et ce sont aussi deux « taiseux », deux introvertis, en contraste flagrant avec l’« autre » - c’est finalement Sonia, la blonde vénitienne, que l’on entend le plus, et le plus fort (alors qu’on la voit le moins) ! Ce drame à 3 personnages (le duo père/fille, et la mère en électron libre) présente d’indéniables qualités d’écriture (ce qui ne surprend pas de la part d’une scénariste confirmée), une utilisation optimisée des éclairages (luminosité brute du Roussillon, éclatante et changeante à la fois, ombres des intérieurs, irréalité proche du fantastique du clair de lune) autant que de la musique (une des « Danses Slaves » de Dvořák en version orchestrale particulièrement, en fil rouge romantique, langoureuse et obsédante), une « géométrie » judicieuse et paradoxale jouant sur de petits espaces clos (la cabane, mais aussi les différents « cubes » constituant le foyer des Lopez) implantés au cœur d’espaces naturels infinis, pour mieux souligner l’enfermement mental des personnages, et la symbolisation, ainsi qu’indiqué à plusieurs reprises, est souvent inventive. On pourra seulement regretter une tendance générale à l’épure, à l’allègement (de l’aveu de la cinéaste, elle n’a cessé de rogner les « effets » au montage). Dialogues rares (la gestuelle étant souvent préférée à la parole), une austérité et finalement une grande cérébralité (où la retenue établit une distance qui freine avec dommages l’empathie) : en bref, un dosage émotion/sens un rien déséquilibré.
    Thierry M
    Thierry M

    131 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2012
    Jolie petit film qui se laisse regarder et on aprecie le scenario et le jeu des comediens.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    214 abonnés 2 847 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    Pas de mot pour décrire un tel ovni !! Moi perso j'ai détesté comme rarement ! C'est amateur, spécial, lent et ennuyeux ! Un vrai moment de solitude !! 1h20 ça peut être interminable parfois !
    Les meilleurs films de tous les temps
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