Avis : Vol au-dessus d'un nid de coucou - Page 2

Vol au-dessus d’un nid de coucou est clairement le genre film qu’il faut absolument voir au moins une fois dans sa vie. Ce chef-d’œuvre du cinéma, signé Milos Forman et porté par l’excellent Jack Nicholson (son Oscar est amplement mérité), est un film fort, drôle, parfois cruel mais très humain. On s’attache à tous les patients de cet hôpital et grâce au personnage de Nicholson, ils vont vivre et partager des expériences qui leurs permettront de s’évader de leur quotidien (même si celui-ci revient vite au galop à cause de l’infirmière en chef, géniale Louise Fletcher) et de reprendre goût à la vie. Je ne peux que vous conseiller de voir ce film qui est absolument génial. Vol au-dessus d’un nid de coucou : un chef-d’œuvre tout simplement.

A la faveur d'une diffusion sur Arte j'ai pu voir ce film pour la première fois. Je ne vais pas m'étendre car tout a déjà été dit, et j'adhère complètement au fait que ce film soit un chef d'oeuvre. Pourtant j'étais bien fatigué donc le milieu du film m'a un peu bercé donc j'ai envie de le revoir dans des conditions optimales. Mais les 2h passent une vitesse folle, le film joue subtilement entre la comédie et le drame, avec une galerie de personnages qui marque. La critique de ces hôpitaux est subtile là-aussi, l'infirmière ne révélant son penchant pour la manipulation et le harcèlement que lentement. On voit bien ici le processus de déshumanisation des patients, mis en contraste avec une incroyable sortie en bateau. Il faut voir ce film, tout simplement.

Un drame extraordinaire,d'une puissance symbolique et métaphorique inouïe."Vol au-dessus d'un nid de coucou",c'est tout d'abord une critique virulente des institutions psychiatriques,qui,loin de remettre sur pieds de pauvres malades mentaux,s'échine à les rendre inoffensifs,dépendants,doux,leur faisant perdre une grande part de lucidité et d'humanité.De façon plus réfléchie,c'est un appel à un retour aux sources de la civilisation occidentale,à l'oubli des régimes totalitaires et des goulags.Jack Nicholson(habité à un point inimaginable)y incarne l'expansif et impertinent Randle Mc Murphy,enfermé dans cet hôpital pour échapper à la prison,mais qui découvrira que les privations et les humiliations le rende pire que l'enfer.Milos Forman,le défenseur des marginaux,orchestre sa tragédie avec une tension croissante,seulement altérée par une virée en mer,une bouffée de liberté pour retrouver le goût de vivre.L'infirmière Miss Ratchet(Louise Fletcher,bien sadique),sous des dehors impassibles et bienveillants,semble éprouver un certain plaisir à maltraiter ces bougres.La folie les concerne tous,et il suffit de peu pour répandre la traînée de poudre.Malgré tout,ils sont solidaires et moins idiots qu'on pourrait le croire.Le final renvoit Randle l'insoumis à un état de légume,alors que l'Indien Grand Chef,dans un élan de volonté s'enfuit vers sa terre natale,et que les autres patients(prisonniers?)s'en retournent à leur quotidien de dingue.Fermez le ban,les démons sont toujours présents.Les 5 Oscars majeurs pour un des 10 meilleurs films jamais sorti.

Monumental. Milos Forman a fait fort ! Quand on regarde ce film on sait ce qu'est le cinéma, le vrai, et on sait pourquoi on l'aime. Il n'existe pas des tonnes de films portant sur les hôpitaux psychiatriques, Vol au-dessus d'un nid de coucou en fait partie et il faut bien l'avouer : c'est un chef d'œuvre. A la fois drôle (mais sans pour autant se moquer) et émouvant, en passant des scènes dramatiques aux scènes comiques Jack Nicholson, quel acteur, en un mot : époustouflant (comme il a toujours été). Le rôle lui colle a la peau, et on ne le quitte pas des yeux. Et puis d'abord le casting complet est impeccable ! On tient là du lourd voir même du très très lourd tellement chaque personnages et chaque rôle nous emportent et nous intéresse tout le long ce n’est donc pas un mince exploit. Dans ce film, on ressent tout ce qui peut-être possible comme sentiments, l’émotion, le rire, l’humour, la tristesse, le dégout, la passion, la peur, l’injustice et j’en oublie encore ! Cet hôpital psychiatrique ou l'on lobotomise les patients, existe derrière les barreaux. Triste reflet de notre société ou l'humain a été presque oublié. De par sa soif de liberté.... Voilà pourquoi ce film est un chef d'œuvre intemporel, qui n'a pas pris une ride, et avec ses 5 oscars grandement mérités. Tout cinéphile qui se respecte doit au moins avoir vu ce film.

Vu sa réputation, je dois admettre que je suis tout de même un peu déçu. En effet, ce film qualifié de chef d'oeuvre dramatique ne m'a fasciné tant que cela. Attention, Vol au dessus d'un nid de coucou est loin d'être un mauvais film, il est même plutôt très bon selon moi. Cependant, je n'ai pas réussi à m'embarquer dans l'histoire. Même si l'univers des établissements psychiatriques est retranscrit d'une manière très réaliste, l'ensemble du film paraît un peu décousu. Il s'agit plutôt d'une succession de scènes de thérapie de groupe, certes bien écrites, mais qui, au final, servent plus à mettre en avant le jeu d'acteur qu'à développer un véritable scénario. Jeu d'acteur, qui par ailleurs, est le point fort du film, l'aspect marquant du film. Jack Nicholson délivre une prestation juste impeccable et le reste du casting (Sidney Lassick, Christopher Lloyd, William Redfield, Brad Dourif...) incarne la folie à merveille. Le récit demeure tout de même touchant, alternant moment de bonheur et instant de tristesse, jusqu'à un dénouement poignant. Malgré ses qualités évidentes et les nombreuses pratiques qu'ils dénoncent, le film de Milos Forman ne m'a simplement pas captivé. Bon film mais un peu surestimé selon moi.

Randle Patrick McMurphy est un homme déjanté qui préférerait être interné dans un asile psychiatrique plutôt que d'aller en prison, une manipulation qui n'en est peut-être pas une si l'on considère la folie du personnage, magnifiquement incarné par un Jack Nicholson réalisant là une performance mémorable. Son énergie contraste d'abord avec celle des autres acteurs, interprétant des patients dont la mollesse s'explique par leur soumission totale à une infirmière froide et autoritaire, avant de les contaminer; ainsi, ces corps atones reprennent vie sous l'impulsion du trublion et peuvent se déchaîner dans un joyeux bordel anarchique – ligne directrice politique de Milos Forman. "Vol au-dessus d'un nid de coucou" n'est heureusement pas un drame didactique sur les conditions de vie des malades dans les hôpitaux psychiatriques mais bien un conte drôle et émouvant sur la nécessité d'être libre, sur le besoin de garder le contrôle de sa vie : si l'on rit énormément, on ne le fait jamais contre les personnages (on ne s'en moque pas) mais avec eux, une manière efficace de partager leur lutte et leurs espoirs. Éloge de la liberté de pensée, le film est lui-même construit de manière très personnelle, rejetant la structure classique d'un scénario hollywoodien en se faisant succéder des situations qui ne font en aucun cas progresser le récit. La seule évolution que l'on ressent, c'est cette colère qui monte, cette prise de conscience qui débouche sur une fin puissante, à la fois très dure, lucide et en même fantasmée, idéaliste ... belle conclusion d'un film original et engagé.

Adaptation du roman "La machine à brouillard", "Vol au-dessus d'un nid de coucou" reçu à sa sorti une pluie de récompenses dont les 5 oscars principaux. Un film tant récompensé ne peut pas être mauvais peut-on penser. C'est même plutôt intriguant, on a envie d'en découvrir plus et on en attend beaucoup. Peut-être un peu trop. Mais que les choses soient claires, ce film est bon. Cependant, on pourrait rajouter qu'il n'est "que" bon. Bénéficiant du statut de film culte aujourd'hui, on est en droit d'espérer assister à un film excellent, surtout au vu du nombre de récompenses qu'il a récupérées. Ce n'est finalement pas le cas. Ce qu'il y a principalement à retenir du film de Milos Forman, c'est l'incroyable prestation de Jack Nicholson. Tout le monde sait que cet homme est un acteur exceptionnel et il le prouve une nouvelle fois avec ce rôle de patient d'un hôpital psychiatrique. C'est à se demander s'il n'est pas vraiment fou tant il est doué pour ce genre de rôle, il incarnera d'ailleurs 23 ans plus tard le Joker dans le film "Batman" de Tim Burton, et comment faire plus cinglé que le Joker ? Le reste du film n'est pas à jeter évidemment. Que ce soit la musique, les autres acteurs ou le scénario, l'ensemble est tout à fait convenable. C'est simplement que le film en lui-même n'est ni passionnant, ni vraiment captivant. On est loin de s'ennuyer à le regarder néanmoins, on passe un très bon moment, alternant entre scènes cocasses et scènes plus dures. La fin parviendrait même à être émouvante. Au final, "Vol au-dessus d'un nid de coucou" est un bon film qui marque essentiellement par l'incroyable prestation de Jack Nicholson mais qui peut se révéler décevant quand on sait que ce film est ultra-récompensé et culte.

Vol au dessus d'un nid de coucou fait partie de ces films que je vois en les trouvant bons, et au fur et à mesure que les jours passent, je me rend compte que j'ai vu un chef-d'œuvre. Non mais franchement, même en essayant de trouver des points négatifs à ce film, je n'en vois aucuns . Certes, c'est lent, mais me suis-je ennuyé ? Non, pas une seule seconde ! Le fait est que ce film détaille tellement bien les relations entre les personnages, que les dialogues soient tellement bien écrits, qu'il y a une sorte de tension qu'on ressent, sans toutefois qu'il ne se passe quelque-chose d'inquiétant, mais cette tension est due au fait qu'au fond de nous, on sent durant tout le film que quelque-chose de grave va se passer. L'histoire de cet homme qui lutte contre un système injustement castrateur donne lieu à une réflexion sur la liberté, la folie. On a une floppée d'acteurs tous excellents : Jack Nicholson signe ici sa plus belle prestation, avec Shining : il rend ce personnage de délinquant et d'obsédé sexuel attachant et même beau à l'intérieur, Louise Fletcher n'apparaît pas beaucoup mais elle garde une présence incroyable sur le film ; son autorité y règne, ce duo a mérité ses oscars. On a aussi une floppée d'excellents seconds rôles comme Brad Douriff, Danny De Vito, Will Sampson ou Christopher Lloyd, qui rende leurs personnages de fous attachants là où la facilité aurait été de les montrer comme idiots ou inhumains. La musique est belle, la mise en scène est parfaite, et il y plane une sorte de magie qui rend chaque petite insignifiante seconde tellement belle. La fin est une apothéose ; elle est sublime, une des plus belle du cinéma ( spoiler: à la fois tragique avec le mort de Nicholson qui est très émouvante, et pleine d'espoir avec la magnifique évasion du Chef
). Par contre, même si les interdictions aux moins de 12 ans me paraissent toujours raisonnables, celle-ci est totalement injustifiée car il ne se passe rien de violent ou de choquant.
Une magnifique ode à la liberté, un film sans défaut, et plus que tout, un chef-d'œuvre. A voir au moins une fois dans sa vie.

Le chef-d'oeuvre de Milos Forman... Bien qu'il me reste également le très récompensé Amadeus à voir. Ce film est bouleversant de vivacité et de douleur, rien que la scène finale est mémorable, mais j'y reviendrai. Le groupe de "dingos" que rejoint McMurphy (Jack Nicholson) est touchant, mais ils deviennent touchant justement car le personnage de Nicholson intègre le groupe pour éviter la prison et à son contact les autres oublient leurs névroses un moment et suive le bout-en-train et facétieux Randy McMurphy, au grand dame de l'infirmière Ratched (Louise Fletcher). Il y a plein de belles scènes dans se film, comme la sortie sur le bateau de pêche, ou l'esprit de groupe emplit de folie est communicatif, on est avec eux sur le bateau à déconner et rigoler comme des fous, le terme fous ici est bien choisit ! J'ai également bien aimé la scène sur le terrain de basket ou McMurphy essaye de les faire sortir de leurs névroses, et par le biais du sport il se défoulent et arrivent à se libérer mentalement. Au delà de la maladie on voit donc des êtres fragiles et touchants auquel Randy va s'attacher. Les acteurs sont brillants, tous sans exceptions, mais Jack Nicholson est vraiment en haut de la pyramide, il arrive à faire passer plusieurs émotions, j'ai rigolé avec lui, été ému avec lui ou encore un sentiment de rébellion montait en moi ! Ce n'est pas pour rien qu'il a reçut l'oscar (et le Golden Globes et d'autres récompenses) du meilleur acteur cette année là pour se film, en parlant d'oscar il ne faudrait donc pas oublier Louise Fletcher (qui a également décrochée le Golden Globes) qui joue la très impassible infirmière Ratched, un rôle mené de main de maître(sse). Les seconds rôles comme Christopher Loyd ou Dany de Vito pour ne citer que les plus célèbres, sont brillants de folies ! La photographie est belle également, surtout pour un film qui se déroule en huis clôt. La mise en scène de Milos Forman est superbe, comme quand il passe de personnage en personnage lors de la scène avec le jet d'eau, la joie de chacun y étant palpable. Surtout les plans sur le sourire de Nicholson c'est excellent, se gars à un sourire malicieux ! Cette mélodie qu'est Vol au-dessus d'un nid de coucou se termine sur une superbe note qui laisse entendre le son mélodieux d'une fin saisissante.
En bref ce film est un pur chef-d'oeuvre et un hymne à la liberté, Nicholson vous retournera dans tous les sens, vos cordes sensibles du coeur vibreront lorsque Forman les touchera. Un film drôle, sensible et poignant à voir d'urgence.

Vol au-dessus d'un nid de coucou, film mythique qui est un classique du septième art, que l'on aime ou pas cette oeuvre époustouflante perdurera tel que d'autres grand films, l'histoire de cette oeuvre était avant d'être sur pellicule portée par les pages d'un livre, mais le film s'en éloigne pas mal, le personnage principal change ainsi que le style, d'après le réalisateur le livre est plus dans l'imaginaire avec des choses cartoonesque alors que le film pour un souci de réalisme plonge dans un drame effrayant.

Milos Forman, cinéaste Tchécoslovaque réalise ici son deuxième film américain, et je pense qu'il doit être fier d'avoir sorti une si pure merveille, le film nous fait suivre Randle McMurphy, un homme accusé de viol qui simule la folie à fin d'être interné en psychiatrie où il pense être plus tranquille, mais il paiera le prix pour avoir voulu tromper son monde, c'est un homme qui ne respecte pas les règles, il prône la liberté et se met ainsi à dos l'infirmière Mildred Ratched, une femme dure et très strict qui n’apprécie pas le petit jeu de McMurphy.
Le film mélange les jolies moments où Randle se lie d'amitié avec quelques-uns des malades qui l'entoure et la cruauté du service psychiatrique qui ne fait rien pour que les malades évoluent et se soignent, on peut donc dire en quelque sorte que cette histoire est un beau drame, qui peut nous faire rire comme faire ressortir la haine que l'on a en nous, c'est bien simple on s'associe au bonheur et aux tragédies du personnage de Randle, on oublierait presque que c'est un criminel tellement il est attachant et contre ce système pourri. Et c'est d'autant plus facile de s'attacher à un personnage quoi qu'il est fait quand face à lui se trouve une sorte de monstre quasiment inhumain, et celle chargée d'incarner ce monstre n'est autre qu'une Louise Fletcher impeccable, le réalisateur et ses producteurs auraient préférés choisir une femme qui physiquement parait gentille, une sorte de sainte mais qui au fond se révélerait monstrueuse et inhumaine, et Louise a parfaitement réussi le job, malgré ses appréhensions elle a su s'imposer face au grand Nicholson. Car oui Jack Nicholson porte le rôle principal, j'ai beau souvent le répéter mais j'adore ce mec, en plus d'être un acteur à 3000% dévoué à son personnage et d'avoir un charisme dingue il est juste mortel, ouais mortel, ce mec est démentiel, une tronche qu'on reconnaîtrait entre mille, une présence et un talent inouï que j'adule sans le cacher. Une perfection d’interprétation, pas étonnant quand on le connait mais les rôles aussi durs et imposants que celui ci n'était pas récurant avant ce film pour lui.
Un face à face réussi et captivant donc où les seconds rôles ne sont pas portés par des manches non plus, rien que Brad Dourif, ce bon vieux (Doc) Christopher Lloyd ou encore un Danny DeVito méconnaissable, je ne l'ai jamais vu ainsi, c'est pourquoi je l'avais même pas reconnu, sa manière de sourire et de jouer est radicalement différent des autres fois où je l'ai vu, tout ça pour dire que le casting est fabuleux, je citerais aussi l'indien Will Sampson (Chef Bromden) qui n'était pas acteur avant mais qui fut repéré par la production, pour un amateur il s'en sort à merveille, la fin où il prend toute sa force est renversante et sa relation avec Randle est très attachante.
D'ailleurs d'autres personnes du casting étaient des amateurs, le directeur de l’hôpital dans le film est en fin de compte le vrai directeur de l’hôpital où ils ont tournés le film, il se situe à Salem, bon je le dis de suite, je sais pas mal d'anecdotes sur le film grâce au documentaire très instructif "Il était une fois ... Vol au dessus d'un nid de coucou", je l'ai découvert à l'occasion de mon second visionnage du film il y'a quelques jours, d'où cette critique bien plus creusée que la précédente. Je signale également que je l'ai vu en version originale, ce qui est un plus évident quand un acteur comme Nicholson est à l'écran.

J'avais beau me souvenir à quelques trucs prêt du film mais quand une chaîne aussi intéressante qu'arte vous offre la possibilité de voir une telle perle en haute définition et en version originale il est difficile de refuser, et puis ça ne fait pas de mal de revoir un chef d'oeuvre, oui car au cas où vous ne l'auriez pas compris ce film est un chef d'oeuvre.
L'oeuvre a tout de même mit du temps à arriver, Kirk Douglas fut intéressé pour faire du livre une pièce de théâtre et plus tard un film, c'est pour dire, mais des problèmes ayants surgis, il a du vendre les droits, c'est son fils, le célèbre Michael qui les rachetas, et il a bien fait, l'idée de Forman à la réalisation remonter également du temps de Kirk, et il fut un choix irréprochable, sa mise en scène est (vulgairement) au poil de cul, un travail soigné et clairement parfait, d'ailleurs beaucoup de gens du personnel de l’hôpital de Salem ont aidés pour les décors et plusieurs autres choses, même des malades ont aidés, c'est dire l’alchimie sur le tournage.

En bref, Vol au-dessus d'un nid de coucou est un classique incontournable au sujet très fort et à l'ambiance très attachante, le tout sublimé par une très belle bande son et porté par un casting époustouflant, que dire de plus, que la fin est somptueuse ? Oui bah voilà je le dis, non vraiment je sais plus quoi dire, et puis le film parle de lui même, alors bougez vous d'aller le voir si c'est pas déjà fait, et si c'est déjà fait revoyez le !

Quel film choc! Milos Forman y dépeint avec cruauté mais avec beaucoup de justesse également le portrait d'un hôpital
psychiatrique, et ceci avec tout refus de manichéisme, ce qui le rend
encore plus fort, que ce soit émotionnellement ou dans son propos.
Après tout, la mise en scène ne propose pas grand chose d'innovant, mais elle est sobre et très soignée, c'est le principal. Et
derrière, les personnages ont tous de la consistance, d'autant qu'ils
sont tous interprétés à la perfection, que cela soit par Louise
Fletcher, Danny de Vito et Christopher Lloyd (pour ne citer qu'eux)
dans deux seconds rôles, et surtout par Jack Nicholson, au sommet de son immense talent. Le tout sous fond d'histoire tantôt touchante, belle, drôle, bouleversante, et jamais innocente. Un coup de poing, et un coup de maître.

Avec 5 Césars à son actif et considéré comme l’un des meilleurs films du cinéma international, « Vol au-dessus d’un nid de coucou », réalisé par Forman, est une œuvre bouleversante et grandiose. Il est vrai que le film a un prix un sacré coup de vieux, mais il reste vraiment captivant sur son contenu et son aspect dénonciateur. A la fois comique et dramatique, ce long-métrage marquera surtout les esprits pour son twist final et pour l’excellent jeu d’acteur de Jack Nicholson. A ne pas manquer !

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Incontestablement dans mon top 5, un chef d'œuvre d'une grande, très grande force narrative, intelligent, fort, émouvant. Un superbe plaidoyer sur la liberté et sur la folie vue de façon purement clinique. Peut-être l'une des meilleures prestations d'un Jack Nicholson encore plus génial que d'habitude (on est pourtant habitué à son jeu d'acteur électrique, hors normes), qui donne l'impression de tirer le reste du casting encore plus vers le haut. Des passages à l'impact émotionnel qui ne laisse pas le spectateur indemne, un final qui m'a bouleversé. Film culte, génial.

D'une dureté impressionnante, ce film de Milos Forman, véritable dénonciation de l'univers des asiles psychiatriques, vaut par-dessus tout pour les compositions de Jack Nicholson totalement halluciné et de Louise Fletcher qui restera sans doute dans l'histoire comme l'infirmière la plus détestable du cinéma. Leurs affrontements tout au long du film valent leur pesant de sel, et maintiennent l'intérêt jusqu'au bout d'une histoire aux ressorts pas si surprenants. La mise en scène fait le reste et malgré quelques longueurs on ne s'ennuie pas un instant.

Vol au-dessus d'un nid de coucou : Une œuvre humaine et sincère qui brille par sa simplicité, son jeu acteur impeccable… Non vraiment, ce film est gorgé d’émotion, d’humour avec un coté dramatique touchant. Car, on va suive un forcené (Jack Nicholson) qui va être interné dans une maison de fou pour savoir si il simule ou non. Et il va mettre un peu la zizanie mais surtout redonnée le gout de la vie et le plaisir a ces gens qui sont sous la tyrannie de l’hôpital et plus particulièrement d’une infirmière. Donc voila, un scénario original et particulièrement bien mené avec des moments assez durs et une fin des plus bouleversante. De plus, le film est posé, simple avec une réalisation sobre mais c’est ça du vrai cinéma, c’est vraiment bien filmé. Et les musiques sont très discrets, ils privilégient les silences et les bruites d’ambiances et ça ne gène pas. Et pour finir, parlons des acteurs, déjà, le casting est fabuleux : Danny DeVito, Louise Fletcher, Christopher Lloyd et surtout Nicholson. Jack Nicholson qui est magistrale et charismatique au possible avec ces expressions faciales et son sourire du diable : il n’a pas volé son oscar. Et d’ailleurs, ce film mérite ses 5 oscars car il est juste excellent : a voir absolument.