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    Down by Law - sous le coup de la loi
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    97 critiques spectateurs

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    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    161 abonnés 2 422 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mai 2020
    Bof, je n'ai pas particulièrement été convaincu par ce film de Jim Jarmusch.
    Les trois personnages, dans leur côté marginal, ne m'ont pas particulièrement charmé (à part peut-être Roberto Benigni) et du coup, je n'ai pas été emballé par le trio un peu improbable qu'ils forment à l'écran. La proximité dans les personnages de Zack et Jack (que ce soit dans leurs comportements, leurs apparences et même leurs noms) n'aide pas à les apprécier pleinement.
    Et le hic, c'est que le gros du film repose avant tout sur les interactions entre ces trois personnages. Le scénario est extrêmement léger (ce n'est pas l'objectif de ce long-métrage que de reposer sur une intrigue dense et pleine de rebondissement). Trois personnages, des parias, finissent en prison, suite à des embrouilles avec la police et à des traquenards dans les lesquels ils sont tombés ; s'en échappent et prennent finalement trois chemins différents.
    Reste l'interprétation extrêmement sympathique de Roberto Benigni, mais sinon, je n'ai pas trouvé ce film terrible.
    Hotinhere
    Hotinhere

    422 abonnés 4 749 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2023
    Jim Jarmush a le don comme personne pour filmer l'Amérique profonde et ses anti-héros, illustré ici dans une comédie complètement décalée et burlesque mais trop nonchalante qui réunit de manière improbable trois paumés en zonzon, portée par une photographie sublime en NB des paysages de Louisiane, l'interprétation géniale de Roberto Benigni et la sublime BO blues signée Tom Waits.
    Patjob
    Patjob

    20 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2020
    Un film très particulier, loin des canons habituels. Sur une intrigue minimaliste, Jarmusch a construit son film en trois parties. La présentation de deux des personnages, des anti-héros comme l’auteur les aime, dans la Nouvelle Orléans la nuit : des travellings majestueux et une magnifique photographie en noir et blanc créent une ambiance palpable, évoquant celle des grands films ou romans noirs du Sud de Etats Unis. La cellule dans laquelle sont incarcérés les trois prisonniers : là c’est à la nature humaine et aux relations que l’auteur s’intéresse, sur un ton qui est celui de la comédie (mémorable Roberto Benigni). L’errance des trois évadés dans le bayou : tout en gardant le ton de la comédie, cette dernière partie est plus poétique, contemplative, voire symbolique, avec une photo encore éblouissante. Une grande réussite d’un cinéma « indépendant ».
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    583 abonnés 2 755 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2020
    Le geste artistique de Jim Jarmusch pourrait s’exprimer ainsi : mettre en scène la banalité classieuse de l’extraordinaire. Le petit monde dans lequel déambulent nos trois protagonistes principaux constitue un cadre esthétique qui réagit avec leur potentiel esthétique propre, le révèle tout en tirant d’eux sa propre révélation. Dit autrement, la caméra du cinéaste saisit, au cours de longs plans travaillés dans la durée, la réaction entre un contexte qui sert de structure à la photographie et un ou plusieurs corps qui en forment le ou les points d’équilibre. Corps et décors vont ensemble, ils sont subordonnés à la même exigence d’une quête de la puissance de l’image et de sa mise en mouvement, provoquant chez le spectateur une fascination teintée de ce sentiment d’étrangeté qui l’envahit lorsqu’il prend conscience que ses repères ont été déplacés voire évacués au profit d’autres balises, elles personnelles à l’artiste et qu’il faut donc chercher. Trois lieux polarisent Down by Law, trois lieux qui interviennent à deux reprises sous des formes différentes : il y a l’espace intime de la chambre à coucher puis de la table du restaurant autour de laquelle se rassemble une famille symbolique, il y a la cellule qui retient enfermés des étrangers et que l’on retrouve, avec des fenêtres cette fois, dans le cabanon près du marais, il y a la nature qui absorbe les personnages, les perd parmi ses troncs comme flottant sur des eaux marécageuses. Ces trois lieux symboliques sont à chaque fois redoublés, ils se chargent d’une profondeur imaginaire à mesure que les hommes y engouffrent leur histoire et leurs espoirs : la femme est d’abord un objet possédé qui se prélasse dans le lit de son maître, elle devient l’actrice d’une passion amoureuse aussi subite que sensible ; le paysage des bayous – chanté par Zack chantant Roy Orbison – ressemble à une prison à ciel ouvert, se transforme en lieu de convivialité où il fait bon vider son sac, narrer ses fictions en mangeant du lapin sans ail ni huile d’olive ; la cellule enfin se perce de fenêtres. L’interrogation grammaticale de Roberto est, à ce titre, fort éclairante : souhaitant parfaire son anglais, il se demande s’il faut dire « regarder la fenêtre » ou « regarder par la fenêtre ». Jack lui répond que ça dépend, que là, en prison, il « regarde la fenêtre » dessinée sur le mur. Plus tard, il regardera « par la fenêtre ». Ce détail traduit bien un passage, celui d’une représentation plate à une représentation en profondeur, d’une existence saisie par l’intellect à une existence saisie par l’expérience des sens. Down by Law met en scène une renaissance à soi et aux autres, un récit d’initiation dans lequel l’évasion se mue en fuite hors d’une réalité et en introduction dans une autre. Les vêtements se prêtent, les routes se séparent. Restent l’icône, et son souvenir par le cinéma. Une œuvre sublime.
    Ducerceau
    Ducerceau

    11 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2020
    Une belle Histoire d'évasion et d'amitié. En plus en noir et blanc comme les chef-d'œuvres du passé. Avec un Roberto Begnini toujours aussi sympathique !
    Fabien S.
    Fabien S.

    458 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2020
    Un très bon film en noir et blanc de Jim Jarmusch dans la veine de Dead Man. On y retrouve le chanteur Tom Waits , l'italien Robert Bengini et le méconnu John Lurie.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    74 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Cette balade poétique, onirique et musicale nous fait suivre l’histoire de trois hommes rencontrés en prison, incarnés par le chanteur Tom Waits, le compositeur John Lurie et le drolissime acteur italien Roberto Benigni, qui nous offre ici un délicieux exercice de cabotinage. Il bénéficie d’une mise en scène remarquable et d’un noir et blanc superbe.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 août 2019
    La cote de Jim Jarmusch reste pour moi un mystère. Encore un film fait de style et de vide, qui repose sur un scénario de court-métrage étiré sur presque deux heures, avec des dialogues sans intérêt, des personnages inconsistants et des acteurs limités. Heureusement que Benigni est là pour donner un peu d’énergie et d’humour (probablement en grande partie improvisé) à cette suite stérile de jolis plans.
    soulman
    soulman

    69 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2019
    Comme "Stranger than paradise", "Down by law" est un autre classique de Jarmusch, peut-être le meilleur de tous ses films. Dire que la mise en scène est magistrale, la photo du chef-op de Wenders superbe et les comédiens géniaux ne peut renseigner sur l'état de béatitude et d'excitation que produit ce 3ème long métrage du cinéaste. Que l'histoire ne soit qu'un prétexte à filmer des personnages hors du commun dans des décors souvent hallucinants permet de se concentrer sur ce qui fait l'essence même du cinéma de JJ : des dialogues rares mais ciselés comme nulle part ailleurs (on sait que Kaurismaki n'y a pas été insensible), une appropriation unique de l'environnement, que ce soit un pano dans la rue, un plan dans une chambre d'hôtel ou au fin fond des bayous et une bande originale sortie d'un rêve ; à cet égard, l'utilisation du tube d'Irma Thomas dans une des dernières scènes, qui voit Bob enlacer tendrement sa compatriote dans une danse de pure félicité, marque le plus beau moment du film et l'un des plus inoubliables du cinéma de l'auteur. J'ai vu DbL à sa sortie en 1986 ; 33 ans après, il n'a - selon moi - pas pris une seule ride...
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 736 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 février 2019
    le film démarre fort à partir de scènes de ménage et de combines de bas étage, entrecoupés de travelling latéraux de paysages banlieusards en noir et blanc très réussis. Puis le trio improbable se constitue en prison, Bégnini en fait des tonnes avec son carnet d'apprentissage de l'anglais. La ritournelle I scream "ice-cream" trotte dans les têtes en boucle. Malheureusement, l'atmosphère étrange distillée par Jarmusch se dliue spoiler: après de l'évasion
    dans les marais du Bayou et la fin ne mène nulle part, comme si le scénariste s'était arrêté à mi-chemin. Dommage. DVD anglais 1 - février 2019
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    923 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2018
    A force de suivre des mous et des ratés, on a du mal à rester concentré.....il y a un style et un entrain certain!!!!. Que serait ce film sans Benigni qui relance leur manque d’enthousiasme et nous entraîne à tenir bon?
    Moyen car souvent ennuyeux
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mai 2017
    Avec down by law, Jarmush propose un film typique de ce que le cinéma indépendant peut faire de bon mais également ce qu'il peut faire de plus mauvais. Il faut reconnaître que le film a un certain cachet avec le noir et blanc et que cette idée de filmer essentiellement en plan séquence qui est intéressante. Certaines scènes sont très plaisantes en particulier la séquence du "l'ice cream" avec un très bon Roberto Benigni. En revanche le film traîne parfois en longueur et Jarmush éternise parfois des plans sans réel nécessité. Certains moments sont vraiment ennuyeux et le film traîne en longueur malgré de bonnes idées. On a l’impression que Jarmush prlonge certain plein simplement pour montrer qu'il fait du cinéma indépendant mais le film finit par s'éterniser et ressemble à un O'brother moins rythmé et moins drôle. Les inconditionnels seront ravis mais je reste personnellement sur ma faim même si le film gagne à être regardé.
    Acidus
    Acidus

    622 abonnés 3 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2015
    Avec son troisème long métrage, Jim Jarmush ne bouscule par le genre du film carcéral. L'intrigue est prévisible dans son ensemble et l'on ne retrouve pas les éclairs de génie présents dans certaines de ses oeuvres. Même l'aspect psychologique des personnages n'est pas assez creusé. Il faut toutefois reconnaître les talents du cinéaste pour sa mise en scène mais aussi pour la sublime photographie en noir et blanc qu'il nous sert tout du long. De plus, si les trois protagonistes sontplus ou moins caricaturaux, ils restent incarnés par un excellent trio d'acteurs. Si Jarmush nous a habitué à mieux par la suite, "Down by Law" fait toutefois partie de ses bons films.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    115 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    spoiler: La scène de la danse hésitante dans le café du petit matin, celle du lapin dans la nuit "du chasseur du dimanche", ou celle, mémorable, de l'insurrection chantée avec "I scream, you scream, we scream for ice cream".
    Rien que pour revoir ces moments suspendus d'une grâce infinie, il faut voir et revoir Down by Law. Souvent considéré comme trop lent pour les uns, trop stylisé pour les autres, chez moi ça agit toujours : ce noir et blanc profond qui donne au film la force de l'expressionnisme allemand, les échos du muet grâce aux fabuleuses mimiques de Benigni, Je me rappelle aussi de ces longs travellings sur une ville qui donne envie de la connaître, d'arpenter ses rues, de respirer le fonds de son air humide, voyage résonnant d'une musique de circonstances, aux accents blues, balade douce-amère. Il y a une magie, incontestablement que Jarmush possédait alors, pour nous emmener avec lui dans son univers singulier. Un monde follement incarné par ce trio de pieds nickelés plus humains tu meurs, de grands Hommes égarés dans le Bayou. Benigni, Waits et Lurie redonnent ses lettres de noblesse au mot Fraternité. Il nous font ressentir la force d'une Amitié quand tout fout le camp. C'est aussi cela Down by law, une ode à l'amitié dans un écrin de road-movie, de fuite en avant qui paradoxalement ne s'étend que sur une poignée de kilomètres, pour mieux s'installer dans la torpeur et le silence de cellules (la prison puis la cabane) où peut alors s'épanouir en de délicieuses parenthèses enchantées l'éloge de la paresse et du surplace quand elles sont vécues entre copains !
    Plume231
    Plume231

    3 491 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 janvier 2015
    Pour tout dire je n'ai jamais été un immense fan du cinéma de Jim Jarmusch, et ce n'est pas "Down by Law", pourtant considéré comme un de ses films les plus réussis, qui va me faire changer d'avis.
    Pour les quelques points positifs, la photographie de Rob Müller est superbe, techniquement l'oeuvre est un plaisir à regarder, Roberto Benigni arrive à ne pas trop cabotiner et donc à donner une interprétation sobre par rapport à de nombreuses autres dans sa carrière et il y a deux ou trois moments réussis comme la danse "I scream. You scream. We all scream for ice cream" ou la fin.
    Mais autrement, on a l'impression de visionner un exercice de style, avec de nombreux trous scénaristiques, qui tourne très vite à vide. Impression de vide renforcée par le minimum syndical point de vue jeu de Tom Waits et de John Lurie. "Down by Empty" aurait été un titre plus judicieux.
    Je comprends tout de même qu'on puisse adhérer à ce film mais pour moi cela n'a pas été le cas.
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