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    Down by Law - sous le coup de la loi
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    Nisan21
    Nisan21

    7 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2023
    On retrouve de Dead Man le beau noir et blanc ainsi que la musique qui semble sortir directement du film.

    Le rôle cliché de l'italien extraverti peut être agaçant, tout comme le jeu de l'acteur, mais au final, il ressort du film un vent de fraîcheur et de franche camaraderie.
    SAVONAC
    SAVONAC

    66 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 août 2023
    Tout a été dit, donc je ferai court. Ce film est une pure merveille, un miracle. Un noir et blanc sublime, des acteurs dirigés à la perfection. L'histoire: le vagabondage et les mésaventures de 3 ratés évadés de prison. Tout est réussi: les rapports entre les personnages, la musique, les décors, naturels certes, mais aussi intérieurs, le rythme...
    Le film marque l'irruption de Jarmush dans le panthéon cinématographique. Inoubliable.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 août 2023
    En 1986, Jim Jarmusch livre son troisième long-métrage. L’univers particulier du réalisateur se distingue ici par une belle photographie en noir et blanc et des plans séquences bien maîtrisés. Mélangeant drame burlesque et poésie, l’histoire développe la rencontre en prison de trois paumés, puis leur cavale dans le bayou de Louisiane. Les musiciens Tom Waits et John Lurie interprètent deux personnages torturés, tandis que le trublion italien Roberto Benigni complète ce trio. De cette aventure mouvementée naît une amitié virile. Certes, le film possède un certain cachet, mais le scénario demeure bien trop inconsistant pour s’échapper de la simple mélancolie. Bref, une œuvre décalée où les anti-héros sont une nouvelle fois à l’honneur.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    96 abonnés 2 926 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2023
    Le film se démarque par sa qualité narrative avec ses trois acteurs et personnages bien différents entre eux, rien de très crédible mais un grand réalisme dans l'attitude de chacun et leurs relations. Plusieurs cadres différents permettent que le rythme assez lent ne le soit pas trop.
    Caverneux Boutonneux
    Caverneux Boutonneux

    2 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2022
    Noter et surtout rédiger à propos d'un film de Jim Jarmusch est toujours un moment particulier pour moi. Son cinéma est tellement à l'écart des conventions qu'il est difficile d'avoir un avis concret sur ses œuvres, que ce soit à chaud ou à froid, et que le choix de mot le plus méticuleux n'est pas suffisant pour vraiment exprimer ce que j'en pense, dussé-je avoir déjà essayé avec certains de ses films. Et même lorsqu'avec ce Down by Law j'en arrive à mon dixième contact avec l'art selon Jarmusch, j'ai toujours du mal à me situer à l'égard du réalisateur, toujours entre la perplexité et la fascination, parfois plus de l'un et souvent plus de l'autre.


    Je n'ose pas imaginer l'état dans lequel quiconque n'étant pas familier avec l'ami Jim regarderait Down by Law. Ce qui joue en ma faveur, comme je l'ai dit, c'est qu'il s'agit tout de même du dixième film du bonhomme que je m'enfile, et qu'il faut avoir le courage de s'y frotter à plusieurs reprises avant de pouvoir rentrer dans ses délires. Moi-même ai-je dû passer respectivement par Permanent Vacation, Stranger Than Paradise et Night on Earth, trois œuvres assez déroutantes, avant de commencer à réellement apprécier son art avec les gifles monumentales que furent successivement Dead Man, Ghost Dog et Only Lovers Left Alive. Des films certes plus accessibles mais qui empruntent leurs racines aux premiers coups d'essais du cinéaste qui eux sont plus exigeants.


    Et si aujourd'hui je m'en tire plutôt bien avec son cinéma, c'est avant tout grâce au chemin que je me suis frayé au sein de sa filmographie. Et c'est pour cela que j'estime que l'affect personnel joue beaucoup sur notre appréciation d'un film estampillé Jim Jarmusch : on a bien tous commencé quelque part en se demandant ce que l'on vient de regarder. Et bien évidemment certains n'adhéreront jamais à cette came, se seront ennuyés et n'auront pas le courage de s'y frotter à nouveau. Même moi, ayant commencé avec son premier long-métrage et accessoirement celui qui m'enchante le moins, j'ai failli lâcher l'affaire. Mais c'est quand j'ai vu Night on Earth que les choses ont commencé à bouger en moi. J'avais déjà plus ou moins repéré une identité profondément marquée dans son cinéma dès mon premier contact avec, mais j'étais loin de me douter que ses films me marqueraient autant en fin de compte. Là où j'avais l'impression d'assister au désir d'un metteur en scène un peu trop en marge des normes qui joue à l'apprenti-sorcier avec les codes pour pas grand-chose, au final ça restait dans un coin de ma tête, justement car ça osait s'aventurer dans des sentiers encore inexplorés ; une nouvelle porte vers un cinéma qui sait proposer des expériences vraiment uniques. Sur le coup, je n'avais pas foncièrement adoré Night on Earth. J'y ai vu un film à sketchs basique et presque inutile. Mais des mois après, grâce à tous ces personnages qui m'ont marqué, grâce à cette ambiance nocturne qui nous envoûte sans que nous nous en rendions compte, ça me travaillait toujours et j'ai dû reconsidérer ma note, voire en doubler la valeur. Car l'air de rien ce n'était pas forcément ce que le film racontait qui m'avait marqué mais tous les petits à-côté sur lequel Jim Jarmusch semblait s'attarder plutôt que sur la trame principale. Ce n'était pas le film qui m'avait marqué, c'était Jim Jarmusch.


    Dès lors, n'importe lequel de ses films me laissait dans cet état si propre à l'auteur, cet état presque indicible dont seuls ses films ont le secret : je ne savais pas si j'avais aimé, et c'est ce que j'aimais. Alors certes le plaisir était variable d'un film à l'autre. Parfois je trouvais ça plus laborieux, moins palpitant, quelques fois longuet... Mais une chose restait immuable : ça me restait. Ça me restait en tant que tout ; ça me restait en tant que Jim Jarmusch, en tant qu'œuvre en général, en tant qu'univers à part. Certains ne s'y retrouveront jamais dans ce gloubiboulga de musique rock, de goût pour les esthétiques urbaines et de lenteurs presque contemplatives, mais ça comporte l'essentiel : une personnalité, présente depuis le début et qui n'a jamais manqué à l'appel en une quinzaine de films. C'est peut-être pour ça qu'il irrite autant, cet univers : c'est justement car il a une âme, et que personne ne peut plaire à tout le monde. Les films de Jarmusch se permettent d'être difformes et déroutants, car ils sont beaux ainsi. Leur essence est unique et inépuisable.


    Ainsi il m'a donc fallu dix films pour en arriver à ce niveau de compréhension de l'univers de cet auteur. Et je pense que découvrir Down by Law à ce stade était ce qui pouvait m'arriver de meilleur dans mon parcours de cinéphile. Désormais quand je lance un film de Jim Jarmusch, je sais à quoi m'attendre et je ne sais pas à quoi m'attendre. Je connais bien l'univers mais je n'en vois toujours pas les limites, et c'est avec excitation que je m'empresse de découvrir ce que l'esprit tordu du metteur en scène possède encore en sa besace. Mais dans Down by Law, j'y perçois enfin une finalité ; une quintessence. Et pour un aficionados avide d'exploration tel que moi, ça ne pouvait tomber mieux.


    Pourtant, ça ne saute pas aux yeux directement. J'entends souvent parler d'introduction poussive, d'absence de propos complexe, de manque de tenants et d'aboutissants, en bref tant de reproches dans lesquels je me retrouve lorsque je me positionne en tant que spectateur moyen. Mais lorsque je me remets dans les bottes de l'admirateur de Jarmusch que je suis, je n'y vois plus des reproches mais une méconnaissance de l'univers. Ce n'est pas pour tout ça que je regarde un film de Jim Jarmusch. Non ; je regarde pour l'aventure humaine. Je regarde pour voir des humains interagir comme des humains, voir des relations se forger et se séparer au gré du hasard, voir des personnages avant des histoires, et c'est tout le propos de Down by Law. Ce sont ces petits instants où on profite de notre humanité et de notre trop courte vie.


    Jack et Zack sont deux âmes paumées dans un monde qui rejette leurs natures respectives, tandis que Roberto semble agir selon sa propre rationnalité : il ne semble pas prendre en mesure la gravité de ses actes et dédie plus d'intérêt à ce qui est moins digne d'intérêt. Roberto, c'est la folie de l'univers de Jim Jarmusch incarnée là où Jack et Zack ont ce besoin de se laisser aller dans ce nouveau monde. Il y a un rattachement à la réalité dans Down by Law qui est souvent mis en opposition à la marginalité de l'auteur, opposition souvent présente dans la filmographie de Jarmusch (notamment Only Lovers Left Alive). Dès lors nous pouvons seulement affirmer que ce Down by Law n'est qu'une autre brique dans le mur, une énieme itération de l'univers avec lequel je vous rabâche les oreilles avec depuis bien des paragraphes.


    Mais Down by Law va plus loin. Il semble se présenter comme l'équilibre absolu entre toutes les fondations qui maintiennent cet univers en place. Et à mon sens il n'y a qu'une seule scène qui représente ça à merveille : "I scream, you scream, we all scream for ice cream !".

    Dans cette scène la part belle est laissée à la musique ; musique présente de manière explicite mais aussi meta puisque John Lurie et Tom Waits sont des musiciens avant d'être des acteurs, et que les musiques d'intro et d'outro ont été composé par ces joyeux lurons. La musique, moteur de l'art de Jarmusch pour rappel, est ici utilisée pour concilier des hommes qui sont rongés par la barrière du langage et du crime. L'un, Roberto, italien de langage, annonce innocemment son jeu de mot badant et - le chantonnant - invite ses compagnons de cellule à progressivement se prendre au jeu, ce qu'ils feront. Petit à petit, une complicité se forge et c'est toute la prison qui s'y met. Roberto a réussi à créer un cercle relationnel en utilisant les codes de l'univers dans lequel il se situe pour en tirer les thèmes récurrents, le tout dans une scène qui sort de nulle part.


    Voilà. Le génie de Down by Law. Le génie de Jim Jarmusch. C'est cette maîtrise du ton dans un environnement atypique. L'important n'est pas l'histoire d'évasion mais les personnages, dans le but de créer des scènes marquantes qui nous restent en tête. Ça, c'est Jim Jarmusch.


    Alors bien sûr que ne rien connaître de son art est la certitude de rester dubitatif face au film, et de se demander pourquoi lui ai-je accordé l'onction suprême, pourquoi ai-je grimpé au rideau. Mais mon rapport à son cinéma a décidé de mon affect. Par où je suis passé, par où j'ai commencé et jusqu'où je suis allé, j'ai trouvé en Down by Law une richesse faramineuse qui incontestablement va me rester en tête pendant longtemps.


    Alors oui, chef-d'œuvre, au sens littéral. C'est le chef-d'œuvre de Jim Jarmusch, et je l'affirme sans avoir vu tous ses films. C'est le chef-d'œuvre de Jim Jarmusch car c'est Jim Jarmusch lui-même. C'est la figure de proue de la filmographie d'un auteur qui avait - et a certainement encore - beaucoup de choses à dire. Était-ce un coup de chance que ce film me soit tombé dans les mains au moment opportun ? Ou un signe du destin ? Je ne le saurais jamais, mais je suis certain que je suis tombé sur la bonne personne au bon moment ; sur l'univers qui me correspond le mieux en fonction de ma culture et de ma vision de l'art.


    Au fond l'intérêt du cinéma c'est d'y trouver son compte. Et qu'il y ait des auteurs prêts à défendre cela mérite, qu'on le veuille ou non, le plus profond des respects. Je suis fier d'aimer Jim Jarmusch, l'homme comme l'univers qu'il a construit, et probablement que pour vous ce sont d'autres noms qui vous inspirent à votre tour à porter un regard nouveau sur la vie.
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2022
    Jarmusch l’Européen

    Petit avis rapidos. Il me reste quelques films de Jarmusch à voir et ça tombe bien, le petit ciné du coin fait une rétrospective bienvenue.

    Trois gusses se retrouvent en cabane dans la même cellule. Ils y vivent leur vie monotone et parviennent à s’évader.

    Si le pitch est lapidaire c’est parce que Jarmusch ne s’embarrasse jamais d’une volonté d’épique. Le drame est partout, l’humour aussi et surtout, il est à l’intérieur. On retrouve ce faux minimalisme dans une mise en scène lente et appuyée, logiquement wendersienne. Les plans s’étirent et la caméra ne bouge pas. Les personnages non plus d’ailleurs. Tourné dans un noir et blanc esthétique et cracra à la fois, le métrage fait la part belle à une composition millimétrée. Ces personnages enfermés (dans eux-mêmes) sont cernés par le cadre et quand ils quittent leur taule, ils ne quittent jamais vraiment la prison qu’ils se sont construite. Au delà de cette austérité de façade, il y a toute la poésie habituellement présente chez Jarmusch, ici incarnée par le personnage de Roberto (très bon Benigni) et cet humour décalé fait souvent mouche, autant que la bizarrerie de l’ambiance.

    En très bref, ça ne plaira pas à tout le monde mais pour qui aime Jarmusch, c’est un condensé de plénitude. C’est peut-être moins flamboyant que des réalisations futures de son auteur mais on y trouvent de nombreuses raisons de se réjouir.
    françoise Devaux
    françoise Devaux

    21 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 juin 2022
    Je ne suis pas une inconditionnelle de Jarmush et ce n’est pas ce film qui va me réconcilier avec son cinéma. Pourquoi l’ai-je regardé d’ailleurs ? Il est en noir et blanc (mais cela fait tellement cinéma d’auteur, n’est-ce pâââs ?) . Il raconte la saga de 3 paumés qui se retrouvent en prison, on ne sait pas trop pourquoi et s’évadent on ne sait pas trop comment. S’en suivent des dialogues dont l’intérêt est limité, avec 3 acteurs plutôt quelconques, Benigni cabotine mais plutôt moins que d’habitude. Les plans-séquence se multiplient, ce qui donne un caractère haché à la narration.
    Les groupies de Jim Jarmush mettent systématiquement ‘4 ou 5 étoiles à ses films en se pâmant sur le sens profond de son cinéma, pour les autres, franchement, passez votre chemin, il y a des réalisateurs moins ennuyeux.
    Lowrisam
    Lowrisam

    20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2022
    Genre: cavale onirique
    Enchantés par leur ange gardien Benigni, les deux malfrats patentés échapperont à leur réalité carcérale.
    La photo en noir et blanc sublime le cinéma inspiré de Jim Jarmush qui nous émerveille toujours et encore au rythme lent de plans séquences magistraux.
    TUTUR29
    TUTUR29

    24 abonnés 1 016 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 février 2022
    Je m'accroche pour essayer d'apprécier le travail de Jim Jarmusch mais franchement, je n'y arrive toujours pas avec Down By Low. Ce n'est pas son film le plus ennuyant selon moi, les 3 personnages sont relativement drôles à suivre mais encore une fois, la mise en scène est presque immobile et il n'y a aucune émotion qui se dégage du film tellement il n'y a pas d'ambiance. Même avec un script qui peut être bon, le film devient donc assez vite ennuyant. Dommage, je n'accroche toujours pas.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2021
    Non loin des magnifiques paysages d’un bayou de la Nouvelle-Orléans, la rencontre en prison d’un ex-D.J., d’un proxénète et d’un touriste italien optimiste impénitent. Le scénario - trop léger - décrit les relations variables et difficiles entre les trois hommes. Une très belle photo noir et blanc (était-ce le bon choix?) mais on est loin de l’humour-béton de Dead man.
    JoeyTai
    JoeyTai

    17 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2021
    Le début est lent, décousu, peu intéressant. Deux types taciturnes victimes de coups montés sont envoyés en prison. C'est seulement quand on jette dans leur cellule un italien farfelu que le film démarre vraiment. Imprévisible, enfantin et extraverti, ce prisonnier oblige ses deux codétenus à abandonner - temporairement - leurs masques de types virils, butés et insensibles. La scène où ils se mettent à chanter et danser est irrésistible. Leur évasion sera l'occasion de belles scènes, comme cette "balade" en barque dans les bayous ou la rencontre avec Nicoletta. spoiler: Cette bulle éclate à la fin du film, les deux types du début retournant à leurs solitudes.
    Le réalisateur fait jouer ses acteurs de façon très froide tout en multipliant adroitement les silences et les plans fixes, ce qui les oblige à se confronter à eux-mêmes. Ça leur confère une certaine humanité qui les rend attachants. Bon film donc, avec des longueurs assumées qui m'ont partiellement convaincu.
    Musomuse
    Musomuse

    4 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2020
    Ce qui est amusant avec ce film c'est la simplicité avec laquelle les événements se produisent. Un problème? Le voilà. Une résolution peut-être, la voilà de même. Non pas que c'est bête. Je dirais que beaucoup de choses restent éclipsé par envie de montrer quelque chose d'assez appart. Tout est très vague, on ne sait jamais trop où on est, où on va. Maintenant ça n'altère pas la sensation de liberté.
    Je ne sais pas si c'est par ce que j'ai un truc avec le noir et blanc en ce moment où non; mais je trouve que quand il s'agit d'un film en noir et blanc avec un super choix d'éclairage et de pellicule on ressent beaucoup plus l'image comme si elle m'était plus naturelle. Moins truqué. En tous cas dans Down by Law la photo est très joli. Avec en plus une jolie BO. Pas très très dense mais avec une véritable ambiance et qualité. De ce qui est de la réalisation des décor c'est aussi très réussi, simple pour ne pas changer. Outre cela, il y a le montage qui m'a interpelé, souvent très long et pourtant parfaitement rythmé. C'est un peu une forme de théâtre filmé par moment car beaucoup de passage restent dans le spectacle. Après c'est un peu naturaliste sur les bords, mais les gros bords. Puisque ça semble très loin de nos vies tout de même.
    L'histoire et le scénario est tous de suite accrocheur et ne fais que progresser. Au départ c'est un peu flou sur certains traits, on ne sait pas vraiment à quoi on a affaire, puis ça se précise. spoiler: Le personnage de Roberto tout particulièrement est très attachant au sens où on est content de le voir à l'écran. Surement grâce au jeu de l'acteur très caricaturé, et encore. En tous cas c'est marquant de voir ce personnage.

    Sinon sur le propos du film je pense me cantonner à dire qu'il traite de l'errance. Pour des personnages complexes faisant des trucs quotidien à leur façon. Comment vie-t-on sa liberté en étant complétement livré à soit? Y-a-t il différentes possibilités de choix de vies? enfin je ne pense pas qu'il est raisonnable de développer d'avantage sur la trame; parce que je ne vois pas vraiment autre chose qu'un compte filmique très épuré de chichi. Et qu'il dit beaucoup dans sa poésie.
    Caine78
    Caine78

    5 991 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juillet 2020
    Arf, je suis souvent un peu embêté face au cinéma de Jim Jarmusch. Incontestablement le garçon a du talent, un univers comme peu de réalisateurs peuvent s'en targuer, un sens de la mise en scène et de l'esthétique très poussé (sublime photographie noir et blanc, accentuant le côté presque intemporel du récit), sachant exploiter des décors souvent insolites et à imaginer des personnages singuliers, ne laissant clairement pas indifférents, que celui-ci se garde bien de rendre trop coupable ou trop innocent. Maintenant, une fois que j'ai écrit ça... C'est quand même long. Le récit comme les scènes s'étirent souvent inutilement (même si l'auteur de « Ghost Dog » a au moins le mérite de les couper avant que ça ne devienne insupportable), l'impression que l'homme aux éternels cheveux blancs n'a pas tant de choses à dire, mon insensibilité (même si c'est plus personnel) aux talents musicaux (et légèrement d'interprétation, d'ailleurs, auquel j'intègre John Lurie) de Tom Waits, cette impression que cette histoire pourrait quasiment être deux fois moins longue sans que cela soit un gros problème... Quelques scènes réussies, quand même, parce qu'inattendues spoiler: (une rime stupide devenant presque un chant de rébellion en prison, notamment)
    , ce trio dynamité par un Roberto Benigni en grande forme (mais pas « trop » non plus, au bon sens du terme) et une forme d'étrange mélancolie baignant le récit permettent toutefois à « Down by Law » de ne pas être trop ennuyeux : un peu, mais pas trop. Bref, un cinéma dont je n'ai aucun problème à reconnaître les qualités, mais réservé à un public assez restreint, notamment chez les amateurs de « pure forme ».
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    65 abonnés 1 648 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juillet 2020
    Un film avec un noir et blanc magnifique mais... C'est tout. Des scènes vides, des jeux d'acteurs insipides et d'un ennui sideral. Je n'ai pas compris l'engouement pour ce film car même si esthétiquement c'est joli, le film ne m'a pas touché du tout...
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juin 2020
    Quasi absence de dialogue ; le silence est d’or chez Jarmusch ! Peu d’action aussi, il doit donc faire preuve d’un talent hors pair de mise en scène et de choix esthétique pour élaborer sa narration. Ici un proxénète et une petite frappe se retrouvent dans une cellule étroite après que Jarmusch nous les ai présenté simultanément dans un montage alterné captivant ; pour moi le moment le plus abouti du film. En taule, ils ne se supportent pas jusqu’à ce qu’un petit bonhomme rital viennent faire le lien entre eux autour d’un projet d’évasion. Les trois compères s’évadent, traversent le bayou ; mais les deux hommes ne s’entendent guère plus. Jarmusch établit une réflexion sur la relation humaine dans des situations extrêmes : l'emprisonnement, l'isolement, l'errance, dans un milieu triste ( favorisé par le noir et blanc) et crasseux ( prison, marécages ). Tout cela dans une histoire longue, aux nombreux plans séquences qui, avouons-le, font baisser plusieurs fois l'attention du spectateur. Et c’est bien le manque d’enjeux précis, de personnages attachants, de trous scénaristiques dans le seul but de réaliser un exercice de style qui pose problème. On a l’impression que le film tourne à vide et on s’ennuie ferme tout en notant le talent du metteur en scène. Un pur film de cinéphile des « Cahiers du cinéma ».
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