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    Wadjda
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    357 critiques spectateurs

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    John Henry
    John Henry

    99 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2013
    C'est beau, c'est rare et c'est donc précieux ce genre film ! Un film militant, un film qui gueule, mais en silence, sans esbrouffe, sans pathos, sans misérabilisme, un film qui parle de la condition de la femme au Moyen Orient, sans la faire violer, sans la maltraiter, un film militant du quotidien, dans une intelligence infernale, dans une justesse incroyable !

    Le cinéma est tellement beau quand il est si humble, si intelligent, si beau et si intense. Et finalement, si ambitieux !
    dejihem
    dejihem

    118 abonnés 659 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2013
    Dans la veine du ciné ma néoréaliste italien et iranien, voilà un film saoudo-allemand bien sympathique avec de charmantes interprètes. Sa vrai valeur vient de l'espace de dialogue entre islam rigoriste et l'enfance. L'émancipation n'est pas la réclamation principale, mais simplement pouvoir vivre sa vie de petite fille dans le pays riche le plus rétrograde du Golfe.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    84 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2013
    La réalisatrice, qui a auparavant commis trois courts-métrages et un documentaire remarqué Women Without Shadows, alimente la thématique par le biais d’une histoire toute simple, à la portée émotionnelle et universelle évidente. Wadjda âgée de douze ans vit avec sa mère dans une banlieue de Riyad. Gentiment effrontée, terriblement déterminée et persévérante, Wadjda, portant jeans et baskets, écoutant du rock, rêve de s’acheter un vélo pour pouvoir faire la course avec son copain Abdallah. Petit problème : en Arabie Saoudite, les bicyclettes sont réservées aux hommes puisque considérées comme menaçantes et contraires aux usages vertueux pour les femmes. Mais Wadjda est décidée à tout mettre en œuvre pour parvenir à ses fins.
    Une trame donc simple, qui confine à la parabole, sinon au conte. Celle-ci a d’abord le mérite de n’enfermer aucun des personnages, y compris les hommes, dans la caricature. Mais elle a aussi l’énorme avantage de dresser, presque en creux, un portrait précis et terrifiant de la condition faite aux femmes qui, de l’école à la vie professionnelle en passant par la vie publique, sont soumises aux diktats d’une religion qui les oppressent et les nient, recourant sans cesse aux notions de honte et d’indignité pour mieux exercer une autorité extrêmement coercitive. Paradoxalement, cela n’empêche pas que ces femmes bridées et humiliées développent des personnalités fortes. À l’évidence, le film n’en manque pas : Wadjda et sa mère, la directrice de l’école, inflexible et dictatoriale avec ses élèves. Au-delà des femmes, premières victimes d’un système annihilant toute expression de liberté (elles doivent ainsi faire appel à des chauffeurs pour se rendre à leur travail), c’est aussi la société dans son ensemble qui est contaminée par la pression exercée. Contre toute attente, le film s’avère souvent drôle et cocasse, grâce bien sûr à l’espièglerie malicieuse de la petite Wadjda qui ne manque décidément pas d’à-propos ni de ressources pour aboutir à ses fins, cela dût-il passer par les voies les plus inattendues.
    Dans un pays où on commence à percevoir des signes très frémissants de changement et d’ouverture, Wadjda apparait bel et bien comme un espace de liberté, chèrement et noblement acquis et défendu. Les cadres jusqu’alors resserrés dans la maison ou l’école de Wadjda vont au final s’élargir, offrant par la même occasion des perspectives nouvelles, inconcevables et symboliques, pour la petite fille qui choisit de vivre son rêve. C’est peu de dire notre soulagement à ce que les premières nouvelles qui nous arrivent du golfe persique soient porteuses d’autant d’espérance, sans toutefois enjoliver ou travestir la dure réalité. En plaçant au centre de son film une enfant, Haifaa Al-Mansour assure du coup la liaison avec ses grands prédécesseurs, Abbas Kiarostami ou Jafar Panahi.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    95 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2015
    1er film d’Arabie Saoudite et réalisé par une femme, on peut dire que ça mérite le coup d’œil et je suis loin d’être déçu. C’est un très joli regard de cette réalisatrice sur la condition féminine de son pays sans se montrer virulente envers le pouvoir en place. Elle nous décrit très simplement la vie de la petite « Wadjda » qui va à l’école coranique mais qui a son petit côté rebel dans sa façon de se comporter avec l’autorité et sa façon de s’habiller issue résolument d’une société riche et moderne. Elle écoute de la pop et joue à la playstation mais tout ce dont elle rêve ce serait d’acquérir un vélo pour pouvoir faire la course avec son meilleur ami. Cette gamine est extraordinaire et porte sans broncher tout le film sur ses épaules avec un jeu épatant. Belle réalisation grace à la volonté de toute une équipe en partie allemande qui sont à féliciter vu les difficultés à tourner dans ce pays si fermé…
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2012
    Découverte majeure du Festival des Trois Continents 2012. Un bijou humoristique qui aurait gagné à figurer en compétition tant il rallie hommes et femmes si l'on en juge par les applaudissements nourris lors de sa projection au Concorde. Quel talent à dû déployer Haifaa Al-Mansour pour trouver comment conter l'obscurantisme saoudien ! Sa petite Wadjda ressemble à toute fillette, à toute femme (tout individu) bloqué(e) parce que des règles nées des non dits, des usages, lui échappent. Egalement au menu le malaise de devoir faire avec un papa illimité, une maman rétrécie. Beaucoup de chaleur humaine. Des décors, des personnages dignes d'un conte des mille et une nuits mâtiné de modernité. Si les mâles sont en roue libre, l'exemplarité fait terriblement défaut du côté féminin dans cette plongée au coeur de Riyadh. Les belles enseignantes qui somment la retenue, maquillées, à visage découvert, ouaille !... Quant aux petites, il leur faut réciter le Coran pour exister dans une école où regarder une malheureuse photo est un crime, afin de correctement psalmodier (exercice nettement plus attachant quand c'est une voix délurée qui s'y colle). La communauté se gagne à force d'épreuves, même si l'avenir, sauf miracle, est l'époux courant d'air, l'épouse répandue en blablas et artifices. Etrange écho dans l'occident contemporain... Le vélo, jurant avec la faute d'être simplement "vue par des hommes" est l'oxygène du film avec ses rubans au vent, un cadeau aux jeunes générations des deux sexes ! Sortie officielle prévue en février 2013 en France.
    shindu77
    shindu77

    74 abonnés 1 587 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2015
    Film saoudien convaincant. L'histoire, relativement banal est intéressante car elle montre la difficulté pour une jeune fille d'avoir des choses qui sont réservés aux garçons et plus généralement la relation homme/femme. L’héroïne est une jeune actrice avec du potentiel.
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2013
    Quel coup d’essai ! Le premier film de la RAU, tourné en RAU, et par une femme ! Et un film excellent, plein de finesse et d’intelligence, qui illustre, sans ostentation ni coup d’éclat, la condition inférieure de la femme dans ce genre de « civilisation ». Admirablement interprétée par des Saoudiennes pure souche, accompagné de très belles musiques, il captive et dérange malgré un rythme un peu lent. Les optimistes forcenés y verront un chant d’espoir et de liberté ; pour ma part, je crains que la situation honteuse de la femme musulmane ne s’améliore pas avant longtemps d’autant qu’elle est garantie par une grande partie des femmes elles-mêmes. C’est fort, le conditionnement ! Mais profitons de la joie de l’héroïne, rebelle et tenace, qui aura au moins gagné une victoire !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 février 2013
    Ce n'est un secret pour personne, la condition des femmes en Arabie Saoudite et la manière dont elles sont traitées dépasse l'entendement. La femme n'est rien, elle n'existe pas, elle n'a aucun droit, elle est juste bonne à faire des enfants (des mâles, bien entendu) et servir à son mari de cuisinière, de servante et de bonne à tout faire. Et dès que son "seigneur et maître" le décide (par exemple, si elle ne lui donne pas de fils pour perpétuer son nom), il peut la répudier et en épouser une autre. Le pire là-dedans, c'est que les hommes n'ont rien à faire pour maintenir cet ordre discutable : ce sont les femmes elles-mêmes qui s'en chargent, et avec un zèle remarquable. On pourrait écrire des pages sur ce thème, en gardant toutefois en mémoire que par chez nous les choses étaient à peine meilleures il y a encore pas si longtemps... Là dessus, la petite Wadjda, un peu rebelle par rapport à cet ordre établi sous la houlette d'un Coran plutôt dictatorial, va tenter de briser un tabou : celui de rouler en vélo, chose impensable pour une fille ou une femme, le vélo "risquant de la rendre stérile" ! Pour atteindre son but, elle va "utiliser le système" et participer à un concours de récitation coranique qui lui permettra, si elle gagne, d'acheter le vélo tant convoité. Elle gagnera, mais quand elle avouera ce qu'elle compte faire de son prix, elle en sera dépossédée... Mais les choses finiront bien pour elle et son rève s'accomplira : faire la course en vélo avec son petit copain Abdallah. Est-ce là la réalité ou une scène imaginaire ? En tout cas, le vélo devient ici un symbole de libération. Ce film est splendide. J'ai juste du mal à croire qu'il ait pu être tourné en Arabie Saoudite. Allez le voir, c'est instructif avec quand même un peu d'espoir.
    nikolazh
    nikolazh

    52 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2013
    Quel plaisir de découvrir le cinéma d'un pays où on n'en fait pas, et de le voir réalisé avec autant de finesse et de justesse. Le scénario ne tombe jamais dans la critique facile de l'Etat Religieux (il aurait été de toute façon dangereux pour la réalisatrice de le faire - même si l'ouverture d'esprit est suffisamment forte pour que le film ai pu se faire), mais amène systématiquement le spectateur a se poser lui même les questions et à faire ses propres choix. Spectateur qui d'ailleurs n'est jamais pris en otage, ni d'un point de vue idéologique, ni d'un point de vue émotionnel. Et puis indépendamment du contexte, c'est tout simplement une belle histoire, bien racontée, bien mise en scène, drôle et touchante, et interprétée de manière très juste par les nombreux acteurs non professionnels. Un bon moment de cinéma, tout simplement.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    36 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2013
    Une belle réussite et du premier coup! Un première pour l'Arabie Saoudite et la réalisatrice. Mais les qualités du film vont bien au-delà, puisque c'est une oeuvre tout en subtilité et intelligence qui regarde la condition d'une jeune fille dans un pays conservateur. A la fois réaliste et plein d'espoir. Et encore bravo à la petite Waad Mohammed, un vrai soleil.
    Cineseba
    Cineseba

    37 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2013
    Le film "Wadja " relate l'histoire d'une jeune fille saoudienne Wadja, pleine de vie et rêveuse, qui porte des baskets et écoute du rock malgré le milieu culturel très strict . Cette jeune fille n'a qu'un rêve : acheter un vélo, pourtant réservé aux garçons ! Un véritable choc culturel pour moi ! Poignant ! Belle reflexion sur les jeunes attirés par les marques, la musique et confrontés aux règles strictes de l'univers musulman ! Peu de dialogues mais beaucoup de sens dans ces dialogues ! A voir absolument ! Très bon film !
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    24 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2013
    Un film qui gagne à être connu ! L'histoire est à la fois simple et touchante, avec une mise en scène évidemment centrée sur la jeune Wadjda. Le scénario évite habilement la caricature, nous surprend tout en restant réaliste et accessible.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 mars 2013
    Une très belle surprise qui fonctionne grâce au bouche à oreille. L'histoire de fond (une écolière qui rêve de s'acheter un vélo alors que les femmes n'en ont pas le droit, et qui va tout faire pour y parvenir) n'est qu'un prétexte pour parler de bien autre chose : la place de la femme en Arabie Saoudite. C'est surtout la forme qui fonctionne. Les dialogues sont drôles, percutants et tout en finesse. La jeune fille qui tient le rôle principal joue vraiment comme une adulte et mériterait de percer dans ce métier (mais ce ne doit pas être simple dans un pays qui n'a pas de salle de cinéma...). Ça fait un petit bout de temps que le film est sorti, mais la séance était complète alors que ce n'était pas une heure de pointe ! C'est vraiment un petit bijou...
    Julien D
    Julien D

    1 109 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2013
    Là où le concept même du film pouvait laisser craindre une surenchère de pathos consensuel, ce premier film de la saoudienne est écrit avec une finesse et une intelligence qui font chaud au cœur. La manière dont est traité le sujet de la situation de ce pays où loi coranique rime avec patriarcat autoritaire, à travers le quotidien de cette gamine portée par son déterminisme, donne au film un souffle libertaire et particulièrement émouvant sans tomber dans le piège de la dénonciation sociale démonstrative. Derrière cette charmante histoire et la découverte de cette réalisatrice pleine de talent, on se rend compte que le cinéma arabe s’est définitivement trouvé et a de quoi peser sur la scène internationale.
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2013
    Toute la force de ce film est contenue dans l'apostrophe finale de cette directrice terrible de renoncement : "Je vous libère". Wadjda est un film puissant, aussi bien politiquement qu'émotionnellement. À quand la fin du moyen âge ?
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