Bon film dans l'ensemble, on passe un bon moment et le duo ngijol-Eboué est efficace. On retrouve toutes les caricatures du pouvoir africain, bref on n'a pas le temps de s'ennuyer. Cependant, scénario un brin simpliste, et fin du film un peu "expédiée". Je recommande malgré tout.
Passionné de cinéma, spécialiste d'Afrique - et toujours sensible aux conseils de Arnaud L. - il était logique que j'aille voir dès sa sortie le Crocodile du Botswanga. Sauf que j'étais le seul type en cravate de plus de 40 ans dans une salle bondée de collégiens blacks blancs beurs dévoreurs de pop corn et prompts à hurler de rire au premier gag vulgaire venu. Et des gags pipi caca, le Crocodile en dispense son comptant. Un jeune footballeur africain accompagné de son agent retourne dans son pays natal y enterrer sa mère. Las ! Ce voyage n'a pas la poésie d'un Aimé Cesaire - même s'il en a parfois la charge anticoloniale. Le Botswanga est une dictature d'opérette dirigée par un Ubu roi, mélange de Bokassa, de Bongo et d'Amin Ada (à cette réserve près que la bouffonnerie sanguinaire du Dernier roi d'Ecosse ne portait guère à rire). La coiffure et le maquillage audacieux de sa femme ressemblent à s'y méprendre à ceux de Chantal Biya. Ses hobbies : ridiculiser ses ministres sur la place publique, jeter ses opposants aux crocodiles, chasser le phacochère au fusil mitrailleur. Une petite cour servile l'entoure : son aide de camp le lieutenant Yahya, son âme damnée le Blanc (Franck de la Personne s'en donne à coeur joie) l'affairiste français Jacques Taucard, PDG de Totelf et nostalgique de l'Algérie française (Etienne Chicot méconnaissable) On est moins dans la satire politique que dans le divertissement en prime time produit par M6. Mais les rires hystériques - entrecoupés de mâchements de pop corn - ont été contagieux. J'ai desserré ma cravate et me suis laissé emporter par la bonne humeur générale.
Encore une déception, à l'image des films d'humour français du moment, malheureusement. Pourtant l'idée de base est excellente, mais le film est gangréné par un Thomas Ngijol qui hurle pendant 1h30 et un Fabrice Eboué qui ne trouve son humour QUE dans la vulgarité. Franchement pompant.
Le nouveau film du trio Eboué/N'Gijol/Steketee. Après "Case Départ", le trio de réalisateurs/acteurs/scénaristes reprend du service et met en plein dans le mille !!! Car, plus qu'une comédie potache et sympathique, "Le Crocodile du Botswanga" est une critique acerbe de la société actuelle, des rapports Europe/Afrique et de la fuite des cerveaux et autres talents (ici, en particulier les footballeurs)... Une comédie satirique donc qui critique aussi les dictatures Africaines avec la représentation d'un pseudo-dictateur couillon (incarné par N'Gijol) à l'image de Sacha Baron Cohen dans "The Dictator", (avec un gag copié ; la doublure sensée se faire assassiner à la place du dictateur) bien que ce-dernier soit nettement supérieur à notre "Crocodile...". Mais ce film est quand même une réussite. Une comédie intelligente qui traite aussi de la manipulation, politique ou autre, et de la corruption... Un film hilarant avec des gags plus ou moins débiles mais qui sont tous excessivement drôles ! Et des acteurs poilants, à leurs manières, mais tous très justes. Tordant et bien pensé !
Bon divertissement, le film est une succession de gags et de répliques bien marrantes. Le duo Eboué & Ngigol fonctionne toujours aussi bien. Pas prise de tête ce film. A voir.
Extra nul! j'y suis allé avec ma femme on est parti au bout de 50min, toutes les bonnes blagues sont dans la bande annonce, rien à voir avec case départ...
la bande annonce me semblait bien mais quand on regarde ce film on voit que tout est dans la bande annonce donc économiser 10 euro et aller voir un autre film.