Avis : Il était une forêt - Page 3

très bien réalisé, très bien illustré, ce qui est une prouesse artistique quant à l'echelle de temps !
un bon moment en famille ou l'on apprend un tas de chose!!!

Au cœur des forêts primaires, la vie. Initié par le botaniste Francis Hallé, le documentaire de Luc Jacquet est instructif, les images comme les vues sur la canopée sont souvent magnifiques mais l’émerveillement n’opère pas totalement. Flottant et bien trop lisse, le film est baigné par l’omniprésence d’une musique envahissante et les images de synthèses l’enlaidissent plus qu’elles n’aident à la narration.

Les défauts de ce documentaire proviennent de ses qualités... soit une dimension très (trop) pédagogique, qui donne un côté intelligent mais dans un style un peu vieillot, et des animations en dessins et images de synthèse très jolies à voir, vives et colorées (elles servent le discours explicatif) mais trop présentes, ce qui a pour effet de gâcher le mystère d'une nature qu'on aurait pu aussi bien apprécier sans autant d'artefacts et de noyer l'ensemble dans un truc glucose.

Très moche cette tentative ratée. L'esthétique est désagréable avec ses dessins incrustés et le fonds est désespéramment vide. Peut-être peut-il être utile au mois de 12 ans. Pas méchant.

La forêt comme vous ne l'avez jamais vu...Instructif, intéressant, la biodiversité, les cycles de la vie expliquées mais le film souffre de quelques tares...un voix off assez niaise et des images de synthèses surement nécessaires mais guères convaincantes. Quelques superbes plans toutefois (je pense notamment au dernier.)

Les animaux occupent l'espace, les arbres occupent le temps....

C'est un enchantement, une splendeur, un rêve..... Mais baptiser le film de Luc Jacquet de documentaire, non! C'est un film construit, écrit, et où les images de synthèse se marient sublimement avec les paysages, les animant, les faisant vivre -la croissance d'une plante, ou sa mort.... Les spores disséminées par le vent..... Images d'une incroyable poésie.

On rencontre des lézards bizarres, des grenouilles multicolores, de merveilleux oiseaux, des singes qui ne ressemblent à rien et des chenilles à tête de nounours dans ces forêts primaires. On envie le charmant botaniste Francis Hallé qui, confortablement installé sur un large embranchement en haut de la canopée, réalise d'exquis dessins, fins et précis, et en même temps poétiques, de son environnement.

On apprend beaucoup, aussi. Sur les stratégies de survie des arbres. L'un d'eux secrète des petits ovules, semblables à des œufs de fourmis. Ces gourdes, trompées, colonisent l'arbre.... et bouffent les chenilles qui allaient en dévorer les feuilles! D'autres, à l'arrivée d'éléphants gloutons, envoient un message qui rend amères les feuilles de ses voisins. l'éléphant, dégoûté, s'en retourne....

Bon: vous l'avez compris, il y a un message derrière. Philosophique, pour ne pas dire mystique. Pour les auteurs, la vie de la nature a un sens. Le sens de la vie est partout, diffus...

Mais qui en douterait. Qui n'a jamais ressenti ce sentiment religieux, mélange d'harmonie et d'une certaine crainte venue du fond des âges, en traversant une forêt profonde?

joliment filmé instructif et divertissant voilà qui nous change des habituels nanars

Des images à couper le souffle et un grand film de sensibilisation pour petits et grands sur notre terre en péril. A montrer de toute urgence aux enfants pour qu'enfin une génération prenne conscience des dégâts inimaginables que notre folie occasionne à ce monde qui est si merveilleux. Quand la nature sera détruite, et que animaux et plantes n'auront pu survivre à notre carnage il ne sera pas possible de la "refabriquer"...

Un film instructif, esthétique, avec une utilisation pertinente de séquences d'animation. Malheureusement, malgré toute l'affection que l'on peut porter aux arbres,
c'est quand même grâce aux rares apparition d'animaux que l'intérêt ne sombre pas.

si le propos est intéressant, le traitement, lui, se révèle bien souvent trop didactique, enlevant une bonne part de magie à ce qui aurait pu être un grand documentaire. L'abus d'images de synthèse accentue d'autant plus le côté docu scolaire. Dommage.

Plutôt que de m'abrutir avec les "sacher-masocheries" de Roman Polanski dont je n'ai que faire, j'ai préféré m'émerveiller au spectacle de la forêt primaire telle que la présente Luc Jacquet dans ce superbe film. Bien m'en a pris, d'autant plus que si les amateurs de Sacher-Masoch ne sont nullement des espèces en voie de disparition, les forêts primaires, elles, le sont. De ce que montre ce film, il ne restera peut-être rien d'ici quelques dizaines d'années. Peut-être est-il encore temps de tirer le signal d'alarme et de sauver ce qu'il est encore possible de sauver... Si ce film y contribue, c'est tant mieux.
Luc Jacquet a choisi de s'appuyer sur l'expérience, sur la science, sur la passion du botaniste Francis Hallé. Cela rend son film à la fois pédagogique, savant sans être pédant, poétique et captivant. Autre choix qui déplaira sans doute à certains: des images d'animation s'invitent dans les prises de vue réelles. Mais ces images sont pleinement au service d'un projet pédagogique et elles sont d'autant moins gênantes que l'on voit, tout au long du film, le botaniste Francis Hallé dessiner ce qui se présente sous ses yeux. Ce qui reste, c'est la fascination que l'on éprouve pour la forêt. Je n'imaginais pas être autant ému par des arbres. Eh bien si! Luc Jacquet et son complice Francis Hallé nous les présentent comme des êtres qui vivent et qui meurent, en somme un peu comme des frères. Et en vérité ils le sont. Mais ces forêts qui mettent des siècles à s'inventer, à se construire, l'homme peut les détruire en un rien de temps. Et là où l'homme a rasé la forêt, laissera-t-il la forêt se réinventer, patientera-t-il durant des siècles pour en voir à nouveau la splendeur? Pas si sûr malheureusement...
Bravo en tout cas à Luc Jacquet pour cette oeuvre pleinement aboutie et réellement splendide! 8/10

Un regard nouveau sur la forêt dont nous avons emprunté les allées en vélo étant enfant, parcouru des kms en jogging, écouté les oiseaux dans les arbres. Ces arbres qui naissent, qui meurent et qui renaissent, sans y prêter attention plus que cela. Ce film m'a fait découvrir de magnifiques paysages boisés, une immensité de verdure, de racines entremêlées, à perte de vue. Surtout la relation entre les racines, les branches, les feuillages, tout ce qui fait qu'un arbre grandit avec non pas du sang à l'intérieur mais la sève qui monte jusqu'à la cime de ce dernier. Il faut préserver ces magnifiques forêts, malheureusement de plus en plus elles disparaissent faisant place à des maisons, des immeubles, l'utilité en quelque sorte. Je crois que les enfants devraient voir ce film afin qu'ils puissent mesurer la chance qu'ils ont de profiter de cette nature. "Etre un arbre c'est exceller dans l'art d'être debout" !

Il était une Forêt est un film apaisant. En proposant des décors étendus, des gros plans précis et de douces musiques, Luc Jacquet n’a pas eu peur de perdre ses spectateurs en chemin. Pourtant il en perdra pas mal qui auront rejoints les bras de Morphée. Et c’est vraiment dommage, car on apprend énormément de choses sur les arbres. Le réalisateur répond à des questions qu’on ne se serait jamais posé et le résultat est étonnant. Malheureusement les images de synthèses, certes nécessaires, finissent pas lasser et la narration en « Moi Je » agace. Il était une Forêt est un documentaire vraiment instructif mais dont le ton choisit n’est pas le meilleur pour retenir totalement l’attention.
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"Il était une forêt" entraîne le spectateur dans une histoire intéressante à travers les arbres pour nous aider à mieux comprendre le monde qui nous entoure. Néanmoins, le scénario ne parvient pas réellement à captiver malgré une réalisation précise et plutôt réussie. Le narrateur conte bien et effectue correctement son travail. Ainsi, le film est abordé avec intérêt mais on n'arrive pas à être pris dans le long-métrage.

Un documentaire instructif et assez intéressant sur le monde des arbres et des végétaux, mais certaines belles images sont parfois gâchées par trop d'images de synthèses, omniprésentes. C'est parfois lent mais au moins la trame du documentaire ne joue pas la morale à deux balles, notamment spoiler: en ne faisant pas une fin du genre "après vous avoir montrer la vie d'un arbre de la canopée pendant 1000 ans et ses bienfaits pour la Terre les animaux et les hommes, voici la déforestation de 1000 grands arbres en l'espace d'une journée - Conclusion honte sur vous les humains qui ne se soucient pas de Mère Nature et protégez nos amis les arbres!" la déforestation est résumée brièvement au début du film
. Donc pour apprendre sur ce thème de la Nature rarement évoqué, ça vaut le coup d'être vu par tous les publics, mais pour le côté cinématographique du documentaire on n'en est très loin...