Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
acgaltie
3 abonnés
46 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 7 décembre 2013
"Qui sait refabriquer une forêt ?" demande Francis Hallé.
Oui, qui ? Même une forêt simplifiée, surtout parmi tous les décideurs de dévastations d'écosystèmes complexes ? Combien savent encore la vie ?
"Il était une forêt" commence sur une visite désolée de Francis Hallé, l'amour et la connaissance de l'arbre incarné, sur le site immense d'une déforestation industrielle. La dévastation de l'écosystème dense et infiniment diversifié est totale. Même le sol n'est plus qu'un substrat moribond défoncé par des engins qui semblent sortis de l'enfer futuriste de Terminator. Mais le film nous conduit vers l'espoir.
Guidés par l'oeil et les crayons habiles de Francis Hallé, nous faisons un voyage dans le cycle du réenchantement du monde : la renaissance de la vie pas à pas et le redéploiement de la forêt.
Notre guide est résolument optimiste, comme il faut l'être pour avoir quelque efficacité. Il faudra quelques siècles pour reproduire une complexité équivalente à celle qui vient d'être détruite d'un coup.
Mais nous avons tous une inquiétude qui grandit depuis l'éveil écologiste d'il y a quelques dizaines d'années : combien sont encore les sociétés de la forêt non acculturées, non polluées par le capitalisme productiviste - celles qui savent et peuvent aider à la renaissance ? Si peu et si peu respectées !
Film sensible et magnifique, "Il était une forêt" nous plonge dans le foisonnement des interrelations et nous découvrons, à chaque image, matière à un nouvel émerveillement et à l'éveil d'une nouvelle curiosité.
Un petit regret, toutefois, un regret paradoxalement stimulé par l'excellente visualisation de l'appel de la pluie par la forêt. Dommage que le recyclage de l'eau de proche en proche (pluie, évapotranspiration, pluie...) depuis l'océan jusqu'à la forêt la plus éloignée des rivages, n'ait pas été même évoquée.
Un étonnement encore à propos de la dernière phrase prononcée par Francis Hallé : "Nous souffrons aujourd'hui de notre propre puissance". Elle n'aurait pas dû être conservée au montage ! Le "nous" inspiré par la seule appartenance à la même espèce établit une solidarité incongrue entre les victimes (humaines également) et les organisateurs de la dévastation.
Mais ces réserves sont à la mesure de l'exigence qui a conduit les auteurs du film. C'est la grande qualité de "Il était une forêt" qui nous les inspire. Alain-Claude Galtié planetaryecology
Quel beau travail apporté sur les connaissances accompagnées d'un texte riche , travaillé , comprehensible et poétique . J'ai par contre été décu par une qualité d'image parfois basique ou des images de synthèses trop trop et encore trop présentes . Le partis pris de gagner du temps et de la facilité de montrer a été le vainqueur me semble t'il , dommage . D'un autre côté , il aurait fallu attendre 1000 ans pour se hisser en haut d'un nouvel arbre .
Un film intense avec des explications très intéressantes sur les liens qui unissent les "choses" vivantes les unes aux autres. Une belle leçon de vie sans moralisation. Extraordinaire
Ce film, il faut aller le voir comme un documentaire, car il n'y a pas réellement de fil conducteur mais plutôt un constat de nos forêts actuelles. Les effets spéciaux sont très bien réalisés et poétiques, ils y a beaucoup d'informations intéressantes et faciles à assimiler, les images sont magnifiques et mais on ressort un peu désolé de ce que nous sommes en train de faire à la planète, en train de nous faire.
Outre une distribution Disney (...), j'ai été touché par l'objectif du réalisateur, sa déclaration d'amour pour nos arbres. Des scènes belles et fortes. Un peu long aussi, pourtant qu'1h18. Mais, pour une fois, un vrai documentaire écologique de cinéma ! (sans une collaboration Disney, j'aurais pu rajouter une étoile)
Ce chef-d'oeuvre nous transporte loin de toute civilisation, à la conquête des forêts de la Terre. Ce film-reportage si reposant, si agréable, si bien tourné nous transporte loin de notre fauteuil pour nous faire voyager à travers un milieu plus ou moins hostile, à travers les symphonies de la nature. Sans faire de l'ombre à Yann Arthus Bertrand, Luc Jacquet a réussi son film avec brio. A voir absolument.
"La fôret d'Avatar sur Terre dans la vie réelle"… racontée en images et narrée avec simplicité, justesse, poésie et pédagogie scientifique sensible. Le rythme des images réelles et les ajouts d'images de synthèse donnant accès par les yeux au subtil m'ont permis de partager un très bon moment, sans ennui (même avec des pré-ados à priori pas très motivés). A voir absolument !
Des plans magnifiques, les musiques et le sound design époustouflant.. cependant l’histoire n’est pas assez palpitante, c’est très didactique et assez répétitif. Le protagoniste, au lieu d’être le botaniste, aurait dû être un arbre. Si on part dans un monde imaginaire avec toute l’animation, autant le faire à fond.
Plongez vous plutôt dans les écrits de Francis Hallé comme "Le radeau des cimes" ou l'excellent livre "La condition tropicale"plutôt que d'aller voir ce film aux images de synthèse et à la musique désastreuses...A part voir Francis Hallé en chair et en os dessiner dans des endroits improbables et nous raconter l'histoire du figuier étrangleur ou de l'incroyable adaptation de la liane passiflore avec le papillon dont la chenille dévore les feuilles, au final on n'apprend pas grand chose. Courez chez votre libraire acheter les livres de Hallé....
Une vraie bouffée d'oxygène....des décors propices à l'évasion, une voix pour la naration qui apaise. Une habile utilisation des images de synthèse. J'ai passé un très bon moment...Ce film pourrait servir pour faire de la sophrologie ;-)
ô Merveille ! Tout ce déploiement vert est comme une vision de rêve La Nature Mère donne des fruits Au-delà de l’espoir et de la crainte D’une vie ou d’une extinction Sa symphonie naturelle est constante transformation Pure en elle-même, libre de concepts dans sa propre condition Le réel qui s’y trouve est indépendant des mots et des désignations La Nature Mère est une source de grande compassion Comment puis-je en chanter la louange Sans y apporter l’artifice de l’homme ?
Quel joie d'être en son sein!
kzd
Ainsi qu'une mère au péril de sa vie surveille et protège son unique enfant, ainsi avec un esprit sans limite doit-on chérir toute chose vivante.