Avis : La Couleur pourpre - Page 3

Steven Spielberg a fait des films qui comptent parmi les chefs d’œuvres du cinéma mais a également à son actif quelques échecs.
A mon gout, La couleur pourpre en fait parti. Non pas qu'ils soit mauvais (c'est un jugement dont je me passerai au vu des très bonnes critiques qu'il a pu recevoir) mais je me suis juste ennuyé devant.
L'histoire ne m'a pas intéressé. Trop de pathos, des personnages pas vraiment attachants et surtout beaucoup de longueurs, une absence de rythme et une fin bien prévisible et larmoyante
Pourtant, c'est bien joué. Premier rôle de Whoopi Goldberg, un Danny Glover à contre-emploi dans un rôle de salaud mais ça n'a pas suffit pour me captiver.
Un vrai déception !

Un film poignant très bien joué et assez bien mis en scène. Il passait souvent à la télévision il y a quelques années. J'étais toujours aussi émue par l'histoire de Célie.

Une énorme désillusion pour ce film de Spilberg qui pourtant avait tout pour devenir sublime. Seulement voilà, l'ennui au lieu de l'émotion est omniprésent pendant deux heures où l'on entr'aperçoit très peu, trop peu d'actions. Pire : certaines scènes relèvent du niais et d'autres du surréalisme, ce qui incite réellement à sourire quand on sait que Spilberg n'a pas besoin de cela pour nous émouvoir ! Là, c'est raté. Ainsi, j'ai assisté pendant deux heures et demie à la vie d'une jeune noire à laquelle je n'ai pas réussie à m'attacher. Whoopi Goldberg joue tout de même son rôle avec une conviction remarquable et donne tout ce qu'elle peut : on salue sa prestation tout comme celle de Danny Glover. Dommage.

Magnifique et émouvant.

Mis en scène par Steven Spielberg, ce film super émouvant allie tendresse, passion et désir et laisse de ce fait transparent la violence qui est reprise à plusieurs moments.

Bon la réalisation est pas trop mal mais je trouve ce film vraiment médiocre. L'histoire de base est touchante et intéressante pour être exploité au cinéma, mais Spielberg manque de subtilité et de recule. C'est trop naïf et il est toujours prêt à sortir les violons par moment certaines scènes sont même désagréable surtout à cause du ton employé. Les acteurs sont bons ainsi que la musique et la photo.

L'émotion remplie ce film un sujet encore d'actualité

très bon spielberg avec une histoire assez noire pour cette femme noire quand même on est très touché par le personnage que l'on voit comme grande victime.

C'est long, c'est long, c'est long.... Et j'ai tenu. Pas trop adepte.... Mais vrai que la scène finale est émouvante.

On en attendait beaucoup de la part de Steven Spielberg, alors certes le film est relativement beau, mais il faut avouer que l'on ne parvient jamais à y accrocher. On ne s'attache à aucun des personnages, et ce malgré le drame qu'ils vivent. Adapté du roman éponyme d'Alice Walker (publié en 1982 et qui a reçu le Prix Pulitzer en 1983), La Couleur pourpre (1986) avait tout pour nous émouvoir (et nous passionner), mais c'est peine perdue. Cet hymne à la tolérance et à la différence avait toutes les cartes en main (en traitant de multiple sujets comme les discriminations raciales ou encore la condition féminine) pour réussir une oeuvre dramatique digne de ce nom si elle n'avait pas été plombée par un trop plein de sentimentalisme niaiseux qui du haut de ses 155 minutes (interminables) ont le dont de nous ennuyer plus d'une fois. Niveau distribution, on retrouve Whoopi Goldberg, Danny Glover, Laurence Fishburne ainsi que la célèbre (et richissime) présentatrice télévisée Oprah Winfrey. Signalons tout de même que c'est grâce à ce film que Whoopi Goldberg (qui en était qu'à son second long-métrage) fut mondialement connue grâce à sa prestation. Rappelons enfin que le film a eu droit à 11 nominations aux Oscars (dont celui du Meilleur Film) mais il n'en remporta aucun.

Encore un beau foirage de Spielberg, finalement faut pas trop creuser chez ce bonhomme et rester sur ses grands classiques, car quand on s’intéresse à l'annexe on y trouve des catastrophes. La Couleur Pourpre est un film insupportable, misérabiliste, sensé évoquer des themes comme le racisme ou la violence conjugale mais qui est incapable d'apporter nuances ou finesse. C'est niais, difficile de faire un scénario plus bateau (une pauvre noire mariée de force, asservi par un mari violent, séparé de sa soeur a son adolescence qui va réussir grâce à l'aide d'amis à s'émanciper et retrouver ca soeur... Et dire que qu'on l'a nommé pour l'oscar du meilleur scenario), enfantin, criard et dégoulinant (difficile de faire un montage son plus insupportable, entre les perpétuels cris des personnages assourdissants et la musique forte pour bien souligner le côté dramatique), mal joué (Danny Glover oui merci, Oprah Winfrey on repassera, seul Whoopi Goldberg s'en sort, et encore), aux dialogues minables ("Il faudra me passer sur le corps!", "Je suis pauvre, je suis laide, je suis noire, mais j'ai la vie que Dieu m'a donnée!"...). Le pire étant la morale et le message, hallelujah sweet lord vous l'aurez compris, vive l'amour et la tolérance pas bien pas bien racisme et battre sa femme, tout les hommes sont des cons au passage, et femmes du monde unissez vous pour préparer la bataille. Pas besoin de vous faire un dessin. Pire, en témoignent les 11 nominations aux Oscars du film, on sent bien cette grande culpabilité américaine qui fait la lèche à tout les films évoquant la douloureuse histoire de l’Amérique ségrégationniste, en oubliant au passage de faire une analyse purement cinématographique. Ne nous laissons pas berner donc, Spielberg a craqué (ce n'était ni la première, ni la dernière fois), c'est indigeste et en plus ca dure 2h30, retournez voir l'Empire du Soleil, Schindler ou Munich par exemple.

Whoopi Goldberg est crédible dans cette histoire très bien traitée.

Je me demande ce qui a bien pu passer par la tête de Spielberg pour nous pondre pareille nullité.
Alors oui, aborder les problèmes de discrimination envers les noirs, c'est bien, et la condition féminine encore mieux.
Mais bon Dieu, qu'est-ce que l'on se fait ch***! Le film donne l'impression de durer 5 heures, interminable, façon feuilleton en 6 parties dont la seconde moitié passe le dimanche après-midi suivant.
On suit donc la vie de malheur et de tristesse de la pauvre Célie, séparée de sa sœur, violée, soumise à la brutalité de son mari, enfermée dans les tâches domestiques et considérées comme une bonniche.
Elle va donc en baver sévère durant plus de 25 ans avant de pouvoir se libérer de sa condition et de vivre pour elle-même pour la première fois de son existence.
Alors oui, Spielberg nous fait son feuilleton dramatique, familial et par moment larmoyant comme pas permis avec les violons.
Un film usant comme pas deux, me rappelant inévitablement Princesse Sarah, et qu'ils nous gonflent avec ses petites misères et que Célie elle a bon dos et qu'elle a du courage et qu'elle est charitable du Bond Dieu et tout et tout...
Whoopi Goldberg par son manque d'empathie et de jeu insupporte plus qu'autre chose, on attends qu'une chose : que ça se termine!
Sinon, Spielberg est absent dans sa mise en scène, totalement académique au possible, passant par toutes les situations bateau une par une, sans jamais en démordre.
À éviter par tous moyens! Vous serez prévenus!
Reportez-vous plutôt sur l'inoubliable Retour à Cold Mountain de feu Anthony Minghella, vous ne verrez pas le temps passer.

Fidèle au livre en tous points, on ressent l'émotion de cette communauté afro-américaine.

Adaptation totalement maîtrisée avec des détails peaufinés, acteurs au meilleur de leur capacité, histoire qui file avec passion et violence où le spectateur se prend sans forcer. C'est bien fait, peu étonnant, c'est signé Spielberg.